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L’avortement
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17 juillet 2011 23:25
Salam Tous les savants sont d’accord pour déclarer que l’avortement est interdit une fois que l’esprit vital a été insufflé dans l'embryon. Car c’est un crime perpétré contre un être vivant dont la création est achevée. Le prix du sang ( Ad-diyya) est exigé lorsque l’embryon avorté meurt à sa sortie du ventre de sa mère, et une amende moins importante s’il meurt avant.

La majorité des juristes considèrent que l’avortement est également illicite , même s’il est provoqué avant l’insufflation de l’esprit. Ils argumentent par des hadiths authentiques qui signifient que la constitution commence dès que la semence se dépose et s’établit dans la matrice. Muslim a rapporté, d’après Hudhayfa Ibn Asid que le prophète a dit : « lorsque la semence passe quarante deux nuits, (dans une autre variante, il est dit après quelques quarante nuits) Dieu envoie un Ange qui, sous Ses ordres, lui donne forme et crée son ouîe, sa vue, sa peau, sa chair et ses os »

Ibn Rajab Al Hanbali écrit, à la page 42 de son livre « La somme des sciences et des sagesses » : « un groupe de juristes (fuqaha) ont autorisé la femme à avorter tant que l’esprit vital n’a pas encore été insufflé. Ils ont assimilé (l'avortement ) au ‘azl (le retrait volontaire : coïtus interruptus). C’est la un avis faible, car l’embryon est un enfant déjà conçu et probablement formé. Ce qui n’est pas le cas dans le retrait volontaire, Al- 'Azl, où l’enfant n’existe pas du tout encore ; ce moyen empêchant sa conception. Toutefois, lorsque Dieu le veut, l’enfant peut être conçu même en cas de retrait volontaire ».

Al Ghazaly dit dans son ouvrage : « Revivification des sciences de la religion ». Cela à savoir le retrait volontaire (Al-'azl) ne peut être assimilé à l’avortement ou à l’enterrement d’une fillette vivante (Al-Wa'd), car ces actes constituent un crime perpétré (jinânya) contre un être déjà existant. L’existence (humaine) passe par différentes phases. Au cours de la première, le liquide de l’homme se dépose dans la matrice de la femme, afin d’être disposé à recevoir le souffle de la vie. A ce stade, l’interruption constitue déjà un délit. A la phase suivante, lorsque la semence (du couple) se transforme en embryon (Mudgha) qui se fixe (aux parois de l’utérus) ('Alaqua), le délit est encore plus grave. Lorsque l’organisme prend forme et reçoit l’esprit vital (Ar-rouh), cette gravité est encore plus grande. Cependant, le comble de la gravité est de tuer l’enfant alors qu’il est né viable (Al-wa'd).
k
19 juillet 2011 19:56
Oui, mais si on sait que l'enfant est atteint d'une maladie grave, ne peut-on pas faire une exepetion?
i
19 juillet 2011 20:13
Citation
kikyo505 a écrit:
Oui, mais si on sait que l'enfant est atteint d'une maladie grave, ne peut-on pas faire une exepetion?

ce qui est en haut c est pour ce qui est du cas normal en general ce que on entend aujourdhui c est pas ce que tu vien de dire
mais c est + souvent "j ai coucher avec un homme j ai peur de mes parents j ai honte je vait avorter ect..."
et sa c est tuer une ame

pour ce qui est du cas dans tu a citer Allah ou alem je n ai pas la science pour te repondre mais ce lien repondra peut etre a ta question smiling smiley

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