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L'Argentine accuse l'Iran d'un attentat contre une association juive
a
26 octobre 2006 19:30
LEMONDE.FR avec AFP




Douze ans après les faits, la justice argentine a officiellement accusé, mercredi 25 octobre, l'Iran et le mouvement chiite libanais Hezbollah d'être responsables d'un attentat contre une association juive, qui avait fait 85 morts et 300 blessés à Buenos Aires en 1994. La décision de commettre l'attentat contre l'Association mutuelle israélite argentine (AMIA) "a été prise par les plus hautes autorités de la République islamique d'Iran, qui a chargé le Hezbollah de réaliser l'attaque", a déclaré Alberto Nisman, chef de l'équipe de procureurs chargée de l'enquête. Ces magistrats ont réclamé un mandat d'arrêt international à l'encontre des plus hautes autorités du gouvernement iranien de l'époque, dont le président Ali Rafsandjani.



Cela fait longtemps que l'AMIA, soutenue par Israël et les Etats-Unis, porte ces accusations, fondées sur des renseignements des services secrets argentins, américains et israéliens. Mais elles ont toujours été rejetées par Téhéran et le Hezbollah.


Les auteurs de cet attentat, le plus meurtrier qu'ait connu l'Argentine, n'ont jamais été retrouvés et aucune condamnation n'a jamais été prononcée dans le cadre de l'enquête, qui a donné lieu à de nombreuses accusations d'irrégularités. Le procès de l'attentat, débuté en 2001, s'était achevé en 2004 dans un climat de frustration, avec la relaxe des cinq Argentins poursuivis pour avoir fourni un soutien logistique. Selon l'enquête officielle, le siège de l'association, dans le centre de la capitale argentine, avait été partiellement détruit par quelque 300 kg d'explosifs dissimulés dans une voiture.

"RESPONSABILITÉ DE L'ÉTAT" DANS LES CARENCES DE LA JUSTICE


Le juge argentin Juan José Galeano, qui mena l'enquête pendant neuf ans, avait désigné comme chef d'opération Moshen Rabbani, conseiller culturel de l'ambassade d'Iran à Buenos Aires, avant de se voir retirer l'affaire pour des irrégularités. L'accusation provoqua de vives tensions entre l'Argentine et l'Iran, surtout lorsque, en 2003, la justice britannique arrêta sur mandat argentin l'ex-ambassadeur iranien à Buenos Aires, Hadi Soleimanpour, avant de juger les preuves insuffisantes et de le remettre en liberté.


La justice a accusé fin 2005 un Libanais de 21 ans, membre du Hezbollah, Ibrahim Hussein Berro. Mais la procédure est restée au point mort, faute de preuves et en raison de nombreuses irrégularités judiciaires. Mercredi, le procureur Niesman l'a, lui aussi, accusé d'être l'auteur matériel de l'attentat, en dépit des dénégations de la famille Berro.

Les gouvernements argentins successifs, à commencer par celui de l'ex-président Carlos Menem, au pouvoir au moment des faits, ont été sévèrement critiqués pour l'absence de progrès dans l'enquête. Le président Nestor Kirchner avait pour la première fois reconnu en 2005 la "responsabilité de l'Etat" dans les carences de la justice.

La communauté juive argentine, la plus importante d'Amérique latine avec quelque 300 000 personnes, réclame chaque 18 juillet, à l'occasion de l'anniversaire de l'attentat de l'AMIA, que justice soit faite, y compris pour un autre attentat, commis deux ans auparavant contre l'ambassade d'Israël et qui avait fait 22 morts. Là encore, les auteurs n'ont jamais été retrouvés. La communauté juive argentine estime d'ailleurs que si l'enquête avait été correctement menée en 1992, l'attentat contre l'AMIA aurait probablement pu être évité.
L
26 octobre 2006 19:34
non ! pas possible que l'Iran commette des attentats, cela ne s'est jamais vu !

heuuuuuuu, enfin pas beaucoup, si peu
l
26 octobre 2006 20:19
quel sioniste tu fais la boetie.
s
26 octobre 2006 20:23
non je dirai quel duo que vous faites...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/10/06 20:24 par sawsen9.
a
26 octobre 2006 20:54
L'Iran fait beaucoup parlé de lui en ce moment !
p
26 octobre 2006 20:58
CHEZ NOUS ON DIT: ila rbehti ghir ma chafek had

l'iran si elle veux etre une puissance elle devrait le faire en silence pas de cette maniere jusqu'au jour ou elle aurait de quoi tous le monde a peur
L
26 octobre 2006 21:27
je ne dis pas que cette affaire est vrai

mais un peu plus et les iraniens avaient ma peau grinning smiley
je leur ai rien fait !


ha si, c'est un peu de ma faute, j'ai manifesté contre le shah (dsl)
a
26 octobre 2006 21:37
cette vieille histoire ressort maintenant alors que le dossier sur le nucléaire iranien est exposé au conseil de sécurité et à l'AIEA
s
27 octobre 2006 06:40
L’AJC accuse le Hezbollah des attentats de Buenos-Aires, malgré l’arrêt de la Cour suprême argentine


Le 13 juillet 2006, c’est-à-dire le jour où Israël lança son offensive contre le Liban, nous avons informé nos lecteurs de ce que l’American Jewish Committee (AJC) exerçait des pressions sur des magistrats argentins pour réécrire l’histoire des attentats de Buenos-Aires (« Washington veut réécrire les attentats de Buenos-Aires » par Thierry Meyssan, Voltaire, 13 juillet 2006.). Il s’agissait de revenir sur l’arrêt de la Cour suprême écartant la piste du Hezbollah dans la destruction de l’ambassade d’Israël et du Centre communautaire juif en 1992 et 1994.

Bien, qu’à la suite de la plainte déposée par le groupe du Docteur Oscar Abdura Bini contre l’AJC pour pression sur la justice, l’affaire ait été bloquée, l’AJC agit comme si sa version était établie.

L’American Jewish Committee lancera le 14 août 2006 une campagne de spots de deux semaines sur CNN et Fox News accusant le Hezbollah de ne pas être le parti de la résistance libanaise, mais une organisation terroriste internationale, et donc de représenter un danger pour les États-Unis. L’AJC appuie son raisonnement sur l’imputation mensongère des attentats de Buenos-Aires au Hezbollah.

Source: article tiré du site de l'observatoire de la propagande
s
27 octobre 2006 10:07
Comme par hasardperplexe au moment où l'impérialisme américain avec son relais sioniste envisage sérieusement l'option de la guerre pour mater la dernière résistance dans la région, voilà qu'1 affaire vieille comme le monde ressort des tiroirs poussiéreux pour justifier l'innommablethumbs down

Plus qu'assez de la manipulationangry smiley
s
27 octobre 2006 19:30
Un diplomate israélien arrêté à l’aéroport de Buenos Aires avec une valise bourrée d’explosifs

Le 23 aout 2006
redkalki


C’était la semaine dernière à l’aéroport international d’Ezeiza ; la presse locale n’en a rien fait savoir ; le réseau Kalki s’est renseigné à des sources directes et fiables.

Le mercredi 9 août dans l’après-midi, un important diplomate israélien a été arrêté par la Police de sécurité aéroportuaire (PSA) en possession d’une quantité considérable d’explosifs dans une mallette. Il était en partance pour le Chili, et il a été arrêté quelques minutes avant de monter dans l’avion.

Malgré ses protestations courroucées, le commando de la PSA a procédé à son arrestation et communiqué les faits au ministère de l’Intérieur, qui ordonnait alors la plus grande discrétion.

La PSA, ex Police aéronautique militaire, dépendait autrefois du ministère de la Défense ; après le scandale de Southern Winds, elle est actuellement dirigée par des fonctionnaires à la solde du président Kirchner. Il existe un malaise profond dans cette force de sécurité, à cause du statut précaire du personnel, et des dysfonctionnements provoqués par le changement du ministère de tutelle et de dirigeants. D’après des personnes interrogées à l’aéroport même par le Réseau Kalki, les membres du commando de la PSA ont eu un vif débat avec des représentants haut-placés du gouvernement qui prétendaient laisser en liberté le diplomate sans qu’il reste le moindre procès-verbal de la saisie, ce qui permettrait d’imputer aux agents la responsabilité de tout ce qui pourrait se passer ensuite.

Vers l’invention d’un « troisième attentat »

Depuis des années, des journalistes et des personnalités indépendantes proclament leur conviction sur la manipulation des attentats contre l’ambassade d’Israël et contre le centre communautaire AMIA [qui eurent lieu à Buenos Aires en 1992 et 1994 respectivement, faisant une centaine de morts]. En juin 1997, la revue électronique Libertad de Opinión diffusait les résultats de son enquête exclusive : selon les rapports présentés par les ingénieurs chargés de l’expertise, il n’y eut aucune voiture piégée dans l’attentat contre l’ambassade, dont le bâtiment a été le siège d’une implosion, survenue à l’intérieur des locaux ; on y aurait même fabriqué a posteriori un cratère pour justifier la théorie d’un véhicule chargé d’explosifs, version soutenue par les dirigeants sionistes locaux.

En mai 1999, la version papier de la revue Libertad de Opinión diffusait un autre article expliquant pourquoi de nombreux enquêteurs renonçaient à l’hypothèse islamique et envisageaient la probabilité que dans le second attentat aussi, il s’agisse d’une implosion, produite par l’explosion d’une caisse chargée d’explosifs, envoyée par la Communauté Israélite de Córdoba (Argentine).

Nous mettons en ligne ces deux informations :

1) On constate que malgré les intérêts puissants qui ont tenté d’étouffer ces conclusions, aujourd’hui les faits confirment l’analyse de Libertad de Opinión : les personnes poursuivies au départ ont toutes été relâchées, faute de preuves, et l’ex-juge Galeano [responsable de l’instruction] est mis en accusation ; l’ex-président de la DAIA (Délégation Amitié Israël Argentine) Rubén Beraja, escroc reconnu coupable de plusieurs faillites bancaires, fait également l’objet de poursuites, ainsi que le journaliste de Página 12 Raul Kollman, fabriquant de mensonges soutenu par le sionisme local.

2) Quelques semaines avant qu’Israël déclenche sa nouvelle agression contre la Palestine et le Liban, la DAIA et le Centre Wiesenthal ont émis des communiqués de presse alertant sur la préparation d’un « troisième attentat » en Argentine. Parallèlement, depuis les États-Unis, le Pentagone et la Maison Blanche, partaient des rumeurs d’enquêtes présumées concluant aux “dangers latents” localisés dans la région de la Triple Frontière [Argentine, Paraguay, Brésil] du fait de la présence d’une importante communauté arabe « islamique », évoquant même l’arrivée de combattants d’al Qaida sur les lieux.

Une fois enclenchée la guerre au Proche Orient, comme le Réseau Kalki en a immédiatement fait l’analyse, se produisait un phénomène contraire aux projets israélien : le rejet unanime des menées sionistes, exprimé par la gauche européenne et latino-américaine. Au même moment, les gouvernements sud américains ont refusé de soutenir la politique terroriste israélienne, les uns par conviction et les autres pour ne pas apparaître comme les alliés du colonialisme.

Dans le cas particulier de l’Argentine, il y a eu des manifestations considérables de la communauté arabe, provoquant la colère des représentants sionistes locaux, les fonctionnaires du premier ministre Olmert réprimandant les dirigeants de DAIA et AMIA, qui s’étaient rendus en Israël pour protester de leur loyauté absolue envers l’Israël, et de leur soutien personnel au génocide déclenché par ce pays.

Il est désormais clair pour les Israéliens que leur image n’est plus celle de victimes, mais de bourreaux. Aussi cherchent-ils désespérément le moyen de retrouver le piédestal de la « faiblesse » présumée, qui leur a toujours servi d’écran pour justifier le parrainage maffieux des États-Unis et l’invasion de territoires étrangers.

D’après nos informations, c’est en Amérique latine qu’Israël prépare un coup d’éclat en ce moment, pour parer à l’indignation croissante des gouvernements locaux contre la barbarie sioniste. Pas un gouvernement latino-américain n’a soutenu Israël, ni n’a critiqué ouvertement le Hezbollah dailleurs. L’Argentine serait une cible privilégiée pour une grande opération médiatique, avec le précédent des attentats de 1992-1994, et le réveil de sa communauté musulmane. Le Chili s’y prêterait aussi, parce qu’une importante communauté palestinienne y réside. Tout ceci correspond parfaitement à la saisie opérée à l’aéroport d’Ezeiza.

L’arrestation du diplomate israélien a gravement alarmé la Maison Rose [siège du gouvernement argentin]. Mais celle-ci, au lieu d’exiger des explications de Tel Aviv, a gardé le silence et a choisi le laisser passer des semaines. Raphaël Eldad, ambassadeur israélien en Argentine, fanatique sioniste avoué, dont les fils sont dans l’armée israélienne, serait intervenu avec une rare insolence, en conformité avec les instructions reçues de la chancellerie hébreue.

Ce à quoi il faut s’attendre

Les forces de sécurité argentine se posent la question : après l’échec du diplomate israélien, va-ton assister à une nouvelle tentative organisée à Tel Aviv ?

On perçoit actuellement un certain désarroi dans les instances sionistes dirigeantes, parce que la réalité n’obéit plus à leurs projets. Comme dans un accès de folie furieuse provoqué par l’impuissance à atteindre la victoire militaire au Liban, les avions israéliens ont jeté des tonnes de bombes sur les logements, les hôpitaux, les écoles et les bâtiments religieux au Liban, tandis que les dirigeants sionistes en Argentine se soumettent totalement aux directives du gouvernement israélien. Cela rend difficile un pronostic sur les prochaines initiatives envisagées dans notre région.

Nous espérons que le gouvernement agira maintenant selon l’intérêt national, et fera savoir ce qui s’est passé à Ezeiza ; qu’il donne l’identité complète du diplomate israélien, ouvre une enquête judiciaire, et exige des explications de la part du régime hébreu ; au cas où il continuerait à cacher les faits, les risques pour l’Argentine et pour la sécurité des habitants sont imprévisibles. Le Réseau Kalki estime avoir fait son devoir d’information des citoyens.

Traduit de l’espagnol par Maria Poumier, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique (www.tlaxcala.es). Cette traduction est en Copyleft.

[redkalki.libreopinion.com]...
l
27 octobre 2006 22:10
le prolbéme, c'est que ce "scoop" n'est repris que par quelques sites plutot limites comme redkalki .
ça aide pas à donner de la credibilité.
c
27 octobre 2006 22:28
L'européen, il y a plusieurs sources qui le confirme, je viens de le googler (ezeiza airport + israeli diplomat), j'ai eu pas mal de résultats qui reprennent l'info. En voilà une :


[www.signs-of-the-times.org]
s
29 octobre 2006 04:00
L'iran rejette les accusations de quelques magistrats argentins

IRNA.27 OCTOBRE 2006

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères de la République Islamique d'Iran a réagi devant les prétentions de quelques magistrats argentins qui affirment que Téhéran a été impliquée dans la tentative contre le bâtiment du siège juif de Buenos Aires, soulignant que ce type d'accusations sont sans fondement et qu'elles sont lancées pour que le régime sioniste puisse atteindre ses objectifs politiques.

Mohammad Ali Hosseini a rejeté ces accusations dans un communiqué rendu public aujourd'hui jeudi devant les déclarations faites hier par Alberto
Nisman, qui instruit ce dossier.


Hosseini dans son communiqué a fait référence aux différents cas de corruption du juge Juan Jose Galeano et aux verdicts émis par le juge britannique qui a absout le diplomate iranien tout comme INTERPOL, que ne confirment pas ces accusations.


"Il est nécessaire que les autorités compétentes argentine évitent les erreurs du passé et fondent chacune de leurs déclarations sur des arguments solides"a souligné le responsable iranien.


Le porte-parole a indiqué que "la République Islamique d'Iran souhaiterait qu'on instruise le cas de l'attentat perpétré contre le chargé d'affaires iranien
en Argentine et que l'enquête aboutisse afin qu'on punisse les responsables de ces actions inhumaines."

Le 18 juillet 1994, une bombe a explosé rue Pasteur, à Buenos Aires, où ans 85 personnesont trouvé la nmort et plus de 150 autres ont été blessés.

source irna


Manif en Argentine pour soutenir la RII

IRIB - Plusieurs centaines d'Argentins se sont rassemblés, vendredi devant l'Ambassade de la RII à Buenos Aires, en soutien à l'Iran et Hezbollah libanais et pour dénoncer le rapport de la justice argentine sur le dossier dit Amia. Les manifestants, composés de musulmans, d'activistes anti-impérialiste et anti-sioniste ainsi que les militants de nombreux partis politiques ont apporté leur plein soutien à la RII et au Hezbollah libanais, dénonçant le réquisitoire du procureur argentin Alberto Nisman contre Téhéran dans le dossier d'Amia. Le procureur a accusé certains responsables iraniens et ceux du Hezbollah libanais d'être impliqués dans l'explosion survenus en 1992 d'un centre juif en Argentine. Les manifestants ont qualifié ces accusations d'infondées formulées par les lobbies sionistes. Les manifestants ont demandé à la justice et au gouvernement de leur pays de ne pas tomber dans le piège des éléments pro-américains et pro-sionistes.
 
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