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L’application de la charia en France ?
l
21 janvier 2007 20:59
L’application de la charia en France

par Mimouna Hadjam, militante de Africa à La Courneuve

Dans le domaine du statut individuel qui régit les relations personnelles (mariage, divorce), les femmes qui vivent en France se voient appliquer par des tribunaux français des législations de leurs pays d’origine.

De plus en plus de femmes se retrouvent répudiées au pays d’origine par le mari qui prononce la formule magique trois fois (comme le veut la charia), et ce dernier n’a plus qu’à la faire valider par exequatur en France pour que la femme se retrouve répudiée selon le droit musulman, et surtout spoliée de tous ses droits, en matière de logement, d’autorité parentale, voire de garde d’enfants. Cela ne date pas d’aujourd’hui. En 1990, une jeune Marocaine âgée de 26 ans, habitant La Courneuve, s’est vue enlever ses quatre enfants, tous de nationalité française, par le père au Maroc, qui jugeait que sa femme montrait des idées d’indépendance. Répudiée au pays, le tribunal a donné la garde au père. La juridiction française n’a fait qu’entériner la décision marocaine, malgré une enquête sociale favorable à la mère.

Ces femmes ne pourront jamais se remarier, ni même vivre en concubinage du fait de la pression religieuse et communautaire, et parce qu’elles gardent toujours l’espoir qu’on leur rende leurs enfants. Une autre de ces humiliations permises par la charia est la polygamie, officiellement interdite en France, mais tolérée, toujours "au nom du respect de la culture des autres". L’impact de cette possibilité sur l’esprit des femmes est énorme, car elles vivent dans la terreur d’un second mariage du mari, les entraînant dans un état de dépendance et de soumission. Inutile d’entrer dans des considérations religieuses ou explications théologiques : la polygamie est un véritable esclavage moderne, puisqu’elle permet à un homme d’aller chercher une, deux, trois femmes, de les répudier à sa guise et de les exploiter comme bon lui semble. Comme le droit au séjour n’est garanti que pour la première épouse, les autres femmes n’auront aucune existence légale et deviendront des bonnes à tout faire.

De nombreuses naissances sont déclarées au nom de la première épouse, niant à la fois les droits de la mère et ceux de l’enfant, accentuant la pression et le chantage contre ces femmes. Devant ce triste tableau, on pourrait penser qu’il y a une légère amélioration du coté des jeunes femmes et filles, mais c’est oublier que le mépris des femmes s’inscrit en lettres majuscules dans nos contrées banlieusardes où règne l’obscurantisme. Rappelons que le réseau féministe s’est prononcé, de longue date, pour un statut autonome des femmes immigrées, leur permettant l’obtention d’un titre de séjour, indépendamment du conjoint.

Les mariages forcés, des viols légalisés

Des scandales ont éclaté à propos des mariages forcés. Là aussi il ne faut pas sous-estimer le poids des pressions familiales et la naïveté des filles qui ne disent pas franchement oui, franchement non. Il faut comprendre comment on en est arrivé à cette terrible régression pour des filles françaises. Il s’agit d’abord d’une vie de fillette qui, même si elle est scolarisée, vit sous le contrôle permanent de la famille et de la communauté, dans la cité.

Elle est surveillée par le frère, le copain du frère, les gars du quartier, ses déplacements sont limités et la cité devient le bled. Les parents ont peur de la francisation de la fille, vécue comme une débauche, parce que elle a été surprise en train de fumer, ou avec un petit copain, ou elle s’habille trop sexy. La solution du mariage est "proposée" à la fille. Peu de filles se rebellent, car les pressions sont énormes. On peut comparer à la situation d’il y 10 ou 20 ans, alors que les filles étaient moins soumises.

Précisément parce que le tribunal communautaire s’est élargi, à la difficulté compréhensible pour les filles de se plaindre contre leur famille s’ajoute la volonté de sauver leur peau. Car les filles sont victimes de violences régulières de la part de leurs frères auxquelles assistent, impuissantes, leurs mères. Une mère de cinq enfants à Drancy raconte : "Mes fils de 17 ans et 25 ans tabassent presque quotidiennement leurs deux soeurs âgées de 16 ans et 23 ans, pourtant elles sont sérieuses, l’une est étudiante en médecine ; il vaut mieux qu’elles se marient."

Ces mariages arrangés se font l’été, au pays, avec un cousin qui pourra par la même occasion obtenir le précieux titre de séjour. L’évolution des comportements face au mariage n’est pas la même chez toutes les communautés immigrées. Pour l’immigration originaire de l’Afrique de l’ouest, le mariage s’est développé sous forme de viol légalisé. Le GAMS (Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles) mène une campagne nationale de prévention dans les établissements scolaires contre ces pratiques.

Des jeunes filles, voire des fillettes, sont "mariées" : en réalité, cela se traduit par des viols répétés tous les week-ends, le plus souvent au domicile des parents, mais parfois dans un hôtel, dans un foyer. Si le mari est en Afrique, on y conduit la fillette et elle peut revenir après consommation du mariage. L’inadmissible, c’est qu’en France, des filles mineures sont violées régulièrement, par des "maris" le plus souvent en situation irrégulière, et on attend la majorité des filles pour organiser le mariage civil.

A Saint-Denis, deux soeurs, l’une collégienne, âgée de 13 ans et demi, et l’autre de 16 ans, ont été "mariées" ; personne n’a rien vu jusqu’à ce qu’elles soient enceintes. Ces filles se sont retrouvées dans l’obligation de faire "l’épouse", puis la maman, en sacrifiant leurs études.

Cela se passe en France, des viols régis par un engagement religieux devant témoins. On ne peut que hurler devant cette régression qui frappe des femmes et des filles, quand on sait la dureté des combats féministes qui ont été menés pour la reconnaissance de la criminalisation du viol. Il est nécessaire de s’interroger sur les raisons de cette régression que nous vivons depuis une vingtaine d’années dans les quartiers. Alors, oui, il devient urgent de refuser l’emprise de l’intégrisme et du religieux sur nos vies de femmes, car cette emprise ne fait que renforcer la théologie du machisme, de la domination masculine.

Avec l’aimable collaboration de Respublica, journal de la gauche républicaine, Bulletin électronique no 393, vendredi le 28 octobre 2005. Respublica en ligne.

Mimouna Hadjam dirige l’association Africa, située au coeur de la Cité des 4 000 à la Courneuve. Cette association propose non seulement de l’aide aux devoirs pour les plus jeunes, mais elle a aussi mis en place un lieu d’accueil et de parole pour les femmes au sein de la cité. Mimouna Hajam est militante associative, politique et féministe.
k
21 janvier 2007 22:43
Tu as raison, c'est un problème, le problème des conventions entre états?

Eh, oui,
V
21 janvier 2007 23:40
bla bla bla bla bla ISLAM ..... bla bla bla bla bla .... OBSCURANTISME bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla MARIAGE FORCé bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla EXISION bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla CHARIA bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla ISLAMISME bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla VIOL bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla MUSULMANS DE FRANCE bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla DROIT DE LA FEMME
V
21 janvier 2007 23:41
excellent article mon cher vador , lemonde musulman doit faire son autocritique
l
22 janvier 2007 01:12
c'est un probléme assez important en effet car si cela peut se faire dans d'autres pays, en france cela ne peut que creer du rejet. et les racistes ont beau jeu d'en faire un argument (meme si au fond, ce que subissent ces femmes, ils s'en foutent).
s
22 janvier 2007 05:49
Qu'est-ce que la Charia ?

La Charia est présentée ici et là comme "un ensemble de peines très dures". Or cette vision des choses, qui tend à faire du terme "charia" une sorte d'épouvantail que l'on brandit pour effrayer les peuples, est réductrice.


La charia veut dire en vérité la voie. Le Coran est clair : Dieu y dit : "Puis Nous t'avons placé sur une voie ("sharî'a"winking smiley relevant de notre ordre. Suis-la donc et ne suis pas les désirs de ceux qui ne savent pas" (Coran 45/18).

La charia est donc la voie que Dieu a tracée pour les hommes afin qu'ils puissent vivre sur terre tout en étant avec et devant Lui. Cette voie est constituée aussi bien des croyances ('aqîda) et de la spiritualité (ihsân) que du droit (ahkâm). Un savant musulman contemporain, al-Qardhâwî, écrit : "Par "charia" j'entends : "l'islam dans sa globalité", c'est-à-dire ce que l'islam enseigne de croyances, de conception de la vie et d'actes de culte, ce qu'il enseigne de pensée et de sentiments, d'éthique et de valeurs, de règles de politesse et de traditions, de droit et de législation. Tous ces éléments sont constitutifs de la société musulmane. Le droit n'est – malgré son importance – qu'un élément parmi d'autres. Dès lors, comment penser que par le simple fait d'avoir émis quelques règles juridiques, nous aurons donné naissance à la société musulmane voulue ? Une législation seule ne forme pas un peuple : elle doit être appuyée par un changement de pensée et de sentiments" (Chariat ul-islâm sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134). En effet, la seule parution de lois ne forme pas un peuple : témoin le destin de la prohibition aux Etats-Unis dans les années 1920. A comparer avec l'histoire de l'interdiction de l'alcool telle qu'elle a été réalisée par le Prophète à Médine dans les années 620 : précédée d'une longue formation des coeurs et des esprits, appliquée avec progressivité et sagesse, elle a été acceptée de plein gré et a perduré...

Si le droit musulman – qui déjà ne forme qu'une partie de la charia – intéresse tous les aspects de la vie, et concerne notamment des règles en matière pénale, appliquer ce droit ne veut nullement dire appliquer ces règles là seulement, ni même appliquer ces règles prioritairement et alors commencer par elles sans regard pour l'état de la société. Au contraire, l'application de ces règles demande que l'état de la société le permette. C'est bien pourquoi Omar, second calife du Prophète (sur lui la paix), avait suspendu la peine d'amputation de la main du voleur pendant une grande famine (A'lâm ul-muwaqqi'în, 3/17-18). Al-Qardhâwî écrit ainsi : "Ainsi en est-il de la peine prévue pour le vol : dans la logique de la justice qui caractérise l'islam, il n'est pas permis d'appliquer le verset coranique demandant l'amputation de la main du voleur tout en ayant délaissé les versets coraniques demandant d'établir l'acquittement de la zakâte [impôt social purificateur], de donner naissance à la justice sociale, de combattre les abus des hommes sur les hommes. Il y a dans le Coran un verset qui demande d'amputer la main du voleur. Tandis qu'il y a des dizaines et des dizaines de versets qui demandent de dépenser de ses biens pour les nécessiteux et de nourrir les pauvres, qui interdisent la thésaurisation des biens, critiquent le désir entretenu d'en amasser toujours plus, interdisent la fraude, les prêts à intérêt, les jeux de hasard avec mise, les injustices sous toutes leurs formes, et ordonnent de donner naissance à la justice et à la solidarité sociales de sorte qu'il ne reste plus, dans une vraie société musulmane, de nécessiteux" (Chariat ul-islâm sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134).

Et puisque nous parlons, à l'intérieur du droit musulman, de la dimension des règles pénales, soyons complets et rappelons que non seulement cette dimension n'est pas la priorité à l'intérieur de l'ensemble du droit, et non seulement elle ne doit être appliquée que si l'état de la société le permet, mais en plus les principe mêmes de ce droit musulman stipulent qu'il est mieux que l'on ne vienne pas porter plainte auprès du tribunal pour ce qui risque d'entraîner l'application de ce type de peines. Le Prophète a dit ainsi : "Pardonnez-vous entre vous ce qui est susceptible d'entraîner l'application de peines. Car une fois la plainte ayant été portée, elle sera nécessaire" (rapporté par Abû Dâôud, n° 4376, An-Nassaï, n° 4885). Ceci s'adresse aux citoyens. Plus encore, s'adressant cette fois aux juges, auxquels la plainte a été portée, un Hadîth demande de chercher à faire profiter l'accusé du bénéfice du doute : "Tant qu'une possiblité existe, éloignez les peines" (rapporté par Ibn Mâja, n° 2545). "Autant que vous le pouvez, éloignez des musulmans les peines : s'il y a une possibilité, laissez-le aller. En effet, qu'un dirigeant se trompe dans l'acquittement vaut mieux qu'il se trompe dans l'application de la peine" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1424) (Ibn Hajar écrit à propos de l'authenticité de ces Hadîths : "Wa mâ fil-bâb wa in kâna fîhi-l-mâqâl al-ma'rûf, faqad shudda min 'adhdihî mâ dhakarnâh. Fa yasluhu ba'da dhâlika lil-ihtijâj bihî 'alâ mashrû'iyyat dar' il-hudûd bish-shubuhât al-muhtamala lâ mutlaq ish-shubuhât" ; cité dans Tuhfat ul-ahwadhî, commentaire de ce Hadîth).

Donner place dans son cœur aux croyances musulmanes, vivre la spiritualité musulmane et les règles de l'islam qu'il est possible d'appliquer en fonction du contexte dans lequel le musulman vit, c'est donc... appliquer la charia. Agir pour le progrès moral de la société, pour un développement global et durable de cette société, pour le bien de tous les hommes, c'est aussi... appliquer la charia.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

www.maison-islam.com



Les droits de la femme en islam


Il est caractéristique d'observer aujourd'hui que lorsque l'on s'interroge sur la Loi Islamique (Shariâ), l'une des premières images qui vient à l'esprit est celle de la femme, que l'on suppose méprisée et occupant un rang inférieur dans la communauté musulmane. Traiter un sujet aussi important nous pousse à nous tourner vers les sources authentiques de la tradition musulmane.

Premièrement, la femme est considérée sur le plan spirituel comme l'égale de l'homme. Le Coran affirme :"En vérité, je ne laisse pas perdre l'oeuvre de celui qui agit bien, qu'il soit homme ou femme. Vous participez les uns des autres." (3/195)

La femme peut s'élever au plus haut degré de la spiritualité. C'est ainsi que la mère de Jésus (as) est pour les Musulmans un modèle de pureté. "Et Lorsque les Anges dirent :"O Marie ! Dieu t'a élue, t'a purifiée et t'a élue au-dessus des femmes des mondes" (3/142).

Sur le plan communautaire, l'islam a accompli une véritable révolution sociale. D'abord en soulignant que la tendresse et la miséricorde sont les fondements de la vie conjugale :"Parmi les signes de Dieu, il y a le fait qu'il a crée à partir de vous mêmes pour vous, des épouses pour que vous trouviez auprès d'elles le calme et le gîte ; et qu'il a établi entre vous des liens de tendresse et miséricorde. Il y a en cela des signes certains pour des gens qui méditent" (30/21).

Ensuite, l'Islam a accordé à la femme tous droits légitimes :


1) le droit à la liberté :

la liberté de croyance. Nul ne peut contraindre une femme à embrasser une religion. La liberté de choisir son conjoint. Une jeune femme était allée voir le Prophète (saw) lui déclarant que son père voulait absolument la contraindre au mariage. Le Prophète (saw) lui laissa le choix de refuser ou d'accepter. Cela se passait au 7ème siècle. Or, ce n'est que très récemment qu'en Europe, on commençait à reconnaître ce droit à la femme. En outre, la femme musulmane peut faire en sorte que soit stipulé dans son contrat de mariage que son mari ne prendra pas une seconde épouse. En autorisant la polygamie cependant, l'Islam est fidèle à sa vocation universelle : dans certaines situations en effet, comme en période de guerre où le nombre de femmes finit par dépasser celui des hommes. Dans de telles circonstances, si l'on exclut la prostitution, le désordre sexuel ou le célibat forcé pour les "femmes en surnombre", la polygamie reste rationnellement la seule solution.

Rappelons qu'au terme de la Seconde Guerre Mondiale, de hauts responsables européens s'étaient déclarés prêts à légitimiser la polygamie pour prévenir la marginalisation et l'exploitation de dizaines de milliers de femmes.

D'ailleurs, il y a une certaine hypocrisie dans l'attitude qui consiste à critiquer la polygamie parce qu'elle rend légale une situation de fait, tout en admettant que les hommes puissent vivre dans l'ombre et illégalement quelques aventures extra conjugales.



2) Le droit à la propriété :

La femme en Islam peut avoir des propriétés. Elle peut établir des contrats, faire des échanges, s'engager dans le commerce. Le Coran déclare :"Aux hommes revient une part de ce qu'ils auront gagné et aux femmes revient une part de ce qu'elles auront gagné" (4/32). Elle possède ainsi une personnalité juridique complète. Mariée, elle reste maîtresse de son avoir. En Europe, ce n'est qu'à la fin du 19ème siècle qu'elle a obtenu ce droit. Auparavant, l'ensemble de ses biens devenait, une fois mariée, la propriété de son mari.

3) Le droit à l'instruction :

L'Islam a décrété que la recherche du savoir est un devoir qui incombe à tout Musulman et à toute Musulmane. Aux premiers temps de l'Islam, les hommes n'hésitaient pas à interroger sur des questions d'ordre juridique Aïcha (raa), la femme du Prophète (saw), dont l'autorité en la matière était reconnue par les plus grands Savants de l'Islam.

Aujourd'hui encore dans un grand nombre d'Universités musulmanes, les femmes jouent un rôle essentiel, aussi bien dans l'enseignement des sciences techniques que des sciences religieuses.

Présenter donc la femme comme un être dépersonnalisé et privé de ses droits les plus élémentaires constituent une grave erreur qui ne résiste pas à un examen sérieux.



Hani Ramadane
(extrait du Livre Articles sur l'Islam et la barbarie, à paraître inch Allah)

Article relevé dans le Bulletin du Centre Islamique de Genève (Juin 2000)
[cig.geneva-link.ch]
o
22 janvier 2007 14:45
Citation
Vador a écrit:
bla bla bla bla bla ISLAM ..... bla bla bla bla bla .... OBSCURANTISME bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla MARIAGE FORCé bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla EXISION bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla CHARIA bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla ISLAMISME bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla VIOL bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla MUSULMANS DE FRANCE bla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla blabla bla bla bla bla DROIT DE LA FEMME

Clap grinning smiley

c' est tout ce qu' ils meritent comme réponse.....qu' on les ignore....
y
22 janvier 2007 15:14
Bien dit et résumé Mr Vador ! grinning smiley


Camarade l'europeen,

Je ne savais pas que tu participes à la campagne du Comte De Villier ? Fait gaffe quand même : avec ce qui s'est passé entre ses fils, un conseil : ne lui tourne jamais le dos ! grinning smiley

C'est quand que tu va nous pondre un torchon sur les mosquées d'Orly ??


Pour finir, je te conseille de te renseigner sur la "Gizia" ! Quand les "barbus" seront au pouvoir, tu risques de la payer ! grinning smiley


Et dire que quand on me disait que certains Coco viraient chez le F'Haine, j'avais du mal à le croire...
l
22 janvier 2007 15:31
le texte n'est pas de de villiers ni de le pen mais Mimouna Hadjam, militante de Africa à La Courneuve.
mais qui sait peut etre roule-t-elle pour le front national?Clap
si ce qu'elle denonce n'existe pas, que cela n'est que mensonges et propagande, tant mieux.
dans le cas contraire, il faut lutter contre.
y
22 janvier 2007 18:14
Citation
l'européen a écrit:
le texte n'est pas de de villiers ni de le pen mais Mimouna Hadjam, militante de Africa à La Courneuve.
mais qui sait peut etre roule-t-elle pour le front national?Clap
si ce qu'elle denonce n'existe pas, que cela n'est que mensonges et propagande, tant mieux.
dans le cas contraire, il faut lutter contre.


L'europeen,

Je savais que tu allais nous dire que le texte n'est pas de toi... comme d'habitude !

Mais avoues quand même que le titre tapageur que tu as délibèrement choisit ressemble exactement au même discours de Lepen et celui de De Villier... A moins que sur ces points (concernant la phobie de l'Islam) tu les rejoinds complètement...

Je me pose la question suivante : comment se fait-il qu'un article publié dans "Respublica, journal de la Gauche républicaine", en septembre 2004 remonte ainsi à la surface ?

Quel est le but de ce post ?

Et puis un petit conseil : quand tu coipe/colles un article Camarade, faits-le complètement...

1/ Le titre de l'article d'origine est "L'islamisme contre les femmes partout dans le monde". Pourquoi prendre le titre d'un paragraphe pour en faire le titre principal ?

2/ L'introduction est tombée aux oubliettes... Que Diable as-tu fait de l'introduction qui est composée simplement de quelques lignes ?

Tout ceci démontre une fois encore (après ton article sur les Djinns et liens disparus !) l'absence de toute déontologie et d'honeteté intellectuelle dès lors qu'il s'agit d'entretenir l'amalagame entre extremistes musulmans et Islam tout court !


Dommage de voir une partie des gauchistes (à l'européen) boire du même verre que celui des neo-cons de tout bord de Buch à Lepen !!
l
22 janvier 2007 18:51
j'ai lu ce texte sur le site "bellaciao" avant hier. le titre n'est pas de moi non plus.
si à chaque fois que l'on poste un sujet sur les luttes feministes menées par des femmes issues de l'immigration on est raciste et pro bush, alors oui, on est un paquet dans ce cas, yassy.
tout le monde n'est pas pret à fermer les yeux sur ces problémes.
pour toi cette femme est une allié du fn. pour moi, elle est une militante dont je me sens solidaire.
pour le post sur les djins et propagande islamistes, les liens ne marchaient pas mais sur le site auquel ils renvoyaient, les cd dont je parle sont bien presents.
s
23 janvier 2007 06:57
l'européen, as tu pris le soin au moins de lire ce que j'ai mis sur ton post ? toi qui a choisit comme titre l'application de la charia en France.
S
23 janvier 2007 09:02
Sridina,

quand tu parles de sharia, tu parles de laquelle exactement ? De la sharia fondée sur une lecture littéraliste du Coran et des Hadiths ? tu parles de quels Hadiths ? Ceux des sunnites (Musilm et Boukhari) ou ceux des chiites ? Ou alors parles-tu d'une sharia fondée sur une interprétation des textes sacrées au moyen de l'ijtihad en vue de l'appliquer au monde actuel ? ou encore, parles-tu d'une sharia fondée sur des textes sacrées contextualisés historiquement et anthropoligiquement ?

De nombreux versets du Coran font clairement référence à la société arabe de l'époque (quand il parle de "dinar", de "dattes", etc). Ainsi, si l'on admet que Dieu a effectivement communiqué avec Muhammad, alors le Coran était un message de Dieu pour les mentalités de l'époque bien que de portée universelle. Ainsi, saisir cette portée universelle exige un effort de contextualisation historique, anthropologique, qui serait contenu dans les exortations coraniques à chercher le savoir partout où on peut le trouver, à utliliser sa raison, etc. Cette contextualisation doit faire partie aujourd'hui de l'ijtihad et seul permettra selon moi enfin une véritable renaissance de l'Islam.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 23/01/07 09:05 par Sommeil paradoxal.
i
23 janvier 2007 10:48
Chere Sridina !

Dans toute chose, il y a la forme et le fond.
Le fond ma chere l'emporte toujours.

Et le fond chez nous, je dis bien chez nous, est teinté d'obscurantisme,
Obscurantisme opposé a analaphabestisme, parce qu'on peut etre analphabete et savoir distinguer le vrai du faux, le juste de l'injuste.

Marier une fille a 12 ou 13 et meme à 18 ans reste un anachronisme, une crasse betise. Un crime quand la seule motivation est l'application de régles archaîques dont l'elaboration ne sert que les tenants d'un certains savoir plasmodié (voir annoné) depuis plus de 14 siécles.

tout ca pour plaire a Dieu ?
Non, Dieu n'y est pour rien,
L'homme (le H etant miniscule, cela designe le mâle), desireux d'asservir la femme a usé, de tout temps, sous toutes les religions, de tous les artifices pour controler quelque chose qui lui a toujour fait peur: la femme.

Chez nous, on l'enterre vivante, on la voile, on la marie (on l'accouple), chez d'autres, et jusqu'a il n'y a pas longtemps, on faisait de même, on lui a toujour renié la qualité de sujet de droit pour qu'elle ne soit qu'objet de droit (la nuance est importante et je me propose de t'offrir un bon livre qui t'expliqueras la difference).

Reflechis, toi , femme, peut etre as tu des enfants, j'espere que tu n'as fait que des males, parceque je n'ose meme pas imaginer ta douleur, si tu as une fille et que tu dois, pour te conformer a la charia, la marier a un âge ou elle n'a pas encore pleinement conscience d'elle meme. Imagine le viol que ca serait.

Barbare.
Le mariage n'est pas qu'une affaire de Nikah, non, c'est autre chose, qu'il faut voir autrement que par le prysme reducteur de la religion.

Qu'un homme tienne le discours que tu tiens est une chose "normale", mais une femme qui repete les memes anneries est pour le moins surprenant.....sauf si l'endoctrinement a été parfait.
y
23 janvier 2007 12:47
Citation
l'européen a écrit:
j'ai lu ce texte sur le site "bellaciao" avant hier. le titre n'est pas de moi non plus.
si à chaque fois que l'on poste un sujet sur les luttes feministes menées par des femmes issues de l'immigration on est raciste et pro bush, alors oui, on est un paquet dans ce cas, yassy.
tout le monde n'est pas pret à fermer les yeux sur ces problémes.
pour toi cette femme est une allié du fn. pour moi, elle est une militante dont je me sens solidaire.
pour le post sur les djins et propagande islamistes, les liens ne marchaient pas mais sur le site auquel ils renvoyaient, les cd dont je parle sont bien presents.



L'art des pirouettes et des raccourcis faciles !!


A/ De l'art des pirouettes à l'europpeen :

Quand on décide de faire du copier/coller on est :
1/ Soit complètement d'accord avec le contenu de A à Z et dans ce cas, il faut assumer ton choix !
2/ Soit on n'est pas d'accord avec une partie du texte et dans ce cas on le mentionne,
3/ Soit on n'est pas du tout d'accord ni avec le contenu ni le reste et on le précise aussi !

Lire un texte sur un site ne te dispense pas de faire des recherches par toi même !! Y en a assez de tes phrases "Le texte n'est pas de moi, le titre non plus !!" ça on l'as tous compris !!


B/ L'art des raccourcis faciles :

Tu pourra relire toutes mes interventions et jamais tu ne trouvera une phrase où je dit que "cette femme -Mimouna Hadjam- est une allié du fn". D'ailleurs, je n'ai pas discuté du contenu de son article.

Mais ce que je dis, et ce que tu déformes, est que ta façon de poster ressemble à la méthode de Lepen et ses dissiples : On affiche l'épouvantail "Islam" pour faire peur !!


Si tu veux discuter des mariages forcés en France et ailleurs, de l'utilisation de certain de l'Islam comme pretexte pour expliquer des pratiques et des traditions d'un certain âge et dont l'Islam est complètement innoncent allons y... Mais avant, juste une question, Ils sont qui et combien ces musulmans qui réclament l'application de la charia en France ?
l
23 janvier 2007 13:39
il est clair que le tiree est endancieux, sans rapport avec le contenu. ce texte est un coup de gueule plus qu'une analyse.
j'ai voulu le faire partager. je ne poste pas que des textes ou messages avec lesquels je suis d'accord à 100%.
s
23 janvier 2007 23:06
Citation
a écrit:
Auteur: Sommeil paradoxal [MP]
Date: le 23 janvier 2007 à 10h02


Sridina,

quand tu parles de sharia, tu parles de laquelle exactement ? De la sharia fondée sur une lecture littéraliste du Coran et des Hadiths ? tu parles de quels Hadiths ? Ceux des sunnites (Musilm et Boukhari) ou ceux des chiites ? Ou alors parles-tu d'une sharia fondée sur une interprétation des textes sacrées au moyen de l'ijtihad en vue de l'appliquer au monde actuel ? ou encore, parles-tu d'une sharia fondée sur des textes sacrées contextualisés historiquement et anthropoligiquement ?

De nombreux versets du Coran font clairement référence à la société arabe de l'époque (quand il parle de "dinar", de "dattes", etc). Ainsi, si l'on admet que Dieu a effectivement communiqué avec Muhammad, alors le Coran était un message de Dieu pour les mentalités de l'époque bien que de portée universelle. Ainsi, saisir cette portée universelle exige un effort de contextualisation historique, anthropologique, qui serait contenu dans les exortations coraniques à chercher le savoir partout où on peut le trouver, à utliliser sa raison, etc. Cette contextualisation doit faire partie aujourd'hui de l'ijtihad et seul permettra selon moi enfin une véritable renaissance de l'Islam.

je pense que l'explication de la charia a été déjà donnée dans le texte que j'ai rapporté, si vous avez des questions précises, posez les sur le site www.maison-islam.com , vous aurez certainement une réponse.


Citation
a écrit:
Auteur: icare99 [MP]
Date: le 23 janvier 2007 à 11h48


Chere Sridina !

Dans toute chose, il y a la forme et le fond.
Le fond ma chere l'emporte toujours.
Et le fond chez nous, je dis bien chez nous, est teinté d'obscurantisme,
Obscurantisme opposé a analaphabestisme, parce qu'on peut etre analphabete et savoir distinguer le vrai du faux, le juste de l'injuste.

Marier une fille a 12 ou 13 et meme à 18 ans reste un anachronisme, une crasse betise. Un crime quand la seule motivation est l'application de régles archaîques dont l'elaboration ne sert que les tenants d'un certains savoir plasmodié (voir annoné) depuis plus de 14 siécles.

tout ca pour plaire a Dieu ? Non, Dieu n'y est pour rien,
L'homme (le H etant miniscule, cela designe le mâle), desireux d'asservir la femme a usé, de tout temps, sous toutes les religions, de tous les artifices pour controler quelque chose qui lui a toujour fait peur: la femme.
Chez nous, on l'enterre vivante, on la voile, on la marie (on l'accouple), chez d'autres, et jusqu'a il n'y a pas longtemps, on faisait de même, on lui a toujour renié la qualité de sujet de droit pour qu'elle ne soit qu'objet de droit (la nuance est importante et je me propose de t'offrir un bon livre qui t'expliqueras la difference).
Reflechis, toi , femme, peut etre as tu des enfants, j'espere que tu n'as fait que des males, parceque je n'ose meme pas imaginer ta douleur, si tu as une fille et que tu dois, pour te conformer a la charia, la marier a un âge ou elle n'a pas encore pleinement conscience d'elle meme. Imagine le viol que ca serait.

Barbare.
Le mariage n'est pas qu'une affaire de Nikah, non, c'est autre chose, qu'il faut voir autrement que par le prysme reducteur de la religion.

Qu'un homme tienne le discours que tu tiens est une chose "normale", mais une femme qui repete les memes anneries est pour le moins surprenant.....sauf si l'endoctrinement a été parfait.

ce dont vous parlez ici ne relève tout simplement pas de l'islam mais de l'ignorance de ceux et celles qui croient pratiquer l'islam. ajoutons à cela l'application de certaines traditions locales qu'on impute injustement à l'islam.

l'islam n'a jamais donné le droit de forcer la femme à se marier avec tel homme, faites des recherches sur le sujet et vous verrez que j'ai pas tort, voila je vous donne ce lien où il y a texte fort intéressant sur la femme en islam [www.islam-fraternet.com]
S
23 janvier 2007 23:23
Icare99,

sridina a raison, de nombreuses coutumes qu'on impute à l'Islam sont d'origine locale, le machisme étant très poussé dans toute la méditerrannée, islamique ou non, traditionnellement.
concernant ce qui est proprement islamique, que penses-tu de l'affirmation de Nadia Yassine du courant Justice et Bienfaisance : "Depuis 14 siècles, la jurisprudence islamique est machiste" ?
L'Islam des musulmans qui ne renient ni leur culture profonde, ni la modernité n'existe pas, il reste à émerger au moyen de l'ijtihad.
s
23 janvier 2007 23:39
l'ijtihad ou jurisprudence est une porte qui a été laissé ouverte dans l'islam, on ne peut modifier les versets du noble coran ou les hadiths du prophète (paix sur lui) mais on peut modifier notre façon de voir les choses, d'interpreter les versets du coran en fonction du contexte sociéconomique et culturel dans le quel les musulmans vivent (comme le fait d'abolir des peines pour des motifs sociaux) . chose qui me semble ne pas exister chez les juifs ou chrétiens.
l
24 janvier 2007 07:33
Citation
sridina a écrit:
l'ijtihad ou jurisprudence est une porte qui a été laissé ouverte dans l'islam, on ne peut modifier les versets du noble coran ou les hadiths du prophète (paix sur lui) mais on peut modifier notre façon de voir les choses, d'interpreter les versets du coran en fonction du contexte sociéconomique et culturel dans le quel les musulmans vivent (comme le fait d'abolir des peines pour des motifs sociaux) . chose qui me semble ne pas exister chez les juifs ou chrétiens.


d'accord mais est ce que cela a empéché les chretiens d'évoluer?
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