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l'afrique du sud toujours empoisonnée par le racisme...
c
27 mai 2011 00:31
les fermiers afrikaners vont ils finir par quitter l'afrique du sud comme dans le zimbabwé du siniste mugabé?


Chanter la haine raciale vaut bien un procès
Julius Malema, dirigeant de la Ligue des jeunes de l'ANC, est en procès. Son crime? Chanter «Tuez les fermiers blancs» et appeler à une haine raciale bien réelle en Afrique du Sud.

Un procès contre Julius Malema, le leader de la Ligue des jeunes du Congrès national africain (ANCYL), s’est ouvert le 13 avril devant un tribunal pour l’égalité (Equity Court) à Johannesburg. Afriforum, une association Afrikaner, veut lui interdire de chanter «Tuez les fermiers blancs», une chanson du temps de la lutte contre l’apartheid qui a une résonance particulière. Les meurtres de fermiers blancs en Afrique du Sud, au rythme d’une centaine par an, sont en effet commis dans une indifférence presque générale. L’affaire est édifiante, sur le climat qui peut régner dans un pays soi-disant réconcilié…

Julius Malema est en procès, encore une fois. Afriforum, une association de défense des Afrikaners, a porté plainte contre lui pour incitation à la haine, après qu’il a ravivé, en 2009, la chanson Awudubhule Ibhunu, Kill the farmer, kill the boer («Tuez le fermier blanc»). La chanson, perçue comme un discours incitant à la haine, est déclarée contraire à la Constitution en mars 2010 par la justice. Malema n’en a cure. Pour lui, ce nouveau procès, qui le voit risquer des excuses publiques et 5.000 euros d’amende, n’est rien d’autre qu’une tribune politique. «Ceci est une épreuve pour notre révolution», clame-t-il le 14 avril, aux portes du tribunal, entouré par ses gardes du corps en armes et l’égérie de la lutte anti-apartheid, Winnie Madikizela-Mandela. A 74 ans, l’ex-femme de Nelson Mandela reste très populaire, malgré les controverses et les procès qui l’ont contrainte en 2003 à abandonner toute carrière politique.

«Ils mettent à l’épreuve les méthodes que nous avons eues pour les défaire», martèle Malema. Usant sans cesse de la vieille réthorique du «eux et nous», il oppose toujours noirs et blancs, avec des accents populistes que l’ANC avait proscrit sous Nelson Mandela. «Ces juges sont nos juges, que ça vous plaise ou non, ils travaillent pour le gouvernement, le gouvernement qui est nous, l’ANC.» Un couteau de plus, remué dans une énième plaie… Car les magistrats, en Afrique du Sud, sont toujours majoritairement blancs, vingt ans après la fin de l’apartheid, et perçus comme rendant une justice éminemment biaisée.
Un symbole de la génération perdue

Devant une foule de partisans, aux portes du tribunal, les membres de l’ANCYL ont encore une fois entonné le refrain interdit. Du coup, Afriforum a de nouveau porté plainte pour incitation à la haine, contre Malema mais aussi contre son bras droit, Floyd Shivambu… Qu’est-ce qui fait donc courir Julius Malema? A 30 ans, le leader de la Ligue des jeunes de l’ANC, fils de domestique, n’ayant pas fréquenté l’école, incarne la «génération perdue” (lost generation) des dernières années de l’apartheid. Après les émeutes écolières de Soweto, en 1976, réprimées dans le sang, une génération de jeunes s’est jetée à corps perdu dans la lutte –«the struggle», comme on dit en Afrique du Sud, sans avoir besoin de préciser «contre l’apartheid». Malema a reçu à 14 ans une formation militaire de l’ANC, et gravi les échelons au sein du parti. Pour finalement devenir en 2008, comme le fut Nelson Mandela avant lui, président de l’influente ANCYL.

Surnommé Baby Juju et dessiné avec une couche-culotte par les caricaturistes, Malema n’est rien moins qu’un Président en devenir aux yeux de ses partisans. Il ne rate pas une occasion de mettre les pieds dans le plat, cultivant l’art d’appuyer là où ça fait mal en Afrique du Sud. Il n’a pas seulement chanté Awudubhule Ibhunu, Kill the farmer, kill the boer, en mars 2010, quelques semaines avant l’assassinat du leader d’extrême-droite Eugène Terreblanche, tué par deux de ses employés noirs. Julius Malema a aussi traité un journaliste de la BBC de «salaud» et de «putain d’espion» ayant une «tendance de blanc à attaquer les noirs», lors d’une conférence de presse donnée à son retour du Zimbabwe, en avril 2010.

Il a été condamné à des excuses publiques et une amende de 5.000 euros pour avoir déclaré que la jeune femme ayant porté plainte en 2005 contre Jacob Zuma pour viol avait «passé du bon temps». Et s’est montré aux côtés d’un millionnaire noir, Kenny Kunene, patron de boîtes de nuit qui aime faire la fête en mangeant des sushis à pleine bouche, disposés sur les corps dénudés de jolies filles noires et blanches.
L'agitateur que rien n'arrête

Malema remet sans cesse sur le tapis la question de la nationalisation des mines, qu’il revendique. Il a contraint Susan Shabangu, la ministre de ce secteur hautement stratégique pour l’économie du pays, à répéter que la nationalisation n’est pas une politique du gouvernement. Du moins pas pour l’instant. Car la question sera bien discutée en 2012, lors du prochain congrès de l’ANC.

Ce n’est pas tout. Julius Malema va aussi voir Robert Mugabe et sympathise avec le champion de l’éviction des fermiers blancs… Il agite cet épouvantail à seule fin d’ennuyer le bourgeois en Afrique du Sud –noir comme blanc. En avril 2010, après les insultes au journaliste de la BBC, il est passé en conseil de discipline au sein de l’ANC, procédure rarissime qui n’a eu aucun effet sur lui. Bien au contraire. Son attitude de défiance à l’égard de l’autorité, fût-ce celle de son parti, lui vaut beaucoup de sympathie dans l’opinion noire en Afrique du Sud. Tous les «unsung heroes», les révolutionnaires anonymes des années 1980 qui se sentent trahis par la réussite des élites noires et blanches, voient en lui l’homme qui ose laisser libre cours à la colère. Malema, c’est le rebelle avec une cause…

«Nous défendons notre histoire», assure Juju au tribunal. De fait, le procès intenté par Afriforum pour interdire Kill the boer paraît un peu vain. La chanson fait partie du long répertoire des chants de lutte contre l’apartheid. «A l’enterrement de Chris Hani [héros de l’ANC assassiné en 1993 alors qu’il était dans la course à la succession de Mandela, ndlr] et même quand nous manifestons, nous chantons mais nous ne tuons aucun blanc», rappelle Malema. Les refrains comme «tuez le fermier» ou «un colon, une balle» sont une allusion au passé, et non des déclarations de guerre…
Les meurtres de fermiers blancs continuent

Afriforum, association qui émane du syndicat blanc Solidarité, est toujours prête à dénoncer la «discrimination» inversée dont seraient désormais victimes les Afrikaners. Cette commuanuté de 3,6 millions de personnes (moins de 7% de la population totale) autrefois au pouvoir a-t-elle du mal à s’accepter comme une simple minorité désormais? Pour ses responsables, Kill the boer a une résonnance bien particulière: elle intervient sur fond de meurtres continuels de fermiers blancs et de leurs familles, au rythme d’une centaine de personnes par an depuis 1994. Sur les 50.000 fermiers blancs du pays, 1.600 ont péri dans ce qui est parfois perçu, dans leurs rangs, comme un complot politique pour leur faire quitter leurs terres sans avoir besoin de procéder à une réforme agraire. Un soupçon alimenté par l’absence de toute réaction tangible de l’ANC, au pouvoir, pour mettre fin au carnage.

Ce n’est pas un hasard si le syndicat de fermiers blancs Transvaal Agricultural Union (TAU), l’un des premiers à avoir organisé des unités d’autodéfense parmi les fermiers, soutient la plainte d’Afriforum. Ce syndicat a appelé des sommités de la culture Afrikaner à témoigner. «Ces chansons posent un problème de respect entre la majorité et la minorité», selon Danie Goosen, de l’Association culturelle afrikaner (FAK), qui revendique 200.000 membres.

Côté ANC, on resserre les rangs, comme au temps de la lutte… Le puissant Congrès des syndicats sud-africains (Cosatu), allié de l’ANC, a soutenu un appel lancé par le Syndicat des mineurs (Num) en faveur de l’annulation du procès.

«La question de savoir si les paroles de ces chansons de lutte doivent être chantées aujourd’hui est un autre débat, mais les interdire n’est pas réaliste. Les gens les chanteront quand même», selon Patrick Craven, porte-parole du Cosatu.

Le soutien de Winnie Mandela

Tous les jours, Winnie Madikizela-Mandela accompagne Malema à son procès. Gwede Mantashe, le secrétaire général de l’ANC, s’y est lui aussi rendu, et le grand poète noir Mongani Wally Serote est annoncé, pour livrer son explication de texte sur Awudubhule Ibhunu, Kill the boer. Peu importe que les anciens ennemis, les nationalistes Afrikaners au pouvoir de 1948 à 1994, soient désormais réduits à une simple association qui mériterait sans doute d’être écoutée. Le Parti national (NP) au pouvoir pendant l’apartheid est mort au fil des premières élections multiraciales, les généraux blancs sont partis à la retraite et Frederik de Klerk, dernier Président blanc, s’occupe de sa fondation…

Une seule voix noire s’élève, dissonante: celle de Terror Lekota, ancien ministre de la Défense et dissident de poids de l’ANC. Fondateur en 2008 du Congrès du peuple (Cope), qui n’a pas eu le succès escompté, Lekota se moque du procès en tant que tel, mais critique le fait que Malema fasse ses apparitions publiques entouré de gardes de corps ostensiblement armés. Il y voit une «quasi milice privée» et «une tendance dangereuse».

«Ceci n’est pas un Etat militaire, dit-il. Ce n’est pas une dictature militaire.»

Un avertissement à Malema, dont les aînés se sont battus pour une démocratie multiraciale. Le jeune loup de l’ANC, protégé du Président actuel Jacob Zuma, souffle avec une telle ardeur sur les braises du passé que même des ultra-conservateurs blancs du Front de la liberté (FF), en principe nostalgiques de l’apartheid, rappellent que ce dont le pays a besoin, «c’est un climat à la Mandela, pas un climat à la Malema».
f
27 mai 2011 00:40
ce sont les conséquences de l'apartheid. Quand les européens avaient le pouvoir en afrique du sud ils faisaient la même chose. Le racisme sera tjs présent en afrique du sud à cause de cette période de l'apartheid.
c
27 mai 2011 08:52
le racisme anti blanc est surtout instrumentalisé par des groupes politiques, notamment certains leaders de l'anc.
de plus, s'en prendre aux fermiers dans un pays ou regne une grande misere, c'est vraiment insensé.
mugabé, par populisme et demagogie, a viré en moins de dix ans les quelques milliers de fermiers blancs installés là depuis des siecles. resultat, le zimbabwé qui etait exportateur et autosuffisant dans le domaine agricole depend de l'aide alimentaire internationale desormais.
f
27 mai 2011 13:41
Citation
coldman a écrit:
le racisme anti blanc est surtout instrumentalisé par des groupes politiques, notamment certains leaders de l'anc.
de plus, s'en prendre aux fermiers dans un pays ou regne une grande misere, c'est vraiment insensé.
mugabé, par populisme et demagogie, a viré en moins de dix ans les quelques milliers de fermiers blancs installés là depuis des siecles. resultat, le zimbabwé qui etait exportateur et autosuffisant dans le domaine agricole depend de l'aide alimentaire internationale desormais.

Quand les européens souffrent du racisme ils se mobilisent ce qui est normal mais en voyant ce qu'ils ont fait à une certaine période ça ne me choque pas ce que font les africains maintenant. Comme dit le proverbe: qui sème le vent récolte la tempête. Voilà le résultat de leur politique raciste à l'époque, ils auraient dû penser à l'époque que la roue tourne et qu'un jour ils auront les mêmes problèmes.
c
27 mai 2011 16:32
Citation
mido-de-paris a écrit:
Citation
coldman a écrit:
le racisme anti blanc est surtout instrumentalisé par des groupes politiques, notamment certains leaders de l'anc.
de plus, s'en prendre aux fermiers dans un pays ou regne une grande misere, c'est vraiment insensé.
mugabé, par populisme et demagogie, a viré en moins de dix ans les quelques milliers de fermiers blancs installés là depuis des siecles. resultat, le zimbabwé qui etait exportateur et autosuffisant dans le domaine agricole depend de l'aide alimentaire internationale desormais.

Quand les européens souffrent du racisme ils se mobilisent

plus de 1500 fermiers blancs assassinés depuis la fin de l'apartheid. ou en as tu entendu parler? ou est la mobilisation?
il n'y en a pas. ça se fait dans l'indifférence.


ce qui est normal mais en voyant ce qu'ils ont fait à une certaine période ça ne me choque pas ce que font les africains maintenant. Comme dit le proverbe: qui sème le vent récolte la tempête. Voilà le résultat de leur politique raciste à l'époque, ils auraient dû penser à l'époque que la roue tourne et qu'un jour ils auront les mêmes problèmes.

mais ce racisme anti blancs est une des conséquences de l'instrumentalisation de la violence xénophobe par des politiques pourris. ça touche d'autres populations. les immigrés venus d'autres pays africains se sont vus lynchés, leur bien brulés. certains ont été assassinés, immolés avec un pneu autour du cou en plein jour par des groupes de racistes.
f
27 mai 2011 17:14
j'ai pas dis que c'est bien ce que font les politiques africains envers les immigrés européens. Stigmatiser et s'attaquer aux immigrés est tjs le meilleur moyen pour arriver à leur fin. C'est ce que font actuellement les politiques en france. Sauf que ces enfoirés de politiciens ne savent pas (ou le font exprès) que cette stigmatisation a des conséquences et entraînent le racisme surtout s'il y a l'environnement adapté pour les idées racistes. Aujourd'hui les immigrés européens en afrique du sud se sentent stigmatisés et vivent dans la peur. Quand eux même faisaient la même chose pourquoi ça les gênaient pas d'etre raciste. Ils sont gênés que quand il s'agit de leurs propres intérêts. Il faut qu'ils soient honnête et qu'ils assument ce qu'ils ont fait en afrique du sud.
B
27 mai 2011 17:27
Coldman ou plutôt ApartheidMan.
Un peu d'histoire pour ne pas mourir raciste:

Dès le début du XXe siècle, les colons blancs voulurent se libérer de la tutelle de la British South Africa Company; ils réclamèrent l’autonomie politique . En 1922, consultés par référendum, ils écartèrent le rattachement à l’Afrique du Sud et, l’année suivante, la Rhodésie, selon leur souhait, devenait colonie de la Couronne, sous le nom de Rhodésie du Sud. Gouvernant seule, la minorité blanche mit en place un régime de ségrégation raciale, comme en Afrique du Sud. À partir des années trente, le United Party fit adopter des lois fondées sur le principe du développement séparé des races. Conformément au modèle de l'apartheid sud-africain, le Parlement confisqua en 1934, au profit des Blancs, l’essentiel des terres, tandis que l’habitat était «territorialisé»: ce fut l'apparition des townships, c'est-à-dire des ghettos, situés en périphérie des villes qui «accueillaient» les Noirs détenteurs d’un contrat de travail, tandis que les familles étaient strictement maintenues dans les campagnes.

En 1953, le gouvernement britannique créa une Fédération de Rhodésie-Nyasaland (Federation of Rhodesia and Nyasaland) regroupant la Rhodésie du Sud, la Rhodésie du Nord (l'actuelle Zambie) et le Nyasaland (devenu le Malawi), qui favorisait la domination blanche. La Rhodésie du Sud profita grandement de cette Union, car elle drainait les richesses minières de la Zambie et les richesses agricoles du Malawi, afin de financer son propre développement. Cette fédération devait être dissoute en 1963, un an avant l’indépendance de la Zambie et du Malawi, sous la pression des mouvements nationalistes africains.

À cette époque, il existait deux types d'écoles publiques: l'une en anglais pour les Européens, les Métis et les Asiatiques, et une autre en shona ou en ndébélé pour la majorité africaine.

Or, les pouvoirs publics dépensaient au moins dix fois plus pour les enfants blancs que pour les enfants noirs. Il était très difficile pour un enfant noir non seulement d'accéder, mais aussi de progresser dans son sous-système éducatif. Par exemple, pour les enfants blancs, l'enseignement était gratuit et obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans et gratuit jusqu'à l'université; pour les noirs, les écoles n'étaient pas obligatoires et n'étaient pas gratuites.

Par rapport à l'enseignement dispensé aux Noirs, celui dont bénéficiaient les Blancs était plus riche et davantage conçu pour faciliter le passage de l'école au monde du travail. Dans un tel système, les Noirs s'en trouvaient forcément discriminés. La ségrégation, dont les Noirs étaient victimes, et le mouvement d’accession à l’indépendance sur le continent africain encouragèrent le nationalisme zimbabwéen. Dès 1957, Joshua Nkomo, dirigeant syndicaliste ndébélé, avait fondé un Congrès national africain de Rhodésie du Sud, lequel fut dissous deux ans plus tard par le gouvernement blanc.

3.3 L'indépendance

Ce sont les Blancs, hostiles à tout partage du pouvoir avec les Noirs, qui revendiquèrent d'abord le droit à l’indépendance du territoire zimbabwéen. Après deux années de vaines négociations, le gouvernement blanc, dirigé par Ian Smith, déclara unilatéralement l’indépendance de la Rhodésie (Unilateral Declaration of Independence ou UDI: Déclaration unilatérale d'indépendance), le 11 novembre 1965. Sous le régime de Ian Smith, les 220 000 Blancs accaparèrent tout le pouvoir aux dépens des quatre millions de Noirs.

- Le régime ségrégationniste de Ian Smith

Le Royaume-Uni et l’Organisation des Nations unies (ONU) refusèrent de reconnaître la Rhodésie indépendante et décrétèrent un embargo commercial. La ZAPU (Zimbabwe African People's Union ou Union du peuple africain du Zimbabwe) de Joshua Nkomo et la ZANU (Zimbabwe African National Unionv ou Union nationale africaine du Zimbabwe) de Robert Mugabe furent interdites par le gouvernement de Smith, et leurs dirigeants emprisonnés. Les nationalistes noirs engagèrent alors une lutte armée contre le pouvoir minoritaire des Blancs, d'autant plus que celui-ci durcissait son attitude envers les Noirs: le gouvernement calqua sa politique sur le modèle de l'apartheid.

La Rhodésie blanche dut subir les sanctions internationales. Après 1975, le gouvernement de Smith se rendit compte qu'il lui faudrait désormais négocier et choisit une position plus conciliante en engageant des pourparlers avec les dirigeants noirs, libérés de prison. Croyant qu’en cédant à certaines revendications Smith pourrait conserver l’essentiel de son pouvoir, il signa un accord avec trois leaders noirs modérés, parmi lesquels l’évêque méthodiste Abel Muzorewa, fondateur du Congrès national africain du Zimbabwe (African National Congress), en mai 1978.

La nouvelle Constitution de 1979, adoptée lors d’un référendum réservé aux Blancs, permit un régime multiracial. À la suite des accords de Lancaster House (1979), signés sous la pression de Margaret Thatcher (alors première ministre de Grande-Bretagne), des élections furent organisées sous l'égide du Royaume-Uni.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/05/11 17:33 par Bengi.
a
27 mai 2011 19:45
Citation
mido-de-paris a écrit:
j'ai pas dis que c'est bien ce que font les politiques africains envers les immigrés européens. Stigmatiser et s'attaquer aux immigrés est tjs le meilleur moyen pour arriver à leur fin. C'est ce que font actuellement les politiques en france. Sauf que ces enfoirés de politiciens ne savent pas (ou le font exprès) que cette stigmatisation a des conséquences et entraînent le racisme surtout s'il y a l'environnement adapté pour les idées racistes. Aujourd'hui les immigrés européens en afrique du sud se sentent stigmatisés et vivent dans la peur. Quand eux même faisaient la même chose pourquoi ça les gênaient pas d'etre raciste. Ils sont gênés que quand il s'agit de leurs propres intérêts. Il faut qu'ils soient honnête et qu'ils assument ce qu'ils ont fait en afrique du sud.

Oui et bizarrement là, les blancs ne font pas de la victimisation....

Bien sûr qu'il faut condamner tout acte de stigmatisation et de mise à l'écart. La situation en Afrique su Sud ne s'est pas équilibrée et stabilisée, ce qui donne le terreau encore à tout cela. Les politiques en France (et ailleurs) préparent le terrain à la haine et à la vengeance des générations actuelles et des générations futures. Est-ce leur but? On ne peut pas croire que des gens aussi intelligents ne connaissent pas les conséquences du "diviser pour mieux régner" et du "hiérarchiser les communautés"...Le jeu électoral sans doute fait oublier et bannir tout cela : l'important c'est de gagner, peu importe les moyens et les conséquences...
c
27 mai 2011 21:34
un politique demago et xenophobe, qu'il soit noir blanc, c'est le meme moule. en afrique du sud, il y a une bourgeoisie noire qui s'enrichit, nottamment les proches du pouvoir. certains leaders, pour calmer une population tres pauvre qui n'a pas vu sa situation évoluer depuis la fin de l'apartheid, est prete à tenir un discours anti immigrés, anti blanc, pour ne pas aborder la question sociale. le viol est une plaie en afrique du sud. et tant pis si des immigres africains venus d'ouganda ou du zimbawé se font immoler par le feu par une foule haineuse ou si des fermiers blancs se font assassiner dans des conditions épouvantables. un exemple de ce que les pourritures au pouvoir en afrique du sud sont capables de faire: le viol est un fléau en afrique du sud. les victimes sont souvent doublement victimes car infectées par le virus hiv.
une loi devait comprendre une couverture santé pour ces victimes, nottamment des traitements antiretroviraux intervenant juste apres le viol pour eviter que la victime soit infectée par le sida. et bien juste avant le vote, ces disposition ont disparues.
il n'y a pas de petites économies. resultat, des dizaines de milliers de femmes violées se retrouvent malades et n'ont pas les moyens de soigner alors que l'ont aurait pu facilement éviter cette double peine.

bengi, je n'ai jamais soutenu l'apartheid. ton message est ausi debile qu'offensant. perso, j'etais assez optimiste pour l'afrique du sud. surtout avec un type comme mandela. mais il n'a pas pu ou voulu faire le menage au sein de l'anc nottamment.
quand au zimbabwé, c'est une catastrophe. mais que pouvait on attendre d'un mugabé qui déclarait il y a encore peu "Le seul homme blanc que vous pouvez croire est l’homme blanc mort"?
il resterait une centaine de fermiers blancs au zimbabwé. il y a encore quelques années, le zimbabwé etait un des greniers de l'afrique. mugabé, en soutenant l'expulsion sauvge des blancs, leurs assassinats ou passage à tabac, a plongé le pays dans le sous développement et la famine tout en enrichissant ses proches. ceux qui reprennent les fermes de blancs reprennent la ferme comme maison d'habitation, revendent les tracteurs et n'exploitent pas la terre. ce n'est pas ça une "reforme agraire". ce n'est pas défendre l'apartheid que de faire cette constatation.
enfin, ces fermiers blancs font le bonheur d'autres pays africains voire européens ou ils sont accueillis pour leur savoir faire.
a
28 mai 2011 08:31
Eh ben, on dirait que tu es capable de t'émouvoir qd il y a de la stigmatisation, de la discrimination, de l'injustice...étonnant. Ah mais, oui, c'est parce que là ceux qui sont "victimisés" sont des européens (les "blancs" comme tu les appelles) anciens colons qui faisaient eux-mm subir ces traitements (si ce n'est pire) aux populations dont certains aujourd'hui se vengent et font pareil.
Mais les gens sont cruels entre eux, non et ils ont toujours des circonstances atténuantes? N'est-ce-pas ce que tu disais?
f
28 mai 2011 10:53
les européens ont fait bcp de mal dans le monde, ils ont tués, pillés des richesses, colonisés. Hitler est un européen, le terroriste Ratko mladic est un européen etc . comme j'ai dis plus haut, c'était prévu ce qui leur arrive en afrique du sud, c'était juste une question de qui a le pouvoir. Quand ils avaient le pouvoir, ils ont fait bcp de mal aux populations noires. aujourd'hui les noirs ont le pouvoir ils font la même chose.
f
28 mai 2011 11:07
Citation
coldman a écrit:
un politique demago et xenophobe, qu'il soit noir blanc, c'est le meme moule. en afrique du sud, il y a une bourgeoisie noire

ça te dérange qu'il y a des noirs riches perplexe
c
28 mai 2011 12:33
houla, la meute se ligue. ptdr
que de procés d'intentions.
azzzozza, il ne s'agit de pas de victimisation. il y a réellement des centaines de fermiers blancs 'xcomme on les apelle la bas et dans les medias) qui ont été assassinés.
le tout se fait dans le silence. il n'y a pas de campagne de "victimisation" ou quoi que ce soit d'autres.
mido, qu'il y ait une bourgeoisie qui fasse dans le bling bling à coté des townships, c'est effectivement dérangeant. sutotu quand une parti de cette bourgeoisie liée au pouvoir soutient des demagos qui incitent à la haine de l'autre pour que le peuple ne reclame pas plus de justice sociale.
sinon, non, ce n'est pas ce qui etait prévu, nottamment par mandela et tout les progressistes d'afrique du sud.
il faut se rappeler que lors du référendum de 92 sur les reformes scellant la fin de l'apartheid, pres de 70 % des blancs ont voté oui. les racistes et suprémacistes blancs ont subi une grosse défaite politique ce jour là.
enfin bon, visiblement, cette situation ne semble pas vous indigner. j'imagine meme que cela convient à certains.
azzzozza, je crains le pire pour les gosses que tu approches dans le cadre de ton travail. quel message es tu capable de leur faire passer? au vu de tes messages sur le forum, tout est envisageable.
a
28 mai 2011 13:10
oui, oui c'est ça, qd tu ne sais plus quoi dire, tu te lances ds la diffamation, les attaques gratuites (auxquelles jamais tu n'apportes aucune preuve) et les projections de tes propres défauts.
Je vois comment tu fonctionnes : surtout ne jamais reconnaître tes torts et être en permanence moqueur, hautain, hostile, agressif et dans l'attaque, essentiellement qd tu as tort, d'ailleurs.C'est à toi qu'il faudrait te poser des questions et qd je lis les comparaisons que tu fais, ce que tu dis à tes enfants, le mépris que tu viens afficher ici où systématiquement tu prends le parti de celui qui agresse (dès qu'il s'agit de taper sur un arabe, tu es là, sauf si cet arabe déplaît aux autres arabes...) et de toute façon tu te places toujours contre l'avis d'un maghrébin -fusse-t-il juste et justifié (je te l'ai dit, arrête les projections) ; dans ta bagarre, tu amalgames tout et tu es prêt à défendre tout et n'importe quoi, l'essentiel est d'être contre. Je me dis que les beaux jours du racisme anti-maghrébin ( et du machisme) est toujours là, tu prépares la relève. A quand ton adhésion au parti de Marine?
c
28 mai 2011 22:04
ben moi les idées de marine je les combats, tract en main, en allant au devant des gens. toi par contre, par ton racisme anti francais, tu fais le lit des racistes. sinon, oui, je m'étonne de voir quelqu'un qui se prétend enseignant trouver normal que des centaines de blancs soient assassinés en Afrique du sud. l'indignation sélective est le propre des racistes.
a
28 mai 2011 22:45
En réalité, il faut arrêter de te parler, à ton contact, on devient aussi haineux que toi...
Tu n'as aucune limite : agressivité, mauvaise foi, attaques personnelles, mensonges etc, c'est sans fin et tu finis par tout contaminer et par tout rendre laid et vil. C'est hallucinant.
 
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