De retour au Maroc le 26 février après une tournée qui l’a mené à Banjul, Brazzaville, Libreville et Kinshasa, le roi Mohammed VI peut faire ses comptes africains. Ils sont impressionnants. En moins de cinq ans, il a effectué seize visites dans dix pays subsahariens, soit quatre fois plus que son père Hassan II en trois décennies de règne. Il s’est notamment rendu quatre fois au Gabon et trois fois au Sénégal, où il a prévu de refaire une apparition en avril prochain. Ce tropisme africain permet - entre autres - au Maroc de faire oublier son absence des instances panafricaines et de compenser l’offensive diplomatique du Polisario en Amérique latine (où l’Uruguay et l’Équateur viennent de reconnaître la RASD). Signé le 23 février à Brazzaville, le communiqué conjoint M6-Sassou Nguesso (par ailleurs président en exercice de l’Union africaine), qui prône une « solution politique négociée » à la question du Sahara « dans le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc », est ainsi interprété comme une petite victoire par les Marocains.
Il faut que le roi et tout le gouvernement fasse la pression, la diplomatie ennemie est très active. elle achète les pays ou plutôt leur président parce que les peuples des pays d'Amérique latine ont d'autres soucis que de soutenir une poignée de Harki qui n'existe que dans l'imagination de certains algériens.
Il faut que le roi sache et ses ministres et sa diplomatie que cette affaire ne les concerne plus seuls comme ce fut le cas avec Basri. Qui répétait à celui qui voulait l'entendre que ce fut son dossier.
Le Sahara est non seulement une affaire marocaine mais surtout des com ptes à rendre. Nous voulons savoir pourquoi l'Algérie nous a-t-elle trahi pendant ces trois décennies ? Nous exigeons aussi que le Maroc fasse des pressions pour récupérer LAHMADA. Nous voudrons savoir pourquoi abrite-t-on des terroristes dans le territoire algérien et pourquoi emprisonne-t-on des Marocains Sahraouis qui ne demandent qu'à rentrer chez eux et vivre en paix avec les leur. En gros nous voudrons une explication du jeu de Boutef et compagnie.
Il y a encore 35 000 marocains qui attendent des indémnités et des familles entières qui avaient vu moisir leurs progénitures à LAHMADA.
Tout a fait d'accord, mais l'erreur que la diplomatie ennemie commet est d'"acheter" les décideurs de ces pays. Les décideurs changent et leurs priorités politiques et idéologiques aussi. La différence avec l'offensive diplomatique du Maroc en Afrique et qu'elle ne se base pas sur des sommes d'argent virés par ci par la à des personnes mais sur des programmes et des conventions économiques qui sont a meme d'aider ces pays africains et leurs populations (santé, aéronautique, agriculture, accueil d'étudiants, formation de cadres, armées, etc..) ce qui est bénéfique aux 2 parties en plus de la cause que le Maroc défend car ce que le Maroc et l'Algérie ne réussissent pas à accomplir en 30 ans, c'est à dire une coopération fructueuse pour les 2 pays (pour les raisons que l'on sait), des pays africains ne demandent que deprofiter de l'aide et de l'expérience du Maroc. Le message est clair : Laissons l'OUA pour les discussions de salon et la dégustation de caviar et relevons les manches avec des accords bilatéraux.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/03/06 21:28 par zaki7.
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