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L'ABANDON DE LA PRIERE PAR PARESSE OU NEGLIGENCE
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26 novembre 2011 16:06
Le ministre et savant SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu'Allâh le préserve) a expliqué que la majorité des gens de la Sounnah sont d'avis que celui qui délaisse la prière par paresse ou négligence ne peut être considéré comme musulman qui prononce l'attestation qu'il n'y a de divinité si ce n'est Allâh et que Muhammad est l'Envoyé d'Allâh.

Il ne peut être rattaché à l'Islâm, parce qu'il est sur un grand péché.

Et quant au fait qu'il serait sur une mécréance mineure, ceci est le dire d'un petit nombre de savants des gens de la Sounnah.

La majorité des gens de la Sounnah disent que le délaissement de la prière par paresse ou négligence est de la mécréance, et que celui qui délaisse ainsi la prière n'a pas d'Islâm, même s'il donne la Zakât, jeûne le mois du Ramadhân et fait le pèlerinage.

Ceci est le dire authentique qu'indiquent le Livre d'Allâh et la Sounnah sur le sujet.

Les compagnons sont unanimes sur le fait que les actions délaissées ne constituaient pas un acte de mécréance en dehors de la prière.

Comme l'a dit 'Abdullâh Ibn Chaqîq :

« Il n'y a pas une action dont l'abandon de celle-ci était vu comme une mécréance par les Compagnons de l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam), si ce n'est la prière. »

La prière représente donc une mécréance pour celui qui la délaisse, comme l'indique la Parole d'Allâh - Djalla wa 'Ala :

« Qu'est-ce qui vous a acheminés à Saqar ? Ils diront : Nous n'étions pas de ceux qui faisaient la prière » [S74/V42-43]

Jusqu'à la fin du verset.

De même, dans le Sahîh Muslim, le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

« Entre l'homme et le polythéisme - et dans une autre version : Entre l'homme et la mécréance, il y a le fait de délaisser la prière. »

Dans les quatres sounans ainsi que dans le Mousnad et autre, avec une chaîne de transmission authentique, le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

« Le pacte qu'il y a entre nous et eux, c'est la prière, et celui qui la délaisse aura certes mécru. »

Cela indique, avec le hadîth précédent, que ceci constitue une mécréance majeure.

Sur cette base, la règle concernant le terme « mécréance » comme rapporté dans les textes, fait référence à deux aspects :

- 1) Une mécréance déterminée (bien connue)

Et

- 2) Une mécréance blâmable sans description

Lorsque la mécréance est blâmable, elle prend le sens d'une mécréance mineure.

Et lorsque c'est une mécréance déterminée avec le « Alim Lam » (précédent le mot) "défini" comme dans le hadîth :

« Le pacte qu'il y a entre l'homme et la mécréance », et bien c'est une mécréance majeure. [2]

Notes

[2] Kitâb « Charh ul-Arba'în an-Nawawiyyah » du SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh, p.65-68
copié de manhajulhaqq.com
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