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a écrit:
"Comment pouvons-nous accepter qu'une puissance étrangère vienne renverser un dirigeant arabe pendant que nous restons là à regarder?", a-t-il demandé. Il a rappelé que Saddam avait été par le passé un allié de Washington, "mais ils s'en sont débarrassés".
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a écrit:
"Où est la dignité des Arabes, leur avenir, leur véritable existence? Tout a disparu", a-t-il dit. "Notre sang et notre langue ont beau être uns, il n'y a rien qui puisse nous unir."
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jbeltarek a écrit:
Par Salah Nasrawi AP - Dimanche 30 mars, 04h22
DAMAS, Syrie - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s'est adressé avec dédain à ses homologues de la Ligue arabe réunis à Damas samedi, les mettant en garde contre le risque qu'ils courent, selon lui, d'être renversés par les Occidentaux comme l'a été l'ancien président irakien Saddam Hussein.
L'intervention musclée de Mouammar Kadhafi en ouverture du Sommet de la Ligue arabe a dérouté les autres dirigeants présents qui affichaient des sourires crispés.
La litanie d'insultes du guide libyen et ses prises de parole tout sauf diplomatiques sur la déroute des régimes arabes est devenue une sorte de tradition du rassemblement annuel.
Vêtu d'une robe violette et rose, d'une cape et d'un couvre-chef traditionnels libyens, Kadhafi a reproché aux pays arabes de n'avoir rien fait lorsque les Etats-Unis ont envahi l'Irak en 2003 et ont renversé Saddam Hussein.
"Comment pouvons-nous accepter qu'une puissance étrangère vienne renverser un dirigeant arabe pendant que nous restons là à regarder?", a-t-il demandé. Il a rappelé que Saddam avait été par le passé un allié de Washington, "mais ils s'en sont débarrassés".
"La prochaine fois, ce sera votre tour", a déclaré Kadhafi aux dirigeants présents. Certains semblaient abasourdis tandis que d'autres riaient devant une telle franchise.
Ces dernières années, Kadhafi a spectaculairement restauré ses liens avec les Etats-Unis -autrefois son pire ennemi- en renonçant à ses programmes nationaux d'armes de destruction massive et en versant des compensations financières pour l'attentat de la Pan Am en 1988. La Libye espère recevoir la visite historique de la Secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, bien que celle-ci ne soit pas encore fixée. Tripoli a par ailleurs intensifié ses relations commerciales avec l'Occident.
Cela n'empêche cependant pas le leader libyen de continuer à dénoncer le domination que les Etats-Unis exercent sur le monde et à critiquer les autres pays arabes pour leur proximité avec Washington.
Dans son discours, Kadhafi a épinglé la division et l'inaction des pays arabes face aux multiples crises de la région.
"Où est la dignité des Arabes, leur avenir, leur véritable existence? Tout a disparu", a-t-il dit. "Notre sang et notre langue ont beau être uns, il n'y a rien qui puisse nous unir."
"S'ils (les Arabes) ne se réorganisent pas, ils deviendront des protectorats. Ils seront marginalisés et deviendront des décharges publiques", a-t-il prévenu.
Il a par ailleurs ridiculisé un projet de la Ligue arabe prévoyant d'entamer une coopération sur un programme nucléaire conjoint. "Comment pourrions-nous faire ça? Nous nous haïssons les uns les autres, nous nous voulons du mal les uns les autres et nos services secrets conspirent les uns contre les autres. Nous sommes notre propre ennemi."
LE MOINS QUE L'ON PUISSE DIRE, AU DELA DE CE QUE L'ON PUISSE PENSER DU PERSONNAGE, C'EST QU'IL A RAISON
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l'européen a écrit:
"“La règle juste veut que chaque nation ait sa religion : c’est le contraire qui est anormal. De cette anomalie naît une situation malsaine, origine de graves différents au sein de la communauté nationale.”
le pen avait déclaré quelque chose de similaire il y a quelques années pour faire plaisir à son electorat catho.
le dictato nazzillon s'adressait aux pays arabes absent de cette reunion car infeodes au usa d'apres luiCitation
jbeltarek a écrit:
Par Salah Nasrawi AP - Dimanche 30 mars, 04h22
DAMAS, Syrie - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s'est adressé avec dédain à ses homologues de la Ligue arabe réunis à Damas samedi, les mettant en garde contre le risque qu'ils courent, selon lui, d'être renversés par les Occidentaux comme l'a été l'ancien président irakien Saddam Hussein.
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L'intervention musclée de Mouammar Kadhafi en ouverture du Sommet de la Ligue arabe a dérouté les autres dirigeants présents qui affichaient des sourires crispés.
La litanie d'insultes du guide libyen et ses prises de parole tout sauf diplomatiques sur la déroute des régimes arabes est devenue une sorte de tradition du rassemblement annuel.
Vêtu d'une robe violette et rose, d'une cape et d'un couvre-chef traditionnels libyens, Kadhafi a reproché aux pays arabes de n'avoir rien fait lorsque les Etats-Unis ont envahi l'Irak en 2003 et ont renversé Saddam Hussein.
"Comment pouvons-nous accepter qu'une puissance étrangère vienne renverser un dirigeant arabe pendant que nous restons là à regarder?", a-t-il demandé. Il a rappelé que Saddam avait été par le passé un allié de Washington, "mais ils s'en sont débarrassés".
"La prochaine fois, ce sera votre tour", a déclaré Kadhafi aux dirigeants présents. Certains semblaient abasourdis tandis que d'autres riaient devant une telle franchise.
Ces dernières années, Kadhafi a spectaculairement restauré ses liens avec les Etats-Unis -autrefois son pire ennemi- en renonçant à ses programmes nationaux d'armes de destruction massive et en versant des compensations financières pour l'attentat de la Pan Am en 1988. La Libye espère recevoir la visite historique de la Secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, bien que celle-ci ne soit pas encore fixée. Tripoli a par ailleurs intensifié ses relations commerciales avec l'Occident.
Cela n'empêche cependant pas le leader libyen de continuer à dénoncer le domination que les Etats-Unis exercent sur le monde et à critiquer les autres pays arabes pour leur proximité avec Washington.
Dans son discours, Kadhafi a épinglé la division et l'inaction des pays arabes face aux multiples crises de la région.
"Où est la dignité des Arabes, leur avenir, leur véritable existence? Tout a disparu", a-t-il dit. "Notre sang et notre langue ont beau être uns, il n'y a rien qui puisse nous unir."
"S'ils (les Arabes) ne se réorganisent pas, ils deviendront des protectorats. Ils seront marginalisés et deviendront des décharges publiques", a-t-il prévenu.
Il a par ailleurs ridiculisé un projet de la Ligue arabe prévoyant d'entamer une coopération sur un programme nucléaire conjoint. "Comment pourrions-nous faire ça? Nous nous haïssons les uns les autres, nous nous voulons du mal les uns les autres et nos services secrets conspirent les uns contre les autres. Nous sommes notre propre ennemi."
LE MOINS QUE L'ON PUISSE DIRE, AU DELA DE CE QUE L'ON PUISSE PENSER DU PERSONNAGE, C'EST QU'IL A RAISON