Tous, en venant ici, de douleur ont souffert Personne n’échappe au piège de ce monde éphémère De mille maux est suivi le bonheur d’un instant Un long deuil succède à la fête d’un moment Dans ce monde aucun vœu ne peut être exaucé Dans ce monde aucun nœud ne peut être dénoué Celui qui quelque temps à cheval est resté Le reste de son temps, à pied, il a marché Personne n’a vu ici la moindre stabilité Ce monde ne donne rien que l’infidélité Tantôt automne, tantôt printemps Les choses vont ainsi depuis la nuit des temps