Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Jumuaa grande mosquée de lyon
S
29 juillet 2016 22:06
Attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray: A la Grande mosquée de Lyon, les femmes confient leur solidarité, leur colère et leur peur
MIS À JOUR LE 29/07/16 À 17H59

« 20 Minutes » a assisté au prêche avec les fidèles, trois jours après l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray…
Genoux au sol, les mains le long du corps, la plupart des femmes qui assistent au prêche du vendredi, en ce 29 juillet à la Grande mosquée de Lyon, ne ratent pas un mot de ce que dit l’imam. Des paroles de sagesse et de paix, qui trois jours après le terrible attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray dans lequel un prêtre a été sauvagement assassiné, ont un écho particulier pour les fidèles.
Dans l’assistance silencieuse et concentrée, les paroles de l’imam sont accueillies avec des hochements de tête pour acquiescer. De nombreux visages sont graves, signe que le contexte terroriste qui frappe la France ne s’est évidemment pas arrêté aux portes de la mosquée. Au contraire. Le prêche dans son intégralité est consacré aux événements récents.

« Je suis triste car on veut attaquer et salir l’islam. Cela fait mal, car notre religion, on la connaît et nous savons que ce n’est pas cela. Même un fou ne ferait pas cela. Il faut être un être humain égaré, un sauvage, un criminel, mais ce n’est pas notre religion », a insisté l’imam, en invitant chacun, en cette période difficile, à « faire honneur à l’Islam » et à « éduquer ces enfants ».

« Nous avons une lourde charge »
« La France est un beau pays. Elle nous a beaucoup donnés. Nous devons lui rendre service en nous occupant de nous et de nos enfants (…) Si tu essayes d’être bien ici et chez toi avec tes enfants, c’est sûr qu’ils suivront ta voie », a-t-il ajouté dans son prêche. « Nous avons une grande responsabilité et une lourde charge », a-t-il renchéri, appelant chacun à participer samedi à la marche de la fraternité organisée à 15 heures place Carnot, dans le 2e arrondissement de Lyon. « Il faut montrer notre solidarité et notre tristesse après l’assassinat du prêtre Jacques Hamel ».
Un message entendu par Melika, l’une des fidèles réunies à l’étage sur la mezzanine réservée aux femmes, qui a prévu de rendre hommage au curé assassiné. « C’est important d’y participer et de se dissocier de cet acte de barbarie. C’est important car, tous les jours, il y a encore des amalgames entre ces actes terribles et notre religion. Alors que l’islam, c’est basé sur la tolérance, le respect, le partage, la compassion. C’est cela que nous a rappelé l’imam ».

« Allahou akbar, cela veut dire Dieu est grand, pas d’aller tuer »
Zineb, venue assister au prêche comme chaque vendredi, suit de près l’actualité. Ces actes commis « en s’abritant derrière l’Islam », la mettent hors d’elle. « Ce sont des psychopathes ceux qui font cela, pas des musulmans. Allahou akbar, cela veut dire Dieu est grand, cela ne veut pas dire d’aller tuer », s’agace la quinquagénaire. « Le problème, c’est que derrière ces gamins complètement fous, il y a des gens plus fous encore et plus puissants qui veulent provoquer l’islam et qui sont capables, je le crains, de faire encore plus de mal ».

Cette peur et cette même colère animent Abir, 29 ans. Cette jeune mère de famille semble épuisée et agacée de devoir sans cesse se dissocier, en tant musulmane, de ces hommes qui terrorisent son pays. « Ces gens ont des prénoms arabes, mais ce ne sont pas des musulmans. Ils ne pratiquent pas l’islam. Je suis agacée par cette confusion perpétuelle, entretenue par les politiques et les médias, entre l’Islam et tout ce que l’on voit », explique la jeune femme qui ne croit pas beaucoup aux vœux d’unité formulés par le gouvernement.
« La France, c’est égalité, liberté, fraternité. On nous parle de cohésion, d’unité mais je trouve qu’on cherche plutôt à nous diviser et cela me fait peur pour mon fils. Je me demande dans quel monde il va grandir. J’ai peur d’une guerre civile », confie la jeune femme, qui avoue vivre sa religion avec la peur au ventre. « Je suis française, je suis née en France, j’ai fait mes études en France et aujourd’hui, j’ai peur de sortir avec mon voile.
M
29 juillet 2016 22:24
Wa aleykoum salem , aujourd'hui nous aussi on a eu une journaliste de France bleu
29 juillet 2016 23:31
Ah ces journalistes... Quoi de mieux qu'un vendredi pour prendre la température?
[b]"Qui a peur d'être ébloui ferme les yeux". (Moi, chroniqueur sur [i]Yabouladi[/i]).[/b]
30 juillet 2016 16:00
et donc a part nous relayer cette article(pas une mauvaise initiative) que veux tu nous faire passer comme message ? Angel
Citation
Sasa01 a écrit:
Attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray: A la Grande mosquée de Lyon, les femmes confient leur solidarité, leur colère et leur peur
MIS À JOUR LE 29/07/16 À 17H59

« 20 Minutes » a assisté au prêche avec les fidèles, trois jours après l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray…
Genoux au sol, les mains le long du corps, la plupart des femmes qui assistent au prêche du vendredi, en ce 29 juillet à la Grande mosquée de Lyon, ne ratent pas un mot de ce que dit l’imam. Des paroles de sagesse et de paix, qui trois jours après le terrible attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray dans lequel un prêtre a été sauvagement assassiné, ont un écho particulier pour les fidèles.
Dans l’assistance silencieuse et concentrée, les paroles de l’imam sont accueillies avec des hochements de tête pour acquiescer. De nombreux visages sont graves, signe que le contexte terroriste qui frappe la France ne s’est évidemment pas arrêté aux portes de la mosquée. Au contraire. Le prêche dans son intégralité est consacré aux événements récents.

« Je suis triste car on veut attaquer et salir l’islam. Cela fait mal, car notre religion, on la connaît et nous savons que ce n’est pas cela. Même un fou ne ferait pas cela. Il faut être un être humain égaré, un sauvage, un criminel, mais ce n’est pas notre religion », a insisté l’imam, en invitant chacun, en cette période difficile, à « faire honneur à l’Islam » et à « éduquer ces enfants ».

« Nous avons une lourde charge »
« La France est un beau pays. Elle nous a beaucoup donnés. Nous devons lui rendre service en nous occupant de nous et de nos enfants (…) Si tu essayes d’être bien ici et chez toi avec tes enfants, c’est sûr qu’ils suivront ta voie », a-t-il ajouté dans son prêche. « Nous avons une grande responsabilité et une lourde charge », a-t-il renchéri, appelant chacun à participer samedi à la marche de la fraternité organisée à 15 heures place Carnot, dans le 2e arrondissement de Lyon. « Il faut montrer notre solidarité et notre tristesse après l’assassinat du prêtre Jacques Hamel ».
Un message entendu par Melika, l’une des fidèles réunies à l’étage sur la mezzanine réservée aux femmes, qui a prévu de rendre hommage au curé assassiné. « C’est important d’y participer et de se dissocier de cet acte de barbarie. C’est important car, tous les jours, il y a encore des amalgames entre ces actes terribles et notre religion. Alors que l’islam, c’est basé sur la tolérance, le respect, le partage, la compassion. C’est cela que nous a rappelé l’imam ».

« Allahou akbar, cela veut dire Dieu est grand, pas d’aller tuer »
Zineb, venue assister au prêche comme chaque vendredi, suit de près l’actualité. Ces actes commis « en s’abritant derrière l’Islam », la mettent hors d’elle. « Ce sont des psychopathes ceux qui font cela, pas des musulmans. Allahou akbar, cela veut dire Dieu est grand, cela ne veut pas dire d’aller tuer », s’agace la quinquagénaire. « Le problème, c’est que derrière ces gamins complètement fous, il y a des gens plus fous encore et plus puissants qui veulent provoquer l’islam et qui sont capables, je le crains, de faire encore plus de mal ».

Cette peur et cette même colère animent Abir, 29 ans. Cette jeune mère de famille semble épuisée et agacée de devoir sans cesse se dissocier, en tant musulmane, de ces hommes qui terrorisent son pays. « Ces gens ont des prénoms arabes, mais ce ne sont pas des musulmans. Ils ne pratiquent pas l’islam. Je suis agacée par cette confusion perpétuelle, entretenue par les politiques et les médias, entre l’Islam et tout ce que l’on voit », explique la jeune femme qui ne croit pas beaucoup aux vœux d’unité formulés par le gouvernement.
« La France, c’est égalité, liberté, fraternité. On nous parle de cohésion, d’unité mais je trouve qu’on cherche plutôt à nous diviser et cela me fait peur pour mon fils. Je me demande dans quel monde il va grandir. J’ai peur d’une guerre civile », confie la jeune femme, qui avoue vivre sa religion avec la peur au ventre. « Je suis française, je suis née en France, j’ai fait mes études en France et aujourd’hui, j’ai peur de sortir avec mon voile.
S
30 juillet 2016 16:04
Il ne t'ai pas destiné désoler
Citation
wildfire a écrit:
et donc a part nous relayer cette article(pas une mauvaise initiative) que veux tu nous faire passer comme message ? Angel
30 juillet 2016 16:06
l'article ou le message ? parce que le message j'en voit pas

je vois un point positif les journaux vienne a la mosquée sa peux attirer des fidèles avec l'aura mediatique Angel
Citation
Sasa01 a écrit:
Il ne t'ai pas destiné désoler
M
30 juillet 2016 20:59
problème politique ou religieux?????

Derrière tout ca il y a une minorité de manipulateurs mélangeant hommes politiques médias et certains intellectuels , et en définitif ici ou la-bas les victimes se sont les peuples qui paient la facture au prix de leur vie.
Imaginons un monde sans hommes politiques il sera certainement meilleurs que celui d'aujourd'hui. Sommes nous pas assez civilisés pour vivre entre êtres humains en paix et en harmonie.
juste un exemple : certaines entreprises ont supprimées la notion de hiérarchie et ont arrêté de surveiller leur so
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook