Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Les juges du Maroc interdits d'association
s
20 août 2011 23:28
Salam Aleykoum o ramadan moubarakoum saïd,

Mes chers compatriotes, une nouvelle constitution nous a été pondue par le Palais mais c'est que du vent, la preuve.

[fr.lakome.com]
q
21 août 2011 14:18
La Justice, un pouvoir indépendant au Maroc ? Pas tout à fait sûr. Le samedi 20 août 2011, une centaine de juges se sont déplacés de différentes régions du Maroc, pour participer à l’Assemblée générale constitutive du « Club des juges du Maroc », à l’Ecole nationale de l’industrie minérale (ENIM) de Rabat.

Une organisation qui « veut œuvrer pour garantir les libertés des citoyens à travers l’indépendance de la justice ». « Nous voulons faire savoir qu’il y a des juges qui se battent dans ce sens » déclare à Lakome.com, Mohamed Anbar membre du Comité préparatoire.

A la surprise de tout le monde, l’adjoint du directeur de l’ENIM, interdit aux magistrats l’accès à l’école. « L’ENIM nous a fait savoir qu’elle a reçu des instructions orales du ministère de l’Intérieur, pour nous interdire de tenir l’assemblée dans des locaux qu’on a pourtant loué » assure Mohamed Anbar avant de poursuivre : « Nous avons respecté toutes les procédures juridiques en vigueur. On nous prive de notre droit, pourtant garanti par l’article 111 de la constitution » qui stipule que les juges ont le droit de créer des associations.

Privés des locaux, les juges ont tenu leur assemblée générale constitutive dans la rue, devant l’établissement sous un soleil de plomb. Après l’approbation des statuts, les magistrats ont procédé à l’élection des instances de l’association : bureau national, bureau exécutif, président et vice président du Club des juges du Maroc. Yassine Mkhalli a été élu président du Club, et Mohamed Anbar son vice-président. Le reste des membres du bureau sera désigné dans la soirée de ce samedi.

Dans ses statuts, le Club des juges du Maroc veut « défendre le pouvoir judiciaire et son indépendance, défendre les garanties fondamentales des droits et liberté des citoyens, rassembler les juges du Maroc et défendre leur droits et leur indépendance ».

fr.lakome.com


" défendre le pouvoir judiciaire et son indépendance" ????????il faut se pencher sur le cas du peuple et non des juges qui ont toute leurs indépendance justement !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/08/11 19:57 par quivivravera.
q
22 août 2011 09:59
il faut éradiquer la corruption définitivement !
22 août 2011 10:48
ça ne m'étonne pas du tout!
Un juge indépendant, intègre et incorruptible fait peur dans un pays où les puissants se permettent tous...

Enfin, on parle d'indépendance de la justice, alors qu'elle ne l'est pas vraiment, vu qu'elle est sous la tutelle directe du représentant des autorités divines au Maroc...
q
22 août 2011 10:54
Citation
boutrioult1 a écrit:
ça ne m'étonne pas du tout!
Un juge indépendant, intègre et incorruptible fait peur dans un pays où les puissants se permettent tous...

Enfin, on parle d'indépendance de la justice, alors qu'elle ne l'est pas vraiment, vu qu'elle est sous la tutelle directe du représentant des autorités divines au Maroc...



Le représentant des autorités divines au Maroc n est pas le coupable de la corruption , inutile de lui mettre tout sur le dos !
22 août 2011 16:38
Citation
quivivravera a écrit:
Citation
boutrioult1 a écrit:
ça ne m'étonne pas du tout!
Un juge indépendant, intègre et incorruptible fait peur dans un pays où les puissants se permettent tous...

Enfin, on parle d'indépendance de la justice, alors qu'elle ne l'est pas vraiment, vu qu'elle est sous la tutelle directe du représentant des autorités divines au Maroc...

Le représentant des autorités divines au Maroc n est pas le coupable de la corruption , inutile de lui mettre tout sur le dos !

C'est qui le responsable dans ce pays alors? qui a tous les pouvoirs absolus?

La corruption est l'oxygène du Makhzen et du régime en place! Qu'est ce qu'à fait M6 contre la corruption depuis qu'il est au pouvoir? 12 ans de régne sans partage? Walo!

Par contre sa fortune en milliards de dollars, elle grimpe pour ne pas dire double d'année en année!!!

Il faut arrêter avec ces réflextions naives que je lis souvents : le roi est sympa se sont les autres les méchants! Ils sont tous dans le même sac pour moi! Soit on assume la compagnie de ces insectes soit on met un grand coup de balais dans ce bazar!

Concernant l'indépendance de la justice vis à vis du pouvoir central oups divin, tu n'as qu'à t'interesser au cas du juge Jaafar Hassoune par exemple!!



Par Ahmed R. Benchemsi
Réforme de la justice, vraiment ?


"La réforme de la justice dans laquelle je m’inscris, c’est celle des discours officiels, pas celle des bruits de couloir”, déclare le juge Hassoune. C’est ce qui le perdra.


L’affaire a commencé début août, quand le quotidien Assabah a publié en avant-première une information confidentielle émanant du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Rien de bien grave : une liste de procureurs appelés à être mutés et/ou promus. C’était quand même un joli scoop à l’actif de notre confrère, qu’il convient de féliciter. Mais
quelqu’un, en haut lieu, a vu la chose autrement : aussi banale soit-elle, une information a “fuité” avant d’être transmise au roi. Assabah et sa source (anonyme, comme il se doit) auraient donc commis une sorte de crime de lèse-majesté. Résultat : le jour même de la publication de l’info, les locaux du quotidien ont été investis par la police, l’auteur de l’article et son rédacteur en chef interpellés, conduits au poste et longuement interrogés, leurs téléphones et emails passés au crible… Quelques jours plus tard, un communiqué du ministre de la Justice accusait les juges et membres du CSM Jaâfar Hassoune et Mohammed Amghar d’être les auteurs de la fuite. Relevés de leurs fonctions et leurs salaires suspendus, ils attendent, depuis, de passer en conseil de discipline.

Un mois plus tard, ce conseil n’a toujours pas eu lieu. Peut-être parce que l’affaire a pris des proportions considérables. 9 associations parmi les plus respectées du royaume (AMDH, OMDH, Amnesty, Transparency, Adala…) ont en effet publié un communiqué conjoint pour soutenir les deux magistrats. Pas moins de 10 juges et 20 avocats, parmi lesquels plusieurs bâtonniers et ténors du barreau, se sont portés volontaires pour les défendre – et la liste des soutiens ne cesse de s’allonger, débordant les frontières du Maroc. Non seulement rien n’atteste formellement que Hassoune et Amghar sont bien les auteurs de la fuite, mais quand bien même ce serait le cas, aucune loi ni règlement n’interdit de divulguer le contenu des délibérations du CSM ! Et puis, de quel droit le ministre de la Justice jette-t-il des magistrats en pâture à l’opinion publique, sans procédure appropriée… et sans même les auditionner ?! Dans cette affaire, plusieurs principes démocratiques fondamentaux ont été violés d’un coup : la séparation des pouvoirs, la présomption d’innocence, la protection des sources, le droit à l’information… Par-dessus tout, la décision du ministre laisse planer un gros doute sur la sincérité de l’Etat quand il parle de “réformer la Justice”.

Mais il y a autre chose : si Mohammed Amghar est un relatif inconnu, Jaâfar Hassoune, lui, est une célébrité. En 2001, sa décision de créer “L’Association marocaine de défense de l’indépendance de la justice” lui avait attiré les foudres… de Mohammed VI en personne ! Dans une “lettre” restée fameuse, le roi avait rappelé, sèchement, que le seul cadre d’expression autorisé pour les magistrats est la très officielle “Amicale hassanienne des juges” – l’appellation, en soi, dispense de tout commentaire. Puis Hassoune avait récidivé en 2003, en faisant circuler une pétition de soutien à des juges, emprisonnés en violation de toutes les procédures en marge d’une affaire de trafic de drogue. Réaction immédiate du ministre de la Justice d’alors : Hassoune avait été suspendu 3 mois. En le nommant par la suite à la tête du tribunal administratif de Marrakech, une instance confidentielle loin du feu des médias, l’Etat pensait mettre ce juge trublion sous l’éteignoir. Erreur. En 2009, Hassoune a délivré coup sur coup 3 verdicts surmédiatisés : le premier donnait tort à un wali de Sa Majesté, les deux autres mettaient en difficulté le PAM, parti du puissant “ami du roi” Fouad Ali El Himma ! Des verdicts que le juge avait délivrés en son âme et conscience, et en application de la loi – mais qui n’en ont pas moins déclenché la fureur des hautes sphères. Autant dire que Hassoune est devenu un héros dans le monde clos des magistrats marocains – Zorro ou Don Quichotte, c’est selon. Signe que la majorité silencieuse le soutient : il s’est fait triomphalement réélire comme représentant de ses pairs au CSM. Et voilà l’Etat qui le suspend une seconde fois et met sa carrière en péril !

Le juge Hassoune est un symbole. La semaine dernière, bravant les consignes de discrétion du ministère, il déclarait ouvertement au magazine Nichane : “La réforme de la justice dans laquelle je m’inscris, c’est celle des discours officiels, pas celle des bruits de couloir”. C’est peut-être ce qui le perdra. Mais si la sanction de Hassoune et Amghar est confirmée, quelque chose de plus grave encore pourrait arriver : l’Union Européenne, qui finance notre prétendue “réforme de la justice” à coups de millions d’euros, pourrait elle aussi perdre confiance. Le Maroc, dont la crédibilité internationale est déjà mise à mal par ses mauvais indicateurs socio-économiques, n’a vraiment pas besoin de ça. La balle est dans le camp du ministre de la Justice.


[www.lesoir-echos.com]
[www.telquel-online.com]
[www.telquel-online.com]
q
23 août 2011 09:03
S il y a un homme qui se bat pour améliorer la situation au Maroc c est bien Sa Majesté le Roi , mais il y a ceux qui ont une dent contre lui a titre personnel , cela ne justifie pas les critiques injustes envers lui .
La stabilité du pays dépends de lui , et un avenir meilleur grâce à lui dans le pays .
23 août 2011 14:22
Si tu le dis...
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook