Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Le Journal condamné à mort
H
16 février 2006 18:50
Le tribunal de première instance de Rabat a condamné, jeudi, le "Journal Hebdomadaire" à payer trois millions de dhs de dommages et intérêts au Centre Européen de recherche, d'analyse et de Conseils en matière stratégique (ESISC) basé à Bruxelles.
Le directeur de la publication, Boubker Jamai, et le journaliste Fahd Iraqi, ont été condamnés à une amende de 50.000 dhs chacun.

Le tribunal a exigé également la publication du prononcé du jugement par "Maroc Hebdo", le "Journal Hebdomadaire" et "Al Ousboua Assahafi".

Le verdict a été rendu par la juridiction à la suite d'une plainte pour diffamation et injure déposée par l'ESISC contre le "Journal Hebdomadaire", après la publication dans son édition du 3 décembre 2005, d'un article au sujet d'un récent rapport du centre sous le titre "Le front Polisario partenaire crédible de négociations ou séquelles de la guerre froide et obstacle à une solution politique au Sahara occidental?".

L'hebdomadaire francophone avait mis en cause les méthodes de travail, l'éthique et l'indépendance de l'ESISC, avait affirmé le président du centre, M. Claude Moniquet, qui s'est dit choqué par "l'attaque insultante et blessante" de la publication.

Source : MAP
z
16 février 2006 19:04
Un petit rappel des faits:

Moniquet : «Diffamer n’est pas une opinion»

Claude Moniquet, P-dg de l’ESISC (European strategic intelligence and security center), estime que le «Journal Hebdo» a porté atteinte à l’image et à la respectabilité de cet organisme. D’où sa décision de recourir à la justice pour obtenir réparation.


ALM : Pourquoi ce rapport sur le Polisario dans la conjoncture actuelle ?
Claude Moniquet : Pour trois raisons. On s’intéresse depuis assez longtemps et de manière générale au Maghreb et donc à tous les problèmes de sécurité que connaît cette région. La deuxième raison est l’attaque de Lamghiti en Mauritanie l’été dernier et qui a remis cette région sous les projecteurs de l’actualité. Et puis il y a eu la mission du sénateur américain Lugar qui est arrivée à faire libérer, après parfois trente ans de détention, les prisonniers de guerre marocains. Toute cette actualité nous a poussés à nous poser des questions et en cherchant, nous nous sommes aperçus qu’il n’existait rien de scientifique et de sérieux sur le Polisario. Il y avait toute une série de textes de propagande, d’autres textes de contre-propagande souvent d’origine marocaine, mais aucune étude scientifique objective et neutre n’était disponible. A travers cette étude, on a voulu expliquer ce qu’était le Polisario, mais aussi la place qu’il pourrait avoir, s’il en aura une, dans l’avenir. On voit que les Américains veulent s’impliquer dans la région. Ils essaient de trouver une solution pour stabiliser le Maghreb et stabiliser les relations entre le Maroc et l’Algérie. Il nous a alors semblé utile d’expliquer, entre autres, aux Américains ce qui est vraiment le Polisario.

Vous vous apprêtez à porter plainte contre un hebdomadaire marocain. Qu’est-ce que vous reprochez au juste au «Journal Hebdo» ?
Il faut dire qu’on a beaucoup hésité avant de porter plainte. Je n’aime pas les plaintes contre les médias et moi-même j’étais journaliste pendant vingt ans comme la plupart de mes associés à l’ESISC. On a un profond respect pour la presse et on reconnaît aux médias le droit d’être d’accord ou non avec nous. L’ESISC est cité par tous les médias du monde et plusieurs fois chaque semaine. Il y en a qui sont favorables à nos idées et d’autres qui ne le sont pas et c’est leur plein droit. Dans le cas du «Journal Hebdo», nous estimons que l’on n’est pas dans le cadre d’une opinion. Cet hebdomadaire a sous-entendu dans ses articles que cette étude était «téléguidée» et même «payée» par le gouvernement marocain et cette assertion porte atteinte à notre image et à notre respectabilité.

Justement, est-ce que vous entretenez des relations avec les autorités marocaines ?
Aucune pour le moment, mais pourquoi pas dans l’avenir ? Aujourd’hui, soyons très clairs, le gouvernement marocain n’est pas un client ou un partenaire de l’ESISC. Ce centre a deux domaines d’activité. On publie des notes, des analyses et des études. Le deuxième domaine est celui de la réflexion de type universitaire pour faire avancer le débat. On fait très attention dans ce domaine-là à ce que ces études et ces notes ne soient jamais payées ou subventionnées par une partie qui pourrait tirer un intérêt quelconque des résultats de ces travaux. Nous travaillons avec des universités et des groupes de recherches et notre crédibilité est à ce prix-là. On a aussi d’autres activités liées au conseil, aux opérations de lobbying pour des clients dont des états. L’Etat marocain n’en fait pas partie.

N’y avait-il pas moyen de procéder autrement que par un recours à la justice ?
Je leur reproche les insinuations, le fait qu’on avance pas mal d’affirmations sans aucune preuve. Les preuves, ils auront du mal à trouver parce qu’elles n’existent pas. Il y a une erreur basique que n’importe quel étudiant en première année de journalisme sait et évite. Quand on met en cause qui que ce soit, le B.A.-BA est de poser la question au concerné et de dire voilà ce qu’on projette d’écrire et «quel est votre commentaire ?». A aucun moment, ce journal n’a pris la peine de nous poser la question. Pour nous, il y a bel et bien une faute professionnelle. Nous savons qu’il y a encore, dans la législation marocaine, des peines privatives de liberté à l’encontre des journalistes. Nous ne tenons absolument pas à ce qu’une telle peine soit prononcée à l’encontre du ou des responsables de cet hebdomadaire. Mais nous tenons à un dédommagement, même symbolique et notre avocat étudiera cette question. Nous avons offert à ce journal la possibilité de réparer le tort qui nous a été fait. Dès que j’ai été en possession du numéro en question, j’ai appelé le directeur de cette publication qui était absent. J’ai parlé à son assistante pour expliquer qui j’étais et pourquoi j’appelais. On m’a dit « il vous rappellera» et il ne l’a jamais fait. A partir du moment où ce journal estime qu’il n’a pas à rendre compte pour les erreurs qu’il a commises, nous allons devant les tribunaux pour les lui rappeler et lui dire qu’il a eu tort.

Pour en revenir au rapport sur le Polisario, comment avez-vous procédé pour son élaboration ?
L’ESISC a à peine trois ans et demi d’existence. Au début, il comptait trois chercheurs et l’on se retrouve aujourd’hui avec 9 permanents en plus de 12 à 15 chercheurs indépendants. Pour ce rapport, nous avons créé un groupe de travail qui a procédé à des recherches bibliographiques classiques sur l’histoire des pays de la région pour essayer de trouver les racines du problème et puis une série de rencontres avec des experts, des spécialistes qui connaissent bien cette question. Ensuite, nous avons interrogé d’anciens membres et responsables du Polisario rencontrés au Maroc. Il faut dire qu’il n’était pas aisé de les retrouver pour la simple raison que nous n’avons bénéficié d’aucun soutien de l’Etat marocain.

Vous écriviez que le Polisario pourrait représenter une dérive terroriste pour la région. Comment ?
Il y a un risque fondamental de dérives et de violences dans le Maghreb et dans l’Afrique subsaharienne et qui n’est pas forcément terroriste. Il s’agit de dérives criminelles en général comme le trafic d’êtres humains, mais aussi les trafics d’essence, de cigarettes, de médicaments...
Il s’agit aussi de détournements de l’aide humanitaire. Et, dans tous ces trafics, le Polisario joue un rôle et cela a été prouvé. On ne dit pas que le Polisario est une organisation terroriste, mais on dit que c’est une entité en voie de déliquescence et de décomposition. Une partie de ses membres pourrait être tentée par une aventure terroriste surtout que ces gens sont armés, connaissent le terrain dans toute la région. Il y a ce risque pour toute la zone.


Le 21-12-2005
Par : Mohamed Boudarham
V
16 février 2006 19:11
quel mer*de .............
D
16 février 2006 19:13
C'est dingue ça !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
H
16 février 2006 20:09
"Il y a une erreur basique que n’importe quel étudiant en première année de journalisme sait et évite. Quand on met en cause qui que ce soit, le B.A.-BA est de poser la question au concerné et de dire voilà ce qu’on projette d’écrire et «quel est votre commentaire ?». "

Entierement d'accord et le Journal a certainement peché la dedans mais est-ce que l’ESISC à fait ça concernant le Polisarion ? Non. Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais.
z
16 février 2006 20:27
Hichamo,

L'ESISC est un institut, pas un jounal. Elle a fait une "étude" sur le polisario. Il n'y a que les journaux qui tombent sous les lois qui régissent la presse. C'est logique je crois. De plus, Le Polisario ne semble pas vouloir ou pouvoir prendre la piste judiciaire contre un institu européen ui relate des faits, et ils ont surement raison... c'est la meme chose avec Amnsety international ou le HCR, quand ils font des études ou des notes, elles sont inattaquables. C'est une analyse à prendre ou à laisser...

En préambule du rapport, il est cité :


Le travail des analystes de l’ESISC s’appuie:
 Sur le dépouillement systématique de toutes les « sources ouvertes »
(journaux, revues, livres…) disponibles sur les questions du terrorisme et de la
violence politique et les problèmes stratégiques.
 Sur des relations étroites et des échanges avec d’autres centres de recherche,
notamment aux Etats-Unis, en Europe, au Proche-Orient et en Asie du Sud.
 Sur des rencontres régulières avec des responsables politiques et militaires,
des membres de la communauté du renseignement.
 Sur des missions de terrain ponctuelles effectuées par des chercheurs de
l’ESISC ou d’autres experts mandatés par eux.
Cette approche systématique permet à l’ESISC de créer et de développer des
systèmes d’analyses prospectives, des bases de données (biographiques,
géographiques, thématiques et, en matière de terrorisme et de criminalité organisée,
par « groupes auteurs » et par « groupes cibles ») et d’autres instruments qui
concourent à l’évaluation permanente des tensions, de la menace générale et de la
menace relative rapportée à une/des cible(s) donnée(s).
Cette analyse est mise à la disposition des clients et partenaires de l’ESISC.
Le présent rapport s’inscrit dans le cadre des Études de l’ESISC.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 16/02/06 20:33 par zaki7.
z
16 février 2006 20:35
Le dernier annexe sur la guerre des sables est aussi intéressant:

[www.esisc.org]
H
16 février 2006 20:36
L'ESISC, n'est certainement pas inattaquable. Ce n'est pas parce que c'est institut et non un médias qu'il a le droit de diffamer comme il veut. Ce qu'il a fait là c'était de diffamer (a raison) le Polisario. Selon leur logique ils auraient du demander au Polisario de donner leurs avis et le publier comme partie du rapport. Eux ne l'ont pas fait et veulent donner des leçons à d'autres.

A part ça je crois sincèrement que le Maroc a commandé ce rapport. Je me répète même si on a raison sur ce dossier ces gens n'auraient pas fait ce travail pour nos beaux yeux. Il doit y avoir un gain quelque part. Même un travail universitaire est généralement financé par une source quelconque. De plus que c'est un centre inconnu et dont personne n'a entendu parlé auparavant.
z
16 février 2006 20:59
Ok, ben si le polisario estime qu'il y a diffamation, qu'il attaque l'ESISC, ce serait en France en plus, justice neutre... S'il ne le fait pas, c'est qu'il sait que l'ESISC a des arguments bien taillés.

Encore une fois, dans une étude ou analyse, tu n'es pas obligé d'interroger personnellement ni le Maroc ni le Polisario, du moment que tu cites tes sources, ce que l'ESISC fait tout au long de l'étude.

Ses études ne concernent pas que le Polisario d'ailleurs, il en fait pour 18 pays et écrit sur 5 rubriques différentes...



Je recopie de leur site:


L’ESISC est indépendant de toute autre organisation, il est politiquement neutre et se finance, essentiellement, par ses contrats de recherche et de consultance, la vente de ses publications, des tournées de conférences ou des donations.

L'ESISC ne fait pas un travail de détection des risques terroristes bénévolement bien évidement. Ses rapports sont destinés aux agences professionnelles internationales, une autre raison pour lqquelle il n'a pas intéret à se décridibiliser.

mêle à la fois la recherche fondamentale, la recherche appliquée et des activités d'analyse, de conseil et de formation dispensées au profit de ses partenaires.

L'ESISC a ainsi déjà réalisé de nombreuses missions d'expertise et de conseil pour des agences gouvernementales, des services de renseignement ou judiciaires et des sociétés privées.

L’expertise de l’ESISC porte notamment sur les questions de sécurité au sens large: terrorisme et contre-terrorisme, renseignement, conflits de basse intensité, conflits ethniques et religieux, antisémitisme et racisme, islamisme et les autres formes d’extrémisme politique ou religieux, crime organisé et corruption, sécurité économique.
H
16 février 2006 21:18
Le Journal a aussi cité ses sources. Pourtant les témoins du Journal ont été refusé par le tribunal.

La question que je me pose est la suivante: Avec tout ce qu'on peut reprocher au Journal, sur quel autre magazine ou journal pouvons nous compter piur critiquer le régime si ce journal est abbatu ?

Telquel semble en voie d'être abbatu également et toute la presse indépendante qui ose dépasser les lignes rouges...
L
16 février 2006 21:33
Citation
Hichamo a écrit:
Le Journal a aussi cité ses sources. Pourtant les témoins du Journal ont été refusé par le tribunal.

La question que je me pose est la suivante: Avec tout ce qu'on peut reprocher au Journal, sur quel autre magazine ou journal pouvons nous compter piur critiquer le régime si ce journal est abbatu ?

Telquel semble en voie d'être abbatu également et toute la presse indépendante qui ose dépasser les lignes rouges...

tout à fais, en plus pour telquel, le jugement était à se tordre de rire

ce que je vois quand meme c'est que rien ne peut etre dit sans se voir étranglé
les somme en jeux sont sans commune mesure avec les fait établis

je note aussi que certains peuvent dire n'importe quoi, ce n'est pas grave selon qui cela touche



Modifié 2 fois. Dernière modification le 16/02/06 21:34 par La Boetie.
b
16 février 2006 21:44
un etat peut commander une etude! sa validitie scientifique ne depend pas de qui la commande mais uniquement et seulement de la methode.

bien sur que dans un tel cas on serait sceptique si on avait appris que l'etat marocain avait commande cette etude. ceci n'empeche encore pas l'etude d'etre objective et valide.

desole mais le journal hebdo accuse, sans preuve aucune, cette etude d'etre teleguidee par l'etat marocain, ce qui est different de commandee. teleguidee veut dire qu'on oriente les resultats de l'etude selon ses interets et ses forces, dont on les manipule. une accusation grave bcp plus grave que le fait qu'elle soit commandee, derrier quoi le journal essaye de se cacher mais en vain.

en plus, si je me souviens bien, sa reaction parait une tres peu de temps apres la publicaiton du rapport. on dirait qu'il leur a fait tant de mal!? meme pas chez le polisario ou en lagerie on n'a eu un etelle reaction. les journaleux de ce magazine se sont precipites a s'aventurer conte le pays ou ils exrecent leur profession.

ici c'est un institut de recherche qui a frappe. son directeur etait lui-meme apparement journaliste et sait de quoi il parle. dans ce dossier il y a bcp d'autres volets qui sont passes sous silence parce que personne ne s'est plaint. ainsi par exemple la propagande que ce journal a fait pour le polisario.

cette plainte vient apres que jeune-afrique les a lache et s'est contente d'une replique seulement. le magazine aurait pu faire de meme mais ne l'a pas fait. ni "l'etat" marocain ni "ses television" ni ses communes ne se sont acharnes pourtant contre le journal hebdo.

si on fait une evaluation systematique du contenu de ce journal et de ses couvertures, rien que pendant la derniere annees on aura un nombre considerable de cas ou il a depasse non les lignes rouges de l'etat marocain, mais celle du metier du journalisme et de la profession.

telquel malgre tout a prefere repondre par la froce du professionalsime. ce que je trouve intelligent. telquel n'a pas boycotte les proces, alors qu'il y avait tant d'anomalies. et malgre quelques amertumes il est retourne au boulot et sa ligne ditorial. un dossier sur aderrahime bouabid, un autre sur le rapport du cinquentenaire etc, des themes qui interessent les marocains. voici un magazine qui jouit d'une credibilite a mes yeux et pour qui il faut se battre.
H
16 février 2006 22:41
Ça me rappelle une étude des quelques chercheurs américains qui disait que le réchauffement climatique n’avait rien à avoir avec les gaz à effet de serre. Après avoir posé la question au sujet sur qui finançait l’étude la réponse était comme par hasard des compagnies pétrolières américaines. Est-ce ça nuit à la crédibilité de l’étude ? Évidement. L’étude a été enterrée et on n’en a plus jamais entendu parlée. On ne peut pas être juge et partie. Le Maroc est l’ennemi numéro 1 du Polisario et il va financer une étude sur le ce même Polisario ? C’est un peu tiré par les cheveux comme logique. C’est comme si Ben Laden finance une étude sur Bush.

C’est vrai qu’il n’est pas prouvé que le Maroc ait financé cette étude mais encore une fois je repose la question. Pourquoi ce centre l’a-t-il fait dans ce cas là. Juste pour nos beaux yeux ? Je ne crois pas. Les gens de ce centre disent eux-mêmes qu’ils se financent sur des contrats de recherches. Pourquoi feront-il exception pour le Maroc ?

Le Journal dit “Ainsi ce ne serait pas étonnant que le Royaume ait pu faire appel à une quelconque société privée (d'un de ses nombreux lobbyistes) pour commander le récent rapport sur le Front Polisario” Qu’est ce qui les en empêcherait ? Leur crédibilité ? Qui a dèja entendu parler de ce centre pour savoir s’il est crédible ou pas ? D’ailleurs les sources citées par l’étude sont acquises aux thèses marocaines. Elles ou la crédibilité et elle est ou l’objectivité ?

Je cite Le Journal : “ le rapport se base surtout sur des déclarations d'ex-responsables du Polisario ralliés au Maroc … Même pour les instances les plus crédibles citées par le rapport, comme Human Rights Watch ou encore le State Department, les analystes de ESISC se contenteront de n'en retenir que des passages bien ciblés. Parfois des passages où ces instances s'inspirent elles-mêmes des médias marocains officiels.”

Le centre prétend mener une « radiographie d'une organisation ». N’était pas le minimum que d’établir un contact minimal avec cette organisation et lui demandé un avis. La laisser se défendre. Ce centre vient nous donner ensuite des leçons de journalisme. En plus ils nous parlent de neutralité.

C’était principalement ce genre de critiques que le journal a formulées envers cette étude. Je ne suis pas un expert en Justice mais il me semble qu’avec toutes les erreurs que les journalistes du Journal ont pu commettre ça ne vaut pas 3 millions de dirham. Non ?

Sauf si l’état a téléguidé le jugement et dans ce cas là notre régime est 1000 fois plus condamnable que l’équipe du Journal. Il n’y a pas de justice au Maroc et ce régime immature vient encore de le prouver.
a
16 février 2006 22:49
Citation
Hichamo a écrit:
L'ESISC, n'est certainement pas inattaquable. Ce n'est pas parce que c'est institut et non un médias qu'il a le droit de diffamer comme il veut. Ce qu'il a fait là c'était de diffamer (a raison) le Polisario. Selon leur logique ils auraient du demander au Polisario de donner leurs avis et le publier comme partie du rapport. Eux ne l'ont pas fait et veulent donner des leçons à d'autres.

A part ça je crois sincèrement que le Maroc a commandé ce rapport. Je me répète même si on a raison sur ce dossier ces gens n'auraient pas fait ce travail pour nos beaux yeux. Il doit y avoir un gain quelque part. Même un travail universitaire est généralement financé par une source quelconque. De plus que c'est un centre inconnu et dont personne n'a entendu parlé auparavant.


d apres ta vision des choses amnesty international et rsf devraient aussi publié la version des autorités marocaines quand elle font un rapport sur le maroc,sinon d apres ta logique elles ne font que le diffamé et la tu vas etre plus sincere quand tu me diras a raison.

tu vois,t est tellement antimakhzen que t en deviens carrement antimarocains d ou mon doute sur tes motivation.hein hichamo ou jabranci ...ou.........
L
16 février 2006 22:58
bikhir, tu as raison, je salue aussi la qualité de ta prestation

mais derriére l'affaire telquel, on se demande si la presse aurra les main libres un jour

douter de l'orientation d'un rapport n'a pas forcément besoin de preuve si cette orientation est décrite, de plus c'est une opinion , en fait c'est une question de termes
z
16 février 2006 23:09
C'est exactement cela, la haine du régime pour certains signifie automatiquement l'alliance avec les ennemis du Maroc, tout est bon pour casser le pays, si cela risque de diviser le pays, ben tant pis, ils prennent le risque. Hichamo, il y a des centaines de rapports pro-polisario qui sont faits par des "ONG" espagnoles, par le gouvernement algérien, par les pays qui reconnaissent la "republique arabe.." et par le polisario lui meme. As-tu jamais mis en doute ou condamné ces rapports? Non. Pourquoi? Parce qu'ils sont contre le Maroc tout simplement et que ça te convient. C'est l'essence meme de la position et de laigne éditoriale du journal hebdo que tu défends : ennemi du maroc = ami de journal hebdo. Maintenant il s'en brule les doigts et il balbutie à expliquer le pourquoi du comment.

Là on a un institut qui fait chaque mois des dizaines de rapports sur toutes les régions du monde, aucun soupçon de preuve que telle ou telle partie a commandé ou téléguidé le rapport sur le Polisario. mais rien que le fait que ce rapport ne fasse pas l'éloge d'une bande de mercenaires, il est forcément "téléguidé".

L'essentiel est qu'il y a diffamation, que cette diffamation décrédibilise un Institut vis a vis de ses lecteurs et que dans n'importe quelle démocratie, il existe des règles qu'il ne faut pas franchir, quand on le fait, on paie... c'est pourtant simple..

De plus, parlons du rapport en soi: en somme tu dis que ce qui est dit dans ce rapport c'est du faux si j'ai bien compris... Si tu estimes que le rapport est fabriqué et fausse les choses, je ne vois pas ce que tu attends pour brandir le drapeau de la RASD.

Citation
abdou_allah_ibnou_rochd a écrit:
Citation
Hichamo a écrit:
L'ESISC, n'est certainement pas inattaquable. Ce n'est pas parce que c'est institut et non un médias qu'il a le droit de diffamer comme il veut. Ce qu'il a fait là c'était de diffamer (a raison) le Polisario. Selon leur logique ils auraient du demander au Polisario de donner leurs avis et le publier comme partie du rapport. Eux ne l'ont pas fait et veulent donner des leçons à d'autres.

A part ça je crois sincèrement que le Maroc a commandé ce rapport. Je me répète même si on a raison sur ce dossier ces gens n'auraient pas fait ce travail pour nos beaux yeux. Il doit y avoir un gain quelque part. Même un travail universitaire est généralement financé par une source quelconque. De plus que c'est un centre inconnu et dont personne n'a entendu parlé auparavant.


d apres ta vision des choses amnesty international et rsf devraient aussi publié la version des autorités marocaines quand elle font un rapport sur le maroc,sinon d apres ta logique elles ne font que le diffamé et la tu vas etre plus sincere quand tu me diras a raison.

tu vois,t est tellement antimakhzen que t en deviens carrement antimarocains d ou mon doute sur tes motivation.hein hichamo ou jabranci ...ou.........



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/02/06 23:15 par zaki7.
b
16 février 2006 23:35
encore une fois le journal n'est pas sanctionne pour avoir ose critiquer un rapport dont les resultats confortent le Maroc et les marocains, non il pait parce qu'il diffame en disant des non-verites et sans preuve. si seulement il s'est laisse le temps pour une vraie critique, objective et sincere de ce rapport, ca aurait peut-etre declenche un debat interessant.

le journal a tout fait a la hate parce que ses motifs etaient visiblement autres: ne pas permettre que quelque chose de positif pour le Maroc passe. il voulait barrer immediatement la route. tout comme le que dit sibien zaki, etre contre une politique ou meme un regime equivaut a se rallier avec l'ennemi, aussi bete et moche qu'il soit.

il faut remarquer:

- que meme les journaux algeriens n'ont pas reagi de la sorte
- que les articles de ce journal sont utilises sur les sites des polisariens

bref.


la boetie,

le journal ne doutait pas de l'orientation de ce rapport. il n'exprimait pas une opinion. il exprimait une affirmation. la il y a une difference et nous revenons a la maitrise du metier. je me souviens d'une polemique qui avait fait des vagues dans les milieux de la presse allemande. et devines de quoi il s'agissait? on reprochait a un magazine de ne pas avoir mis un point d'interogation a son titre sur la premiere page a propos d'une affaire. un detail mais d'une signification enorme.

les journaleux du journal hebdo ne maitrsient pas leur metier. ils auraient par exemple mis un point d'interogation, ca les aurait sauve. ils ont cru pouvoir le faire avec des guillemets de citation.

mais bon, ceci d'une part. d'autre part comment peut-on pretendre se mettre contre la partialite d'un rapport, yak, mais, mais!, afficher le portrait du chef du polisario sur toute la couverture comme celui d'une star?! qu'est-ce qu'il vient faire lui dans ce sujet? le rapport est sur l'organisation et non sur abdelaziz elmarrakchi!?

voila comment l'esprit malsain se dennonce en douceur.
z
16 février 2006 23:38
Le polisario a par le passé utilisé les memes techniques pour décrédibiliser des rapports qui ne leur étaient pas favorables, il a meme eu recours aux services d'ONG humanitaires espagnoles pour décrédibiliser France Libertés lorsque Mme Mitterand (leur ex-allié) leur avait demandé de libérer les prisonniers marocains.

Si tu me disais




Pour revenir un peu en arrière:

Paris, le 20 mai 2003

A l'attention de Mohamed Abdelaziz, Président de la République Arabe Sahraouie Démocratique



Monsieur le Président,

A l'occasion du 30ème anniversaire du Front Polisario, je veux souhaiter au peuple sahraoui d'exercer enfin son droit à l'autodétermination.

Le peuple sahraoui, éprouvé par les années de guerre, les années d'exil, les violations de ses droits fondamentaux, a toujours été fort de la légitimité que confère le droit international.

Aussi, peut-il continuer à être responsable de la détention de 1' 157 prisonniers de guerre marocains qui auraient dû tous être libérés en 1991 conformément au droit international humanitaire ?

Je n'ignore pas que vous liez la libération de ces prisonniers à la tenue du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. En effet, le Plan de Paix des Nations Unies, accepté par le Front Polisario et le Maroc en avril 1991, prévoit la libération et l'échange des prisonniers de guerre au début d'une période de transition s'ouvrant quelques 6 mois avant la date prévue de la consultation référendaire. Or, celle-ci initialement prévue en janvier 1992 a été reportée, et la plupart des prisonniers de guerre sont aujourd'hui en détention douze années après le cessez-le-feu.

Ces prisonniers, militaires et civils, sont détenus pour la majorité d‚entre eux depuis plus de vingt années, certains depuis vingt-sept années.

Ils sont âgés ou vieillis prématurément, malades physiquement et en grande détresse morale.

Aujourd'hui même, nous avons reçu l'appel désespéré de la famille de l'un de ces prisonniers nous demandant d‚intervenir auprès de vous pour qu'il soit libéré.

Nous savons en effet, que tous ces hommes espèrent fébrilement qu'à l'occasion de son 30ème anniversaire, le Front Polisario annoncera de nouvelles libérations.

Parce que ces hommes sont aussi les victimes du conflit qui vous oppose au Maroc, et pour des raisons humanitaires évidentes, je vous demande une nouvelle fois de libérer sans délai tous les prisonniers de guerre marocains.

La Fondation France Libertés a mené une mission internationale d'enquête sur les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains du 11 au 26 avril 2003. Celle-ci rendra public son rapport d'enquête dans les semaines qui viennent. Au regard des premiers éléments et conclusions de cette mission, permettez à une amie du peuple sahraoui, de considérer que détenir les plus vieux prisonniers de guerre du monde n'est pas à son honneur.

On ne répare pas une injustice par une autre injustice. Ces militaires et ces civils marocains doivent, il est grand temps, regagner leur pays et retrouver leur famille.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, mes sincères salutations.
Danielle Mitterrand
Présidente de la Fondation France Libertés




<<<<<<<<<<<<<<<<<<>>>> Et Réponse des "humanitaires espagnoles": <<<<<<<<<<>>>>>>>>>>>>>>> >>>>>>




Le piège de l'humanitaire


Carlos Ruiz Miguel
Professeur de Droit Constitutionnel de l'Université de Saint-Jacques de Compostelle (Espagne)
Martine de Froberville
Président du Comité sur le Sahara Occidental (France)

>> en castellano

Vient d'être rendu publique une lettre sous la signature de Madame Danielle Mitterrand, présidente de France libertés, adressée " à l'attention de Monsieur Mohamed Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique " à l'occasion du 30ème anniversaire du Front Polisario. Outre les vœux exprimés en faveur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, d'une "amie du peuple sahraoui ", comme se déclare elle-même Mme Mitterrand, il s'agit d'un appel à la libération des 1 157 prisonniers de guerre marocains. " Pour des raisons humanitaires évidentes, je vous demande une nouvelle fois de libérer sans délai tous les prisonniers de guerre marocains ", lit-on.

Cette lettre appelle une réaction ouverte, des commentaires et des réserves.

Avant toute chose, il convient d'élucider la qualification de " militaires et civils " attachée aux prisonniers de guerre marocains, qui sème la confusion. Les appelés (par distinction avec les militaires de carrière), qu'ils aient été mobilisés par conscription ou, en l'occurrence, embrigadés de force, sont des soldats dès leur réquisition. Ils se différencient donc des civils qui subissent les affres de la guerre sans pouvoir la plupart du temps se défendre.

Etre partisan que soit mis un terme à la détention des prisonniers de guerre dans la question du Sahara Occidental est une affaire de cœur et de conscience à l'honneur de ceux (ils sont nombreux) qui placent l'humanité au rang de leurs principes.

Souhaiter la libération des prisonniers marocains est une conviction légitime qui résulte de la liberté de pensée.

Transmettre son sentiment au président sahraoui découle de la liberté d'opinion. Mais rendre public un tel avis au moment où une campagne sur un sujet aussi sensible est orchestrée par le Maroc et ses soutiens pour faire pression sur les Sahraouis, c'est tomber dans le piège tendu. Qu'on le veuille ou non, c'est contribuer à la déstabilisation de ces derniers, recherchée par ses auteurs.

Le droit humanitaire ne peut être sélectif. Aussi, s'attendrait-on en un tel cas à ce que toute personne soucieuse de l'application de ce droit, en toute équité publie simultanément une semblable adresse " à l'attention de S.M Mohamed VI du Maroc ". Les prisonniers de guerre ne demeurent-ils pas détenus dans les deux camps belligérants depuis la même période ? La " détresse morale " est la même chez tous ces prisonniers. A celle de ces hommes, du côté sahraoui, faut-il le rappeler ?, s'ajoute celle de tout un peuple qui pourtant " fort de la légitimité que confère le droit international " continue de souffrir de l'exil ou de l'occupation après 16 années de guerre ouverte. Les responsables de cette situation sont les autorités marocaines depuis leur coup de force de 1975.

Le droit humanitaire s'inscrit dans le droit international qui lui est supérieur. L'application de l'un procède de la mise en œuvre de l'autre. Et non le contraire. Exiger de la victime le respect du droit humanitaire quand le droit international a été violé et continue à l'être par l'agresseur, c'est inverser la donne. Ça n'est plus une erreur, mais une faute politique.

2 juin 2003



Modifié 3 fois. Dernière modification le 16/02/06 23:48 par zaki7.
H
17 février 2006 00:00
Tu tombes dans le ridicule tête première. A force ne pas savoir quoi répondre tu sautes vite au conclusion : anti-marocain, ami du Journal etc. Ne te laisse pas influencé par la médiocrité d'un abdou-allah-ibnou-nemmi. Tu nous a habitué à plus de serieux que ça.

Citation
zaki7 a écrit:
C'est exactement cela, la haine du régime pour certains signifie automatiquement l'alliance avec les ennemis du Maroc

Non et non et non. C'est exactement la même rétorique que les sionistes : Tu critiques Israel, tu es antisémite. Je critique les gestes imbécile d'un régime imbécile sans pour antant ne pas aimer le Maroc. Arrête de jouer sur cet amalgame digne des agents de la DST ou des sionistes les plus notoire. Tu n'es pas capable de comprende qu'on peut adorer son pays et detester des dirigeants qui sont en train de le piller ?


Citation
zaki7 a écrit:
Hichamo, il y a des centaines de rapports pro-polisario qui sont faits par des "ONG" espagnoles, par le gouvernement algérien, par les pays qui reconnaissent la "republique arabe.." et par le polisario lui meme. As-tu jamais mis en doute ou condamné ces rapports? Non. Pourquoi? Parce qu'ils sont contre le Maroc tout simplement et que ça te convient.

Je n'ai pas besoin de rapport pour savoir que le polisario est une organisation criminel à la solde d'Alger. Je n'ai besoin de personne pour me le prouver. Les résulats de leurs actes sont la pour en attester. Mais je dois ajouter que le régime marocain est aussi criminel que le Polisario. Pourquoi ? Parce quand ces criminels du Polisario décident de laisser tomber leurs idées, qui les accueillent à bras ouverts ? Le même Makhzen que tu cherie tant leur ouvre les portes. Sont-ils jugés pour leurs crimes. Biens sur que non puisqu'ils sont du bon coté mainteant. On efface l'ardoise. C'est ce régime imbécile que je critique. Parce qu'il fait mal à mon pays. Les soldats marocains qui ont passé leur vies dans goeles polisarienne reviennent au pays et trouve leurs ex-tortionnaire placés dans les hautes fonctions de l'état. Ce régime aime-t-il les marocains pour les humilier ainsi ?


Citation
zaki7 a écrit:
Là on a un institut qui fait chaque mois des dizaines de rapports sur toutes les régions du monde, aucun soupçon de preuve que telle ou telle partie a commandé ou téléguidé le rapport sur le Polisario

Tu parles de quelque chose que tu ne connais pas. Sincérement tu as dèja entendu parlé de cet institut ?
Alors comment peut-tu savoir qu'il est crédible. Je t'ai expliqué en haut ce que je pense de la crédibilité et l'bjectivité de cette étude et de cet insitut. Réponds moi sur mes points s'il quelque chose est fausse dans ce que j'ai dis.


Citation
zaki7 a écrit:
Si tu estimes que le rapport est fabriqué et fausse les choses, je ne vois pas ce que tu attends pour brandir le drapeau de la RASD.

T'as pris un sacré racourcis mon ami. Tu ne rougis pas en disant ça ?
Montres moi ou est-ce que j'ai dis que le rapport est fabriqué. À ce moment la je te répondrais sur cette phrase stupide.

J'ajoute en conclusion que le dossier du Sahara est un fisaco depuis le début. Ce Makhzen que tu defends tant n'a fait qu'empirer les choses depuis le début. Ce conflit a couté aux marocains des sommes énormes. Personne n'a été jugé par rapport à ça. Le Maroc n'a fait aucun progrès notable pendant plus que 30 ans et on continue à payer pour ses erreurs. Les responsables d'une telle catastrophe humanitaire se la coule douce des deux cotés de la frontières. Vous comme des attardés vous continuez à applaudir un régime qui accumule gaffes sur gaffes.
z
17 février 2006 00:23
Hichamo : Je critique les gestes imbécile d'un régime imbécile sans pour antant ne pas aimer le Maroc. Arrête de jouer sur cet amalgame digne des agents de la DST ou des sionistes les plus notoire. Tu n'es pas capable de comprende qu'on peut adorer son pays et detester des dirigeants qui sont en train de le piller ?

---> C'est la ou tu trompes cher ami et ou le Journal Hebdo se trompe aussi, l'affaire du Sahara dépasse le régime ou le Roi ou le Makhzen ou la DST, c'est une affaire nationale. C'est comme si on venait chez toi et on te disait ton jardin, la moitié c'est au voisin. tu peux critiquer les gestes imbéciles du régime et je te rejoindrais dans la critique mais il faut qu'on parle biende gestes imbéciles, pas de suppositions et d'hypothèses. de plus, ce rapport serait commandé par le "régime", je l'applaudirais encore parce que le but est de démasquer le Polisario et ses pratiques. En te rangeant avec le journal contre l'opinion et les convictions nationales sur le probleme d Sahara, quoique tu dises, tu te ranges avec l'ennemi...

Hichamo : Je n'ai pas besoin de rapport pour savoir que le polisario est une organisation criminel à la solde d'Alger.

---> Là je sais plus quoi penser franchement smiling smiley. Le rapport dit ce que tu dis en long et en large. Tu es en fait d'accord avec le contenu que tu acceptes comme étant véridique mais le fait que ça soit au profit du Maroc (synonyme de Régime pour toi), c'est pas normal, ça doit surement être commandité et les gens qui applaudissent le rapport sont donc pro-régime et pro-monarchie car dans le monde de Hichamo, il est impossible et impensable de se féliciter de quelque qui soit bénéfique pour le Maroc et les marocains sans etre automatiquement désigné de pro-monarchique...


Si tu n'as vraiment pas d'objections a faire sur le CONTENU que le journal conteste, je crois que tu fais un peu trop de zèle juste pour te mettre du coté du Journal. Tu ne peux pas etre dans les 2 camps a la fois..


Hichamo: Tu parles de quelque chose que tu ne connais pas. Sincérement tu as dèja entendu parlé de cet institut ? Alors comment peut-tu savoir qu'il est crédible.

---> Ben si, on est en 2006, tous les rapports faits par l'ESISC de par le monde sont sur leur site, tu peux lire et déduire. Sinon, en prenant compte de ton argument, qu'est ce que tu connais du Monde, de Libé, du Point, de l'Expresse, de Jeune Afrique pour dire qu'ils sont crédibles??

Hichamo : Le Maroc n'a fait aucun progrès notable pendant plus que 30 ans et on continue à payer pour ses erreurs.

---> oula cher ami, en parlant de racourcis smiling smiley S'il y a quelqu'un qui prouve qu'il ne connait mais vraiment nada sur le dossier du sahara c'est bien toi. Ok, question : si je te dis "Laayoune", tu dis Maroc ou Algérie? Je ne veux pas te retracer la chronologie et les acquis et qui est en position de force et de faiblesse dans le conflit avec les vrais intervenants dans le conflit mais je peuxle faire si tu y tiens...

Hichamo: Vous comme des attardés vous continuez à applaudir un régime qui accumule gaffes sur gaffes.

---> Et toi commme un parano, tout revient à la manipulation du régime, meme un rapport qui dénonce l'ennemi du Maroc, ça se soigne tu sais...


1 - En faisant l'hypothèse que tu as lu le rapport et que dont tu sais de quoi tu parles : Sur quels points tu penses que l'ESISC a menti ou n a pas dit la vérité?



Modifié 3 fois. Dernière modification le 17/02/06 00:47 par zaki7.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook