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1 jour 1 yabi: Sarazinement Vôtre
18 novembre 2016 10:35
 
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Salâââm Ya Khyar Nass,





Au clair de la Terre... Quelques mots lunaires.


Ce soir, la Pure Lune, silencieuse et disparue depuis un long moment,
Est réapparue encore plus lumineuse et brillante dans le firmament,
Chaleureusement plus proche de la Terre qu'elle ne l'a jamais été.
Drapée d'une robe blanche céleste, elle en est réellement sublimée.






Sa contemplation nocturne, m'a donné envie de braver les interdits et de revenir ici... Pianoter doucement et délicatement sur mon clavier.
Je suis absente depuis un long moment parce que j'ai été opérée à nouveau des canaux carpiens. Je ne peux plus écrire depuis. "Interdiction formelle, a dit le doc, autrement je t'ampute à la hache tes deux mains, ça ira plus vite".
Je dois avouer qu'à ma première opération, une semaine après j’écrivais déjà des fleuves en réponse à des posts. Mdrrr !

Donc voilà... Mais al-hamdoullah... Tout va pour le mieux cette fois-ci. Et si je viens vous en parler ce soir, c'est uniquement pour que vous sachiez que je ne déserte pas ce post, et que mon silence, cette fois-ci, n'est pas volontaire, mais est une contrainte.

Je reviendrai inshâ'llah...

Prenez grand soin de vous.




Parole de Femme... : Bizarrement, maintenant que j'ai les mains menottées... Il me reprend l'envie de peindre. Alors que ma seule et unique "oeuvre" m'avait convaincue de ne plus jamais toucher aux pinceaux et de leur préférer des stylos !


Matrix Gamma : Où que tu sois... T'es toujours là.
Tu me rends la question du Beau toujours plus profonde, et pour y répondre mon esprit est toujours plus fertile.


***BentDouar: Ya Najmat-l-Noujoum... Ma bougie nocturne n'est pas éteinte. Elle a tant de choses à te raconter...
Merci pour la photo, précieuse. Elle enrichit ma collection et habille bellement le bureau comme fond d'écran.


Didoushka : From upon the Silent Moon... I did read your words.
There are some of mine I want you to read, as soon as I get my hands back.
Meanwhile, take care of yourself... Take care of your Authentic Self.
Sometimes we forget, because we're too busy taking care of other people ;-)


Assia-ta : Welcome back !
On rediscutera tes questions dès que possible. Même si tu devines déjà ce que j'en dirai lol




(Bon... Ca va... J'ai pas été trop longue. Je progresse ! ).





PS : l'édition sur ma première photo n'était pas passée. Je reposte en doublon.






Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/11/16 10:36 par Sarazinement Vôtre.
5
11 janvier 2017 18:42
Salam 3alaykoum

Ta plume me manque.

J'espère que tu seras à nouveau parmi nous.

Thallay fi rassek


Citation
Sarazinement Vôtre a écrit:
 
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Salâââm Ya Khyar Nass,





Au clair de la Terre... Quelques mots lunaires.


Ce soir, la Pure Lune, silencieuse et disparue depuis un long moment,
Est réapparue encore plus lumineuse et brillante dans le firmament,
Chaleureusement plus proche de la Terre qu'elle ne l'a jamais été.
Drapée d'une robe blanche céleste, elle en est réellement sublimée.






Sa contemplation nocturne, m'a donné envie de braver les interdits et de revenir ici... Pianoter doucement et délicatement sur mon clavier.
Je suis absente depuis un long moment parce que j'ai été opérée à nouveau des canaux carpiens. Je ne peux plus écrire depuis. "Interdiction formelle, a dit le doc, autrement je t'ampute à la hache tes deux mains, ça ira plus vite".
Je dois avouer qu'à ma première opération, une semaine après j’écrivais déjà des fleuves en réponse à des posts. Mdrrr !

Donc voilà... Mais al-hamdoullah... Tout va pour le mieux cette fois-ci. Et si je viens vous en parler ce soir, c'est uniquement pour que vous sachiez que je ne déserte pas ce post, et que mon silence, cette fois-ci, n'est pas volontaire, mais est une contrainte.

Je reviendrai inshâ'llah...

Prenez grand soin de vous.




Parole de Femme... : Bizarrement, maintenant que j'ai les mains menottées... Il me reprend l'envie de peindre. Alors que ma seule et unique "oeuvre" m'avait convaincue de ne plus jamais toucher aux pinceaux et de leur préférer des stylos !


Matrix Gamma : Où que tu sois... T'es toujours là.
Tu me rends la question du Beau toujours plus profonde, et pour y répondre mon esprit est toujours plus fertile.


***BentDouar: Ya Najmat-l-Noujoum... Ma bougie nocturne n'est pas éteinte. Elle a tant de choses à te raconter...
Merci pour la photo, précieuse. Elle enrichit ma collection et habille bellement le bureau comme fond d'écran.


Didoushka : From upon the Silent Moon... I did read your words.
There are some of mine I want you to read, as soon as I get my hands back.
Meanwhile, take care of yourself... Take care of your Authentic Self.
Sometimes we forget, because we're too busy taking care of other people ;-)


Assia-ta : Welcome back !
On rediscutera tes questions dès que possible. Même si tu devines déjà ce que j'en dirai lol




(Bon... Ca va... J'ai pas été trop longue. Je progresse ! ).





PS : l'édition sur ma première photo n'était pas passée. Je reposte en doublon.


20 avril 2017 02:58
La Vie, c'est comme l'argile.







Un jour, un homme, dans un post, écrit :

"Je pensais que j étais quelqu'un de fort mais je suis plus fragile que l'argile mouillée".

Métaphore qui n'est pas s'en rappeler le colosse au pied d'argile...

Cet homme, lorsqu'il s'est à lui-même fait l'aveu de cette vérité, avait-il conscience que sa métaphore n'était pas anodine ? Qu'elle avait été choisie sciemment par son inconscient ?
Que son propre esprit lorsqu'il se révélait pour témoigner et problématiser sa tristesse et son désespoir lui envoyait en même temps inconsciemment la réponse et le remède ?


Car... L' image de l'argile est riche de sens et pleine de possibles.

Oui, oui... Une simple image lancée, semble-t-il, comme si de rien n'était... Mais une image que l'on se propose de méditer.


De quoi est-il question au fond ?


Créer.




La propriété de l'argile, c'est la malléabilité.
L'argile est certes, une roche. Mais cette roche est bien différente des autres. Car elle, elle n'est pas figée, ni stationnaire, n'est pas définitivement durcie.
L'argile change de forme, d'apparence, d'état. L'argile se travaille, se modèle et se créé.

Et bien... La Vie, c'est comme l'argile.
Dans la vie et dans le vivre, rien n'est immuable, prédéterminé, figé, fini, arrêté, irrévocable.
Tout est toujours en mouvement même si bien des choses sont en suspens. Car tout ce qui est en suspens est toujours en attente de création.

Tant que l'on vit, tant que l'on se meut, rien n'est encore impossible.
Tout reste à créer, tout reste à inventer, tout reste à sculpter... Selon nos désirs, nos envies, nos élans, nos aspirations, nos rêves... Selon nos capacités, nos motivations, notre détermination et nos possibles.

L'argile, quand elle est entre des mains créatrices, des mains vivantes, des mains capables, voit la matière se transformer pour y laisser pénétrer la beauté, la grandeur, la valeur, la vie...

De même que la vie, quand elle est entre les mains créatrices des âmes profondes, des esprits lumineux et des coeurs valeureux que nous sommes, quand nous œuvrons à l'accomplir le plus dignement avec tout le respect dont on peut faire preuve à son égard, mais aussi et surtout à notre propre égard... Alors... La vie devient la Vie...

La vie mérite d'être protégée, honorée, respectée.... En tant que dépôt en nous de la Volonté de Dieu.
La vie mérite d'être vécue à plein temps... A pleine vie... Avec enthousiasme, amour et tendresse.

Et la seule manière de vivre sa vie pleinement, avec amour... C'est de la créer. D'en être le créateur.

J'ai l'intime conviction et la croyance profonde que nous sommes sur Terre pour rendre à la vie qu'Il nous a choisie, encore plus de vie... Pour alimenter la vie telle une source jaillissante et l'agrandir, l'embellir, la vivifier et la prolonger... Tout en la laissant se déverser sur soi, sur les siens et sur les autres en amours, en bonheurs, en partages, en hommage... En hommage au Créateur.

La vie n'est pas monolithique, comme l'argile n'est pas monolithe. Et c'est ce qui les rend beaux !

Partant de cette propriété, on peut façonner et modeler l'argile à notre guise, pour lui donner la forme, la contenance, la place, la profondeur que l'on veut.
Comme de la vie, nous pouvons en faire ce que NOUS voulons, ce que NOUS pouvons, comme bon NOUS semble, et avec toute la liberté créatrice que NOUS voulons bien NOUS accorder.

Car...La vie est création.

Et Dieu sait que l'humain porte en lui de nombreux possibles.

Qu'importe l'âge, la condition, la famille, le passé, les erreurs, les douleurs, les manquements, les pertes, les regrets... Il n'est jamais trop tard pour décider de devenir l'artisan et le créateur de sa propre vie.

Elle commence là... Maintenant.

Créé ta vie... Libère tes rêves... Sculpte ton monde.



...


L'un des buts de la Vie n'est-il pas réalisé lorsque nous devenons Un avec le Divin Créateur ?

Méditons.

C'est quand l'argile est mouillée qu'on peut le mieux la travailler pour créer.

Méditons encore.

20 avril 2017 03:10
Parole de Femme, Matrix, Sabrina93000, Bent Douar****, Taradiddle...

Et toutes celles et ceux que je trouve beaux et qui colorent cet espace virtuel...


Salâm, Shalom, Salut.

T
20 avril 2017 23:11
Hello gentle warrior smiling smiley

Quel bonheur de te retrouver !

(ps : c'est toi la plus belle).
*
5 juin 2019 23:05
Salam S.V.

Une petite pensée pour toi qui n’est plus trop visible dans notre asile (Havre de paix).

Aid mobarak sa3id b kol ma tmeniti in chae Allah


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21 juin 2019 09:15
Salâm Parole de Femme et Matrix Gamma,



Parce qu'une promesse est une promesse...
Et que je tiens toujours ce que ma plume professe.



Matrix, il y a cinq ans, sur mon tout premier post perso, tu m'as posé une question sur la Beauté.

L'esprit alors embrumé, l'âme embourbée et le coeur sans doute encore trop encombré, je n'ai su te formuler de réponse. Je n'ai pu t'offrir que le silence. C'était, alors, ce que j'avais de plus beau à en dire.

Je t'ai promis donc que j'y répondrai dès que je le pourrai. Et tu m'as dit que si le silence était mon besoin alors, soit. Et j'ai trouvé ça beau... Et j'ai médité cette beauté... Et j'ai réfléchi à ta question...

Et, cette nuit-là, en te faisant cette promesse-là, m'est alors revenu en mémoire le plus beau jeu de mon enfance allié à une promesse que j'avais jadis faite. Promesse que sans même en avoir conscience, j'avais oubliée. Oui, c'est sur ce post-là, qu'à grand fracas, à coups de bribes refoulées, se sont ouvertes des portes cadenassées de ma mémoire et j'ai percuté, non sans douleur, que j'avais failli à la plus belle et la plus importante de mes promesses.


Au fil de ces lignes que je tisse ce soir, peut-être comprendrez vous comment, avec vous toutes, a débuté à l'aune de mes 25 ans, cette énième quête... Celle du retour en arrière... A la recherche des mots perdus... Peut-être comprendrez-vous pourquoi à l'intérieur de moi, quand il fallait parler de Beauté, c'était le chaos... Pourquoi, moi, d'ordinaire si prolixe, je peinais tant à mettre des mots, mettre du "je" sur la Beauté... Pourquoi ma plume bloquait, muette. Dans un silence assourdissant.

Il m'aura fallu 5 ans... J'aurais certes bien pu vous répondre quelques années avant... J'aurais pu déjà vous formuler une réponse en 2016 quand en ce puits lunaire je brodais les contours de la Beauté en nous réunissant toutes...

Mais c'est ce soir, et ici, que j'honore ma promesse... Que je mets fin à cette quête de toute une vie... Et que telle sur un cercle, revenant à mon point de départ, je boucle la boucle, et se faisant, j'initie un nouveau départ.

C'est cette-nuit ci que l'ordre se fait et que mon tout « cohére » dans mon esprit, mon âme et mon coeur. La réponse, aussi limpide que la Lune devant mes yeux, se meut en lettres argentées dans le Ciel de mon esprit...




Citation
Matrix Gamma a écrit:
Questions pour méditer un peu...

La beauté est elle dans le regard ou dans la chose regardée ?
La beauté est elle dans l’écoute ou dans la chose écoutée ?

La beauté est dans l’âme.








Parole de Femme, quelques mois avant, sur le post de la petite Eyla, tu m'avais déjà dit : « la beauté se trouve dans l'oeil qui regarde ».

A vous lire toutes deux, à ce moment-là, la réflexion que je me suis faîte, c'est que vous me disiez elle était la beauté, sise dans l'oeil, miroir de l'âme...

Oui... D'accord... La Beauté est dans l'âme de l'oeil qui regarde... Mais...


C'est quoi la Beauté ?



Devant cette question, devant mon silence d'alors, j'ai dû me retourner et m'en aller chercher là où je l'avais perdu, quelque part dans les vestiges d'une bougie funeste, cet oeil esthète offert à une petite fille lunaire qui voyait la beauté en tout et en tout un chacun... Avec l'espoir qu'il me soit rendu et qu'il puisse enfin m'éclairer et m'aider à trouver réponse à mes questions et me permettre d'honorer mes promesses.







Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/06/19 09:31 par Sarazinement Vôtre.
21 juin 2019 09:16
La Beauté fut d'abord perception.



Au commencement, la Beauté a rimé avec inné...

C'est la beauté de l'intériorité... Jusqu'au jour le plus estival de l'année...
Dans sa matrice, en son enceinte, c'est la voix en écho qui se languit, la caresse en cadeau qui s'alanguit... Et son corps qui comme une balançoire nous endort... Mais quand, elle, elle s'endort, au rythme d'une musique célébrée, c'est un coup de pied qui la frappe d'abord pour lui donner à sentir combien on a hâte de la connaître en dehors... Et on sort... C'est l'ironie du « sors ! ».

C'est la beauté de la séparation... Parce que c'est elle qui fondera notre ré-union... Et même s'il est coupé le cordon, les coeurs feront toujours liaison... Coeur-à-coeur... Coeurs raccords... Coeur-à-corps... Corps-à-corps... En corps et encore... Par le don du corps... Tel l'union du corps-don.

C'est la beauté de la première lueur... La blancheur... De son sourire... Du lait qu'on aspire ou qu'elle tire... Sans soupir... Nous nourrir, c'est son bonheur. Nullement un labeur. Ainsi va la première couleur, la première lueur... Il y a aussi une odeur, celle du premier leurre : quand, de sommeil, on pleure, elle dépose délicatement son cache-coeur, de sa peau parfumée, contre notre nez tel un capteur... Et elle... S'en va vaquer ailleurs.

C'est la beauté du premier pas... Un pas en avant, un pas en arrière... Puis, un pas devant l'autre... Pour rejoindre maladroitement ses grands bras ouverts telle une fenêtre sur un monde coloré et chaleureux... Toujours suivre ses pas, comme en une danse qu'elle guide et où on se laisse porter... Et avancer à pas de géants... Au rythme des « Fais pas-ci, fais pas ça »... Pas chassé, sur le côté... Et enfin, commencer à devenir enfant... Et dans le monde, sauter le pas...

A partir de là... C'est l'expérimentation... L'exploration... Soit, la beauté de l'explorimentation ... Tout commence toujours, rien ne se finit jamais... C'est les débuts qui n'auront jamais de fins... Quitter le berceau, sortir du couffin et se mouvoir aux confins de l'infini...

C'est la beauté d'un monde sans limites, sans ordre, sans chaos, sans barrière, sans frontières, sans forme prédéfinie, sans trajectoire précise... Mais toujours en plein fleurissement...

C'est la beauté du verbe d'action : tomber... Se relever... Éclater de rire... Avancer... S'éloigner... Apprendre, comprendre, prendre et rendre... Tâtonner... Questionner... Inventer... Imaginer... Deviner... Jouer... Créer... Crier... S'écrier... Écrire...

C'est la beauté de toutes les palettes d'émotions aux couleurs de l'arc-en-ciel...

C'est le désordre constructif de ce monde décalé, coloré, peinturluré... Comme l'ensemble de tes jouets.

C'est la beauté des baisers fruités, goût du sucré... Câlins d'amour, et dans les bras d'une mère se lover, en parfaite sécurité... Et haute comme trois pommes, se sentir être un arbre géant.

C'est la beauté de la lumière pure. Celle qui rentre dans ton être à mesure de l'ouverture mais qui s'agrandit, s'élargit. A l'infini...

C'est l'eau qui ruissèle de la fontaine, qui jaillit et se répand, comme les rires d'un enfant.

C'est l'énigme et la clé, les questions et la solutions.

C'est la constance d'une ritournelle dans la boîte à musique et de la farandole des rituels...

C'est la beauté de la veilleuse que tu laisses allumée pour apaiser les angoisses de ta soeur... C'est quand avant d'aller rejoindre la Lune tu fais le tour de la maison sans que personne ne te voit, histoire de vérifier les portes et l'eau dans la cafetière.

C'est la beauté de ton sourire feint quand tu te fais mal pour ne pas inquiéter les autres. Ou pour ne pas paraître vulnérable. Tu ne sais plus trop, tu fais ça tout le temps...

C'est la beauté d'une larme quand on écrase une larve... Croire que son pied est une arme... Et ne plus vouloir faire de cadavre... A refuser de sortir et à s'enfermer chez soi pour laisser vivre en paix même les plus petits... Et plus grande, comprendre l'inéluctable, mais céder quand même la priorité au cortège de fourmis.
21 juin 2019 09:16


C'est la beauté des toutes petites mains qui créent par des idées gigantesques...

C'est dessiner dans son esprit un océan de fruits quand on entend qu'untel est tombé dans les pommes... Comme dans la piscine à balles... Mais avec d'immenses coupes de fruits... Et trouver ça faaaaaaabuleux.

C'est la beauté des fêtes, de toutes les fêtes, des anniversaires à la chandeleur en passant par l'arrivée du printemps et la distribution devant le portail des bonbons... C'est mettre du bonheur tout le temps.

C'est la beauté des bonbons imaginairement blancs... Blanc sucré, blanc glacé, blanc neigé, blanc tendresse, blanc caprice et même le blanc réglisse !

C'est la beauté des sourires feutrés sur les pansements, des bisous magiques et des stylos porte-bonheur, des porte-clés d'argile, des colliers de pâtes et des sabliers pailletés.

C'est le carnaval et les feux d'artifices... Les châteaux de sables et les batailles d'eau... Les crêpes chaque fois qu'il pleut et à l'été ses adieux.

C'est le feuilles d'automne qui s'envolent, l'odeur de la terre mouillée, le bruit de la pluie qui tapote les volets qu'on ouvre en secret la nuit pour tendre la main et sentir les larmes de la Lune se poser délicatement sur notre main... Et se mettre à chanter... Pour la consoler.

C'est la beauté de la mer, elle-même mesure de l'amour de la mère... Parce qu'il doit bien y avoir autant de gouttes dans la plage que de grains dans le sable que d'étoiles dans le ciel que d'amour dans son coeur.


C'est l'enchantement du monde peuplé de fées, d'elfes, de djinns et des dieux grecs... Les épopées, les mythes et les contes narrés... Mais aussi les histoires inventées, les rendez-vous dans les rêves et les rêves-réalités...

C'est s'offrir une loupe pour plonger dans les secrets du microcosme, et s'allonger la nuit pour scruter l'immensité du Ciel... C'est questionner la Lune... Lui offrir des poèmes... Et la journée, en son absence, récolter les beautés diurnes pour les lui offrir lors des rendez-vous nocturnes.

C'est la beauté de toutes ces bizarreries, de toutes ces folies, toutes ces lubies... Que quelqu'un charrie mais qu'une autre chérie...

C'est la beauté de toutes ces choses qu'ils te disent inexistantes mais qui existent bel et bien pourtant... Comme une bibliothèque humaine.
- Ca s'appelle un musée.
- Non, un musée, c'est pour des statues.
- Alors, ça s'appelle un album photo.
- Non, un album photo, c'est pour des photos d'humains. Moi, je parle de livres humains.
- Ca n'existe pas. C'est ou des livres ou des humains. Pas les deux.
- Siiiii, c'est des humains, des vrais, et ils sont rangés sur des étagères. Ils sont classés et bien organisés. Tout est à l'intérieur d'eux. Comme des encyclopédies. Sauf que tu les trouves pas tous ensemble. Chaque humain a son propre livre. Et au fur et à mesure que tu le lis, son livre s'agrandit.
- Et donc, tu peux les prendre et les lire ?
- Ben oui... Lire leur vie, leur histoire, les regarder, leur parler et tout. C'est comme des livres avec des histoires, une couverture et tout, mais c'est des humains. Par exemple, toi, je peux te lire et connaître ce qu'il y a dans ton histoire à l'intérieur, tout en regardant ton extérieur. Et quand j'ai fini de parler avec toi, je te range dans la bibliothèque à ta place. Et après, quand t'es pas là, et que je veux te lire, je peux. Même si t'es pas là.
Ben, c'est comme ça avec tout le monde. Bon, j'ai pas lu tous les humains, il y en a trop. C'est comme à la bibliothèque. Tu peux pas tous les lire, tu dois les choisir les livres humains.
- Aaaan... Mais ça, ça s'appelle la mémoire, Sarah.
- Hein ? Non. Des mémoires, c'est des gens qui racontent leur vie dans des livres. Ils se rappellent leur mémoire, c'est pour ça qu'on appelle ça des mémoires. Rien à voir avec les livres humains. Moi, je me rappelle pas. C'est réel.
- Balek raki temeskhri biyya... Tu fais exprès de me raconter que des conneries ? Vois ça avec ta mère...
- "Balek" c'est parce que tu sais pas ou tu peux pas lire les humains...


C'est la beauté inhérente à l'enfant de la non-conformité et de toutes ces questions qu'on ne se pose même pas... S'en foutre du regard des autres... Être. Tel que l'on est. Tel que l'on naît. Ni plus. Ni moins. Pas de masque, pas d'hypocrisie. Juste ce qu'on croit être vrai. Juste la vérité...

C'est la beauté de l'enfance, la magie de l'innocence, le plaisir des sens en éveil où le tout s'émerveille...

La Beauté de tous les possibles... La beauté de l'éternité de l'instant... L'infini... L'ouverture de tous les horizons... C'est cette puissance créatrice dans le présent qui ne s'embarrasse ni du passé, ni ne se préoccupe du futur...
C'est une beauté là, ici et maintenant...
21 juin 2019 09:16



Le tout m'était beau... Le monde m'était sincèrement beau.

Je m'extasier de tout, je m'émerveillais d'un rien.

Tout était beau. Tout. Je n'avais que ce mot sur les lèvres...

C'est beau... Le monde est beau... Ça, c'est beau... Ô, c'est beau...


Parce que c'était notre jeu à ma mère et moi. Chaque fois que je citais une beauté, elle me demandait immanquablement « pourquoi ? », et je me devais d'argumenter et de lui donner à sentir avec le plus de justesse ce qu'il se passait en moi.

Maintenant que j'y réfléchis, bizarrement, paradoxalement, le jeu était lancé chaque fois qu'elle était occupée ou qu'elle était prise de court. Elle me demandait de me concentrer et de bien y réfléchir dans mon coin avant de lui formuler ma réponse. Alors, je devenais plus silencieuse encore que le silence lui-même, et, je pouvais passer toute une journée toute une soirée même à brouillonner mes pensées, sculpter mes idées, m'allonger par terre pour voir se dessiner la plus vraie des réponses à lui offrir.
Qu'importe qu'elle trouvât la chose belle ou pas. Qu'importe la vérité. Qu'importe ce qu'elle en pensait d'ailleurs. Si j'arrivais à argumenter et si j'arrivais à lui prouver que ma vision était cohérente à mon propre esprit, alors je gagnais ma partie lorsqu'elle répondait « tu as raison ». Et à ce moment-là, mieux que la satisfaction d'avoir réussi mon devoir philosophique devant mon maître à réfléchir, c'était le simple bonheur de pouvoir partager encore une beauté avec celle qui n'a pas de pareil à mes yeux... Je gardais mes brouillons précieusement et je répétais ma beauté, attendant patiemment que la nuit tombe pour aller retrouver Ma Lune et lui offrir en scène l'énième beauté de notre monde terrestre que j'avais cueillie pour elle et ainsi agrandir notre trésor déjà grandiose...

Ô clair de ma Lune, comme l'Ami Pierrot,
J'ai fait naître ma plume, pour t'écrire des mots.
Ma bougie et sa lume, habillant mon bureau,
Je t'offrais la fortune, du monde que je trouvais beau.


Comme l'enfance et son innocence, c'est la beauté de l'inné-sens.


Un soir, alors que j'expliquais à la Lune combien toutes les statues étaient belles parce qu'elles étaient vraiment vivantes, et qu'on m'a une énième fois seriné « à 7 ans, elle croit et raconte toujours autant de conneries », ma mère, après m'avoir une énième fois fait un clin d'oeil complice et amusé, et que mon propre oeil lui ait répondu, m'a fait promettre ceci :

- Promets moi que tu garderas toujours cet œil qui voit la beauté partout et en tout le monde, quoiqu'il arrive... Quoiqu'il arrive...

- Mais le monde, il est beau.

- Promets-le Sarazine...

- Mais dis ça à lui, il voit rien, alors qu'il a des lunettes en plus, pas à moi...

- Promets moi que quand tu seras plus grande, tu ne deviendras jamais comme lui ou les autres adultes... Promets que tu continueras à voir le monde en couleur et la beauté en tout... Fais moi cette promesse, ma Sarazine...

- M'man... Est-ce que tu vas mourir ?

- Non... Pourquoi ?

- Alors... Est-ce que mes yeux vont mourir ?

- Euh...No... Non... Plus...

- Alors, je te le promets. Le monde est beau et il restera toujours beau.



Promesse était faîte.

Mais c'était sans compter sur l'ironie de la vie qui veut que comme ton oeil voit la beauté avec une extrême profondeur, il verra la laideur avec la même intensité.
21 juin 2019 09:18


La laideur a déchiré le Ciel en un éclair fracassant. Une nuit. Sans transition.


Déchirure. Cassure. Brisure. Fissure. Fêlure. Fracture. Blessure. Brûlure. Scissure. Torture. Ligature. Serrure. Censure. Pourriture. Froidure. Mauvais augure. Défigure. Vomissure. Meurtrissure... Et moururent.

Et le Ciel est devenu obscur. Et le Ciel est resté obscur.

M'man... Il fait tout noir, ici, en Algérie... Je vois plus rien...
« Reste avec moi, Sarazine... Cherche la Lune... ».
- Lune... Où es-tu ?


Il n'y avait plus que les ténèbres. Aucune étoile. Seul son halo aussi ténu qu'un filament... La Lune était là. Meurtrie. A me faire un filet de lumière comme un phare en pleine tempête.

Puis l'obscur dans le Ciel s'est répandu sur la Terre. Pendant plus d'une décennie noire.

Et la laideur, pendant un moment, a remplacé toute la beauté.

On fait comment quand on a trop conscience de la laideur ? Quand on a expérimenté ce qu'il y avait ici-bas de plus laid ? Quand le tout en porte les stigmates ? Quand éveillée, on en revit constamment les affres ? Quand on refuse même de fermer ses yeux pour ne pas risquer de voir le film de cette laideur rejouer ? Quand la laideur fait ce bruit assourdissant, qu'elle a une odeur, celle de la terre mouillée et du cramé, mais qu'elle n'a pas de couleur, comme une ombre ?

C'est quoi au juste la laideur ? Oui, c'est quoi la laideur exactement ? Existe-t-elle en tant que telle comme la Beauté se suffit à elle-même ? Ou est-ce justement l'absence de Beauté ? Un peu comme les ténèbres sont l'absence de lumière ?
Si Dieu crée la Beauté, qui crée le laid ?
Pourquoi la laideur n'émane-t-elle que de l'humain ? La laideur est toujours humaine quand la Beauté est toujours divine ?

Ou comment des pensées d'enfant se meuvent en questionnements de grands qui se meuvent en crise de néant... Alors que t'es toujours enfant.

Parce que la laideur, elle te fait perdre le sens de la vie, l'ordre des choses, la droiture des concepts.
Tout se mélange : le bien et le mal, le juste et l'injuste, le beau et le laid, le vrai et le faux... Les petits deviennent grands, les alliés deviennent des ennemis, l'hospitalité d'un pays devient hostilité, la maison c'est la tombe, une caresse devient une gifle, un compliment une insulte, l'amour c'est la mort, la mort c'est la vie, la vie c'est la mort ; la réalité n'est plus que mensonge, et le mensonge une vérité... Celui qui fait mine de protéger, c'est celui qui pose le champ de mine qui va tout faire exploser. La confiance n'existe plus. A-t-elle déjà existé ?
La laideur est gratuite mais qui la subit, toute sa vie en paiera le prix... Les piliers se transforment en fardeaux, des enfants meurent à cause des adultes, l'Histoire se transmet dans le sang comme un poison...

Le temps disparaît... Les heures s'inversent. La journée, tu ne veux que dormir pour fuir parce que la réalité est trop laide. Et la nuit, tu ne veux que rester éveillée, alors tes pupilles se dilatent d'elles-mêmes, parce que si tu dors, tu meurs. Tu fermes tes yeux, tu meurs. Tu manques de vigilance, tu meurs.

La laideur te fait vivre en insécurité permanente, le danger est omniprésent, imminent. D'un instant à l'autre, tout peut basculer, tout peut s'inverser, tout peut se fondre, tu peux tout perdre. T'avais tout et d'un coup, en une fraction de seconde, tu n'as plus rien. En un claquement de doigt, ta vie peut se briser, comme les os de tes poignets. En un dernier souffle, ton corps peut rendre l'âme. Et te laisser suspendue. Dans un entre-deux. Un état comateux. Un no man's land. Plus d'âme qui vive. Ni tout à fait vivante. Ni tout à fait morte. Il n'y a plus de toi. Il n'y a plus de moi. Il n'y a plus de soi. Il n'y a plus rien. Il n'y a tellement plus rien que tu n'as même pas conscience que tu as glissé lentement vers le néant. Béant. Le trou noir. Comme celui bientôt de ta mémoire.

La laideur laisse la place à encore plus laid que la laideur : la peur et la culpabilité. La peur, elle te dévore de l'intérieur. Membre par membre. La culpabilité, elle te consume. A petit feu. Jusqu'à ce que tu deviennes réellement cendres. C'est la voix qui te dicte que tu as été impuissante...Que tu n'as rien fait... Tu n'as rien pu maîtriser... Rien vu venir... Ça, c'est la culpabilité. C'est le pire... C'est ta propre condamnation. Ta propre damnation.

Et les dites peur et culpabilité vont pendant des années continuer insidieusement, sournoisement, viscéralement à perpétuer l'oeuvre de la laideur. A l'intérieur. Jusqu'à pourrir dans les tréfonds du plus profond de ton âme. Oui, pourrir. C'est le verbe de la laideur. Pas mourir, non. Pourrir.


Je suis désolée M'man. Mais je préfère m'en aller.
Ce monde est bien trop laid. J'arrive plus à le respirer.


Et tout ça, n'a lieu qu'en toi. Sur la scène intérieure. Parce qu'au dehors, tu n'as d'autre choix que de jouer la forte. L'inconsumable. Afin de ne pas être réduite en cendres...
21 juin 2019 09:18
C'est encore pire d'avoir connu l’extrême beauté avant l'extrême laideur. Quand ton enfance est déjà laide et que tu ne connais pas la beauté, la laideur t'est naturelle. Mais quand l'enfance est construite, belle, solide et que d'un coup, d'un geste, d'un revers de la main, tout se détruit, tout bascule, tout brûle. C'est un double fardeau.

La laideur t'apparaît plus comme le feu dévorant de l'injustice qu'on appelle 7ogra (la brûlure) avec l'intensité destructrice d'un feu de volcan sis entre tes mains comme le crachat d'un dragon tellement insupportable que ton être tout entier n'a de choix que de devenir iceberg pour tout geler. Et tu deviens froide, glaciale. Jusqu'à ne plus rien ressentir. Inconsumable.


Tu sais ce qui est pire que le feu ? La glace.
Le feu, c'est encore un mouvement... C'est encore la vie... Destructeur. Mais c'est encore la vie.
La glace, elle, c'est l'absence de vie. L'anesthésie. La mort émotionnelle.


M'man... Tu m'mens...
Le monde n'est pas beau.


Alors, tu fais quoi ? Tu vas où ?

Ton corps désincarné, tu quittes le monde. Ce monde si laid. Tu sais que tu ne peux y vivre.
Tu t'en vas sur la Lune, là où la laideur n'est pas. Là où il n'y a rien. Que le vide. Et un halo de lumière.

Ici-bas, tu ne vois plus que la laideur. Comme si la laideur que ton oeil a vue t'avait ouvert le champ de l'ensemble de toutes les laideurs du monde. La vie ne devient que gravité. Il s'y passe des choses graves. Des choses laides. Des choses destructrices. Meurtrières. Violentes. Accidentelles. De grandes injustices. Insoutenables. Tu ne les voyais pas. Et maintenant tu les vois toutes. Toutes en même temps. Toutes hurlant de concert. Toutes se répandant comme les ténèbres à la mort du soleil. Comme si tu avais basculé de l'autre côté de la rive de la vie... Là où le soleil n'est plus... Là où la lumière est absente... Là où le Bien ne règne plus.

L'insoutenable légèreté de l'Être devient l'insoutenable gravité du Non-Être.

T'es coincée. Entre deux mondes. Séparés. Dissociée. Tu ne peux faire partie de ce monde trop laid. Et tu ne peux plus faire comme si le monde était beau. Et au milieu de ces deux choix, il y a ta promesse. Celle de continuer à voir la beauté partout et en toutes choses.

Mais rien n'a plus de sens. Même les mots ne veulent plus rien dire. Ils n'accrochent plus à rien. Alors, tu te tais. Ta plume, en deuil, fait voeu de silence. Tu ne peux plus rien dire. Tu ne peux dire que le monde est beau. Il n'y a plus ni de beau, ni de monde. Juste la laideur. Et le silence. Au silence, tu t'habitues. De silence, tu habilles ta plume. Et un jour, tu remarques qu'elle s'est tue. Habi-tuée. Morte. Plus de plume. Plus de mots. Plus de maux.

C'est ta seule arme. Le silence. Pour ne pas crier. Pour ne pas crier la douleur, l'injustice de ce putain de monde qui tourne à l'envers. Pour ne pas crier la laideur de l'humanité. Pour ne pas déchirer ton âme en morceaux, pour ne pas que le peu qu'il te reste de ta plume se déchire en lambeaux.

Si tu ne verbalises pas, cela n'existe pas. Et tu te erres. Et tu te leurres. Et tu t'erreures. C'est toujours mieux que l'horreur.

Plus jamais, je ne descendrai de là-haut. Plus jamais, votre monde ne sera beau.
Plus jamais, je n'écrirai un mot. Plus jamais, je n'autoriserai mes yeux à être clos.


L'âme, glacée, restera sur la Lune. Le corps, brûlé, sur la Terre. Et entre les deux, l'esprit, amnésique, erre.

La laideur est expérience.
21 juin 2019 09:19


Bien des années après...


Alors que t'es tranquille à lire sur ton berceau de Lune, tu te fais la remarque que ton âme et ton esprit ne sont pas nés sur la Lune. Et c'est bizarre, parce que tu en prends soudain conscience. Voilà longtemps que tu vis ici, que tu t'y es sédentarisée, que t'as déposé tes valises, planté ta biblio... Mais... D'où vient ton âme si tu n'es pas d'ici ?

Que s'est-il passé ? Tu ne sais plus. Tu as tout oublié. Il y a eu un éclair dans le ciel de la vie. Tu as perdu ton être le plus cher. Et tu as dû faire avec. Ou plutôt sans.

Un seul être te manque... Et... Tout est dépeuplé... Mais, la Lune n'a jamais été peuplée, non ? Tu ne sais plus trop. Tout est flou.

Que ressens-tu ?

Rien. Ni douleur, ni souffrance. Ni peine, ni haine. Ni beauté, ni laideur.
Juste l'amour de ta mère, toujours aussi profond.
Et la consolation de la Lune, toujours aussi belle.
Sur la Lune, tout est calme. Paisible. La Lune n'a pas changé. Elle continue à faire de la lumière pour éclairer ce monde que tu trouvais si laid. D'où lui vient cette miséricorde ?

Et tu t'en poses des questions. Et tu te remets en question. Mais seules les questions défilent. Pas les réponses.

Pourquoi la beauté suprême éclaire-t-elle la laideur suprême ?

Beauté ? Laideur ?

Qu'est-ce que la Beauté ? Qu'est-ce que la laideur ?

Et la mémoire qui revient...

Il en faudra du temps pour, lentement, entrevoir la lumière dans cet abîme de contradictions où toutes les pensées s'entrechoquent avec violence dans l'esprit.

Alors, je me suis mise à chercher... Mon Dieu ce que j'ai pu chercher... J'ai longtemps cherché un sens à ce qui n'en avait pas... Et la Lune m'en est témoin, j'ai cherché partout, j'ai questionné les autres, j'ai fouillé dans les livres, chez les plus grands auteurs, du passé et du présent sans rien pouvoir trouver. J'ai demandé à Dieu, chaque nuit, dans un monologue, je m'écriais qu'il me fallait du sens à cette laideur pour pouvoir avancer. J'ai ouvert les Livres Sacrés. J'en ai trouvé des réponses... Des réponses aux questions que je n'avais pas encore eu le temps de me poser... Des réponses à tout... Des réponses même à des petits riens... Mais pas de réponse au sens de la laideur... Alors, je me suis dit que les traducteurs avaient forcément raté la réponse... J'ai donc appris les langues sacrées... Pour pouvoir lire le Coran, la Bible et la Torah dans le texte... Au plus près de la Vérité.

Et je n'ai rien trouvé, sinon la beauté de la mélodie... La beauté de l'esprit... La beauté de l'âme... La beauté du coeur... Et les prémisses de la beauté du monde...

Le monde m'est apparu sous sa beauté. Le monde m'est apparu sous sa laideur. Et les deux coexistaient. Le monde n'était ni totalement beau. Ni totalement laid.

Mais toujours pas de réponse à mes questions.

Pour des années encore d'errance. La valse des questions sans réponse.

Peut-être parce que justement, il n'y en a pas. Alors... Il me faudra l'inventer. Parce qu'une telle expérience ne se réponse pas. Elle se vit.

Peut-être que c'est comme pour Jonas, à qui il a fallu entrer dans le ventre de la baleine, côtoyer l'obscurité pour en ressortir plus fort et se diriger vers la lumière.

Peut-être nous faut-il passer par le ventre de la laideur pour justement retrouver le chemin de la Beauté ?

La laideur, c'est comme la souffrance. Ça doit forcément servir à quelque chose. Cela ne peut être vain et gratuit. Il y a nécessairement un dessein derrière... Sinon, rien n'aurait de sens.

C'est dans cet état d'esprit qu'en 2014, je naviguais et dans ma vie et sur Yabiladi... En quête du lien entre laideur et beauté.

Et c'est là que ta question Matrix, et ta réponse Parole de femme, ont commencé à germer. Il y a cinq ans... Et pendant cinq ans, j'ai tâché de reprendre mon jeu d'enfant et de tenir mes promesses.
21 juin 2019 09:19



Aujourd'hui, cinq ans après, après bien des détours, des retours, des longs parcours, je suis en mesure de vous faire cette réponse.


Qu'est-ce que la Beauté ?


La Beauté, c'est le Sens.


Si la Beauté est dans l'oeil qui regarde, le sens c'est ce qui relie l'oeil qui regarde et la chose regardée. La beauté n'est ni l'oeil, ni la chose regardée. Elle est le lien entre les deux. Elle est le sens que l'oeil qui regarde appose sur la chose regardée. Telle est la Beauté.

Le monde a toujours été ce qu'il est... Avant, pendant, après... Avant nous. Après nous.
Il a toujours été tel qu'il est. Avec sa part de beauté et sa part de laideur, sa part de bien et sa part de mal, sa part de justice et sa part d'injustice, sa part de lumière et sa part d'ombre... Le monde a toujours été ce qu'il est.

Seul l'oeil a changé... Seul l'oeil a voyagé... Seul l'oeil a mené une quête... Et a fait tout un cheminement.


Au point de départ, l'oeil ne voyait que la beauté du monde : perception.

Ensuite, l'oeil a connu la laideur, a su qu'elle existait : expérience.

Pendant, un moment, il n'a su que voir la laideur, à en oublier la beauté : néant.

Puis, il a dû sortir du ventre de la laideur pour revenir au monde, rétablissant l'équilibre de la balance en revenant à soi et en connaissant à la fois la beauté et la laideur : équilibre.

Et enfin, voir même dans la laideur, la Beauté : transformation.

Et la boucle est bouclée. En étant parti de la beauté, en ayant traversé la laideur et en étant revenu à la beauté, l'oeil aura accompli le tour du cercle. Et revenant à son point de départ, plus lucide et plus sage, il initie un nouveau départ.

J'en suis là aujourd'hui. Non seulement le monde est beau, mais à présent, même la laideur, je la transforme en beauté...

Si la laideur, c'est la destruction, et que la Beauté, c'est la construction, alors le Sens, c'est la transformation de la laideur en beauté.

Comme l'alchimiste éprouve le métal pour en faire de l'or...
Comme le tanneur éprouve le cuir en le frappant pour le rendre plus fort...
Comme on éprouve les blessures pour les cautériser et les rendre cicatrices et plaies refermées...
Comme on éprouve la souffrance pour, de l'âme, enfin trouver la paix...

Je m'astreins à présent à éprouver la laideur pour la transformer en beauté...
Pour que chacun puisse enfin soi-même, s'aimer...

Là, dans quelques heures, quand il sera 23h ce vendredi 21 juin 2019... J'aurais pile 30 ans... L'âme, l'esprit et le coeur bien alignés à la lumière miséricordieuse de la Lune.
J'arrive au bout d'une décennie... Et je me rends compte que ce n'est pas une fin, mais un nouveau commencement... Un recommencement... Une nouvelle décennie.

Alors, je fais la promesse à Dieu, à moi-même et à ce monde, que pour les heures, les années et les décennies à venir, tant qu'Il me prêtera vie, je ne verserai dans ce monde que de la Beauté...

Je sais aujourd'hui que mes idéaux sont de simples idéaux et que le monde ne peut être régis selon ces derniers... Mais MON monde, celui que je construis, celui que je nourris, celui que je chéris, sera régi selon eux.

Le monde restera tel qu'il est. Mais, moi, de ce monde-là, je ne veux que la beauté. Et dans ce monde-là, je ne verserai que de la beauté, inshâ'llah... La mienne... Celle que j'ai passée tant d'années à récolter, à méditer, à exposer pour les offrir à la Lune...


Je vous les offrirai toutes ces beautés qui participent de La Beauté...

La Lune, le papillon, la flamme d'une bougie, connaître, l'arbre, un cercle, les livres, réparer, la montagne, les couleurs, la Femme, la nuit, une plume, la prière, autrui, les langues, la dignité, les nuages, un conte, la Mort, un sourire, Ibn Arabî, un collier de perles, un esprit, un enfant, le silence, une arabesque, une goutte d'eau, un sein, des poèmes, la vulnérabilité, Platon, un sablier, la résilience, des notes de musique, un vœu, un combat, les émotions, les mythes, la différence, une cicatrice, un secret, l'odeur de la terre mouillée, le symbolisme, la douleur, un miroir, l'attente, le chemin, une graine, une feuille blanche, le mal, croire, le son du bendir, les lois, la swastika, l'inspiration...

Pour voir La Beauté en toutes choses et en tout un chacun...

Je reprends mon jeu et ma promesse.




21 juin 2019 09:21

Depuis longtemps maintenant, je suis intimement convaincue que pour arrêter le négatif, il faut le changer par son contraire en positif.

Le seul moyen de ne pas avoir peur de la mort, c’est d’y mettre de la Vie…
Le seul moyen de ne pas avoir mal, c’est de faire le Bien…
Le seul moyen de ne pas être détruit, c’est d’apprendre à construire et reconstruire…
Le seul moyen de ne pas être déçu, c'est de ne rien attendre...
Le seul moyen de ne manquer de rien, c'est de se contenter de peu...
Le seul moyen de guérir soi-même, c’est de soigner les blessures des autres.
Le seul moyen de ne plus souffrir du passé, c’est de reconstruire son présent.
Le seul moyen que les mauvais souvenirs ne détruisent plus, c’est de les échanger par des souvenirs plus beaux…

La seule façon de ne pas se laisser atteindre par la laideur du monde, c’est de mettre soi-même de la Beauté dans ce monde…

C'est comme verser de l'eau dans les creux de la sécheresse pour avoir des germes... Remplir d'amour les vides affectifs... Soigner et panser les blessures des enfants, même quand ils sont devenus grands... Combler le vide... Répondre aux questions... Combler les trous, colmater les failles...

Le monde que l'on se choisit doit être une balance juste. Si sur l'un des plateaux du monde, il nous apparaît une injustice, il nous appartient de rétablir l'équilibre en impactant positivement l'autre plateau.


Parce que le Monde est régie selon Sa Sagesse. Et selon Sa Justice.

Dieu répare l'injustice par une plus grande justice.

S'Il te donne à connaitre la laideur, Il te donne aussi un oeil esthète pour voir la beauté partout.

S'Il te donne la lourdeur, Il te donne aussi la force de la soulever.

S'Il te donne à connaître la perte, Il te donne aussi l'amour qui saura le combler.

C'est le Sens.

Quoique vous ayez vécu de laid dans votre vie, les pires meurtrissures de l'âme, les pires chagrins du coeur, les pires saloperies d'autrui, n'oubliez pas que sur le plateau, en équilibre, il y a le pendant positif.

Le monde est peuplé de monstres mais aussi de fées... Il renferme les âmes enténébrées mais libère tout plein de lumières étoilées... Il donne naissance à des meurtriers et tout en même temps à des bontés d'âme qui insufflent la vie... On y trouve des voleurs de vie et des veilleurs de nuit... Il y a ceux qui tuent dans les accidents et ceux qui donnent leurs organes aux accidentés... Il y a le parent transparent qui abandonne l'enfant et le parent haut en couleurs qui peint sur les murs la lune... Il y a celui qui détruit, et celui derrière qui vient réparer... Il y a la mère qui meurt trop tôt, et celle qui veille très tard éclairant la fenêtre pour la remplacer... Il y a celui qui sème la haine, et juste à côté celui qui sème l'amour en partage... Il y a la perte d'une soeur et la belle consolation qui la remplace...

C'est comme le Ciel pour la mer... Il y a la tempête et ses vagues étouffantes mais aussi le soleil et des eaux plus tranquilles...

Charge à chacun d'entre nous de diriger son regard là où il pense qu'est la Beauté car là se trouve la Vérité...

Car...

Inna-Allaha jamîl wa yuhhibu l-jamâl...

إِنَّ اللَّهَ جَمِيلٌ يُحِبُّ الْجَمَالَ

Dieu est Beau et Il aime la Beauté...





Sarazinement mienne.

Vendredi 21 juin 2019



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/06/19 12:41 par Sarazinement Vôtre.
C
21 juin 2019 09:32
La puissance des mots...On y est...
Merci beaucoup.
8 juillet 2019 01:18
Salâm la Vie,




Une coïcidence, c'est beau...



Qu'elle égaye une nuit ou le reste d'une vie, une coïncidence, c'est un clin d'oeil venu du Ciel pour nous éclairer la voie à suivre ou la voix à laquelle se fier... C'est un tout petit signe au clair de Lune qui nous ouvre de larges horizons... C'est le sourire de la Vie qui nous pousse vers elle, confiante... C'est la réflexion du miroir dans lequel on se reconnaît... C'est le déclic qui peut tout changer...





 
Coïcidence 0

.



Au clair de la Lune, tel l'Ami Pierrot,
Je reprends ma plume, pour écrire ces mots.
La tête sur mes dunes, les pieds au bord de l'eau,
Je médite, je résume, la vie et son cadeau.




Comme la rosée du matin...


La Beauté d'une divine coïncidence,
Qui se déclare en toute innocence,
Oeuvre et convainc, telle l'évidence,
Et à cette vie, donne un tout autre sens.

Un mot, des lettres et des sourires,
Somment l'Être d'oublier le pire.
Et sans qu'elle ne puisse rien prédire,
Font tourner l'âme vers son avenir.

Comme l'équilibre du phare dans la mer agitée,
Comme le croissant de Lune en un ciel plombé,
Une coïncidence voit dans le firmament se tisser,
Le fil de la vie qui accepte une nouvelle destinée.

Et quand le temps n'a plus du tout de prise,
Sur cette inouïe coïncidence, l'esprit mise,
Pour laisser à la rosée du matin toute maîtrise,
Et, naturellement, les conversations s'éternisent.

Aux coïncidences, ouvrez-donc vos portes,
Afin que la Beauté de la Vie vous transporte.
Pureté, légèreté et simplicité réconfortent,
Et rendent l'âme encore bien plus forte.

Toute beauté en ce monde se doit d'être accueillie,
Comme une graine semée dans le fond de l'esprit,
Nul doute qu'avec le temps, elle deviendra coeur fleuri,
Mais germera dans l'âme : étoile aux confins de l'infini.




Sarazinement Sienne,
Là où cela a brûlé.

07/07/2019








Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/07/19 01:20 par Sarazinement Vôtre.
12 décembre 2019 00:04
Salâm La Beauté,





12.12.2019

00.00

Bel arbre de vie, je te souhaite un très heureux anniversaire...


Après une vie d'enracinement, à grandir, mûrir, te semer et fleurir, puisse cette nouvelle décennie être celle de la récolte des mille et un fruits...


Avec toute ma tendresse, je te sourie du berceau de ma Lune de toute sa chaleur et sa lumière...



Sarazine





29 avril 2020 01:07
Salâââm Ya Jamâa






Aux âmes confinées de cette contrée,
Aux coeurs déconfits qui continuent à trimer,
Aux esprits qui confinent au firmament,
Aux psychés qui décompensent en tourments.

A nos aînés qu'il nous appartient de sécuriser,
Aux vulnérables sur lesquels on doit veiller,
Aux turbulents, aux silencieux, aux angoissés parmi les enfants,
A qui s'efforce difficilement de tenir en couple ou en tant que parent.

Aux solitaires qu'on doit continuer à entourer pour leur parler,
Aux solidaires qui pour les autres se sacrifient à œuvrer,
Aux seuls à terre à cause des coups qu'ils encaissent discrètement,
Aux seules à taire les traumas, les abus, d'avant ou de maintenant.

A vous tous qui parcourez les posts et qui quelques mots échangez,
A vous tous qui donnez de votre temps, de votre sagesse sans compter,
A vous tous qui avez votre vie mais qui restez fidèles à ce lieu, pourtant
Qu'Allah vous élève et vous rétribue au centuple, en ce mois sacré de Ramadan.






 
Paix 0





Parole de Femme : où que je sois, t'es là... Toujours. Pareille à celle qui n'a pas de pareille.

Matrix Gamma : où que tu sois, t'es toujours là... A Yabiland tu manques, à toi on se rappelle.

Bent Douar : Si les étoiles relaient dans le Ciel le soleil, c'est pour préserver l'espérance, afin que la bougie dans l'obscurité trouve où puiser la lumière de sa flamme...

Tarradiddle : As your Moon shines bright on your beautiful soul, there's a inner light in you that illuminates the very deptht of two beautiful souls ;-)


La Farandole d'illuminés du post "devinettes et énigmes" : l'an dernier à cette même période, je passais grâce à vous des moments inoubliables, à balancer entre délires et rires, indices et malices et à savourer la beauté de vos âmes enjouées. Un an après, merci encore à tous pour ce partage.

L'étoile Bent Douar
La reine nocturne Tarradiddle
Kimjongdeux, Maître des lieux
La poète Dulcinée
Atlassia la rêveuse
La drôle Tombée à pic
1yabie Miss-térieuze
l'éclair Justedepassage34



Aux anciens : que je suis ravie de croiser et pour lesquels je m'arrête parce que c'est toujours un plaisir de les lire, de les voir évoluer sans toutefois changer la couleur de leur âme depuis le temps Amirene, Pensée sauvage, Summertime, Barissa, Elijah, Cryxus et tant d'autres.

Aux moins anciens : des nouveaux qui ont apporté un bel élan spirituel et un nouveau souffle à Yabiland et qui, comme nous tous, n'ont jamais plus pu repartir, devenant à leur tour des anciens... Jade*, Antigone, Mohaf59, Cicatra30, Antispéciste et quelques autres.

Aux spirituels et littéralistes de la rubrique Islam : avec lesquels j'ai échangé, bataillé, réfléchi, médité. Ceux que j'ai épuisés et ceux qui m'ont épuisée avec acharnement et délectation.
Abdoulaye06, Al Hersini (j'attends toujours l'échange sur Mollâ Sadra) Al-qurtubi (si un jour tu passes par là, ton esprit manque à cette rubrique !), et plein d'autres encore.

A toutes les victimes en coulisses, à tous ceux qui témoignent en public, à tous ceux qui lisent en sous-marin, à tous ceux que je n'ai pas cités mais qui font vivre cette contrée qu'on aime tant, à ceux qui s'en sont allés, à ceux qui sont restés, à ceux qui s'en iront et ceux qui à leur suite viendront...

Saha Ramdankoum w thallaw fi rouahkoum.





Sarazinement Vôtre


11 mai 2020 20:45
Merci pour ces mots Angel

Depuis le temps que je te lis, de temps à autre, tu sembles être une âme remplie de positivité. Tu es très agréable à lire et j'espère que tu resteras encore longtemps parmis nous. Welcome
Citation
Sarazinement Vôtre a écrit:
Salâââm Ya Jamâa






Aux âmes confinées de cette contrée,
Aux coeurs déconfits qui continuent à trimer,
Aux esprits qui confinent au firmament,
Aux psychés qui décompensent en tourments.

A nos aînés qu'il nous appartient de sécuriser,
Aux vulnérables sur lesquels on doit veiller,
Aux turbulents, aux silencieux, aux angoissés parmi les enfants,
A qui s'efforce difficilement de tenir en couple ou en tant que parent.

Aux solitaires qu'on doit continuer à entourer pour leur parler,
Aux solidaires qui pour les autres se sacrifient à œuvrer,
Aux seuls à terre à cause des coups qu'ils encaissent discrètement,
Aux seules à taire les traumas, les abus, d'avant ou de maintenant.

A vous tous qui parcourez les posts et qui quelques mots échangez,
A vous tous qui donnez de votre temps, de votre sagesse sans compter,
A vous tous qui avez votre vie mais qui restez fidèles à ce lieu, pourtant
Qu'Allah vous élève et vous rétribue au centuple, en ce mois sacré de Ramadan.






 
Paix 0





Parole de Femme : où que je sois, t'es là... Toujours. Pareille à celle qui n'a pas de pareille.

Matrix Gamma : où que tu sois, t'es toujours là... A Yabiland tu manques, à toi on se rappelle.

Bent Douar : Si les étoiles relaient dans le Ciel le soleil, c'est pour préserver l'espérance, afin que la bougie dans l'obscurité trouve où puiser la lumière de sa flamme...

Tarradiddle : As your Moon shines bright on your beautiful soul, there's a inner light in you that illuminates the very deptht of two beautiful souls ;-)


La Farandole d'illuminés du post "devinettes et énigmes" : l'an dernier à cette même période, je passais grâce à vous des moments inoubliables, à balancer entre délires et rires, indices et malices et à savourer la beauté de vos âmes enjouées. Un an après, merci encore à tous pour ce partage.

L'étoile Bent Douar
La reine nocturne Tarradiddle
Kimjongdeux, Maître des lieux
La poète Dulcinée
Atlassia la rêveuse
La drôle Tombée à pic
1yabie Miss-térieuze
l'éclair Justedepassage34



Aux anciens : que je suis ravie de croiser et pour lesquels je m'arrête parce que c'est toujours un plaisir de les lire, de les voir évoluer sans toutefois changer la couleur de leur âme depuis le temps Amirene, Pensée sauvage, Summertime, Barissa, Elijah, Cryxus et tant d'autres.

Aux moins anciens : des nouveaux qui ont apporté un bel élan spirituel et un nouveau souffle à Yabiland et qui, comme nous tous, n'ont jamais plus pu repartir, devenant à leur tour des anciens... Jade*, Antigone, Mohaf59, Cicatra30, Antispéciste et quelques autres.

Aux spirituels et littéralistes de la rubrique Islam : avec lesquels j'ai échangé, bataillé, réfléchi, médité. Ceux que j'ai épuisés et ceux qui m'ont épuisée avec acharnement et délectation.
Abdoulaye06, Al Hersini (j'attends toujours l'échange sur Mollâ Sadra) Al-qurtubi (si un jour tu passes par là, ton esprit manque à cette rubrique !), et plein d'autres encore.

A toutes les victimes en coulisses, à tous ceux qui témoignent en public, à tous ceux qui lisent en sous-marin, à tous ceux que je n'ai pas cités mais qui font vivre cette contrée qu'on aime tant, à ceux qui s'en sont allés, à ceux qui sont restés, à ceux qui s'en iront et ceux qui à leur suite viendront...

Saha Ramdankoum w thallaw fi rouahkoum.





Sarazinement Vôtre


[i]On ne peut rien apprendre aux gens. On peut seulement les aider à découvrir qu’ils possèdent déjà en eux tout ce qui est à apprendre. [/i]
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