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Le “Jihad” raciste d’Israël contre le peuple arabe et musulman
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11 septembre 2006 18:08
Connaître l’histoire ne fait pas de tort. Au contraire cela nous aide à comprendre bien des choses. Nous croyons que cet article révélera à plusieurs de nos lecteurs, ce que fut le début des problèmes actuels au Moyen-Orient, et ce qui risque d’arriver par la suite. Nous en profitons pour remercier le CCIPPP ( Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien ) de nous avoir permis de publier l’article de Madame G.C fraser.

par Geneviève Cora Fraser

" Le monde en est témoin aujourd’hui avec le Liban et la Palestine, le Hezbollah et le Hamas ont un long chemin à faire pour rivaliser avec la férocité et la cruauté absolues de l’armée israélienne... "

...Mais leurs objectifs sont diamétralement opposés. Contrairement à la propagande et aux résolutions, le Hezbollah et le Hamas sont des organisations de résistance, des combattants pour la liberté, déterminés à défendre et à libérer leur peuple.

La fonction militaire d’Israël est censée être la sécurité de l’Etat juif, mais la réalisation de cet objectif est extrêmement douteuse. Son programme ou son rôle caché, au regard de l’histoire, est l’oppression et l’assujettissement du peuple arabe et musulman afin que les puissances occidentales puissent en violer la terre et en voler les richesses - la première étant le pétrole.

La Palestine : endroit idéal pour établir un pays pro-occidental au Moyen-Orient

Si les suintements de pétrole au Moyen-Orient sont visibles depuis des milliers d’années, l’histoire de l’industrie pétrolière moderne ne remonte qu’au 19è siècle, quand des puits de pétrole en Pennsylvanie, dans l’Ohio, au Texas et en Pologne et ailleurs, ont fourni les médicaments universels, les lubrifiants et l’éclairage. Le pétrole a pris de la valeur vers la fin du siècle quand le moteur à combustion externe (à vapeur) fut remplacé par le moteur à combustion interne. Bientôt, science et industrie se sont réunies pour la recherche sur ses propriétés afin de l’utiliser dans la production, les transports et pour l’industrie électrique naissante.

Le premier pipeline souterrain aux Etats-Unis a été posé en 1865. Dans les années 1870, la guerre du pétrole commence pour de bon entre les Rockfeller américains, les Rothschild européens et d’autres. Peu de temps après, les Rothschild coulent la compagnie Standard Oil des Rockefeller grâce à leur agent Marcus Samuel qui utilise des navires pétroliers, obtient l’accès au canal et installe des capacités de stockage à travers l’Extrême-Orient. 1908, le pétrole surgit en Perse, la Compagnie pétrolière anglo-persique est absorbée l’année suivante.

Ecrivant pour le Magazine national de Géographie, en décembre 1938, dans un article intitulé « Le changement arrive en terre biblique », Fredrick Simpick rappelait : « Les principaux terrains d’Iran s’étendent au sud-est des montagnes Zagros avec un pipeline important qui descend vers la Vallée Karum. Quand j’ai vu pour la première fois cette côte persane enfiévrée, en 1909, les pionniers américains, ’les bons tireurs’ du Texas, suant sous la chaleur terrible, hâlaient les péniches en pleine charge sur le fleuve Karum jusqu’à ces nouveaux terrains. ». 1917, la Compagnie pétrolière anglo-iranienne prend une participation majoritaire.

Peut-être n’est-ce pas une coïncidence si, en 1917, le ministre des Affaires étrangères britannique, Balfour, promet aux Juifs sionistes une patrie en Palestine. Pourtant, sa « Déclaration » n’a pas été adressée à une puissance souveraine. Comme l’explique l’historien Robert John, la lettre fut envoyée « à un banquier international, au domicile de Rothschild qui avait été fait pair du royaume. »

La lettre est postée du Foreign Office, le 2 novembre 1917 :

« Cher Lord Rothschild,

« J’ai le grand plaisir de vous adresser, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante, en sympathie avec les aspirations juives sionistes ; cette déclaration a été soumise au Cabinet et approuvée par lui.

« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le peuple juif, et il emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui porte atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives de Palestine ainsi qu’aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans les autres pays. » « Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette Déclaration à la connaissance de la fédération sioniste.

« Veuillez....

« Arthur James Balfour .

A la suite de la Première Guerre mondiale, la Ligue des Nations confie la Palestine et l’Iraq à la Grande-Bretagne, et le Liban et la Syrie à la France, comme autorités mandataires, classe « A », ce qui signifie qu’ils devaient acquérir leur autonomie. Jusqu’à 1928, l’effort sioniste colonial en Palestine devient sérieux mais sans opposition arabe. Mais la création en Egypte des Frères musulmans en 1928 apparaît comme le contrepoint de l’arrivée et des attitudes de l’entreprise sioniste coloniale juive.


1934, le premier pipeline reliant l’Iraq à Tripoli au Liban est posé ; 1935, un second est ouvert vers Haïfa en Palestine. Pendant les années 1930, la prospection du pétrole se poursuit dans le désert, et plus tard en mer, dans ce qui est devenu aujourd’hui les Emirats arabes unis (UAE). 1938, du pétrole est découvert en Arabie saoudite, la Compagnie pétrolière américaine d’Arabie (Aramco) est créée.

Le Magazine national de Géographie de 1938 montre des photos des 618 miles de pipeline qui « s’étirent depuis l’Iraq jusqu’à la Méditerranée » ainsi que des photos de Haïfa en Palestine. L’une d’elle est légendée ainsi : « Remplissage d’une citerne de tanker par des tuyaux flexibles sous-marins à Haïfa » ; sur une autre : « Dans un bouillonnement d’hélices, un bateau remorque l’extrémité du pipeline pour le montage d’une station de remplissage pour camions-citernes. » La Palestine est alors devenue une escale essentielle pour l’industrie pétrolière. Elle a aussi une situation stratégique, elle est l’endroit idéal pour établir un pays pro-occidental au Moyen-Orient.

Israël : une démocratie de façade

Bien que, stratégiquement, Israël soit un allier de l’Occident, sa démocratie ne reste qu’une façade, un faux-semblant. Une fois le masque retiré, vous ne trouverez pas un Etat « du peuple, pour le peuple, par le peuple », mais un Etat gouverné par une matrice de lois basiques méticuleusement élaborées pour assurer un système de castes couvert d’un racisme virulent. Malgré les plus grands efforts de Juifs israéliens humanistes (et d’autres Juifs de par le monde) qui croient fortement dans la dignité de chacun, Israël, en tant qu’Etat juif colonial, est en train d’imploser ; une nation d’implantés, d’étrangers, en guerre avec les citoyens originaires du pays, qui exige pour elle-même une pureté raciale, ethnique et religieuse toujours améliorée. Aujourd’hui, la synergie de ce mélange se répand dans les rues et attise la virulence des agressions militaires.

Ynetnews.com a publié récemment une série d’articles à propos de Juifs sépharades à qui on interdit d’habiter ou même de pénétrer dans les quartiers juifs ashkénazes (Caucasiens). Un sommaire de titres Ynet indiquait : « Un comité de réception d’une ville ultra-orthodoxe décide d’interdire à des nouvelles familles venant du Moyen-Orient de pénétrer dans certaines rues, certains immeubles afin de ‘préserver un haut niveau spirituel à la communauté’... ».

Un autre article Ynetnews : « Emeute orthodoxe ; mécontents de leurs voisins/Efrat Weiss ; des centaines d’ultra-orthodoxes bloquent une route à Beit Shemesh, jetant des pierres sur la police pour protester contre des nouveaux résidents qui n’ont ‘pas assez de religion’ ; 5 manifestants ont été arrêtés... »

Récemment, une étude présentée à une conférence de l’institut Van Leer à Jérusalem affirme que les Ashkénazes estiment avoir culture supérieure à celle des Sépharades, ce qui a conduit à l’établissement d’un nouveau mouvement ashkénaze en Israël. « De nouvelles études sur le sujet indiquent que ces personnes d’origine ashkénaze préfèrent se considérer comme ‘Ashkénazes’, alors que les Sépharades se définissent habituellement comme ‘Israéliens’ » selon le professeur Yehuda Shenhav de l’institut Van Leer.

Dans un article sur les Juifs arabes, alias les Mizrahim (ceux de l’Est), Adam Hanieh déclare : « L’idéologie officielle en Israël, le sionisme, s’est toujours présentée comme un mouvement de libération pour tous les Juifs. Mais bien que le sionisme prétende proposer une patrie à tous les Juifs, cette patrie n’est jamais proposée à égalité. »

« La question des Juifs arabes touche le cœur de la contradiction sioniste - une tentative de construire un Etat exclusivement juif, anti-arabe, sur les terres arabes. »

« Dès le début du projet sioniste, un grand nombre de Juifs des pays arabes voisins ont été amenés en Palestine. Officiellement, ils étaient ‘de retour dans leur patrie’ mais en réalité, ils venaient comme travailleurs bon marché pour leurs homologues européens (Juifs ashkénazes) » soutient Hanieh.

Le racisme inhérent au système de castes israélien a créé des situations d’éducation et d’emploi inférieures, la pauvreté et une tension dans la société juive. Selon Hanieh, « Aujourd’hui, les Mizrahim constituent environ 50 % de la population israélienne, et les Arabes palestiniens 20 %. Ainsi la population non européenne est d’environ 70 %. Et elle monte à 90 % si on inclut les Palestiniens des Territoires occupés, faisant la nature coloniale d’Israël. »

Ajoutant à la tension : l’attitude des disciples juifs du Talmud et les offenses de celui-ci à l’égard du Goy, le non Juif. De tous les groupes envers lesquels les Israéliens devraient être reconnaissants, les sionistes chrétiens, partisans d’Israël, devraient être en tête de liste. Mais ce n’est pas toujours le cas. « Des Juifs ultra-orthodoxes s’en prennent à des touristes chrétiens dans Jérusalem » lit-on dans un article du 28 juin de Jonathan Lis, correspondant Ha’aretz. Une centaine d’habitants du quartier ultra-orthodoxe de Mea She’arim à Jérusalem sont devenus furieux à la vue d’une cinquantaine de touristes chrétiens, pro-israéliens, dans leur quartier. Ce qu’ils ont fait ? Ils sont arrivés portant des t-shirt oranges avec imprimés dessus : ‘Aimez votre prochain comme vous-même’. »

Dans son livre Histoire juive, religion juive, le poids de trois mille ans*, le professeur Israël Shahak met en doute la vision utopique et la réalité de l’Etat juif. Il souligne que la création d’un système d’Etat moderne a libéré plus de Juifs éclairés d’avoir à se sortir de leurs ghettos et à pleinement participer comme citoyens dans les pays où ils vivaient. Il soutient que le sionisme est une réaction à cette libération et a offert l’occasion aux rabbins de réaffirmer leur autorité sur la communauté juive.

A son chapitre 5, Les lois contre les non Juifs, Shakak explique que la Halakkah, « Le système juridique du judaïsme classique - comme pratiqué par pratiquement tous les Juifs depuis le 9è siècle jusqu’à la fin du 18è et maintenu encore à ce jour sous la forme du judaïsme orthodoxe - est basé principalement sur le Talmud babylonien. »

Cependant, des problèmes ont surgi parmi les chrétiens et les musulmans offensés par le texte, avec comme résultat des réactions antisémites. « Quelques-uns des passages les plus blessants ont été concrètement retirés de toutes les éditions imprimées en Europe après le milieu du 16è siècle. Dans tous les autres passages, les mots ‘Gentils’, ’non Juifs’, ‘étrangers’ (goy, eino, yehudi, nokhri) - des premiers manuscrits et de toutes les éditions publiées dans les pays islamiques - ont été remplacés par des termes comme ‘idolâtre’, ‘païen’, ou même ‘Cananéen’ ou ‘Samaritain’, termes qui pourraient se justifier mais qu’un lecteur juif pourrait identifier comme les euphémismes des anciennes expressions. »

« A certaines périodes, la censure tsariste en Russie est devenue plus stricte et, interprétant les euphémismes précités pour ce qu’ils étaient, les a aussi interdits. Sur ce, les autorités rabbiniques leur ont substitué les termes « ‘Arabe’ ou ‘musulman’ (en hébreu, Yshma’eli, pour les deux) ou de temps à autre, ‘Egyptien’, pensant à raison que les autorités tsaristes ne s’opposeraient pas à ces abus. » Cependant, une fois bien qu’ils furent bien implantés en Israël, les rabbins ont rétabli la plupart des passages offensants.

« Tu ne laisseras rien vivre de ce qui respire »

C’est de la traduction russe, où le mot ‘Goy’ a été remplacé par le mot ‘Arabe’, que beaucoup des plus extrémistes de la communauté juive tirent la justification pour attaquer de façon implacable les Palestiniens - tels ceux qui font l’expérience des colons illégaux de Hébron. Lors des dernières élections israéliennes, le russe, Avigdor Liberman, dirigeant de « L’unité nationale », est arrivé en troisième position derrière Olmert et Peretz. Il préconise « le nettoyage ethnique » total des citoyens arabes israéliens d’Israël.

« Bien que les lois pénales de l’Etat ne fassent aucune distinction entre Juif et Gentil, une telle distinction est faite bien sûr par les rabbins orthodoxes, lesquels guident leur troupeau en suivant la Halakhah. Les conseils qu’ils prodiguent à leur soldats religieux sont d’une importance particulière » déclare Shahak.

« Etant donné que l’interdiction secondaire de tuer un Gentil ne s’applique de façon catégorique que ‘lorsque nous [les Juifs] ne sommes pas en guerre’, différents commentateurs rabbiniques en ont tiré la conclusion qu’en temps de guerre, tous les Gentils appartenant à une population hostile, pouvaient, et même devaient, être tués. En 1973, cette doctrine fut propagée officiellement et conseillée aux soldats israéliens religieux. La première exhortation officielle fut diffusée dans une brochure éditée par le commandement de la région centrale de l’armée israélienne - qui recouvre la Cisjordanie. Dans cette brochure, l’aumônier en chef du commandement écrit :

’Lorsque nos forces rencontrent des civils en temps de guerre ou lors d’une poursuite ou d’un raid, tant qu’il n’y a aucune certitude que ces civils sont dans l’impossibilité de nuire à nos troupes, alors, conformément à la Halakha, ils peuvent et doivent être tués... En aucun cas on ne peut se fier à un Arabe, même s’il donne l’impression d’être civilisé... En temps de guerre, nos troupes donnant l’assaut sont non seulement autorisées mais tenues par la Halakha de tuer même les civils paisibles, c’est-à-dire les civils paisibles en apparence.’ »

Selon Shahak, « Une influence encore plus maléfique résulte des lois spéciales contre les Cananéens et les autres nations qui vivaient en Palestine avant sa conquête par Josué, tels les Amalécites. Toutes ces nations devaient être entièrement exterminées, et le Talmud comme la littérature talmudique réitèrent les exhortations bibliques aux génocides avec encore plus de véhémence. Les rabbins influents, qui ont une audience considérable parmi les officiers de l’armée israélienne, identifient les Palestiniens (et même tous les Arabes) à ces nations antiques de sorte que les ordres tels que ’Tu ne laisseras rien vivre de ce qui respire’, prennent une signification d’actualité. "

La responsabilité pénale individuelle des criminels pourrait être engagée. Mais le fera-t-on ?

Si, après l’élection palestinienne de janvier, les dirigeants israéliens avaient été disposés à envisager une réconciliation, on aurait pu voir les signes du début d’une véritable solution à deux Etats. Après tout, le Hamas avait respecté une trêve avec Israël pendant un an et demie, malgré les attaques ininterrompues d’Israël par terre, mer et air. Le Hamas a aussi fait savoir qu’il serait prêt à prolonger cette trêve pour 50 ou 100 années supplémentaires. Au lieu de s’en saisir comme d’une ouverture, Israël a accusé la Palestine d’être un « axe du mal » et a déclaré la guerre à l’Autorité palestinienne, et donc, à la population palestinienne.

La comédie, naturellement, a été facilitée et encouragée par le Président Bush et le Congrès US sous les auspices d’une législation anti-palestinienne, laquelle est fondamentalement une politique de génocide à l’égard de ceux qu’ils appellent les terroristes palestiniens - ce qui, comme nous le savons, inclut chaque homme, chaque femme et chaque enfant arabe palestinien. Le prétexte était que les Palestiniens avaient voté pour le terrorisme alors qu’ils avaient élu démocratiquement le Hamas. Depuis bien trop longtemps, l’enfermement derrière le Mur d’apartheid raciste, les couvre-feux et les blocus ont abouti à la famine et à un système de soins marginal, la plupart des financements ont été arrêtés, l’infrastructure fut bombardée, passée au bulldozer, anéantie. Des centaines de Palestiniens sont morts, des milliers, blessés, depuis l’élection du Hamas en janvier, la plupart des dirigeants élus ont été emprisonnés.

Et au Liban. Plus de 1 000 civils tués, des dizaines de milliers de blessés, plus d’un million fuyant sur les routes pour sauver leur vie. Israël a lancé une kyrielle d’attaques aériennes débilitantes contre les entreprises privées sur tout le Liban, « oeuvrant à la dévastation d’une économie déjà paralysée » par des semaines de frappes sur les quartiers habités et sur une infrastructure cruciale, selon le Daily Star de Beyrouth. Les équipements de production de la plus grande laiterie ont été détruits, ainsi qu’une usine de produits pharmaceutiques, l’industrie de la pêche est peut-être anéantie pour des décennies à cause du déversement catastrophique de carburant dans la mer, suite aux bombardements d’Israël. Tout le monde s’interroge sur le temps qu’il faudra-t-il pour redresser le pays. Israël a bombardé encore les immeubles d’habitations, les écoles, les églises, les hôpitaux, les orphelinats, les stations services - tout et n’importe quoi dans les collimateurs de leurs armes - et aussi les casernes et avant-postes de l’armée libanaise, les convois de la Croix Rouge.

L’ancien président du groupement libanais des Industriels, Jacques Sarraf, faisait remarquer : « Israël est l’ennemi, il fait tout ce qu’il peut pour détruire le pays, économiquement, socialement, politiquement. »

La haut-commissaire aux Droits de l’homme aux Nations unies, Louise Arbour, a critiqué le nombre grandissant de morts et mourants au Liban, précisant que les bombardements israéliens tuaient invariablement des civils innocents. « La loi internationale exige de fixer les responsabilités » a-t-elle déclaré à Genève. « L’étendue des meurtres dans la région, et leur prévisibilité, pourraient engager la responsabilité pénale individuelle de ceux qui les ont commis, particulièrement ceux en position de commandement et de contrôle. » ‘Pourrait’, ‘devrait’, mais le fera-t-on ?

Alzajeerah a diffusé à la télévision nationale une déclaration du roi Abdullah : « Si l’option de la paix échoue en raison de l’arrogance israélienne, alors, la seule solution qui restera sera la guerre, et Dieu seul sait de quoi la région sera le théâtre dans un conflit qui n’épargnera personne ». Etant donné l’agression israélienne et le soutien financier, militaire et législatif des Etats-Unis, le roi Abdullah a sans doute raison. La seule option pourrait être la guerre, dans tout le Moyen-Orient.

Lors de son bref séjour à Beyrouth, avant de quitter la conférence de Rome, la secrétaire d’Etat US a eu le temps néanmoins de remettre les conditions d’Israël pour un cessez-le-feu. Il était difficile de savoir si elle parlait au nom des Etats-Unis ou en tant qu’envoyée d’Israël. D’ailleurs, y a-t-il une différence ? En Iraq, en Palestine, au Liban et en Afghanistan, ainsi qu’avec les projets pour la Syrie et l’Iran, Israël et les USA pratiquent une politique de la terre brûlée à l’égard des Arabes et de l’Islam, tout comme Hitler dans le passé, à l’égard des Juifs.

* Israel Shahak, "Jewish History, Jewish Religion : The Weight of Three Thousand Years", Stylus Publishing, LLC, December, 1994, trade paperback, ISBN 0745308198 - Commentaires.

Geneviève Cora Fraser est une militante environnementale et des droits humains. Elle réside au Massachusetts. Biographie et présentation de l’auteur. Son mel : [email protected]

Geneviève Cora Fraser Ramallah Online - 24 août 2006 [www.ramallahonline.com]...

Sources : CCIPPP
 
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