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Le 8 mars dernier (soit disant journée de la femme), je me suis vue refuser l'accès à une salle de sport (L'appart Fitness à Givors dans la banlieue Lyonnaise), sous prétexte de mon hijab. Voici le descriptif de ce qui m'est arrivé : On m'avait venté les mérites de cette salle de sport : prix abordables pour les étudiants, endroit bien fréquenté, etc. Je me suis donc décidée à m'y inscrire.
J'arrive dans le lieu accompagné d'un ami et de mon petit frère. Je demande donc une fiche d'inscription. L'employé à l'accueil a directement voulu savoir qui parmi nous souhaitait s'inscrire. Je lui ai répondu que c'était moi. S'en est suivi le sujet fâcheux. Il fallait que j'attende la directrice du centre puisqu'une réglementation particulière vis à vis des couvres chefs y est. En effet, j'étais trop couverte pour venir à la salle de sport. Aucun couvre chef n'est autorisé, que ce soit mon voile ou une casquette. Gentiment, je lui fais comprendre qu'une casquette n'a pas la même symbolique qu'un voile. Justement, si la directrice à imposer cette norme, c'est pour éviter ce genre de débat. C'est un endroit (et je cite ces mots) où "les gens sont libres". Sous entendant que moi avec mon fichu, je suis opprimée. Je lui ai donc rappelé que les lois françaises ne s'appliquaient pas à notre cas de figure, puisqu'elles ne concernaient les écoles et le voile intégral. Hors, je n'ai pas un voile intégral, et nous ne sommes pas dans un établissement scolaire. Je lui ai dis que les choses ne se passeraient pas comme tel, que je contacterai les organismes qu'il faut, et elle m'a encouragée à le faire d'un air narquois, en me précisant que la gérante de la salle de sport travaillait à la marie.
Je me suis alors renseignée, et je n'étais pas donc pas la seule à avoir subis cette discrimination, d'autres femmes de ma ville ont essayé de s'inscrire et se sont heurtées aux mêmes arguments sans fondement.
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Nous sommes deux amies, doctorantes en didactique du FLE (Français Langue Etrangère). Le 11 décembre, nous nous sommes rendues à la médiathèque, que nous fréquentons régulièrement car elle est riche en documentation dans notre domaine de recherche. L'une de nous deux portait un voile, et l'autre une écharpe et un bonnet couvrant les cheveux.
Ce jour-là, à notre arrivée nous nous sommes d'abord dirigées vers l'accueil, mais les trois personnes qui tenaient l'accueil nous ont refusé l'accès à la médiathèque, sous prétexte que nous portions le voile. Elle nous ont informé que nous ne pourrions accéder à la bibliothèque qu'à condition de découvrir notre tête et de retirer notre voile. Interloquées par ce refus inhabituel et discriminatoire, nous avons refusé catégoriquement de nous soumettre à cette condition, et avons contesté le motif pour lequel elles nous refusaient l'accès. Elle nous ont alors affirmé que c'était "la loi", et nous ont invitées à consulter le règlement affiché sur la porte d'entrée. Nous avons donc lu le document, sur lequel était surligné en rose l'article de la loi du 15 mars 2004 qui interdit le port de signes religieux ostensibles aux collégiens et lycéens inscrits dans des établissements scolaires publics. N'étant pas des élèves, nous leur avons expliqué que ce texte de loi ne s'appliquait pas à la situation.
Elles ont alors fait venir une responsable, qui a cette fois invoqué la loi de 2010 sur la dissimulation du visage dans l'espace public. Nous leur avons rappelé que cette loi ne s'appliquait pas non plus à nous puisque nous ne portons pas un voile intégral mais un simple hijab, mais elles n'ont rien voulu entendre. Nous leur avons également demandé pourquoi l'accès nous était refusé aujourd'hui pour la première fois, alors que nous avions pu rentrer dans la médiathèque avec nos voiles lors de nos précédentes visites sans problèmes. La "responsable" (qui finalement s'est révélée plus tard ne pas être une responsable du tout) a maintenu sa position, affirmant que nous n'avions "pas le choix" et que si nous n'avions jusqu'à présent pas rencontré ce problème, c'est peut-être que les autres n'avaient "pas osé" nous rappeler à l'ordre.
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sakki a écrit:
bonsoir
le plein air fait l'affaire
ou bien il faut ouvrir une salle de sport pour les femmes voilées , c'est mieux comme ça les hommes ne verront pas les formes des femmes , c'est mieux , si non les hommes ils vont avoir des mauvaises idées
bonne soirée
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