Citation
bobitheplant a écrit:
Salam 3aleykoum,
je sais que je ne lirai sûrement pas les réponses par peur d’être moquée mais j’ai besoin d’un exhutoire, d’un endroit où cracher le morceau parce que je crois que je n’ai jamais été aussi proche du suicide de ma vie. C’est illisible et complètement chaotique je suis désolée.
J’ai pleuré pendant des heures, j’ai parlé à Allâh mais je pense qu’il n’y a plus d’issue. Tout ce que je fais est mal jusqu’à un certain degré, tout ce que j’entreprends est interdit jusqu’à un certain degré. Si je me bats pour continuer à penser et entretenir ma personnalité alors je cède à mon égo. Si je lâche tout et me concentre uniquement sur la religion, j’essaie de bloquer mes pensées et je perds ces traits de personnalité et toutes ces occupations que j’affectionne tant. J’aimerais avoir le droit d’être moi, j’aimerais pouvoir être aimée pour ce que je suis.
Je n’en peux plus d’être triste et de fondre en larmes tout le temps. Je ne prie plus, j’en ai perdu l’envie. Je suis tellement accaparée par tout ce qu’il y a autour de moi que c’est impossible pour moi de me concentrer et je perds l’intention de prier. C’est toujours le même rituel, 15 ans aux toilettes pour être sûre de ne pas avoir à y retourner, 15 ans pour formuler l’intention, gaspillage d’eau à gogo parce que j’ai peur de me tromper encore plus en utilisant un récipient, puis cette peur de mécroire en prononçant mal la fatiha donc je me focalise sur la prononciation et je finis par crier, trembler, gesticuler et remuer le visage de partout comme une folle. Je finis toujours par pleurer, m’énerver, en vouloir à Dieu de ne pas me guérir malgré les supplications et les invocations. J’en ai marre de refaire le ghousl tout le temps et de mettre 15-20 bonnes minutes pour formuler l’intention parce que je n’arrive pas à me concentrer. J’ai été voir un imam, on m’a fait une roqia, mais ça n’a fait qu’empirer en 4 ans, je commence à saturer. J’aimerais pouvoir prier comme avant, déplier mon sajada, faire de mon mieux et partit du principe que Dieu le prendra en compte, me confier à Dieu et me sentir bien après.
Je n’arrive même plus à me confier à Lui, plus comme avant. J’ai peur de penser et de mécroire, j’ai peur d’avoir mes propres convictions. Si j’ai du mal avec un principe, si je me pose des questions alors je m’oppose à la religion et je mécrois. J’ai l’impression qu’au moindre faux pas Dieu me tournera le dos et mes actes seront inutiles après. Je ne fais plus les choses avec envie qu’Il m’aime et me récompense mais uniquement par peur d’être châtiée et c’est juste usant. Faire les choses par peur d’un châtiment, c’est usant. Je n’ai plus l’impression que Dieu m’aime, j’ai l’impression que ma personnalité est devenue une épreuve alors qu’avant je la voyais comme une bénédiction. J’aimerais faire les choses avec envie, j’aimerais me confier à Lui et me sentir écoutée, comme avant.
Je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’allais mille fois mieux avant, quand je ne savais pas grand chose. J’ai toujours été quelqu’un d’ouvert d’esprit, de positif comme ma maman. Elle m’a toujours appris à me débrouiller par moi-même, à me mêler aux autres et à ne pas me compliquer la vie. Ma foi a connu son pic en 2016-2017, et à cette époque j’étais persuadée que Dieu m’aimait quoique je fasse, je croyais que ce qu’il y avait dans mon coeur était le plus important et que j’avais le droit au pardon. Peu importe si je me trompais. Peu importe si j’avais du mal avec certains principes de la religion, je pouvais prendre mon temps et Dieu me le pardonnerait.
J’ai l’impression que c’est tellement facile de mécroire que j’en ai juste perdu espoir. Regarder une série, lire Jane Austen, tout ça ça me fait mécroire jusqu’à un certain point. Soit en cautionnant des relations hors mariage, soit parce que la consommation d’alcool y est dépeinte. Pour vivre sans cette peur il faudrait que je m’éloigne de tout le monde, que je ne côtoie plus de mécréants et que je vive dans la forêt. J’en ai marre d’avoir peur tout le temps. J’en ai marre de tout voir à travers l’idée que c’est interdit et envisager les conséquences négatives de chaque situation. C’est fatiguant de voir le mal partout, surtout quand on est de nature à chercher le positif partout. J’en ai marre de me dire que je mécrois en permanence et d’en être réduite à répéter la chahada et “pardonne-moi mon Dieu” toutes les 5 secondes.
Ce que j'écris ne fait sûrement aucun sens, c'est brouillon, c'est incompréhensible, mais ça fait du bien d'écrire quand ça ne va pas.
Bonne nuit Yabiladi, promis j'arrête les interventions inutiles.
Citation
bobitheplant a écrit:
Salam 3aleykoum,
je sais que je ne lirai sûrement pas les réponses par peur d’être moquée mais j’ai besoin d’un exhutoire, d’un endroit où cracher le morceau parce que je crois que je n’ai jamais été aussi proche du suicide de ma vie. C’est illisible et complètement chaotique je suis désolée.
J’ai pleuré pendant des heures, j’ai parlé à Allâh mais je pense qu’il n’y a plus d’issue. Tout ce que je fais est mal jusqu’à un certain degré, tout ce que j’entreprends est interdit jusqu’à un certain degré. Si je me bats pour continuer à penser et entretenir ma personnalité alors je cède à mon égo. Si je lâche tout et me concentre uniquement sur la religion, j’essaie de bloquer mes pensées et je perds ces traits de personnalité et toutes ces occupations que j’affectionne tant. J’aimerais avoir le droit d’être moi, j’aimerais pouvoir être aimée pour ce que je suis.
Je n’en peux plus d’être triste et de fondre en larmes tout le temps. Je ne prie plus, j’en ai perdu l’envie. Je suis tellement accaparée par tout ce qu’il y a autour de moi que c’est impossible pour moi de me concentrer et je perds l’intention de prier. C’est toujours le même rituel, 15 ans aux toilettes pour être sûre de ne pas avoir à y retourner, 15 ans pour formuler l’intention, gaspillage d’eau à gogo parce que j’ai peur de me tromper encore plus en utilisant un récipient, puis cette peur de mécroire en prononçant mal la fatiha donc je me focalise sur la prononciation et je finis par crier, trembler, gesticuler et remuer le visage de partout comme une folle. Je finis toujours par pleurer, m’énerver, en vouloir à Dieu de ne pas me guérir malgré les supplications et les invocations. J’en ai marre de refaire le ghousl tout le temps et de mettre 15-20 bonnes minutes pour formuler l’intention parce que je n’arrive pas à me concentrer. J’ai été voir un imam, on m’a fait une roqia, mais ça n’a fait qu’empirer en 4 ans, je commence à saturer. J’aimerais pouvoir prier comme avant, déplier mon sajada, faire de mon mieux et partit du principe que Dieu le prendra en compte, me confier à Dieu et me sentir bien après.
Je n’arrive même plus à me confier à Lui, plus comme avant. J’ai peur de penser et de mécroire, j’ai peur d’avoir mes propres convictions. Si j’ai du mal avec un principe, si je me pose des questions alors je m’oppose à la religion et je mécrois. J’ai l’impression qu’au moindre faux pas Dieu me tournera le dos et mes actes seront inutiles après. Je ne fais plus les choses avec envie qu’Il m’aime et me récompense mais uniquement par peur d’être châtiée et c’est juste usant. Faire les choses par peur d’un châtiment, c’est usant. Je n’ai plus l’impression que Dieu m’aime, j’ai l’impression que ma personnalité est devenue une épreuve alors qu’avant je la voyais comme une bénédiction. J’aimerais faire les choses avec envie, j’aimerais me confier à Lui et me sentir écoutée, comme avant.
Je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’allais mille fois mieux avant, quand je ne savais pas grand chose. J’ai toujours été quelqu’un d’ouvert d’esprit, de positif comme ma maman. Elle m’a toujours appris à me débrouiller par moi-même, à me mêler aux autres et à ne pas me compliquer la vie. Ma foi a connu son pic en 2016-2017, et à cette époque j’étais persuadée que Dieu m’aimait quoique je fasse, je croyais que ce qu’il y avait dans mon coeur était le plus important et que j’avais le droit au pardon. Peu importe si je me trompais. Peu importe si j’avais du mal avec certains principes de la religion, je pouvais prendre mon temps et Dieu me le pardonnerait.
J’ai l’impression que c’est tellement facile de mécroire que j’en ai juste perdu espoir. Regarder une série, lire Jane Austen, tout ça ça me fait mécroire jusqu’à un certain point. Soit en cautionnant des relations hors mariage, soit parce que la consommation d’alcool y est dépeinte. Pour vivre sans cette peur il faudrait que je m’éloigne de tout le monde, que je ne côtoie plus de mécréants et que je vive dans la forêt. J’en ai marre d’avoir peur tout le temps. J’en ai marre de tout voir à travers l’idée que c’est interdit et envisager les conséquences négatives de chaque situation. C’est fatiguant de voir le mal partout, surtout quand on est de nature à chercher le positif partout. J’en ai marre de me dire que je mécrois en permanence et d’en être réduite à répéter la chahada et “pardonne-moi mon Dieu” toutes les 5 secondes.
Ce que j'écris ne fait sûrement aucun sens, c'est brouillon, c'est incompréhensible, mais ça fait du bien d'écrire quand ça ne va pas.
Bonne nuit Yabiladi, promis j'arrête les interventions inutiles.
Citation
CHN-W a écrit:
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
L'intention ne se formule pas. Pareil pour le reste, ce n'est pas de l'Islam.
Il faudrait en parler à tes parents et à un psychiatre.
Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.