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Iyad Allaoui, le protégé de la CIA
a
23 septembre 2006 19:40
LE MONDE | 28.06.04 | 13h23


Le nouveau premier ministre par intérim de l'Irak, Iyad Allaoui, souffre d'une réputation sulfureuse et d'un lourd passé au service de l'espionnage britannique et de la CIA. Portrait d'un homme du secret.
A première vue, la lourde silhouette d'Iyad Hashem Allaoui dans le poste de capitaine du bateau ivre qu'est devenu l'Irak n'avait vraiment rien pour plaire aux deux marionnettistes, américain et britannique, qui tirent, depuis quinze mois, les ficelles du pays. Ancien baasiste pur et dur, le premier ministre par intérim a, contre lui, trente-deux années d'exil hors d'Irak, une réputation sulfureuse d'affairiste, un parti politique sans aucune assise populaire et surtout, surtout, un lourd passé d'"honorable client", d'abord de l'agence d'espionnage britannique, le MI 6, puis, et concomitamment, de son homologue américaine, la CIA.



Au MI 6, Iyad Allaoui a fourni, début 2003, la retentissante allégation qui manquera coûter son poste à Tony Blair, selon laquelle Saddam Hussein dispose d'armes de destruction massive "opérationnelles en quarante-cinq minutes".

Quant à la CIA, elle a subi en 1996, grâce à M. Allaoui, "le plus colossal fiasco de son histoire, juste derrière l'affaire de la baie des Cochons", d'après l'excellent livre de Patrick et Andrew Cockburn, deux journalistes vétérans à Bagdad (Saddam Hussein, an American Obsession). On y reviendra.

Le docteur Haïfa Al-Azzaoui a bien connu notre homme dans sa jeunesse : "Quiconque a fait ses études de médecine à Bagdad dans les années 1960 ne peut avoir oublié ce gros bras baasiste. Il se disait syndicaliste, se baladait sur le campus avec un pistolet au côté et poursuivait les étudiantes jusqu'à leur porte." Selon ce rare témoin qui écrit dans un média arabe, le diplôme dont se prévaut le "docteur" Allaoui "est bidon." C'est "le Baas qui le lui a fourni avant de l'envoyer à Londres, avec une bourse de l'OMS, pour soi-disant terminer ses études, en fait pour espionner les étudiants envoyés à l'étranger". A la fin des années 1960, Iyad Allaoui est président, pour l'Europe, de l'Association des étudiants irakiens à l'extérieur. Le poste l'autorise à voyager, à nouer des amitiés avec d'autres jeunes nationalistes arabes, et aussi à traquer les "traîtres" et dissidents de la première heure qui seront, selon le docteur Azzaoui, "dénoncés e! t punis", de manière parfois expéditive.

La rupture avec Saddam Hussein, nommé vice-président du pays fin 1969, se produit officiellement deux ans plus tard. On parle de différend personnel. Certains évoquent plutôt un divorce politique. Iyad Allaoui est un baasiste historique première version. Comme la majorité des jeunes du Moyen-Orient à l'époque, il est socialiste et nationaliste arabe. Il croit aux idéaux de la révolution. Les "déviations" idéologiques et la mise en coupe réglée du parti par Saddam et son clan tribal de Tikrit lui déplaisent.

On verra qu'il n'est pas le seul. Fin 1971, selon l'historiographie officielle, l'ancien président des étudiants irakiens d'Europe déchire sa carte du parti et part en exil. D'abord au Liban, puis retour à Londres. Il a 27 ans. Il ne ressemble pas encore de manière aussi frappante qu'aujourd'hui à Tony Soprano, le mafieux de la célèbre série américaine.

Que fait-il à partir de là ? Mystère. L'intéressé n'a pas donné suite aux demandes d'entretien du Monde. Aucun de ceux qu'il a accordés jusqu'ici n'éclaire cette période. Selon la brève biographie distribuée à Bagdad par la coalition, il obtient sa maîtrise de médecine en 1976, son doctorat trois ans plus tard. Il est de plus consultant de l'OMS et du PNUD. Est-il aussi, comme le prétendent Patrick et Andrew Cockburn, "clandestinement au service du Baas" ? Ou bien, ce qui n'est pas contradictoire, travaille-t-il déjà, en agent double, pour le MI 6 britannique ?

Toujours est-il que sept ans après sa "défection" officielle, trois inconnus s'introduisent, le 4 février 1978, dans sa villa londonienne et lui assènent trois coups de hache. Un derrière la tête, un sur la poitrine, un dernier sur la cuisse, qui "manque de lui sectionner la jambe". Les assassins le croient mort, il ne l'est pas. Le MI 6 le fait discrètement admettre sous un faux nom dans une clinique galloise. Un an après, il refait surface. Sa famille affirme avoir reçu une menace anonyme ainsi libellée : "Vous pouvez vous enfuir sur Mars, on vous retrouvera." Pour M. Allaoui, qui ne présente aujourd'hui aucune cicatrice apparente, pas même un boitillement, "c'est la preuve" que les tueurs, qui n'ont jamais été identifiés, étaient bien aux ordres de l'apprenti sorcier de Bagdad.

Contrairement à certains de nos interlocuteurs, plus soupçonneux quant aux circonstances de l'attentat, le professeur Saadoune Al-Douleimi, rentré d'exil en 2003 pour diriger le Centre irakien de recherches et d'études stratégiques, ne conteste pas la version officielle. "Iyad Allaoui était un personnage important du Baas. Il savait beaucoup de choses et les passait au MI 6. C'est pour cela que les agents du Moukhabarat, la sécurité de l'Etat, ont reçu l'ordre de le tuer." Le futur pilote du grand projet démocratique américain en Irak disparaît en tout cas des radars journalistiques.

En septembre 1980, Saddam Hussein attaque la République islamique d'Iran. Une hécatombe de huit longues années commence. Iyad Allaoui, alors titulaire d'un passeport britannique, passe le plus clair de son temps autour de son pays, en Jordanie, en Syrie, au Koweït, en Arabie saoudite. Héritier d'une grande famille commerçante chiite de Nassiriya, fils d'un médecin qui fut parlementaire sous la monarchie, neveu d'un homme qui fut ministre de la santé jusqu'à la chute du roi, en 1958, et petit-fils d'un grand notable qui participa aux négociations devant mener l'ancienne Mésopotamie à l'indépendance en 1932, Iyad Allaoui a la politique dans le sang. Il ne coupera jamais tout à fait les ponts avec les officiers baasistes de l'armée et du renseignement qui, comme lui, estiment, sans vouloir ou pouvoir agir, que Saddam Hussein mène le pays à la ruine.

En 1983, les services saoudiens s'intéressent à leur tour à sa personne. Il lance bientôt, depuis Djedda, la Radio de l'Irak libre, qui ne fera guère de vagues mais lui permettra de rester dans la course. Parallèlement, il se lance dans les affaires - pétrolières, dit-on - et accumule un joli magot. En février 1991, alors que Saddam Hussein est chassé du Koweït par l'opération "Tempête du désert" américaine et que le régime paraît plus chancelant que jamais, Iyad Allaoui créée Al-Wifaq, autrement dit l'Entente nationale irakienne (ENI). Objectif : se placer pour l'après- Saddam, qui ne devrait plus tarder. Mais le dictateur, épargné par les légions de Bush l'Ancien, se maintient.

L'année suivante, l'ENI, pressée par les Saoudiens et leurs alliés américano-britanniques, s'allie avec un autre mouvement, le Congrès national irakien (CNI). Iyad Allaoui connaît bien l'homme qui dirige cette formation rivale : c'est son cousin par alliance, Ahmad Chalabi. Les deux hommes ont les mêmes commanditaires, appartiennent l'un et l'autre à la tendance la plus laïque du chiisme irakien et ils ont pratiquement le même âge - Allaoui est né en 1944, Chalabi en 1945. Mais ils se détestent cordialement. La richissime famille Chalabi a quitté l'Irak en emportant ses millions dès la chute de la monarchie, en 1958. En 1992, l'année où son cousin est forcé à s'allier avec lui, Chalabi est inculpé d'escroquerie bancaire en Jordanie et condamné par contumace à vingt-deux ans de prison. L'alliance tactique des cousins n'ira pas loin.

Affairiste libéral, Ahmad Chalabi est foncièrement antibaasiste. Il le démontrera dès avril 2003 en poussant les Américains à commettre l'une de leurs plus grosses fautes tactiques en Irak occupé - la "débaasisation" tous azimuts et le démantèlement complet de l'armée et de l'administration. A l'inverse, Iyad Allaoui, comme il a recommencé à le faire depuis sa rentrée à Bagdad, s'efforce de recruter ses anciens frères d'armes et fera tout, dès son retour d'exil, pour s'opposer à la politique suicidaire des purges massives décidées par le proconsul, Paul Bremer.

Au fond, rien n'a changé. Déjà, en octobre 1995, Ahmad Chalabi avait convaincu ses maîtres américains de financer et d'armer un soulèvement populaire irakien commandé par lui depuis le Kurdistan. Allaoui ne croyait pas une seconde à ses chances de succès. Il avait raison. Ce sera une sanglante débâcle.

Quatre mois plus tard, dûment autorisée par Bill Clinton en campagne pour sa réélection, l'Agence de Langley prépare une deuxième tentative de coup d'Etat. Cette fois-ci, c'est le cousin Allaoui qui a sa chance. "Contrairement à Chalabi, se souviendra Samuel Berger, conseiller de sécurité du président Clinton, Allaoui avait su gagner la confiance des pouvoirs arabes de la région. Il était bien considéré par ceux qui préparaient l'opération. Il était moins flamboyant que son cousin, paraissait moins concerné par sa promotion personnelle."

A la mi-janvier 1996, l'affaire est faite. La CIA fournit 6 millions de dollars, les Saoudiens et le Koweït, idem. La Jordanie assure la base arrière de l'opération. Le coup se fera par l'armée.

Allaoui se flatte du soutien de plusieurs dizaines d'officiers de haut rang. C'était peut-être vrai, on ne le saura jamais. Un mois avant la fin juin, date prévue pour l'opération, le patron de l'ENI, qui veut quand même se placer pour la suite, révèle au Washington Post "l'imminence d'une opération secrète" contre le régime honni. Personne n'y croit, sauf Saddam, qui a déjà capturé l'un des envoyés d'Allaoui au pays. Et qui le fait parler. Le 20 juin, les arrestations commencent. En dix jours, une trentaine de généraux félons sont exécutés. Cent vingt autres seront arrêtés et torturés. Au total, on estimera que la sanglante purge éliminera près de huit cents personnes. "Un colossal fiasco", écrivent les Cockburn. Mais un fiasco secret, qui n'a coûté aucune vie américaine et qui sera discrètement enfoui sous une pile d'archives à Langley.

Après sa débâcle de 1995, Chalabi est allé trouver des oreilles plus compatis- santes au Pentagone. Allaoui, lui, reste le "Joe" dûment rétribué de la CIA, du MI 6 et des Saoudiens. Il dirige, en juillet 2003, le comité de sécurité du défunt Conseil de gouvernement mis en place par Paul Bremer, tandis que son cousin, le général Ali Allaoui, et son beau-frère, Nouri Al-Badrane, occupent les postes, plus exposés, de "ministres" de la défense et de l'intérieur - aucun des deux ne sera présent dans le nouveau cabinet. Finalement, "faute de mieux", comme ils disent, les mandarins du département d'Etat américain l'adoptent à leur tour, et, le 27 mai, leur poulain est nommé chef du gouvernement intérimaire, n'en déplaise aux Nations unies - et aux Français, que l'intéressé méprise. Le voici en place pour un galop d'essai avant le grand derby électoral, prévu pour janvier 2005. Le coureur de fond a-t-il une chance ? "Avec lui, c'est un peu la CIA qui épouse notre pays", constate, sans illusions, un commentateur du cru. "Mais, dans le chaos actuel, où la priorité absolue est le rétablissement de la sécurité publique, Allaoui est sans doute le meilleur du pire. Il est chiite sans être religieux. Pro-sunnite sans l'être lui-même. Il est bien avec les Américains, les Anglais, les Saoudiens et tous les régimes qui nous entourent. Sauf peut-être l'Iran, quoique le grand ayatollah Sistani - un Iranien - lui ait accordé une sorte de timide soutien. Bref, c'est quelqu'un qui a l'avantage de susciter une méfiance à peu près égale dans tous les camps. Ce peut être son avantage", conclut notre interlocuteur.

"Il faut admettre, ajoute un diplomate européen, que la manière dont il a bâti sa stratégie de prise du pouvoir, en infiltrant d'abord les débris des services secrets avant de les remettre en marche et en se conciliant les anciens généraux sunnites d'une armée qu'il est en train de reconstituer à sa main, est astucieuse. C'est une stratégie à l'ancienne, qui a fait ses preuves."

Iyad Allaoui est-il bien ce "démocrate irakien" annoncé par la Maison Blanche ? "Allons, ricane Kaïs Al-Azzaoui, le directeur francophile d'Al-Jadida, le journal des socialistes irakiens, c'est un ancien officier des "moukhabarates", les services secrets. Dans la rédaction, on l'appelle déjà le "Saddam-sans-moustache"." Hazem Abdel Hamid An-Noueïmi, chercheur en sciences politiques à l'université de Bagdad, n'est pas d'accord. "Bien sûr que c'est un démocrate, sourit-il. Un démocrate à l'arabe. A l'égyptienne, ou à l'algérienne si vous préférez..."


Patrice Claude
a
23 septembre 2006 20:14
salam
ce n'est plus lui le premier ministre je crois
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
a
23 septembre 2006 20:46
Salam, Rifton,
Non, effectivement mais j'ai trouvé cet article intéressant. J'ai voulu vous faire lire celui sur Chalabi, un autre irakien au service des américains, mais l'article est payant.
a
23 septembre 2006 20:53
Citation
andi espoir a écrit:
Salam, Rifton,
Non, effectivement mais j'ai trouvé cet article intéressant. J'ai voulu vous faire lire celui sur Chalabi, un autre irakien au service des américains, mais l'article est payant.

chalabi je crois qu'il a trahi les americains c'est pour ca ils l'ont evincé
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
a
23 septembre 2006 20:57
Citation
rifton75 a écrit:
Citation
andi espoir a écrit:
Salam, Rifton,
Non, effectivement mais j'ai trouvé cet article intéressant. J'ai voulu vous faire lire celui sur Chalabi, un autre irakien au service des américains, mais l'article est payant.

chalabi je crois qu'il a trahi les americains c'est pour ca ils l'ont evincé

Tout à fait, il s'est servi des américains en les manipulants, pour arriver au pouvoir.
Une fois au pouvoir il a voulu retourner sa veste, mais il a oublié qui étaient les maîtres du jeu.
L'article sur lui se trouve dans JeuneAfrique.com, si quelqu'un est abonné il peut le mettre, il est riche d'enseignements.
a
23 septembre 2006 21:04
Washington lâche Ahmed Chalabi

Ahmed Chalabi, membre du Conseil intérimaire de gouvernement, n’est plus le « petit » du vice-président Dick Cheney et des faucons du Pentagone de ces dix dernières années, et encore moins comme le « De Gaulle irakien ».
samedi 22 mai 2004.
Une centaine de soldats américains et de policiers irakiens ont perquisitionné jeudi matin sa maison et son quartier général en quête de documents. Officiellement pour accusations criminelles et de corruption lancées contre le chiite formé au Massachusetts Institute of Technology de Chicago par la Cour centrale irakienne criminelle. Mardi, le secrétaire américain adjoint à la Défense, Paul Wolfowitz, a annoncé l’arrêt du versement, par le Pentagone, des 335 000 dollars qu’il versait mensuellement au Congrès national irakien, le parti de Chalabi depuis 2002. La presse fait état de plusieurs enquêtes criminelles lancées contre l’ami personnel de Donald Rumsfeld et d’Ariel Sharon.

Ses amis expliquent cette « rupture » par la volonté de Chalabi de s’émanciper de l’emprise américaine, particulièrement après l’assassinat d’Ezzedine Salim, son opposition à la réintégration d’anciens membres du Baas, le parti de Saddam Hussein, à des postes de responsabilité et l’enquête qu’il a engagée indépendamment des américains sur le programme « Pétrole contre nourriture ». Les américains lui collent des accusations de « vol de propriété du gouvernement, d’argent du gouvernement et d’abus de pouvoir » et de fourniture d’informations « hautement classifiées » à l’Iran pouvant entraîner la mort des Américains. Réellement, les américains lui en veulent pour deux motifs. Le premier d’ordre financier et sécuritaire et le second d’ordre politique. Chalabi, qui a reçu depuis mars 2000 quelque 33 millions de dollars, a vendu aux américains des renseignements erronés pour les convaincre de la possession par Saddam Hussein d’armes de destruction massive et de la nécessité de faire la guerre. Notamment sur l’existence de laboratoires mobiles d’armes chimiques ou bactériologiques qui ont plongé depuis l’administration américaine dans un profond embarras.

« Chalabi n’est guère recommandable en tant que politicien, et encore moins en tant qu’informateur », écrit le New York Times. En 1992 déjà, un tribunal militaire jordanien l’a condamné à 22 ans de prison pour fraude et abus de confiance. Alors que les américains cherchent une voie de sortie en Irak, le président du Congrès irakien dresse des obstacles devant l’envoyé spécial de Kofi Annan, Lakhdar Brahimi, qui veut former un gouvernement irakien pour la transition sans la participation des membres actuels du CIG. Ce retrait de confiance à un « délinquant financier » améliorera-t-il le taux de 7 % d’irakiens seulement qui considèrent les américains comme des libérateurs, selon un sondage réalisé le mois dernier par le Centre irakien de recherche et d’études stratégiques ? Pour les analystes, cette rupture unilatérale permet aux Etats-Unis de se démarquer d’un ancien allié devenu encombrant à la veille du transfert de souveraineté à Baghdad. Tous les irakiens savent maintenant que c’est l’entourage de Chalabi qui a fourni des informations sur les armements irakiens qui ont « justifié » l’intervention militaire. Certains analystes n’excluent pas de voir dans ce délestage un calcul des faucons : le libérer de son image de marionnette pour qu’il se présente en « patriote ».

En Irak, les violences se poursuivent dans les villes saintes de Kerbala et Najaf, au sud de Baghdad, avec leurs lots de morts et de blessés. Plus de 10 civils ont été tués, dont un technicien de la chaîne Al Djazira. Les Américains, qui découvrent de nouveaux sévices, libèrent 350 prisonniers à Abou Ghraïb et ouvrent un nouveau front anti-Moktada Sadr. Ils ont arrêté plus de 15 de ses partisans. Madrid, comme annoncé, retire ses 1 400 militaires d’Irak.
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
a
23 septembre 2006 21:16
Rifton, l'article de JeuneAfrique est plus intéressant car il reprend le parcours de Chalabi jusqu'à son arrivée en Irak, c'est édifiant comme histoire, j'essayerai de la mettre en ligne.
Celle sur Hamid Karzaï, le président afghan est pas mal du tout, un petit indice : du temps des Talibans une entreprise américaine de pétrole (Unocall), voulait faire passer un oléoduc par l'Afghanistan pour contourner l'Iran. Tu as deviné ! Hamid Karzaï y travaillait.
a
23 septembre 2006 21:28
Citation
andi espoir a écrit:
Rifton, l'article de JeuneAfrique est plus intéressant car il reprend le parcours de Chalabi jusqu'à son arrivée en Irak, c'est édifiant comme histoire, j'essayerai de la mettre en ligne.
Celle sur Hamid Karzaï, le président afghan est pas mal du tout, un petit indice : du temps des Talibans une entreprise américaine de pétrole (Unocall), voulait faire passer un oléoduc par l'Afghanistan pour contourner l'Iran. Tu as deviné ! Hamid Karzaï y travaillait.


merci

je connais plus au moins l histoire de ahmed chalabi
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
 
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