Simona Pari et Simona Torretta, qui travaillaient pour l'ONG "Un pont pour Bagdad", avaient été enlevées avec deux Irakiens le 7 septembre. Tous les quatre ont été libérés mardi, déclenchant un élan de joie en Italie où les deux jeunes femmes étaient attendues dans la nuit.
Simona Pari et Simona Torretta, les deux Italiennes retenues en otages en Irak depuis le 7 septembre, et les deux Irakiens enlevés en même temps qu'elles, ont été libérés mardi 28 septembre au terme de 21 jours de captivité et quelques heures après la libération d'un otage égyptien.OAS_AD('Middle');
"Je viens d'appeler les familles (des otages italiennes) pour leur donner l'information" de leur libération, a déclaré mardi en fin de journée le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, à Rome.
Il a affirmé que Simona Pari et Simona Torretta avaient été confiées à la Croix-Rouge italienne. Elles "pourront embrasser cette nuit" leurs familles, a ajouté M. Berlusconi.
Le porte-parole du chef du gouvernement, Paolo Bonaiuti, a annoncé de son côté la libération des deux collègues irakiens des jeunes femmes, enlevés en même temps qu'elles dans leur bureau à Bagdad.
Ni l'ambassade d'Italie à Bagdad ni les autorités irakiennes n'étaient joignables dans l'immédiat pour commenter cette information.
ÉLAN DE JOIE EN ITALIE
L'Italie entière était unie dans un grand élan de joie après l'annonce de la libération des deux jeunes femmes.
"C'est un moment de grande joie. Après tant de journées, de nuits, tant de chemin parcouru et seize tractations lancées qui nous ont tenus en suspens, finalement l'histoire se termine", a déclaré Silvio Berlusconi au cours d'une conférence de presse improvisée.
"Nous sommes déjà en train de fêter la nouvelle", a déclaré Mme Annamaria Torretta, la mère de Simona Torretta. "Je suis heureux, immensément heureux", a dit pour sa part le père de Simona Pari, Luciano, à Rimini où il réside.
Le pape Jean Paul II a lui aussi fait état de sa "grande joie à la nouvelle de la libération des deux volontaires italiennes", selon son porte-parole.
"Finalement elles sont libres. Nous en sommes heureux avec leurs familles", s'est félicité le président de la République, Carlo Azeglio Ciampi. "En ce moment de grande joie, il nous reste la douleur pour tous ceux qui ont été tués de manière barbare. Nous restons angoissés pour tous les otages encore entre les mains de leurs ravisseurs et nous renouvelons notre appel : libérez-les", a ajouté M. Ciampi.
La classe politique italienne dans son ensemble rivalisait de superlatifs pour saluer cette heureuse issue, ayant encore en mémoire le meurtre, le 26 août en Irak, du journaliste Enzo Baldoni.
PARIS OPTIMISTE
A Bruxelles, le président du Parlement européen, l'Espagnol Josep Borrell, s'est déclaré "très heureux et ému" de la libération des deux otages italiennes en Irak, tandis que, en France, le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, s'est félicité de l'heureux dénouement.
Les autorités françaises ont salué mardi cette libération, espérant que cette annonce profite aux Français Georges Malbrunot et Christian Chesnot, détenus depuis quarante jours.
"Au moment où j'apprends la libération des otages italiennes (...), je souhaite que les ravisseurs de nos compatriotes en Irak entendent cette voix de la France, voix de la paix, de la souveraineté des peuples, du respect de la religion et des convictions de chacun", a déclaré le premier ministre lors de la journée d'études des parlementaires UMP à Argenteuil (Val-d'Oise).
"Cela constitue un signe encourageant", avait déclaré peu auparavant une porte-parole du Quai d'Orsay, évoquant le sort des journalistes français et de leur chauffeur syrien, enlevés en Irak le 20 août.
D'AUTRES LIBÉRATIONS
L'Italie s'était mobilisée pour obtenir la libération des deux Italiennes employées d'"Un pont pour Bagdad", une organisation non gouvernementale pacifiste italienne. Des dignitaires religieux et politiques arabes avaient joint leurs voix à ces appels.
Lundi soir, un employé de la compagnie égyptienne de télécommunications Orascom, enlevé le 22 septembre, avait également été libéré, a indiqué mardi un porte-parole de la société, après avoir d'abord annoncé la libération de deux otages.
Quatre Egyptiens avaient été enlevés le 22 septembre avec deux Irakiens près de la ville d'Al-Qaem, dans l'ouest de l'Irak. Deux autres ingénieurs d'Orascom avaient été kidnappés le lendemain à Bagdad.
Ce porte-parole a précisé que les deux Irakiens avaient aussi été libérés, sans plus de détails.
Lundi, un diplomate iranien, Fereydoun Jahani, a été libéré après cinquante-cinq jours de captivité.
wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
>>>Ils ont payer 1 million d'euro pour les recuperer .
On s'en fout l'essenciel c'est : "la mère de Simona Torretta. "Je suis heureux, immensément heureux" "Finalement elles sont libres. Nous en sommes heureux avec leurs familles"
Avant même l’arrivée des occupants, les deux otages Italiennes travaillaient dans l’humanitaire en Irak C’était une grave erreur de les prendre en otage ainsi que les deux journalistes français. Par contre, les autres civils qui travaillent pour l’occupant doivent êtres considérés sur le même pied d’égalité que l’armée d’occupation. On nous avance l’argument selon lequel les civils qui travaillent pour l’armée américaine sont des gens pauvres. Moi je leur dit : allez chercher un travail honnête ailleurs au lieu d’aider un agresseur.
j'ai ecouté cela a la radio, quand j'ai appris la nouvelle, cela ma fait plaisir, car elles ne meritaient pas ce kidnapping (personne ne le merite d'ailleurs)
elles ont tres bien été traité, il ne s'agissait pas d'un groupe politik mais un groupe religieux, et d'ailleurs lorsqu'ils (les kidnappeurs) ont su ce qu'elles faisaient en irak, ils se sont excusés et leur ont meme offert des gateaux et du caramel, personne ne sait si rançon il y a eu Mais le principal, c'est leur liberté
Les seuls civils à qui on ne doit pas toucher sont: Le personnel des organisations humanitaires, les diplomates et les journalistes. Point final. Un civil qui se fait engager pour accomplir des travaux pour une puissance occupante est complice de l'occupant qu’on doit le traiter de la même manière qu’un soldat. Si un voleur t’engage pour transporter la marchandise subtilisée, tu es considéré par la loi comme complice du voleur. Les Irakiens luttent pour libérer leur pays de la mainmise coloniale. Les civils qui aident l’armée américaine sont malhonnêtes.