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Italie: Berlusconi dénonce des "magouilles", ses alliés plus...
a
13 avril 2006 17:18
Salam

Italie: Berlusconi dénonce des "magouilles", ses alliés plus prudents
2006-04-13 15:29:18
ROME (AFP)


Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a encore durci le ton dans sa bataille pour renverser le résultat des élections législatives en dénonçant des "magouilles à n'en plus finir", mais certains de ses alliés politiques ont commencé jeudi à envisager clairement une défaite.L'événement.

"Le résultat doit changer parce qu'il y a des +magouilles+ à n'en plus finir, dans toute l'Italie, et cela émerge de choses précises", a affirmé mercredi soir Silvio Berlusconi, en sortant d'un entretien à Rome avec le président de la République Carlo Azeglio Ciampi.

"Je suis en contact avec tous les coordinateurs de Forza Italia et avec ceux des autres partis. Il y a des erreurs dans les additions, des données mal rapportées, des indications erronées", a-t-il expliqué, sans pour autant fournir d'exemple précis pour appuyer ses soupçons.

"Il faut contrôler les procès-verbaux des 60.000 bureaux de vote, nous sommes en train de nous rendre compte qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'irrégularités", a poursuivi le chef du gouvernement.

Le ton était beaucoup plus prudent jeudi chez plusieurs de ses alliés.

"Les vérifications ont toujours été faites, elles doivent être faites pour vérifier que les procès-verbaux correspondent aux données transmises téléphoniquement, mais je ne pense pas qu'elles changeront l'issue du scrutin", a déclaré jeudi le secrétaire général des démocrates-chrétiens de l'UDC, Lorenzo Cesa, reconnaissant ainsi la possibilité d'une défaite du centre-droit.


P"Je n'ai pas d'informations sur des magouilles, mais je n'ai pas accès aux même sources que le chef du gouvernement", a déclaré Ignazio La Russa, chef des députés du parti Alliance nationale (AN, droite) dirigé par le chef de la diplomatie italienne, Gianfranco Fini.

Mais selon M. Berlusconi "les magouilles ne vont que dans une seule direction": la coalition de centre-gauche de Romano Prodi déclarée victorieuse mardi des élections législatives par le ministère de l'Intérieur, avec deux sièges d'avance au Sénat et seulement 25.224 voix de plus à la Chambre des députés.

"Vous pensiez vous être libérés de moi ?", a ajouté ironiquement le "Cavaliere" mercredi soir, vingt-quatre heures après avoir évoqué l'idée d'une "grande coalition" à l'allemande en cas de retournement de situation.

Son adversaire Romano Prodi a de nouveau revendiqué sa victoire et a demandé à "Berlusconi" de "rentrer à la maison".

Mercredi, il s'est présenté comme le futur chef du gouvernement italien, en esquissant devant la presse étrangère à Rome les grandes lignes de son projet.

La vérification des procès-verbaux de tous les bureaux de vote demandée par M. Berlusconi est déjà prévue par la loi électorale italienne, ainsi que l'attribution définitive des "votes contestés", ces bulletins sur lesquels il existe un doute quant au parti choisi par l'électeur (43.028 à la Chambre des députés, 39.833 au Sénat).


Ces opérations sont effectuées par des commissions présidées par des magistrats, avant une dernière validation par la Cour de cassation italienne, qui devrait intervenir dans les prochains jours, selon la presse.

Silvio Berlusconi avait déjà dénoncé des "magouilles" la semaine dernière, avant même le début des opérations de vote, en demandant l'envoi d'observateurs de l'Onu pour surveiller le scrutin.

Aucune information officielle n'a filtré de sa rencontre avec le président de la République Carlo Azeglio Ciampi, mais les journaux indiquaient jeudi que M. Berlusconi aurait proposé en vain au chef de l'Etat de signer rapidement un décret pour le recomptage, non prévu par la loi, des quelque 2 millions de votes blancs et nuls.

Cette information a été démentie jeudi matin par plusieurs responsables de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi.

© AFP.
a
13 avril 2006 17:21
Berlusconi a dit "Le résultat doit changer parce qu'il y a des +magouilles+ à n'en plus finir, dans toute l'Italie, et cela émerge de choses précises".Je me demandes s'il parle pas de son propre cas,parcequ'avec tous les problemes qu'il a eu avec la justice plus des lois sur mesure votées pour l'amnistier....
 
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