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PAM, Istiqlal, PJD. Jusqu’où ira le dénigrement ?
H
29 janvier 2011 16:24
Ils constituent les trois plus importantes formations du champ politique et se livrent déjà une guerre sans merci à 20 mois des législatives. Accusations publiques graves, tentatives d’affaiblissement, débauche de militants…, chacun y va de sa méthode.

Encore 20 mois avant les législatives de septembre 2012, mais à voir les féroces batailles que se livrent les partis on a déjà l’impression d’être en contexte préélectoral. Les dirigeants du PJD multiplient les déclarations révoltées contre le PAM, l’Istiqlal se sert de sa presse pour fustiger, voire dénigrer, les cadres du PAM et ce dernier ne se laisse pas faire et alterne ripostes brutales et manœuvres subtiles. Et ce n’est qu’un début. Le conflit dans lequel se sont engagés trois parmi les plus importantes forces politiques du pays est parti pour s’exacerber…
«Avec l’approche des législatives de 2012, les alliances locales tissées au lendemain des communales de 2009 vont commencer à se disloquer. Les rivalités entre partis politiques vont s’accentuer davantage au moment des prochains débats des projets du nouveau code électoral et de l’amendement de la loi sur les partis politiques. Une autre bataille entre les trois partis auxquels se joindra certainement l’USFP va éclater très prochainement. Chaque camp va présenter et défendre un projet qui affaiblira l’autre camp. C’est certain, les grands enjeux des élections de 2012 vont être portés par ces quatre partis», commente Miloud Belkadi, professeur de sciences politiques.
Pour l’heure, les escarmouches auxquelles se livrent les trois formations politiques, le PAM, l’Istiqlal et le PJD, prennent une ampleur parfois inquiétante. Mardi 18 janvier, l’éditorialiste de l’organe de presse de l’Istiqlal, Al Alam, est allé jusqu’à contester les rencontres qu’a tenues, depuis vendredi 14, Mohamed Cheikh Biadillah, le secrétaire général du PAM, qui préside la Chambre des conseillers, avec des eurodéputés. Il estime, en substance, que la rencontre entre un ancien cadre du ministère de l’intérieur -Biadillah a été gouverneur de Salé et de Safi-, secrétaire général d’un parti dont le fondateur est ancien ministre délégué de l’intérieur, «pourrait nuire aux intérêts du Maroc». Dans ses attaques contre les dirigeants du PAM, Mohamed Cheikh Biadillah et Hakim Benchemass, en particulier, l’Istiqlal n’est jamais allé aussi loin.Abbas El Fassi sort de sa réserve

Même Abbas El Fassi, secrétaire général de l’Istiqlal, qui occupe le poste de Premier ministre, est sorti de sa réserve habituelle. Il s’en est pris ouvertement, lors de la réunion du comité central du parti tenue samedi 8 janvier, à la gestion de la deuxième Chambre. «Les citoyens ont rendez-vous chaque mardi avec des scènes de dilution et de banalisation du politique» a-t-il lancé devant les militants de son parti, selon des sources concordantes, en référence aux séances des questions hebdomadaires diffusées en direct à la télévision. «Cette situation va conforter ceux qui boycottent les élections. Nous devons nous attendre à une surprise en 2012», assène-t-il.
Les raisons de cette montée en puissance des contestations de l’Istiqlal sont à chercher dans l’opposition tout aussi intransigeante qu’exercent les élus du PAM face au gouvernement, et plus particulièrement certains ministres istiqlaliens, comme Yasmina Badou et Karim Ghellab. On se souvient encore de cette nuit du 13 au 14 décembre où les conseillers PAM ont rejeté, en commission, le budget du ministère de l’équipement, avant qu’une nouvelle séance de vote, organisée dans des conditions contestées, ne le maintienne. L’Istiqlal avait crié au scandale politique et accusé le PAM de tentative de sabordage de l’action du gouvernement. Pour toute réponse, la présidence de la Chambre laisse filtrer, quelques jours plus tard, des chiffres sur l’absentéisme des conseillers. Et, surprise, ce sont les élus de l’Istiqlal qui battent tous les records. L’Istiqlal monte alors au créneau. Abdellah Bakkali, membre du comité exécutif, va jusqu’à qualifier le PAM de «parti de l’Administration», et de «parti de la majorité secrète».
A
31 janvier 2011 10:13
pour le PJD???
m
31 janvier 2011 12:05
PJD en force
 
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