Les autorités israéliennes ne veulent pas en démordre. En dépit de la publication du rapport, lundi 3 décembre, de seize agences de renseignement américaines, selon lequel l'Iran a stoppé son programme nucléaire militaire en 2003, les responsables de l'Etat juif restent persuadés du contraire. Le président Shimon Pérès s'est demandé, mercredi 5 décembre, pourquoi Téhéran "investit des milliards de dollars pour développer son programme d'armement atomique ainsi que des missiles balistiques à longue portée".
Ehoud Barak, le ministre de la défense, pense la même chose et affirme : "On doit se souvenir que les mots n'arrêtent pas les missiles." Ehoud Olmert, le premier ministre, assure qu'il est "nécessaire de poursuivre nos efforts avec nos amis américains pour empêcher l'Iran d'accéder à des armes non conventionnelles". Tzipi Livni, la ministre des affaires étrangères, demande "des sanctions plus efficaces contre l'Iran" et fait remarquer que "toute forme d'hésitation sera perçue comme une faiblesse de la communauté internationale". Et d'insister sur le fait que "le monde ne peut permettre à l'Iran de se doter de l'arme nucléaire".
Tous les dirigeants israéliens ont minimisé les conclusions du rapport du renseignement américain et fait valoir qu'il n'était pas question de baisser la garde. Une certaine déception mêlée de frustration se fait jour dans les commentaires. On retrouve le même sentiment de désapprobation qui s'est manifesté en décembre 2006 lors de la publication du rapport Baker-Hamilton sur l'Irak.
Et, surtout, il est regretté que la possibilité d'accentuer la pression au moyen d'un troisième volet de sanctions semble s'éloigner, de même que l'option militaire, qui paraît désormais plus aléatoire, ce qui contrarie sérieusement la campagne de sensibilisation internationale entreprise par Israël à travers le monde.
Cette campagne va se poursuivre, a indiqué Ehoud Olmert. Tzipi Livni doit se rendre, vendredi 7 décembre, à Bruxelles, pour continuer d'inciter les nations de l'Union européenne et les pays de l'OTAN à durcir les sanctions internationales contre Téhéran.
Les autorités israéliennes avaient déjà vivement protesté après la publication, à la mi-novembre, du rapport de Mohamed ElBaradei, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui avait minimisé les risques d'acquisition à court terme de l'arme nucléaire par l'Iran. Il avait été accusé de "mettre en danger la paix du monde" et sa démission avait été réclamée par le vice-premier ministre, Shaul Mofaz. Celui-ci avait fustigé les conclusions du rapport selon lesquelles il n'y a aucune preuve permettant d'affirmer que l'Iran se dote d'un programme nucléaire militaire.
"TROISIÈME PLAN"
Les journaux israéliens sont convaincus du contraire et avancent la théorie d'un "troisième plan", qui permettrait à Téhéran de développer, secrètement, une capacité nucléaire militaire. Aucun élément de preuve n'est fourni et les services de renseignement israéliens sont sommés de se mettre au travail pour le démontrer. Comme le dit Yossi Melman, journaliste au quotidien Haaretz : "Si Israël n'avait pas de preuve auparavant, pourquoi en trouverait-il maintenant ?"
En attendant, en raison des menaces répétées proférées par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad contre l'Etat juif, le ministère de la défense israélien a décidé, début novembre, de se doter, avec l'aide des Américains, d'un nouveau système de défense antimissile baptisé "Fronde de David".
Ca me fait penser à cette blague dite "juive".C'est un type qui va au magasin de Shlomo.A peine entré,ce dernier lui saute au cou en lui disant:"bienvenu,ici nous avons tout ce que vous cherchez.Et tout ce que vous ne cherchez pas aussi."No comment...
Tu as raison, Casasurseine, puisque ces déclarations israeliennes ressemblent à des blagues, nous allons continuer ce topic sur des blagues.
C'est un Juif qui dévore des yeux les patisseries exposeés dans une vitrine commerciale, un passant l'interpelle et lui dit :"alors l'ami on a la nostalgie des ptits fours"
C'est bon je connais la sortie...
Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/12/07 16:19 par El Insan.
il ets clair que les gens des services de renseignements ne veulent pas se faire avoir une deuxieme fois, apres les supposés armes chimiques en irak,ils ne veulent pas s'enfoncer dans un bourbier dont aujourd'hui encore, ils ont du mal à s'en tirer......
il est clair que ces services de renseignements ont preferé divulguer par medias interposés le contenu du rapport pour couper l'herbe sous le pied de bush....
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