Si pendant des siècles, la société musulmane a cultivé l'amour et le plaisir physique grâce à la poésie, à la peinture et à la littérature représentant des odalisques langoureuses et des almées voluptueuses; la situation de la femme musulmane aujourd'hui est lamentable : enfermée, brimée, voilée, cachée et opprimée. Les "mille et une nuits" de l'Islam sont devenues les "mille et une morts" de l'Islamisme.
Le Prophète Mohamed (SWS) était un sensuel. La tradition loue sa beauté et sa virilité. Il offrait un modèle érotique à la communauté musulmane naissante. Monogame jusqu'à la mort de sa première femme Khadija, il aura par la suite une dizaine de femmes ou de concubines.
le texte coranique reflète souvent sa vie amoureuse tumultueuse : Ainsi le texte sur la polygamie est un appel à la modération et à l'égalité ! "Epousez comme il vous plaira 2, 3, 4, femmes, mais si vous craignez de n'être pas équitable prenez-en une seule".
Des sociologues (Cf. Slimane Zeghidour in "le voile et la bannière", 1990 éd. Hachette) témoignent des exhortations fréquentes du prophète aux jouissances des sens et à l'épanouissement des amants. Fatima Mernissi anthropologue et essayiste marocaine explique qu'à Médine où il s'était réfugié après avoir fui la Mecque et les persécutions des Qoréichites, Mohamed (SWS) se serait violemment disputé avec son compagnon Omar (deuxième calife de l'Islam) au sujet des femmes, et c'est sous la pression de ce dernier, que le prophète autorisa les hommes à battre leurs épouses désobéissantes et préconisa le port du voile. la tradition s'en est emparée pour en faire une prescription applicable à l'ensemble des croyantes.
Pendant de siècles, l'érotisme, comme art de vivre, fut arabo-musulman et aucune autorité religieuse n'y trouva matière à contestation.
Narguant l'Occident rigide et frigide, la sensualité arabe atteint son pic orgasmique au XIII à Bagdad sous les Abbassides. Même l'homosexualité, que le Coran réprouve sans équivoque, est pratiquée. Des poètes se font les amants des princes (Abou Nawass avec Haroun al Rachid).
Hélas après la chute de Bagdad, les bigots relèvent la tête et un certain Ibn Taymiyya, fin lettré mais physiquement repoussant commence une diatribe haineuse et vengeresse contre les femmes "impures", "sales" et "provocatrices". La Chariâ se durcit et les femmes étaient lapidées sur la place publique.
L'analogie avec les intégristes d'aujourd'hui est saisissante : les rabat-joie de l'Islam utilisent leurs frustrations et leur haine des femmes pour dévoiler leur obsession du sexe. Les femmes algériennes ont enduré un calvaire avec les "émirs" du G.I.A. : Raflées, violées, torturées, asservies. Que dire des femmes-courage afghanes, soudanaises ou éthiopiennes.
Au temps du prophète, le culte du corps et l'appel à la jouissance se faisaient au nom d'Allah, aujourd'hui ce sont les attentats-suicide qui ouvrent le jardin dse vierges du paradis.
Source :
" Le sexe d'Allah" de Martine Gozlan grand reporter à Marianne. 196 p, éd. Grasset 15€
"Encyclopédie de l'amour en Islam" de Malek Chebel, éd. Payot, 2 volumes.
un vrai torchon j ai vu Martine Goszlan defendre son livre dans je ne sais kel plateau et si vous l aviez entendu vous auriez ete horrifies par sa facon de parler.
Ainsi ke Malek Chebel dans cultures et dependances et qui n avais pas l aire d etre un fin connaisseur en Islam,il n avait aucun argument pour se defendre ni meme pour attaquer ses interlocuteurs,il etait plus ke ridicule.
Mais bon nous entrons dans une periode ou bon nombre d ecrivains entre dans la breche de l islamophobie ou la mode du revisionisme vers un islam light.
Salemwa3alikoum, Malheureusement la volupté religieuse et érotisme musulman se sont perdus de nos jours face au manque de confiance des musulmans en leurs propres fois. Ajouter à cela des opportunistes comme M. chebel ou Mme Goszlan. Cela amène à une communauté musulmane figée, sclérosée et frustrée sur ces thèmes qui étaient, à une époque révolue, notre force face à l'obscurantisme moyenâgeux. Les enseignements de l'Islam sont pourtant claires à ce niveau: les attentions autant physiques que verbales entre époux doivent être réguliers quasi-journaliers. Le dialogue entre jeunes et aînés sur la sexualité ne doit pas se bloquer face à une soit disant honte religieuse (bien sur les aînés du même sexe doivent dialoguer entre eux mais le dialogue même n'existe pas peu voire plus). Le dialogue entre époux aussi malheureusement et ce problème n'est pas que chez les musulmans mais un mal profond de nos sociétés occidentales qui se cachent derrière un libertarisme de façade. L'art, la culture, les écrits érotiques religieux ne sont plus à l'ordre du jour malheureusement et ce manque se répercute sur la persécution faite aux femmes alors qu'un peu plus de légèreté, de dedramatisation de la parole érotique et un ensemble doeuvres artistiques érotiques musulmans suffiraient à apaiser nos cœurs et à atteindre les objectifs suivants: harmonie du couple, meilleure dialogue des aînés envers les jeunes pour limiter les risques et enfin cercle vertueux dans la famille avec l'épanouissement du couple qui se répercute sur la famille toute entière.
Ce qui s'est passé réellement c'est que les tendances salafistes veulent être plus juives que les jufs orthodoxes en multipliant les interdits par des hadtihs plus ou moins forgés et plus puritaines que les missionnaires chrétiens du 19ème siècle pour les moeurs
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