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Investissements..?
l
22 décembre 2006 17:35
Question: On a parlé d’Addoha mais pas des autres projets qui se font également sans appel d’offres… on peut citer plusieurs opérateurs notamment étrangers tels que Eemar, Dubaï Holding…


Réponse: On n’est pas du tout chauvin. Tout investisseur dans l’immobilier par exemple qui veut réaliser des projets au Maroc est le bienvenu. Actuellement ces investisseurs non seulement ils ne ramènent pas de cash pour investir, ils viennent juste avec leur costume et leur cravate, tout le financement venant de banques marocaines, mais ils rapatrient en plus les bénéfices et ils ne payent même pas d’impôts puisque le logement social est exonéré. Nous souhaitons que les étrangers qui investissent au Maroc le fassent fifty fifty avec les Marocains ou alors qu’ils s’engagent à investir les bénéfices au moins pendant 7 ans au Maroc

(Extrait: Interview de Miloud chaâbi dans lejournal hebdo)



Modifié 2 fois. Dernière modification le 22/12/06 17:37 par le citoyen.
s
22 décembre 2006 17:44
grinning smiley, ayez un peu d'imagination yabiladinautes...
l
22 décembre 2006 17:45
Question: Comment expliquez-vous alors l’appétit d’Addoha et tous les projets qu’on lui offre sur un plateau d’argent ?


Réponse: Il y a des gens qui profitent du fait que le roi les a reçus pour dire qu’il leur est demandé de faire telle ou telle chose. Mais personne n’a le courage de demander au souverain si tout cela est vrai. La différence entre le prix réel du foncier vendu à Addoha et le prix d’achat est de 7 milliards de dhs.

(Même source)

Hum..! ça sent le vinaigre..
l
23 décembre 2006 09:49
Question: Mais que pensez-vous de la prépondérance du roi dans le monde des affaires ?

Ce que je dis, c’est que le roi aussi est un être humain. Ynna holding traite beaucoup d’affaires avec Dubaï. Une principauté qui n’a pas de pétrole ni autres ressources minières. Tout ce qu’ils ont ce sont des ressources humaines, une bonne gestion et une organisation à toute épreuve. Chaque personne qui a des compétences et qui compte sur elle-même pour arriver au sommet peut facilement le faire sans pour autant toucher à l’argent public qui est une “Amana” (responsabilité) entre leurs mains. Et tout le monde doit participer…


Réponse: Vous n’avez toujours pas répondu à ma question ?

Si vous insistez, je vais répondre. J’aurais souhaité qu’il ne soit pas actionnaire dans l’ONA. Ce groupe ne lui crée que des problèmes.

(Même source)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/12/06 09:50 par le citoyen.
l
23 décembre 2006 09:55
A mon humble avis, c'est un peu bizarre tout ça, Monsieur Chaâbi est lui même un homme politique affilié à un parti politique, parlementaire aussi et d'aucuns pensent que c'est seulement pour protéger ses affaires et les faire prospérer...Autrement pourquoi cumuler les choses la politique et les affaires..? Pourquoi changer de couleur partisane de temps en temps, c'est en fonction de quels critères..? Monsieur chaâbi devrait-il se retirer des affaires pour se consacrer à la politique uniquement pour le bien être de ses élécteurs..?
k
23 décembre 2006 11:05
la politique marocainne doit soutenir les hommes d'affaires comme chaabi pour percer d'autres spheres de
l'economie regional voir mondial.
S
23 décembre 2006 11:57
le citoyen, sors un peu va t'amuser, profite des vacances mon frere,
le crime ne paye pas, mais il occupe
l
23 décembre 2006 12:09
Citation
Soprano a écrit:
le citoyen, sors un peu va t'amuser, profite des vacances mon frere,

D'accord, j'y vais tout de suite..je vais aller prendre un bon café bien de chez nous..
k
23 décembre 2006 12:44
le café ,jabha liq lgaouri hta lfmk.
nous aussi en a du café(nescafé,,,,,,)
c
24 décembre 2006 03:27
Il faut pas oublier que les banques marocaines detiennent des surplus de liquidités dont ils savent quoi faire, les investisseurs sont la pour lancer des projets pour lesquels ils sont mieux placer pour les rentabiliser et les bien mener a terme.

Sur-liquidité bancaire au Maroc: L’épargne n’est pas entièrement valorisée
Sur-liquidité bancaire au Maroc: L’épargne n’est pas entièrement valorisée : Le marché monétaire marocain se caractérise actuellement par une sur- liquidité bancaire. Laquelle reflète un déséquilibre persistant sur le marché du crédit. Tel est , en tout cas, le constat de l’AFD (Agence Française de Développement) dans son rapport sur le risque-pays du Maroc, publié en juillet dernier. Pour cette agence, l’économie marocaine, qui devrait normalement être engagée aujourd’hui dans un mouvement de rattrapage, fondé notamment sur un niveau élevé d’investissement, ne parvient pas à utiliser toute l’épargne qu’elle produit. Une épargne qui est passée de 18,9 % du PIB en 1994, à l’issue de la crise de la dette, à 27,3 % en 2004, Malgré cette évolution, estime l’AFD, cette ressource n’est pas aujourd’hui entièrement valorisée. « L’investissement est passé sur la même période de 20,7 à 24,6 % seulement ; de même, en 2005, la réduction du solde courant reflète principalement la désépargne publique et des pertes de termes de l’échange, liées à l’évolution des prix pétroliers ». Une telle situation ne devrait cependant pas inciter à l’inquiétude.
Selon les l’AFD, Trois principaux facteurs ont fait éviter l’économie marocaine la crise monétaire survenue durant les années 1990. Et ce contrairement à ce qui s’est passé à l’époque dans plusieurs pays en développement ou en transition. Les facteurs en question sont :
Les réformes financières engagées depuis la fin des années 1990,
L’absence d’une ouverture extérieure précipitée,
Les banques marocaines sont en bonne santé, bien capitalisées et bien gérées.
Dans un autre volet, le rapport de l’AFD souligne que le Maroc présente des ratios de développement financier supérieurs à ceux de pays comparables, en particulier dans la zone Méditerranée/Moyen-Orient. Ce qui devrait, en principe, se répercuter positivement dans l’économie. Or, ce n’est pas malheureusement le cas au Maroc. Le problème réside dans le fait que les ressources des banques sont mal investies. « Au lieu d’apporter leurs ressources aux entreprises moyennes, les banques achètent des titres publics, financent les grandes entreprises et stockent leur liquidité résiduelle à la Banque centrale. Si elles le pouvaient, elles investiraient en Bons du trésor américains », estime t-on de même source.
En tout cas, pour l’AFD, la sur- liquidité bancaire et la croissance faible des PME peuvent se comprendre pour partie comme l’effet d’un tel déficit institutionnel.
« Les enquêtes plus générales sur la qualité des institutions aboutissent à des conclusions cohérentes avec le constat d’une dotation marocaine de qualité médiocre », souligne le rapport.
Est- il besoin enfin de rappeler la situation du marché monétaire durant septembre dernier. Au terme de ce mois, selon Bank Al- Maghrib, les facteurs autonomes de la liquidité ont exercé sur les trésoreries bancaires un impact expansif chiffré à 8 milliards de dirhams . Pour la Banque Centrale, cette évolution a résulté de l’incidence expansive induite, d’une part, par le renforcement des réserves nettes de change et, d’autre part, par le reflux de la circulation fiduciaire et la baisse des disponibilités du Trésor auprès d’elle.
L’effet expansif cumulé, depuis le début de l’année 2006, sur les liquidités bancaires est évalué, en moyenne des fins de semaines, à 7,4 milliards de dirhams. Ainsi, les excédents de liquidités sont passés de 9,5 milliards à fin décembre 2005 à 14 milliards à fin septembre 2006.
Afin de résorber les liquidités additionnelles apparues en septembre 2006, Bank Al- Maghrib est intervenue, de manière continue, par le biais des reprises de liquidités à 7 jours sur appels d’offres, à hauteur de 64% des montants proposés par les banques, ces dernières ayant recouru, en outre, à la facilité de dépôt à 24 heures au cours de la deuxième décade et vers la fin du mois. Les interventions de la banque centrale, qui ont atteint un maximum de 13,4 milliards vers la mi-septembre, se sont établies, en moyenne mensuelle, à 9 milliards de dirhams.
Reflétant l’amplification des excédents de liquidité, selon toujours la Banque Centrale, le taux du marché interbancaire est resté, au cours de la première décade du mois de septembre 2006, proche du taux des reprises de liquidités à 7 jours sur appels d’offres, avant de s’inscrire en baisse et de se stabiliser à des niveaux avoisinant le taux de la facilité de dépôt à 24 heures. En moyenne mensuelle, le taux interbancaire s’est établi à 2,32%, en baisse de 89 points de base par rapport au mois précédent.
Pour sa part, le taux d’intérêt servi sur les dépôts en comptes sur carnets auprès des banques, indexé sur celui des bons du Trésor à 52 semaines au cours du semestre précédent, diminué de 50 points de base, a été fixé à 2,49% pour le deuxième semestre de 2006, en baisse de 8 points de base par rapport au semestre précédent.


--/ L'Opinion -



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/12/06 03:36 par crocotype.
c
24 décembre 2006 04:00
Les vérités de Miloud Chaâbi
L’avènement de Mohammed VI le décidera à revoir son projet d’exil. Il le dit lui même : «le roi m’a rendu ma dignité». Il sera même décoré à deux reprises. «Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il a la bénédiction des milieux proches du Pouvoir qui ne veulent tout de même pas de confrontation avec lui. Ils ont trop peur de son franc-parler», ironise un fin connaisseur des rouages du Palais. Il se fera tout de même évincer de deux projets. «Il était sur le deal du Zoo de Témara au moment de l’appel d’offres pour la reprise de ce dernier», explique un de ses proches. Il prévoyait même de faire un Zoo et de construire tout autour un ensemble d’habitations. On lui fera comprendre diplomatiquement mais fermement que le projet n’était pas d’actualité.
[www.lejournal-hebdo.com]
 
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