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Introduction à l’Islam
K
7 septembre 2012 12:48
L’Islam est une religion monothéiste édifiée sur le Coran que Dieu a initié au Prophète Muhammad (sws) par l’intermédiaire de l’ange Gabriel (as). Il est une croyance qui prône l’accomplissement et la confirmation de l’unicité d’Allah (le Tawhid) dans tous les actes humains et dans toutes sortes d’adoration.

L’Islam est un appel à l’adoration de l’Unique et le Seul Dieu qui nous a créé et a créé tout cet univers. Il est une révélation divine de la religion originelle d’Adam, Noé, Moïse, Jésus, et le reste des Prophètes et Messagers (sws) qui implique la croyance en un Seul et Unique Dieu, et en la mission de Son Messager, Muhammad (sws) qu’Il a intronisé et patronisé pour transmettre Son Message (Coran) à l’ensemble des humains vivant sur terre.

Avec le Judaïsme et le Christianisme, l’Islam représente le troisième grand-courant de la famille des religions abrahamiques. Et avec les esséniens et les nestoriens, sentenciés hérétiques par la majorité des juifs et des chrétiens, les musulmans possèdent un grand-nombre d’éléments et de points en commun.

L’Islam est le parachèvement de la révélation divine et le meilleur acheminement spirituel que Dieu a révélé aux Hommes. Il est une vérité spirituelle, une lumière intérieure, une voie vers le bonheur éternel, la justice sociale, un appel à la liberté, l’égalité, la fraternité, la charité, la paix, et l’amour universel, une exhortation au travail, l’apprentissage des sciences, et les progrès technologiques, ouvert à tous les humains sans distinction ethnique, raciale, physiologique, ou socioprofessionnelle.

L’Islam est un culte qui relie l’Homme à Dieu et qui requiert sa soumission et son abandon totaux à la volonté divine. Il est une religion basée intrinsèquement sur les cinq piliers de l’Islam : la profession de la Foi, la prière, le jeûne, la zakat, et le pèlerinage.
K
20 septembre 2012 11:24
La profession de la Foi

La profession de la Foi (chahada) désigne la déclaration en arabe « Ach-hadou an-la ilaha illa-llah, wa ach-hadou anna Muhammad Rassoulou-llah » [Je témoigne qu’il n’y a pas de divinité digne d’être adorée si ce n’est Allah, et que Muhammad est Son Messager]. Cette formule doit être prononcée avec conviction par la personne qui veut se convertir à l’Islam. Elle n’a une valeur que lorsqu’elle vise sincèrement le ravissement d’Allah et l’obtention de Son agrément.

L’attestation de la Foi est le premier pas vers l’Islam et le pilier le plus important de cette religion. Elle est directement corrélée aux principes du Tawhid d’Allah et la séparation des rôles entre : Allah et Son envoyé. Attester que « il n’y a pas de divinité digne d’être adorée si ce n’est Allah » implique que tous les actes d’adoration doivent être dirigés vers Allah et avoir comme but, Son agrément. Attester que « Muhammad est le Messager d’Allah » suppose que les actes d’adoration doivent être en conformité avec le Message (Coran) que Dieu a révélé à Son Messager, Muhammad (sws).

Muhammad (sws) n’avait aucune part dans l’ordre divin. Sa Sunna avait comme fontaine les enseignements divins que Dieu a prescrit au Coran. Toute Sunna attribuée au Messager d’Allah (sws) et qui n’a aucune trace au Livre est un mensonge qui doit être dégorgé !

Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {92. Obéissez à Dieu, obéissez au Messager, et prenez garde ! Si ensuite vous vous détournez... alors sachez qu’il n’incombe à Notre Messager que de transmettre le Message clairement} Sourate 5 : La table servie (Al-Maidah). Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses hadiths prophétiques : « Si on m’attribue devant vous un hadith, comparez-le au Livre d’Allah. Acceptez-en ce qui s’y conforme, et rejetez-en ce qui s’y oppose ».

En Islam, Dieu est l’Unique Législateur, et Muhammad (sws) est le meilleur des Légistes qu’a connu la nation de l’Islam. Le Coran est la fontaine de la Sunna prophétique. Il est le Livre Sacré qui enclot toutes les lois de la Législation islamique. Certaines lois sont mentionnées brièvement au Livre, et pour les comprendre et les appliquer, les musulmans doivent se référer à la Sunna prophétique. Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {21. En effet, vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et invoque Dieu fréquemment} Sourate 33 : Les coalisés (Al-Ahzab).
K
20 septembre 2012 11:28
La prière

1. Introduction
La prière est la colonne dorsale de la Foi. Elle est le devoir le plus important de l’Islam. Si la pratique de ce pilier est acceptée par Dieu, tout le reste des œuvres serait admis, et l’Homme aurait accès au Paradis. Mais si sa pratique est refusée, tout le reste des œuvres serait rejeté, et l’Homme serait en Enfer. Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {4. Malheur donc, à ceux qui prient 5. tout en négligeant [et retardant] leur Salat} Sourate 107 : L’ustensile (Al-Maun). Le Prophète (sws) dit dans un de ses hadiths prophétiques : « La première chose sur laquelle le serviteur de Dieu sera interrogé, c’est la prière. Si elle a été accomplie correctement et convenablement, toutes les autres œuvres vont être correctes et convenables. Si, par contre, elle a été revêtue d’impuretés, toutes les autres œuvres vont être défectueuses ».

La prière est d’une importance capitale. Elle est un acte d’adoration exigé pour chaque croyant pubère et saint d’esprit : mâle ou femelle, riche ou pauvre. Ceci est confirmé par ce hadith prophétique : « La prière ne s’impose pas à trois catégories de personnes : celui qui dort jusqu’au moment de son réveil ; l’enfant tant qu’il n’a pas atteint son âge-adulte ; le fou jusqu’à ce qu’il recouvre la raison ». Le renoncement à ce devoir est un acte de mécréance qui entraîne une sanction sévère. Aucune excuse n’est acceptée pour ceux qui négligent de faire leurs prières régulièrement ; raison pour laquelle le Messager de Dieu (sws) nous a toujours ordonné d’être très consciencieux vis-à-vis de ce pilier ; et même quand il fut dans son lit de mort, il nous a chargé de prendre à vie le plus grand soin de ce fondement primordial de la religion islamique.

Les cinq prières quotidiennes sont une répétition pratique et un renouvellement de notre dévotion à Dieu. Elles se font de façon directe et sans intermédiaire entre l’Homme et Son Créateur. Elles nous permettent d’exprimer notre adoration envers Dieu, enforcissent notre Foi, nous rapprochent plus d’Allah, et engendrent une récompense de Sa part. Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses hadiths prophétiques : « Dieu a prescrit cinq prières à Ses serviteurs. Celui qui ne s’en acquitte pas, ne peut espérer bénéficier de la promesse de Dieu. Celui-ci peut le châtier s’Il le veut comme Il peut lui pardonner s’Il le veut ».

2. Mérites de la prière
La prière est un acte d’adoration qui nous purifie, nous préserve de la turpitude et du blâmable, et nous rapproche plus d’Allah. Ce moment d’humilité devant la Majesté de Dieu et de reconnaissance de Sa supériorité est la Lumière qui nous guide au milieu des ténèbres, notre bouclier contre les tentations et les péchés, et le moyen le plus efficace pour blanchir nos erreurs sur terre et garantir le salut éternel. Grâce à ce devoir religieux, on devient vertueux, on acquiert plus de fermeté et de force pour résister aux appétits sataniques qui visent notre égarement et notre éloignement du chemin droit, et on gagne l’agrément et l’amour divins qui assurent notre sérénité et notre bonheur dans cette vie présente et dans la vie future.

La prière est un moment de détente où on se déconnecte de ce monde pour soulager et dulcifier nos âmes. Elle est une forme de concentration, de médiation, et de méditation spirituelle qui nous permet de changer nos idées, fortifier nos esprits, récupérer nos énergies perdues et recharger nos batteries pour être plus productifs durant toute la journée.

La prière en groupe accomplie à heures régulières bien précises, nous apprend la rigueur de la gestion de notre temps et la ponctualité. Elle facilite notre intégration sociale, développe notre esprit de groupe, notre fraternité, notre solidarité, et notre respect pour l’autre. Effectuée à la mosquée, elle est un véritable moment de bonheur qui réchauffe nos cœurs, harmonise l’âme et le corps, enrichit le cercle relationnel, supprime les inégalités et les différences ethniques et raciales, ce qui favorise l’ascension humanitaire.

3. Les différentes sortes de prières

3.1. Les prières obligatoires
Les cinq prières obligatoires doivent être accomplies à l’heure à des moments bien précis de la journée :
∙ A-douhr ou prière de la mi-journée (Quatre rak’ats) : son temps commence lorsque le soleil s’écarte du milieu du ciel et prend fin lorsque l’ombre de chaque objet devient égale à lui-même ;
∙ Al-asr ou prière de l’après-midi (Quatre rak’ats) : son temps commence à la fin du temps prescrit pour a-douhr et dure jusqu’au coucher du soleil ;
∙ Al-maghrib ou prière du coucher du soleil (Trois rak’ats) : son temps commence après le coucher du soleil et dure jusqu’à la disparition de la lueur rougeâtre ;
∙ Al-icha ou prière de la nuit (Quatre rak’ats) : son temps commence à la fin du temps de al-maghrib et prend fin avec l’apparition de l’aube véritable ;
∙ A-sobh ou prière de l’aube (Deux rak’ats) : son temps commence à la fin du temps de al-icha et dure jusqu’au lever du soleil.

Pendant le voyage, les prières de a-douhr, al-asr, et al-icha ne se font pas en quatre rak’ats mais en deux seulement.

3.2. La prière du vendredi
La prière du vendredi est une obligation pour l’ensemble des musulmans. Elle remplace la prière de a-douhr, et au lieu d’exécuter quatre rak’ats, on fait deux devancées par une khoutba (discours) de l’imam. Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {9. Ô vous qui avez cru ! Quand on appelle à la Salat du jour du Vendredi, accourez à l’invocation de Dieu et laissez tout négoce. Cela est bien meilleur pour vous, si vous saviez ! 10. Puis quand la Salat est achevée, dispersez-vous sur la terre, et recherchez [quelque effet] de la grâce de Dieu, et invoquez beaucoup Dieu afin que vous réussissiez} Sourate 62 : Le vendredi (Al-Jumua).

Le vendredi est un jour d’une grande importance. Il mérite d’être honoré comme Dieu l’a glorifié. Durant ce jour béni, les musulmans doivent multiplier les bonnes œuvres et s’abstenir de tout péché. Le Messager de Dieu (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Le Jour de Vendredi est de grande importance, le meilleur des jours de la semaine sur terre : c’est le jour où fut créé Adam, le jour où il fut introduit au Paradis, le jour où il en sortit. C’est aussi le jour où finira le monde ». Dans un autre hadith prophétique, il dit : « Certes ! Le jour du Vendredi renferme un instant de faveur. Si la prière de quelqu’un, demandant des faveurs correspond à cet instant, Dieu les lui accordera ».

3.3. La prière des deux fêtes
Il s’agit de la prière de l’aïd el fitr (1 Chawal : fête célébrant la fin du Ramadan) et celle de l’aïd el ad’ha (10 Dhou l-hija : fête commémorant le sacrifice d’Ibrahim). Le temps de ces deux prières débute quand le soleil s’élève au-dessus de l’horizon de la longueur d’une lance. Quant il s’agit de l’aïd el fitr, il est préférable de retarder la prière pour offrir aux musulmans le temps nécessaire à la distribution des aumônes de fin du jeûne. Quant à l’aïd el ad’ha, il vaut mieux que la prière soit exécutée au début de l’heure pour permettre aux gens de s’occuper du sacrifice. Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {1. Nous t’avons certes, accordé l’Abondance. 2. Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie. 3. Celui qui te hait sera certes, sans postérité} Sourate 108 : L’abondance (Al-Kawtar).

3.4. La prière des funérailles
La prière sur le mort musulman est une obligation pour la communauté. Elle s’effectue debout, en quatre cycles. Elle commence par la proclamation de la grandeur de Dieu et se termine par le salut. Le Prophète (sws) dit dans un de ses hadiths prophétiques : « Celui qui assiste aux funérailles de quelqu’un jusqu’à ce qu’on prie sur lui a une montagne de récompenses, et celui qui reste jusqu’à son enterrement en a deux ; la plus petite étant de la taille de la montagne d’Ouhoud ».

3.5. Les prières surérogatoires
Les prières surérogatoires sont d’un mérite inestimable. Elles sont un moyen qui nous rapproche de Dieu, efface nos pêchés, et nous ouvre les voies de l’amour divin et du bonheur sempiternel. Dieu, le Tout Puissant, dit dans un de Ses Hadiths Sacrés : « Quiconque montre de l’inimitié à un de Mes dévoués serviteurs, Je lui déclare la guerre. Mon serviteur ne s’approche de Moi que par ce que J’aime le plus, par les devoirs religieux que je lui ai enjoint, et Mon serviteur ne cesse de se rapprocher par des œuvres surérogatoires jusqu’à ce que je l’aime. Quand je l’aime, Je suis l’oreille par laquelle il entend, l’œil par lequel il voit, la main par laquelle il frappe et le pied avec lequel il marche. Qu’il Me demande [quelque chose], et Je lui donnerai sûrement, et qu’il Me demande refuge, Je le lui accorderai sûrement. Aucune chose ne Me fait hésiter plus que [de prendre] l’âme de Mon fidèle serviteur : il déteste la mort et Je déteste le blesser ». Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Dieu n’a rien accordé de mieux à quelqu’un que d’accomplir deux rak’ats de surcroît. Lorsqu’il est en prière, Dieu fait déverser le bonheur sur sa tête ».

4. Comment faire la prière ?

4.1. L’intention
L’intention fait partie des actes du cœur. Le prieur se tient debout et fait l’intention de prier : « J’ai l’intention de faire la prière untel » sans la prononcer verbalement.

4.2. Se diriger vers la Qibla
Il est obligatoire pour le prieur de s’orienter vers la direction de la Ka’ba. Si par erreur, une personne accomplit une prière vers une autre direction que la Qibla, sa prière est valable, et elle n’est pas ordonnée de la refaire. Si durant la prière, une autre personne de confiance vient lui annoncer la bonne direction de la Ka’ba, elle doit se diriger illico vers la Qibla et continuer ce qui reste de sa prière.

4.3. Takbir al-ihram
C’est le commencement de la prière. Le prieur lève ses mains à la hauteur de son visage en faisant le takbir, c’est-à-dire en disant : « Allahou akbar » qui vaut dire « Dieu est le plus grand ».

4.4. L’invocation d’ouverture
Le prieur positionne ses deux mains juste au-dessus du nombril, la droite au-dessus de la gauche et récite quelques invocations tel que : « Soubhanaka llahoumma wa bihamdika. Watabaraka ismouka wa ta’âla jaddouka wa la ilaha ghayrouka » qui veut dire « Gloire à Toi ! Louanges à Toi, Seigneur ! Que Ton nom soit béni, et exaltée soit Ta grandeur. Il n’y a pas d’autre divinité digne d’adoration excepté Toi ».

4.5. La demande de refuge
Après l’invocation d’ouverture, le prieur fait une demande de refuge contre le maudit Satan : « A’ôudhou bi allahi min a-chaytani a-rajim » qui signifie « Je cherche refuge auprès d’Allah de Satan le maudit ».

4.6. La récitation de la fatiha
Le prieur doit réciter la fatiha dans chaque rak’at en la finissant par : « Amine ». La récitation se fait à haute voix pour les deux premières rak’ats du a-sobh, al-maghreb, al-icha, et à basse voix pour le reste.

4.7. La récitation d’une deuxième sourate
Dans les deux premières rak’ats, le prieur récite après la fatiha une deuxième sourate ou quelques versets coraniques de son choix. Comme pour la fatiha, la récitation se fait à haute voix pour les prières d’a-sobh, al-maghreb, al-icha, et à basse voix pour le reste.

4.8. L’inclinaison
Quand le prieur finit la récitation des sourates, il marque une petite pause juste le temps de reprendre son souffle. Puis il lève ses mains de la même manière qu’au premier takbir en disant « Allahou Akbar ». Après, il accomplit l’inclinaison en inclinant son buste, en plaçant ses mains et ses doigts étendus sur les genoux de façon à avoir le dos droit, et disant : « Soubhana rabbi al-âadim » qui veut dire « Gloire à mon Seigneur le Sublime » trois fois ou plus.

Il se redresse de son inclinaison pour se tenir droit en disant : « Sami’âa allahou liman hamidah » qui signifie « Allah entend celui qui Le loue », et en levant les mains de la manière qu’auparavant. Une fois redressé, il dit : « Rabbana wa laka al-hamd » qui veut dire « Ô notre Seigneur, à Toi les louanges ».

4.9. La prosternation
Après la récitation de la louange, le prieur marque un léger silence pour reprendre son souffle. Il fait le takbir sans lever les mains. Puis il se prosterne en posant à terre les genoux puis les mains en pointant les doigts serrés et tendus en direction de la Qibla, en écartant ses bras de ses côtes et son ventre de ses cuisses, en espaçant entre ses genoux. Pendant la prosternation, le front, le nez, les mains, les genoux et le dessous des orteils doivent être en contact avec le sol. Le prieur commence à dire : « Soubhana rabbi al aâla » qui veut dire « Gloire à mon Seigneur le Très Haut » trois fois ou plus. Il est préférable ensuite qu’il multiplie les implorations et les invocations de Dieu parce qu’elles y sont plus exaucées qu’ailleurs.

4.10. S’asseoir entre les deux prosternations
Le prieur relève sa tête de la prosternation en récitant le takbir. Puis, il s’assoit calmement et droit sur le pied gauche, en gardant vertical le pied droit et en dirigeant les orteils vers la Qibla, en posant les mains et les doigts tendus sur les genoux, et en disant : « Rabbi ghfir li » qui veut dire « Ô mon Seigneur, pardonne-moi », ou alors : « Allahoumma ighfir li, wa rhamni, wa-hdini, wa-jbourni, wa âafini, wa rzuqni, wa rfaâni » qui signifie « Ô Allah, pardonne-moi, soit Clément envers-moi, guide-moi, rend-moi satisfait, accorde-moi de quoi vivre et élève-moi ».

4.11. La seconde prosternation
Le prieur fait le takbir. Puis il se prosterne en disant et agissant de la même manière que dans la première prosternation.

4.12. La seconde rak’at
La prieur récite le takbir et se lève de sa prosternation en s’appuyant sur ses pieds et ses genoux en se propulsant avec ses cuisses. Si cela était difficile pour lui, il peut s’aider de sa main. Il refait ce qu’il fait dans la première rak’at sauf qu’on ne fait pas d’invocation d’ouverture et la demande de refuge. La récitation de la deuxième sourate est plus courte que celle de la première rak’at. Après l’inclinaison et les deux prosternations, le prieur s’assoit pour réciter le tachahoud.

4.13. La récitation du tachahoud
Le prieur s’assoit calmement et droit sur le pied gauche, en gardant vertical le pied droit et en dirigeant les orteils vers la Qibla, en posant la main gauche et ses doigts tendus sur le genou gauche. Il plie tous les doigts de la main droite en plaçant le pouce tantôt sur le majeur, et tantôt sur l’index pour ainsi former un cercle. Il étend l’index en le pointant vers la Qibla, et il le regarde fixement en récitant le tachahoud : « At-tahiyyatou lillah, wa a-zakiyatou lillah, wa a-salawatou a-tayyibatou lillah. A-salamou âalayka ayouha an-nabi, wa rahmatou allahi wa barakatouh. A-salamou âalayna wa âala îbadi allahi a-salihin. Achehadou anna la ilaha illa allah. Wa achehadou anna Muhammad âabdouhou wa rassoulouh » qui veut dire « Tous les salutations, les prières et bonnes paroles sont à Allah. Que la paix soit sur le Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions. Que la paix soit aussi sur nous et sur tous les serviteurs vertueux d’Allah. J’atteste qu’il n’y a pas de Dieu digne d’adoration excepté Allah, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Messager ». Si la prière est de deux rak’ats, il la termine par la salat sur le Prophète (sws) et le salam.

4.14. La troisième rak’at
Le prieur fait le takbir et se lève pour commencer la troisième rak’at. Il récite la fatiha et effectue son inclinaison et les deux prosternations. Si la prière est de trois rak’ats, il l’achève par le tachahoud, la salat sur le Prophète (sws), et le salam.

4.15. La quatrième rak’at
Le prieur récite le takbir et se lève pour entamer la quatrième rak’at. Il récite la fatiha et effectue son inclinaison et les deux prosternations. Il clôture sa prière par la récitation du tachahoud, la salat sur le Prophète (sws), et le salam.

4.16. La salat sur le Prophète (sws)
A la fin du tachahoud, le prieur commence la récitation de la salat sur le Prophète (sws) : « Allahoumma salli âala sayidina Muhammad wa âala ali sayidina Muhammad, kama salayta âala sayidina Ibrahim wa âala ali sayidina Ibrahim. Wa barik âala sayidina Muhammad wa âala ali sayidna Muhammad, kama barakta âala sayidina Ibrahim wa âala ali sayidina Ibrahim. Fi al-âalamin. Inaka hamidoun majid » qui veut dire « Que le salut soit sur Muhammad ainsi que sur sa famille comme il l’a été sur Ibrahim et sa famille. Que la bénédiction soit sur Muhammad et sur sa famille comme elle l’a été sur Ibrahim et sa famille. Tu es vraiment digne de Louange et de Gloire ». Puis, il ajoute quelques implorations et invocations de Dieu.

4.17. Le salam final
Le prieur salue à droite puis à gauche en tournant la tête jusqu’à ce que la blancheur de la joue soit visible par celui qui est derrière, et en disant : « A-salamou âalaykoum wa rahmatou allahi wa barakatouh » qui veut dire « Que la paix d’Allah, Sa miséricorde et Ses bénédictions soient sur vous ».

Après le salam qui est un signe de la fin de la prière, il est préférable que le prieur implore, invoque Dieu, et demande Son pardon et Son agrément.

4.18. La prière des deux fêtes
Sans appel, ni annonce, l’imam commence la direction de la prière composée de deux rak’ats. Il débute la première rak’at en récitant sept fois le takbir. Derrière lui, les prieurs répètent la même chose. Après cela, l’imam récite à haute voix la fatiha et une autre sourate.

Il commence la deuxième rak’at en récitant six fois le takbir. Les prieurs répètent la même chose derrière lui. Puis il récite à haute voix la fatiha et une autre sourate. Après cela, il clôture cette réunion par un sermon.

4.19. La prière des funérailles
Le mort placé devant l’imam qui commence la direction de la prière par la récitation de quatre takbirs. Après le premier, les prieurs demandent la protection divine et récitent la fatiha. Après le second takbir, ils récitent la prière sur le Prophète (sws). Après le troisième takbir, ils font des invocations pour le mort et pour le reste des musulmans. Après le quatrième takbir, ils multiplient les implorations et les invocations d’Allah en demandant Son pardon et Son agrément. Ils clôturent la prière par le salam.

5. Que faire si on se trompe dans sa prière ?

Les piliers de la prière sont au nombre de douze :
- Être debout est la position à prendre au début de la prière ;
- Faire le takbir ;
- La lecture de la fatiha ;
- L’inclinaison ;
- Se relever de l’inclinaison ;
- La prosternation ;
- S’asseoir entre les deux prosternations ;
- La récitation du tachahoud ;
- S’asseoir après le dernier tachahoud ;
- Le salam final ;
- Respecter l’ordre du classement des piliers ;
- Respecter un temps précis pendant chacune de ces positions afin d’éviter la précipitation.

Ces piliers sont indispensables, et la négligence volontaire de l’un d’eux entraîne l’annulation de la prière, et oblige son recommencement. Si la négligence d’un de ces piliers est involontaire, et si le prieur se rappelle de l’erreur après le salam et qu’il s’écoule une longue durée de temps, sa prière est annulée et il est obligé de la refaire. Mais s’il ne s’écoule pas une longue durée, il faut reprendre sa prière à partir du moment où l’erreur a été commise.

Les obligations de la prière sont au nombre de cinq :
- Le takbir à chaque mouvement ;
- Glorifier Dieu pendant les inclinaisons et les prosternations ;
- Dire « Sami’âa allahou liman hamidah » quand on se relève de l’inclinaison ;
- S’asseoir après la deuxième rak’at et réciter le tachahoud ;
- La récitation de la prière sur le Prophète (sws) après le dernier tachahoud de la prière.

La négligence volontaire de l’un de ces obligations entraîne l’annulation de la prière, et oblige son recommencement. Mais si la négligence est involontaire, le prieur doit compenser son erreur par deux prosternations d’oubli à la fin de la prière.

Les Sunnas de la prière sont au nombre de vingt-cinq :
- L’invocation de l’ouverture ;
- La lecture de la basmala « Bismi allahi rahmani rahim » qui veut dire « Au nom de Dieu le tout Miséricordieux le très Miséricordieux » ;
- La demande de refuge contre le Diable banni ;
- Dire « Amine » ;
- La récitation d’une sourate après la fatiha ;
- La lecture des sourates à voix haute et à voix basse qui est entendue uniquement par le prieur ;
- Ce qui est dit en plus de l’unique glorification de Dieu pendant l’inclinaison et la prosternation ;
- Les implorations et les invocations que le prieur fait après le dernier tachahoud ;
- Le « Rabbana wa laka al-hamd » que le prieur dit après « Sami’âa allahou liman hamidah » ;
- Le qonout dans le witr ;
- La demande du pardon entre deux prosternations ;
- Lever les avant-bras au moment de l’ouverture de la prière, et à l’inclinaison et en s’en relevant ;
- Mettre l’avant-bras droit sur l’avant-bras gauche au-dessus de la poitrine ou du nombril ;
- Jeter son regard vers le lieu de prosternation ;
- Mettre les mains sur les genoux pendant l’inclinaison ;
- Pendant l’inclinaison, avoir le dos plat et la tête en continuité dans la même direction ;
- Au moment de la prosternation, mettre les genoux au sol avant les mains ;
- Mettre les mains entre les épaules et les oreilles pendant la prosternation ;
- Garder les pieds levés et écarter les orteils au cours de la prosternation ;
- Entre les deux prosternations, s’asseoir de manière à avoir le plat du pied gauche qui touche le sol ;
- S’asseoir sur le flanc gauche au dernier tachahoud ;
- Mettre la main droite sur la cuisse droite et lever l’index afin de signaler l’unicité de Dieu ;
- Poser la main gauche à plat sur la cuisse gauche ;
- Tourner la tête vers la droite ensuite vers la gauche au moment du salut ;
- La prosternation au sol se fait à la fois sur le nez et sur le front.

Ces Sunnas n’annulent pas la prière dans le cas où on les néglige volontairement ou involontairement. Elles ne nécessitent pas l’effectuation des deux prosternations à la fin de la prière pour qu’elles soient compensées.
K
20 septembre 2012 12:09
La Zakat

Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {20. … Accomplissez la Salat, acquittez la Zakat, et faites à Dieu un prêt sincère. Tout bien que vous vous préparez, vous le retrouverez auprès de Dieu, meilleur et plus grand en fait de récompense. Et implorez le pardon de Dieu. Car Dieu est Pardonneur et Très Miséricordieux} Sourate 73 : L’enveloppé (Al-Muzzamil). Dans un autre passage coranique, Il dit : {41. Et sachez que, de tout produit que vous avez ramassé, le un-cinquième appartient à Dieu, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs [en détresse], si vous croyez en Dieu et en ce que Nous avons fait descendre sur Notre serviteur, le jour du Discernement : le jour où les deux groupes s’étaient rencontrés, et Dieu est Omnipotent} Sourate 8 : Le butin (Al-Anfal).

La zakat est le troisième pilier de l’Islam. Elle est une purification de la richesse et des biens légaux que l’on a acquis. Ce pilier a pour but :
- Purifier l’âme du croyant de l’avarice, l’avidité, et la convoitise ;
- Aider les pauvres et les plus démunis afin qu’ils puissent subvenir à leurs besoins ;
- Réaliser un développement durable dans les domaines (techniques, sociaux, et culturels) qui permettent l’apparition et la prolongation de la croissance économique et l’élévation des niveaux de vie de la nation.

La zakat est un impôt obligatoire qui doit être versé par tous les musulmans qui en ont les moyens. Tout musulman qui a réalisé des gains qui ont atteint le seuil de nissab (fortune minimale au-delà de laquelle l’acquittement de la zakat devient obligatoire) doit donner 20% de ses biens aux trésoriers de l’Etat qui vont l’utiliser dans le cadre de la politique budgétaire adoptée par les membres de la société musulmane et qui doit nécessairement viser à favoriser la croissance économique et le progrès social continus de la nation par :
- Le développement des infrastructures économiques et sociales de la nation ;
- La promotion de la formation, la recherche, et l’innovation ;
- L’encouragement de l’investissement et la facilitation des échanges commerciaux ;
- L’établissement de l’ordre national et l’assurance de la sécurité nationale et du respect des libertés individuelles ;
- La garantie d’un revenu aux personnes touchées par la pauvreté et certains risques sociaux (accident, maladie, chômage, vieillisse, etc.).
K
20 septembre 2012 12:09
Le jeûne

Le jeûne du mois de Ramadan est le quatrième pilier de l’Islam. Il est un acte d’adoration voué à Dieu consistant à s’abstenir pendant ce mois sacré (le neuvième mois de l’année lunaire) de manger, boire, avoir des rapports sexuels, un mauvais caractère ou tout comportement susceptible d’annuler ou de diminuer le jeûne depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil.

Le jeûne du mois de Ramadan nous permet d’améliorer notre autocontrôle et notre auto-éducation. De plus, il nous permet de fortifier notre santé physique, psychique, et mentale. Ce jeûne est une obligation pour tout musulman adulte disposant de toutes ses facultés mentales excepté :
- La femme pendant ses périodes de menstrues ou de lochies ;
- La femme enceinte et celle qui allaite ;
- Le voyageur à condition que la distance à parcourir autorise le raccourcissement de la prière ;
- Le malade craignant pour sa santé ;
- Les personnes âgées et faibles.

Le mois de Ramadan est une période d’entraînement qui permet aux musulmans d’apprendre à se rapprocher de Dieu en multipliant les actes de piété qui génèrent Son agrément et en s’éloignant des pêchés qui suscitent Sa colère. Durant ce mois sacré, les musulmans doivent faire attention à l’hypocrisie, au mensonge, à la tricherie, au vol, à l’usurpation, et réprimer toutes leurs passions et leurs désirs qui détournent du chemin droit afin de se purifier et de gagner le pardon de Dieu.

Le mois de Ramadan est le mois des bienfaits, des actes d’obéissance, et des bénédictions. Il est le meilleur mois de l’année qui contient la meilleure des nuits « la nuit du destin » qui a connu un événement qui restera historique jusqu’à la fin de l’histoire humaine : le commencement de la révélation du Coran. Cette nuit a une valeur particulière puisqu’elle vaut plus que mille mois lunaire et durant laquelle Dieu exauce les souhaits de Ses fidèles adorateurs.

Les dix choses qui invalident le jeûne

- Avoir des relations sexuelles ;
- L’éjaculation volontaire ;
- L’absorption de nourriture ou de boisson ;
- Fumer ;
- L’injection des médicaments nourrissants ;
- La transfusion sanguine ;
- L’écoulement du sang des menstrues et les saignements post-natals ;
- L’extraction volontaire du sang par ventouse ou par n’importe quel autre moyen ;
- Le vomissement volontaire ;
- L’évanouissement qui dure toute la journée.

Réparation et expiation

La personne qui a rompu un jour voire des jours de jeûne du mois de Ramadan sans excuse valable doit savoir qu’elle a commis un très grand péché. Elle doit procéder à une expiation pour chaque jour non-jeûné qui consiste à affranchir un esclave musulman (attitude pratiquement impossible aujourd’hui après abolition de l’esclavage). Si elle ne le peut pas, elle devrait jeûner deux mois successifs. Si elle ne le peut pas, elle devrait nourrir soixante pauvres.

La personne qui a rompu un jour voire des jours de jeûne du mois de Ramadan pour une excuse légale (maladie, voyage, grossesse et allaitement, grande vieillisse, insupportabilité de la faim et de la soif, contrainte) doit savoir que l’Islam est la religion de la facilité. Allah n’a prescrit le jeûne qu’à ceux qui peuvent le supporter. Qu’elle jeûne alors un nombre égal d’autres jours. Si elle ne le peut pas, qu’elle nourrit un pauvre pour chaque jour non-jeûné.
K
20 septembre 2012 13:40
Le pèlerinage

Le pèlerinage est le cinquième pilier de l’Islam. Il est une obligation pour tout musulman adulte et disposant de toutes ses facultés mentales, physiques, et financières. Chaque musulman, qui en a la capacité, doit effectuer le pèlerinage entre le 8 et le 13 du mois lunaire de Dhû al-hijja à la ville sainte « Mecque » une fois dans sa vie.

Le pèlerinage est une occasion en or qui permet aux musulmans de se rapprocher d’Allah par la multiplication des actes de piété et l’éloignement des actes satanés afin de se purifier des pêchés et gagner le pardon de Dieu. Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Quiconque fera le pèlerinage sans avoir de rapport sexuel et sans commettre de grand péché est dégagé de ses péchés et redevient comme le jour où sa mère l’a mis au monde ».

Pendant l’ihram (état de sacralisation), en plus de s’abstenir de quelques habitudes vestimentaires comme le port du voile sur le visage pour les femmes et des vêtements cousus et bottes pour les hommes, en plus de ne peut pas se permettre certaines actions comme se couper les cheveux ou les ongles, se mettre du parfum sous toutes ses formes, avoir des relations sexuelles avec son conjoint, le pèlerin doit entrainer son âme, l’habituer à éviter de se battre, se quereller, avoir de vains discours, mentir, médire, diffamer et toute action que le musulman doit s’interdire durant toute sa vie et pas seulement lors de la période du pèlerinage.

Ce cinquième pilier de l’Islam est un événement qui nous permet de nous débarrasser de notre tribalisme, notre sectarisme, nos sentiments d’infériorité ou de supériorité, et d’apprendre à vivre dans une communauté égalitaire. De plus, il est une opportunité pour rencontrer un nouveau monde venant des diverses contrées du globe et de tisser des nouvelles relations socioprofessionnelles qui favorisent l’ascension humanitaire.

Quatre conditions doivent être remplies afin de pouvoir effectuer le pèlerinage :
- Être musulman ;
- Être adulte ;
- Avoir pleinement possession de ses capacités mentales ;
- Avoir les moyens physiques et financiers nécessaires pour son accomplissement.

Le déroulement du pèlerinage

- Le pèlerin effectue le Tawaf en faisant sept tours autour de la Kaaba en récitant la Talbiya « Me voici Seigneur, me voici, me voici ! Tu n’as aucun associé. Me voici ! A Toi la Louange, la Grâce, et la Souveraineté. Tu n’as aucun associé ! ». Puis, il fait le sa’y en parcourant sept fois le trajet entre as-Safa et al-Marwa ;
- Le huitième jour de Dhû al-hijja « le jour d’at-tarwiya », le pèlerin fait le départ pour Mina en portant avec lui son viatique pour se provisionner d’eau pour la route vers Arafat ;
- Le neuvième jour de Dhû al-hijja, le pèlerin se rend à Arafat. Il prie ad-Dohr suivi d’al-Asr et consacre ce jour aux prières, implorations et invocations d’Allah. Après le coucher du soleil, le pèlerin se dirige vers al-Mouzdalifa où il va prier al-Maghreb et après al-Isha. Puis il va ramasser les cailloux qui vont être utilisés dans la lapidation des idoles (Jamarat) à Mina ;
- Le dixième jour de Dhû al-hijja, après la prière d’al-Fajr, le pèlerin se dirige à « mach’ar el haram » où il s’adressera à Allah en invocations et louanges. Ensuite, avant le lever du soleil, il se remet en route pour Mina pour lapider la plus grande stèle appelée « jamarate al-aqaba » à l’aide de sept cailloux qu’il lance l’un après l’autre en disant : « Allahou Akbar ». Après cette première lapidation, le pèlerin qui doit une offrande procède au sacrifice de sa bête. Puis il effectue le rasage de son crâne ou la coupe de ses cheveux. Tout cela accompli, il procède à la petite désacralisation : tous les interdits rituels propres à l’état de sacralisation sont levés sauf les relations sexuelles entre époux. Ensuite, le pèlerin se rend de Mina à la Kaaba où il termine son pèlerinage par Tawaf al-Ifada ;
- L’onzième au treizième jour de Dhû al-hijja « jours de Tachriq », le pèlerin fait le retour à Mina pour achever les rites de la lapidation. Durant chaque jour de Tachriq, il lapide les trois stèles de Mina : d’abord la plus petite, puis la médiane, et enfin la plus grande « jamarat al-aqaba ». Sur chacune, il jette sept cailloux en disant : « Allahou Akbar », et entre deux stèles, il tourne son visage vers la Qibla et récite quelques invocations. Après achèvement de ses rites, le pèlerin rejoigne la Kaaba pour effectuer le Tawaf d’adieu.
K
20 septembre 2012 19:07
Qui est Allah ?

Allah est le nom de Dieu, le Seigneur de l’univers. Il est le Créateur de toute chose, le Maître qui gère le monde et qui subvient aux besoins de Ses créatures. Il nous a offert tout ce que nous possédons. Il nous donne l’eau, la nourriture, la lumière, l’air, et tout ce dont on a besoin pour vivre. Et au moment que Lui, Il n’a besoin d’aucune de Ses créatures, Sa création a toujours besoin de Lui.

Allah est le mystère de notre existence. Il est le Créateur qui nous a créé et a créé tout cet univers à partir de rien. Il est Celui qui pourvoit à nos subsistances en dépit de nos fautes et de nos péchés. Il donne à ceux qui Lui demandent, par compassion et par miséricorde. Et Il donne à ceux qui ne Lui demandent pas, par générosité et par charité. Il est le Seigneur miséricordieux et généreux qui nous comble de Sa miséricorde et qui donne à ceux qui Lui désobéissent comme Il donne à ceux qui Lui obéissent.

Allah est très proche de nous. Son âme réanime nos corps. Il a l’univers tout entier sous Son contrôle. Il nous entoure de tout côté. Il entend les instigations de nos cœurs. Et Il est au-courant de tous les mouvements planétaires. Allah est l’énigme qui n’a pas engendré, n’a pas été engendrée, et qui a créé ce monde. Ses aspects ne sont pas à la portée de l’imagination de Ses créatures, et Ses secrets sont impénétrables et indéchiffrables par les facultés cérébrales de Sa création. Nous ne pouvons avoir aucune idée sur la façon qu’avec laquelle Il S’est établi sur Son Trône. Nous ne pouvons Le comparer et comparer Ses gestes et Ses manières à quiconque. Et au moment que Lui peut voir Ses créatures et sait tout ce qui se passe dans les Cieux et sur la Terre, Sa création ne peut pas Le voir ni Le concevoir.

Allah est Le plus doux au-delà de toute douceur. Il est Le plus aimant au-delà de tout amour. Il a tous les qualificatifs de la perfection et de la beauté sublime. Et Il n’est sujet ni à l’imperfection ni à aucune tare. Savoir que Dieu est omniscient, y compris en ce qui concerne nos pensées les plus secrètes, nous conduit à nous comporter avec droiture en toute circonstance, qu’elle soit publique ou privée. Savoir que Dieu est Celui à Qui on peut se confier, nous conduit à nous en remettre entièrement à Lui. Savoir que Dieu est Juste, nous conduit à être équitables. Savoir qu’Il pardonne nos péchés, nous pousse à pardonner à ceux qui nous offensent. Savoir que Sa miséricorde est infinie, nous conduit à ne jamais désespérer quelles que soient nos erreurs. Et pour connaître plus Allah, Ses serviteurs doivent pencher sur l’étude et l’apprentissage de Sa parole (Coran).
K
20 septembre 2012 19:08
Le Tawhid d’Allah

Le Tawhid se définit par la soumission et l’adoration d’Allah Seul. Il consiste à vouer la soumission et toutes les formes d’adoration à Dieu Seul. L’Islam est une religion qui ne reconnaît pas de clergé et qui rejette le culte des saints et des tombeaux. Le Tawhid implique que tous les actes d’adoration devraient être dédiés à l’Unique Dieu sans intercesseur.

Le Tawhid est le dogme fondamental de l’Islam. Il est la première et la primordiale priorité. Tous les Messagers sont venus afin d’expliquer ce devoir et montrer qu’il s’agit de l’obligation la plus importante qui incombe aux serviteurs d’Allah. Ils sont tous venus pour dire au monde que le devoir capital des serviteurs envers Allah est qu’ils L’adorent sans rien Lui associer.

Le Tawhid doit être la première des requêtes et la visée principale des Hommes et des Djinns. Il consiste à obéir à Dieu Seul et de préférer Lui plaire au dépend des désirs de l’être et des suggestions de Satan. Il n’est pas permis à une créature d’associer dans la soumission et l’adoration d’Allah d’autres législateurs ou d’autres dieux et d’accorder à d’autres sujets (anges, messagers, prophètes, Hommes, Djinns, pierres, arbres, ou toute forme de création) ce qui revient à Allah de droit, en leur reconnaissant une part dans Sa divinité, Sa seigneurie, Son adoration, Sa crainte, Ses noms et Ses attributs, et en leur déléguant des pouvoirs de création, de destruction, de sauvegarde, de protection, de guérison, de gestion et de subvention aux besoins de la création, et des qualités tel que l’immortalité et l’omniscience qui n’appartiennent qu’à Allah.

Le Tawhid est la croyance en un Dieu Unique sans représentation mentale possible. Il est un crédo qui s’oppose au Shirk que l’Islam considère comme un énorme péché et la plus immense des injustices et qui est le seul péché que Dieu a décidé qu’il soit impardonnable. Plus le serviteur d’Allah redouble ses efforts pour se purifier de toute forme de Shirk, qu’elle soit majeure ou mineure, apparente ou cachée, plus il aurait des chances pour gagner l’agrément d’Allah et avoir accès au Paradis ; raison pour laquelle le musulman doit veiller à : - Ne jamais vouer la soumission ou une adoration réservée à Allah à quelqu’un d’autre ;
- Ne jamais invoquer avec Allah quelqu’un d’autre (ange, messager, saint, mort, djinn, etc.) ou lui offrir un amour qui dépasse l’amour d’Allah ;
- Ne jamais attribuer un des noms et des attributs réservés à Allah à quelqu’un d’autre ;
- Ne jamais croire qu’une chose peut avoir une puissance ou des qualités égales ou supérieures à celles d’Allah ;
- Ne jamais avoir peur du pouvoir d’une chose, quelque soit sa forme, en dehors d’Allah ;
- Ne jamais croire qu’une chose peut nuire aux êtres humains et leur univers sans la permission et l’accord d’Allah ;
- Ne jamais lutter pour une cause sectatrice, tribaliste, ou ségrégationniste ;
- Ne jamais croire à l’augure, la superstition, et ne jamais faire recours à la magie, la sorcellerie, l’exorcisme, et l’astrologie ;
- Ne jamais jurer ou prêter serment par quelque chose autre qu’Allah ;
- Ne jamais accomplir une action par ostentation ou pour s’approcher des êtres humains et gagner leur agrément, leur amour, leur soutien, leur bénédiction, et leur récompense ;
- Délaisser toute forme d’orgueil et de fanfaronnade et ne jamais rejeter la Vérité venant du Seigneur ou penser que sa propre opinion ou l’opinion de quelqu’un d’autre vaut mieux que la révélation divine.

Quand un acte déviant ne fait plus réagir, il cesse d’être déviant et il se transforme à une norme sociale. A force de ne plus réagir, le Shirk sous ses différentes formes (majeure ou mineure, apparente ou cachée) est devenu aujourd’hui une norme dans la nation de l’Islam. Le culte des saints, l’invocation des morts, la soumission aux rois et aux pouvoirs injustes et leurs législations qui ne portent de l’Islam que le nom et qui ont introduit à la Charia des innovations et des lois étranges au Coran (islamisation des non-musulmans par la force, assassinat des apostats, lapidation des adultères, mariage des adolescents et des enfants qui n’ont pas atteint l’âge de dix ans, etc.), les conflits et les guerres sectatrices entre sunnites et chiites, le tribalisme, l’augure, la superstition, la sorcellerie, l’exorcisme, l’astrologie sont devenus des agissements courants et des croyances quasiment assimilées à un pilier de la Foi.

Fermer les yeux sur ces déviances est une grave erreur qui a égaré les gens et a donné naissance à des croyances hérétiques qui ont suscité la colère divine et ont généré la situation actuelle : que des maux et des crises sur tous les plans (sociaux, économiques, et politiques). Que ça plaise à nos cheikhs et nos parents ou non, nous ne devons pas reproduire les mêmes erreurs des générations égarées qui ont été châtiées par la privation et humiliées par la colonisation et qui vivaient dans le retard culturel et l’obscurantisme de la seconde Djahiliya depuis des siècles. Nous devons rompre avec ces conduites qui ont détruit la nation de l’Islam sinon, nous aussi, nous serions coupables de Shirk et, fort probable, nous subirions un sort plus pire et plus amer que celui qui a été subi par les anciennes générations des égarés.

Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {123. … Quiconque suit Mon guide ne s’égarera ni ne sera malheureux. 124. Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la résurrection Nous l’amènerons aveugle au rassemblement} Sourate 20 : Ta-Ha. Dans un autre passage coranique, il dit : {11. … En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes} Sourate 13 : Le tonnerre (Ar-Raad). Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Par celui qui teint mon âme dans Sa main, vous commanderez le bien et interdirez le mal ou bien vous ne serez certainement pas loin de voir Dieu envoyer sur vous un châtiment venant de Lui. Vous L’invoquerez alors et Il ne répondra pas à votre appel ». Omar Ibn al-Khattab (rda) dit dans un de ses hadiths : « Nous sommes une nation qui était avilie et que Dieu a élevé par l’Islam. Chaque fois que nous cherchions à être glorifié par autre chose que l’Islam, Dieu va nous avilir ».

L’esprit humain peut cogiter d’une bonne manière et prendre les meilleures décisions qui vont contribuer à la progression de sa société comme il peut raisonner d’une mauvaise façon et adopter les résolutions malsaines qui vont participer à la destruction de son monde. Le présent dépend de nos ancêtres, mais le futur dépend de nous-mêmes. Personne ne sera responsable de notre bonheur ou notre tristesse sauf nous-mêmes. Seules nos croyances et nos attitudes qui bâtiront notre avenir et détermineront notre échec ou notre réussite. L’univers est une succession de pensées et de mises en application de ces pensées. Ce sont la nature de nos croyances et la qualité de nos actions qui écriront notre avenir et marqueront le présent des futures générations.

La nation de l’Islam est une œuvre d’art réalisée par plusieurs artistes ; le tout doit coopérer harmonieusement afin qu’elle soit un chef d’œuvre. Bon champ semé, bon blé rapporte ; et qui sème le vent, récolte la tempête. Il n’y a pas de croyance ou attitude insignifiante ; chaque croyance et chaque attitude a son utilité ; et chaque utilité a un fruit comme récompense. Le goût de ce fruit peut être bon comme il peut être amer ; tout dépend de la nature de la croyance et de la qualité de l’attitude ; raison pour laquelle, nous devons être sages et prudents dans le choix de nos croyances et nos attitudes… Et la sagesse implique l’éloignement de toute forme de Shirk qui va susciter la colère divine et détruire notre présent et gâcher notre avenir.
K
20 septembre 2012 19:08
Le Coran, la Parole d’Allah

Le Coran est le Livre d’Allah qui contient Sa Loi. Il est le Message Divin qu’Allah a révélé à Son noble Messager « Muhammad Ibn Abdullah (sws) » par l’intermédiaire de Son noble ange « Gabriel ». Ce Livre Sacré est protégé par Dieu contre toute altération et toute déformation. Il a été compilé et transcrit à l’époque du Prophète (sws) sous la même forme que nous avons de nos jours entre nos mains. Les éditions du Coran partagées aujourd’hui par l’ensemble des musulmans sont la copie exacte du Livre Saint révélé à Muhammad (sws) et qui restera protégé de toute erreur et falsification jusqu’à la fin de cette vie pour éclairer les croyants et les acheminer vers la voie de la sagesse, de la sérénité, et du bonheur éternel. Cette révélation divine a resté intact sans ajout ni retranchement, et seuls les ennemis internes et externes de l’Islam qui glissent des infos et des récits mensongers sur l’inauthenticité du Coran ou le manque de quelques lois pour abîmer la noblesse de l’Islam et semer la zizanie et le doute dans les rangs des musulmans et ceux qui s’intéressent à l’Islam.

Le Coran est la Parole de Dieu. Il est la base de l’Islam et l’unique source d’extraction de ses Lois. Ce Livre est le fondement sur lequel s’élève l’Islam, l’origine de la civilisation et du savoir islamiques, le récipient qui renferme l’ensemble des règles tracées par Dieu « Créateur de l’univers » pour régir la vie et les rapports des Hommes vivant sur terre.

Le Coran est la balance de Dieu. Il est la révélation divine qui renferme toutes les lois islamiques qui gouvernent la nation de l’Islam, montrant ce qu’il est sage de prescrire ou d’interdire. Ses règles définissent des libertés, mais imposent aussi des contraintes. Elles autorisent et protègent la liberté individuelle et la propriété privée, et limitent la jouissance afin qu’elle ne soit pas nuisante à l’intérêt commun. Grâce à ce Livre, les musulmans arrivent à faire la distinction entre ce qui est « islamique » et ce qui est « innovation ». Grâce à sa Lumière, le Messager d’Allah (sws) et ses compagnons (rda) ont réussi à faire la différence entre le chemin du bonheur éternel et les chemins de l’égarement et la destruction.

Le Coran est une justice qui proclame l’instauration d’une nation islamique sans classes où il n’y aura ni exploitants ni exploités, ni oppresseurs ni oppressés, ni dominants ni dominés, et dans laquelle l’esclavage sera aboli et le citoyen n’obéira pas aux Hommes, mais à la Loi [Coran] que le pouvoir est seulement chargé de mettre en œuvre.

Le Coran est la principale source de la Législation islamique. Il est la fontaine de la Sunna prophétique et la référence fondamentale de la compréhension de la religion islamique. Ce Livre est la Lumière divine qui éclaire les humains sur terre, et qui guérit tous les vices et toutes les maladies psychiques. Ce beau trésor est la balance qui pèse les actes, détermine le licite et l’illicite ; et grâce à sa Lumière, on juge les œuvres des savants et des penseurs de l’Islam, ainsi que la véracité des Hadiths attribués au prophète (sws).
K
21 septembre 2012 19:28
Allah, la source de toute justice

La justice est la balance de Dieu. Elle est le fondement sur lequel s’élève le monde et qui conduit les Hommes au chemin du bonheur. Toute justice émane de Dieu. C’est Lui l’Unique Législateur et la Seule Source de droit. Seul Lui peut peser les actes des Hommes et trancher sur leurs divergences. Seul Lui peut discerner le juste et l’injuste. Son Livre (Coran) est la principale source législative. Ses règles divines sont établies dans l’intérêt général et acceptées par l’ensemble des citoyens musulmans.

La justice islamique est la Loi inspirée de la Parole de Dieu (Coran) qui gouverne la nation de l’Islam, montrant ce qu’il est sage de prescrire ou d’interdire. Elle consiste à respecter la nature des êtres humains (Fitra), à faire en sorte que chaque individu remplit son rôle et occupe dans la nation la fonction pour laquelle il est fait (Adoration).

La justice est le fondement du système islamique et de toute l’existence. Elle est la base qui assure la stabilité mondiale et le respect des droits humanitaires, et qui garantit le développement des capacités individuelles et des richesses naturelles, ce qui favorise le progrès et le bonheur universels.

La justice islamique ne prend pas en considération la parenté, l’amitié, ou l’hostilité. Elle ne fait pas de distinction entre les gens selon leurs origines, leurs statuts socioprofessionnels, leurs races, leurs sexes ou leurs religions, mais seulement selon leurs droits et leurs mérites.

La justice islamique est un système dans lequel les citoyens sont protégés contre les abus de pouvoir. Elle repose sur l’idée que le citoyen n’obéit pas au pouvoir judiciaire, mais à la Loi (jugement divin) que le juge est seulement chargé de mettre en œuvre. Cette justice ne sera réalisée que dans une nation musulmane sans classes, où il n’y aura ni exploitants ni exploités, ni oppresseurs ni oppressés, ni dominateurs ni dominés.
K
21 septembre 2012 19:28
Pour que notre monde soit juste

Pour que notre monde soit juste, il est nécessaire d’apprendre l’Islam à nos enfants et les éduquer dans l’esprit de justice et le respect des valeurs islamiques. Pour que notre monde soit juste, nous devons respecter nos engagements envers Dieu et nos droits les uns envers les autres. Pour ce qui est du respect de nos engagements envers Dieu, nous devons L’adorer, respecter Son ordre et se conformer à Ses consignes, éviter Ses interdictions et observer Ses règles de bienséance dans les moments difficiles et agréables, et ne pas Lui associer d’autres divinités. Pour ce qui est de nos droits les uns envers les autres, nous devons être traités équitablement et conformément à la Législation coranique devant laquelle nous sommes tous égaux ; nous devons être équitables les uns envers les autres dans les affaires économiques et dans les relations sociales ; nous devons rester solidaires pour que tout soit en ordre. Chacun de nous doit défendre ses droits et ceux des autres pour que nul ne profite de sa force pour s’imposer sur le reste et maltraiter les faibles. Nous devons accepter pour les autres ce que nous acceptons pour nous-mêmes, et leur refuser ce que nous refusons pour nous-mêmes.

Pour que notre monde soit juste, notre Loi doit être l’Islam, et le peuple et les gouverneurs doivent être musulmans comme cela est voulu par Dieu. Le monde, la Loi, et les gouverneurs ne sont que l’image du peuple ; si le peuple était musulman, le monde serait beau et stable, et la nation serait solidaire et forte. Notre problème est que nous prenons de l’Islam que son nom. Nous avons abandonné l’apprentissage des sciences islamiques et l’étude du Coran. Nous avons substitué l’étude du Coran et l’extraction de ses Sciences et ses Lois par l’étude des paroles enjolivées qu’on trouve dans les recueils de Hadiths et les livres des cheikhs sectaires (sunnites & chiites). Nous avons pris le Livre Saint comme un objet de décors. Nous agissons avec la mentalité de l’incroyance et de la déviance, ce qui a suscité la colère d’Allah.

Pour que notre monde soit juste et pour que notre nation soit au sommet des rangs mondiaux, nous devions faire un retour vers notre source « Islam » en établissant les lois du Coran. Nous devons aimer notre religion, être fiers d’être « musulmans », et planifier pour aller en avant. La nation de l’Islam a besoin des Hommes braves qui représentent son avenir, et pas des lâches qui la représentent mal et qui ne l’apportent aucune valeur ajoutée. Le jour où le peuple va être musulman, le système serait purement islamique et la justice et le bonheur règneraient notre monde.
K
21 septembre 2012 19:29
L’adoration, la finalité de notre existence

Allah n’a créé les Djinns et les Hommes que pour qu’ils L’adorent. Son adoration regroupe tout ce qu’Il aime et agrée comme propos et actes, apparents ou cachés. Elle consiste à se soumettre à Sa volonté et Lui faire preuve d’humilité, d’amour, et de servilité en respectant Ses ordres et en s’éloignant de Ses interdits par amour, espoir, et crainte.

L’adoration de Dieu est la finalité de notre existence. Elle est le centre de notre vie et le noyau de nos activités sur terre. Quoi qu’il arrive autour de nous, l’adoration ne doit pas s’arrêter. Quoi qu’il arrive autour de nous, nous devons continuer dans la construction de notre monde et à avancer dans notre rapprochement de Dieu par la multiplication des actes qu’Il a agréé et recommandé pour Ses adorateurs et par l’éloignement des actes qu’Il a satané et prohibé pour l’humanité. Nous devons évoquer la miséricorde d’Allah, Sa grâce, Sa générosité et Ses dons, et L’aimer des profondeurs de nos cœurs. L’adoration d’Allah n’est pas des mots que l’on répète. Elle est un attachement au Coran et Son chemin droit. L’adoration, c’est être musulman ; et être musulman, c’est être soumis à Dieu et rien d’autre que Dieu ; c’est respecter Son ordre et se conformer à Ses consignes, éviter Ses interdictions et observer Ses règles de bienséance dans les moments difficiles et agréables.

L’adoration a une âme et un corps. Son âme est l’intention qui pousse les serviteurs d’Allah à l’accomplir. Son corps est la nature des actes qu’ils soient paroles ou mouvements. La prière, par exemple, son corps est l’ensemble des expressions prononcées et des gestes effectués durant son accomplissement. Son âme est l’intention qui pousse les gens à l’accomplir. Si l’intention est bonne et ne vise que l’agrément de Dieu, la prière serait agréée et le prieur serait récompensé, sinon cette prière s’en trouve corrompue et le prieur serait sanctionné. Le véritable but des actes doit être la satisfaction d’Allah. C’est grâce à la bonne intention que tous les bons actes deviennent « adoration ». Le Jour du Jugement, Allah ne nous demandera pas seulement des comptes au sujet de nos actes, Il nous demandera aussi sur l’intention qui nous a poussé à accomplir nos actes.

L’adoration ne se limite pas à nos seules pratiques rituelles. Elle ne se limite pas à la lecture du Coran, l’accomplissement de la prière, jeûner le mois du Ramadan, s’acquitter de la zakat, et faire le pèlerinage. Tous les moments et les actes de notre vie font partie de l’adoration. Toute action visant à diriger les gens sur la bonne voie est un acte d’adoration. Faire des Rappels pour guider les serviteurs d’Allah vers le sentier de leur Créateur est une adoration. Manger pour avoir la force d’adorer Allah est une adoration. Toute sorte d’assistance aux faibles, aux nécessiteux, et à la nation est un acte d’adoration. Avoir des rapports sexuels (dans le cadre mariage) pour assouvir la soif sexuelle d’un serviteur d’Allah est une adoration. Soutenir moralement un être dans ses moments bas est une adoration. Offrir un don à une association qui lutte contre l’analphabétisme est une adoration. Accumuler les diplômes et les expériences pour défendre la cause d’Allah est une adoration. Tout acte utile que Dieu n’a pas interdit et qui a pour objectif, le rapprochement d’Allah, est une adoration.

L’adoration est notre relation avec Dieu et notre sort dans ce bas-monde et dans l’autre monde. Allah a fait de l’accomplissement du devoir, la cause du bien dans cette vie et dans l’au-delà, et de la transgression, l’origine du mal dans cette vie passagère et dans la vie éternelle. Si le serviteur d’Allah se détourne de Son adoration ou adore avec Dieu autrui, il aurait l’ignominie dans cette vie et l’Enfer comme sort dans la vie éternelle. Les serviteurs d’Allah doivent s’éloigner des interdits et préférer la saveur de la récompense dans l’au-delà, au péché dans l’ici-bas. Ils doivent faire de la multiplication des bonnes œuvres afin d’obtenir l’agrément d’Allah, une priorité dans leur vie. Ils doivent réserver à Dieu l’amour absolu qui pousse à l’obéissance absolue, et la crainte qui pousse à l’éloignement des interdits pour avoir les pas au Paradis.
p
21 septembre 2012 22:07
Barak'Allah ou fik
J'ai qu'une seule chose à ajouter,crée un site sur l'Islam ou même un blog,dans ce forum tes paroles vivront juste quelque temps mais avec un blog tes paroles resteront gravé à vie(et c'est ce qu'elles méritent)
Si jamais tu te lances fais moi signethumbs up
D
21 septembre 2012 22:11
j'aime beaucoup ton post ca m'a donné envie d'en lire plus, confused smiley

au plaisir de te relire grinning smiley
Remercie tes pieds ... car se sont les seuls capable de supporter un lourdO comme toi. By DidiLes Moyen Orientaux qui s'installent dans le rif ... nos valeurs vont finir par ne plus etre !
K
21 septembre 2012 22:54
Citation
pes_messi a écrit:
Barak'Allah ou fik
J'ai qu'une seule chose à ajouter,crée un site sur l'Islam ou même un blog,dans ce forum tes paroles vivront juste quelque temps mais avec un blog tes paroles resteront gravé à vie(et c'est ce qu'elles méritent)
Si jamais tu te lances fais moi signethumbs up
Wa fik albaraka, Pes_Messi.

L’idée est là, et plus encore. Mais pour mettre tout ça en œuvre, je suis dans le besoin de 6 années au minimum.

Citation
Dihya06 a écrit:
j'aime beaucoup ton post ca m'a donné envie d'en lire plus, confused smiley

au plaisir de te relire grinning smiley
Tout le plaisir est pour moi, Dihya.

Je posterai de nouvelles choses petit à petit.
K
22 septembre 2012 12:40
L’Islam et l’esclavage

En Orient comme en Occident, les esclaves ont existé chez tous les peuples bien avant l’apparition de l’Islam. Ces esclaves étaient des objets qui n’ont aucun droit. Les esclaves, leurs enfants, toute leur descendance appartenaient aux maîtres, génération après génération, comme des objets hérités.

Les maîtres menaient une vie luxueuse : résidences somptueuses, habits de haute couture, plats délicieux, un harem de femmes esclaves qui jouaient le rôle de « maîtresses », tandis que les esclaves croulaient sous le poids de leurs corvées. Les esclaves travaillaient dans les terres et les résidences de leurs maîtres dans des conditions monstrueuses. Ils chantaient et dansaient dans les fêtes organisées par les seigneurs de l’humanité à l’époque. Ils subissaient toutes sortes de barbarisme sexuel et de torture physique. Ils étaient traités comme des animaux -à vrai dire, pires que des animaux-. Ils mangeaient les déchets de leurs seigneurs et dormaient -comme des vaches dans l’étable- dans des sombres cellules nauséabondes infestées d’insectes et de rats. L’horreur suprême, ils se lançaient dans des combats à mort pour faire plaisir aux seigneurs sanguinaires.

A l’époque de la révélation de l’Islam, aucune législation au monde ne prévoyait des procédures et des recommandations pour atténuer la souffrance des esclaves et améliorer leur misérable situation. L’Islam est arrivé pour sauver ces esclaves de la barbarie de leurs maîtres. Il a apparu pour rendre aux esclaves leur liberté et leur humanité. L’Islam est venu pour dire aux seigneurs du monde : « aucune différence entre esclaves et maîtres, entre noir et blanc, si ce n’est par la piété ».

Changer le monde d’un jour au lendemain est une mission impossible. L’Islam avait besoin d’un peu de temps pour abonnir le monde. En prenant en considération la psychologie des tribus et leurs conditions économiques, et pour éviter le déséquilibre des institutions économiques et la destruction brutale des normes sociales, l’Islam apportait des idées intelligentes et édictait des dispositions très efficaces pour supprimer les abus esclavagistes, adoucir la souffrance infernale des esclaves, établir l’égalité humanitaire, et se débarrasser progressivement et définitivement de l’esclavage.

L’Islam ordonnait aux maîtres de manifester une bonté égale à celle qui était due à leur famille et leurs voisins. Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {36. … Agissez avec bonté envers [vos] père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession. Dieu n’aime pas celui qui est insolent et plein de gloriole} Sourate 4 : Les femmes (An-Nisa’). Il exhortait les riches à offrir aux esclaves l’excédent de leurs biens afin d’élever leurs conditions matérielles. Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {71. Dieu a favorisé les uns d’entre vous par rapport aux autres dans [la répartition] de Ses dons. Ceux qui ont été favorisés ne sont nullement disposés à donner leur portion à ceux qu’ils possèdent de plein droit [esclaves] au point qu’ils y deviennent associés à part égale. Nieront-ils les bienfaits de Dieu ?} Sourate 16 : Les abeilles (An-Nahl).

L’Islam sanctionnait quelques pêchés par l’affranchissement des esclaves. Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {92. Il n’appartient pas à un croyant de tuer un autre croyant, si ce n’est par erreur. Quiconque tue par erreur un croyant, qu’il affranchisse alors un esclave croyant et remette à sa famille le prix du sang, à moins que celle-ci n’y renonce par charité} Sourate 4 : Les femmes (An-Nisa’). Dans un autre passage coranique, Il dit : {89. Dieu ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l’intention d’exécuter. L’expiation en sera de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave} Sourate 5 : La table servie (Al-Maidah).

Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Celui qui corrige excessivement son esclave ou le gifle, expie sa faute par l’affranchissement ». Il encourageait la libération des esclaves en faisant de cet acte, un des actes les plus méritoires, et contribuait à l’élimination progressive de l’esclavage en destinant une partie de la zakat à l’affranchissement des esclaves et en autorisant le mariage entre les maîtres et leurs esclaves.

En prônant l’égalité naturelle des Hommes en proclamant que les Hommes libres et les esclaves sont tous des frères et qu’ils sont tous des esclaves de Dieu et de Lui seul, l’Islam améliorait ainsi les conditions de l’esclave, garantissait sa sécurité morale et matérielle, et mettait fin à l’esclavagisme. Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {13. Ô Hommes ! Nous vous avons créé d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand-Connaisseur} Sourate 49 : Les appartements (Al-Hujurat). Le Prophète d’Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Ô gens ! Vous avez un seul Dieu et vous venez d’un seul père ! Il n’y a pas de différence entre un arabe et un non-arabe, ni entre un blanc et un noir, si ce n’est par la piété ». Omar Ibn Al-Khattab (rda) dit dans une de ses sagesses lumineuses : « Comment vous prenez des esclaves, alors qu’ils sont nés libres ? ».

L’Islam apportait les solutions ad-hoc pour protéger, honorer, libérer l’esclave de sa servitude et abolir l’esclavage d’une manière définitive. Mais dès que la dynastie des Omeyyades s’est emparée du pouvoir, les juristes de la nation de l’Islam toléraient une nouvelle fois l’hérédité des esclaves, leur achat et leur capture, au moment où le Coran interdisait ce genre de mesures inhumaines.

Aujourd’hui, cela fait quinze siècles qu’on applique l’Islam, mais malgré tout ça, l’esclavage n’a pas cessé d’exister. Du Maroc jusqu’à l’Arabie Saoudite, les esclaves et leurs fils sont une propriété de la famille royale et de la classe sociale privilégiée. Si l’Islam était bien appliqué, aujourd’hui on n’aurait plus d’esclaves et de maîtres dans le monde musulman. Mais malheureusement, Mu’awiya et sa dynastie omeyyade ont transformé la « Khilafat élective » en « royauté héréditaire », et ont autorisé ce que Dieu a interdit : l’esclavage, la contrainte religieuse, et l’islamisation des peuples par la force.

La norme, l’Islam est une religion d’amour et de paix qui respecte la liberté des Hommes et leur liberté de culte, mais ses adeptes l’ont rendu une religion de haine et de barbarisme qui autorise les croisades, l’esclavage et l’islamisation des autres peuples par la force, en inventant des lois humaines qui les collent à une religion divine, comme c’était le cas avec les autres religions qui ont devancé l’Islam (judaïsme & christianisme).

La nation de l’Islam a été dirigée par des traîtres hypocrites qui se sont camouflés en « religion » pour réaliser leurs rêves impérialistes, légitimer leurs sauvageries au nom de l’Islam, et faire passer leurs sanguinaires diaboliques en « émirs des croyants » et « cheikhs de l’Islam ». Comme ça, au lieu de réduire le nombre des esclaves et se débarrasser de l’esclavage petit à petit, le nombre des esclaves n’a pas cessé d’augmenter, et l’esclavage a continué d’exister jusqu’à aujourd’hui.
K
22 septembre 2012 12:40
L’Islam et le terrorisme

C’est une erreur historique d’associer l’Islam au terrorisme. L’Islam, pour réussir sa compréhension, il faut étudier sa source, chercher l’histoire de ses véritables représentants, et éviter cette erreur de juger l’Islam en se basant sur les politiques et les attitudes de ces nations expansionnistes et ces groupements terroristes qui ont déformé son image et compliqué sa compréhension.

Les dissensions, les disputes, et les guerres qui ont eu lieu entre les différents membres et les différentes communautés des grandes religions abrahamiques, les politiques expansionnistes qui ont été prônées par des émirs et des cheikhs qui se proclament de l’Islam, n’ont jamais été provoquées par des raisons religieuses, mais plutôt par les rêves impérialistes et les aspirations esclavagistes et colonialistes de certaines personnes qui n’ont pas pu rester fidèles à l’essence de la religion islamique et qui ont détourné son message et falsifié ses sources pour donner un cadre légitime à leurs tendances perverses et leurs crimes contre l’humanité.

L’Islam est une religion qui fait appel à l’amour, la paix, la fraternité, et la solidarité entre toutes les composantes de la société. Ses lois divines dénoncent toutes sortes de terreur et de violence, et interdisent le barbarisme, les violences gratuites, et les agressions injustes. Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {8. Ô les croyants ! Soyez stricts [dans vos devoirs] envers Dieu et [soyez] des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Dieu. Car Dieu est certes parfaitement Connaisseur de ce que vous faites} Sourate 5 : La table servie (Al-Maidah).

L’Islam est une religion pacifique qui commande à ses adeptes de traiter justement et gentiment les non-musulmans et de couper les liens uniquement avec ceux qui montrent une hostilité envers l’Islam. Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {8. Dieu ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattu pour la religion et ne vous ont pas chassé de vos demeures. Car Dieu aime les équitables. 9. Dieu vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattu pour la religion, chassé de vos demeures et ont aidé à votre expulsion. Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes} Sourate 60 : L’éprouvée (Al-Mumtahanah).

L’Islam est une religion qui commande aux musulmans de pousser le mal par le bien et n’autorise l’utilisation de la force que pour des fins défensives avec prise en considération la préservation des âmes des innocents. Cette doctrine religieuse considère l’assassinat des gens qui n’ont rien commis comme un des plus grands pêchés ; ce genre d’horreurs criminelles est une transgression, et Allah n’aime pas les transgresseurs et ne tolère pas les crimes sur terre. Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {190. Combattez dans le sentier de Dieu ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes Dieu n’aime pas les transgresseurs !} Sourate 2 : La vache (Al-Baqarah).

Les guerres naissent des guerres. La guerre est l’acceptation de la mort. Celui qui nous viendra avec l’épée n’aura que l’épée et pire encore, et celui qui nous viendra en frère sera bien accueilli et bien traité ; il sera reçu en frère. Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {39. Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués [de se défendre] - parce que vraiment ils sont lésés ; et Dieu est certes Capable de les secourir - 40. ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, - contre toute justice, simplement parce qu’ils disaient : "Dieu est notre Seigneur". - Si Dieu ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom de Dieu est beaucoup invoqué. Dieu soutient, certes, ceux qui soutiennent [Sa Religion]. Dieu est assurément Fort et Puissant} Sourate 22 : Le pèlerinage (Al-Hajj).
K
22 septembre 2012 12:41
L’Islam, libertés de culte et d’expression

L’Islam est une religion qui dénonce et interdit toutes sortes de contrainte religieuse et de censure de la liberté d’expression. L’Homme a la liberté de choisir son idéologie et d’exprimer sa pensée. Il a le droit d’accepter l’Islam comme religion et croyance, comme il a tout le droit de le refuser, d’apostasier, et de critiquer ses enseignements. La mécréance, l’apostasie, et la critique de l’Islam sont des pêchés, mais pas des crimes sanctionnés par la Loi. Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {45. Nous savons mieux ce qu’ils disent. Tu n’as pas pour mission d’exercer sur eux une contrainte. Rappelle donc, par le Coran celui qui craint Ma menace} Sourate 50 : Qaf.

Inviter les gens à suivre les préceptes moraux de l’Islam est une obligation pour chaque musulman, mais avec prise en considération qu’il est strictement interdit de forcer les gens à croire à la religion ou à la pratiquer. La contrainte religieuse va à l’encontre de l’esprit et l’essence de l’Islam. La foi et le culte doivent être embrassés avec la volonté et la conscience libres ; ils n’ont une valeur que lorsqu’ils visent le contentement de Dieu et l’obtention de Son agrément. Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {256. Nulle contrainte en religion ! Le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Dieu saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Dieu est Audient et Omniscient. 257. Dieu est le défenseur de ceux qui ont la Foi : Il les fait sortir des ténèbres à la Lumière. Quant à ceux qui ne croient pas, ils ont pour défenseurs les Tagut, qui les font sortir de la Lumière aux ténèbres. Voilà les gens du Feu, où ils demeurent éternellement} Sourate 2 : La vache (Al-Baqarah).

La norme, l’Islam est une religion d’amour et de paix. Il est une religion qui respecte les libertés individuelles et qui ne prône pas cette censure et ce bannissement des non-musulmans qu’on voit aujourd’hui dans ces systèmes qui se proclament de l’Islam. Mais malheureusement, ses adeptes l’ont rendu une religion de haine et de barbarisme. Ils l’ont rendu une religion qui autorise les croisades, l’islamisation des autres peuples par la force, la privation des non-musulmans de leur liberté d’expression en inventant des lois humaines qui les collent à une religion divine comme c’était le cas avec les autres religions qui ont devancé l’Islam (judaïsme & christianisme).
K
22 septembre 2012 22:22
L’Islam et les droits des citoyens

L’Islam est une religion qui érige la liberté individuelle, et qui encadre l’autonomie et la libre initiative des individus dans l’organisation de leur propre existence. Il est un système qui harmonise les différentes actions des membres de la nation et éloigne le spectre de la « loi de la jungle » qui règne la communauté lorsque chacun est libre d’agir à sa guise.

L’Islam est un mode de vie qui dénonce l’esclavage de l’Homme par l’Homme et le favoritisme judiciaire. Il proclame l’égalité devant la Loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de statut socioprofessionnel, de race, de sexe, ou de religion. Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les citoyens sont tous libres et responsables des affaires de la nation. Ils décident eux-mêmes de leurs actions collectives et ont une marge de liberté pour ouvrir des projets personnels.

L’Islam est une organisation dans laquelle le peuple peut exercer librement ses droits (droit de vote, éligibilité, droit d’audit, liberté d’expression, liberté d’opinion, droit de réunion, liberté d’association). Il est un fonctionnement qui encourage l’investissement, facilite les échanges commerciaux, assure et respecte un certain nombre de libertés économiques (liberté de la propriété privée, libre concurrence, liberté du travail). Il suffit que chacun poursuive son activité en respectant la Loi pour que l’harmonie humanitaire se réalise.

L’Islam est un mode de vie qui encourage le travail, l’effort, et l’initiative pour provoquer une relance des activités socioéconomiques, ce qui favorise le progrès de la nation et l’ascension humanitaire. Il encourage le commerce, prône la liberté de circulation des biens et services légitimes entre les citoyens, préconise le libre-échange entre les acteurs socioéconomiques de la nation et la suppression de toutes les entraves commerciales.

La recherche de l’intérêt personnel ne constitue pas un obstacle au bien-être de la nation. A contrario, c’est précisément la recherche par chacun de son propre intérêt qui permet la réalisation et l’expansion de l’intérêt général. L’intérêt personnel finit naturellement par mener la nation au bien-être et à la prospérité. Ce qui est bon pour l’individu, l’est aussi pour la nation. Il faut exalter la libre concurrence. Il faut « laisser faire » les individus à l’intérieur de la nation et « laisser passer » leurs produits marchands ou non-marchands. Le commerce est une opération économique nécessaire pour la satisfaction des besoins de la nation. Les citoyens ne peuvent pas produire l’ensemble des biens et des services dont ils ont besoin. L’activité commerciale est une bonne pratique qui ne désavantage aucun des participants. Chacun gagne ce que l’autre perd et le tout en retire des bénéfices.

Le respect des droits des citoyens doit être le but primordial de la politique intérieure et extérieure de la nation. Les citoyens doivent vivre heureux et en paix. Ils doivent être traités équitablement devant la Loi. Leur liberté individuelle et leur propriété privée sont deux droits inviolables et sacrés que nul ne peut en être privé. Ils ont droit au travail, au libre choix de travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail, à la protection contre le chômage. Ils ont aussi droit au repos et aux loisirs. Chaque citoyen a le droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille. Il a le droit à une solidarité sociale qui lui assure des revenus en cas de chômage, des soins en cas de maladie, et une formation gratuite pour ses enfants. Les citoyens ne peuvent être accusés, arrêtés, ni sanctionnés que dans les cas déterminés par la Loi. Ils sont présumés innocents jusqu’à ce qu’ils soient déclarés coupables par les autorités judiciaires. Les citoyens ont le droit de limoger les dirigeants, les fonctionnaires, et le gouvernement qui violeraient les droits précités.

Tous ces droits ne pourront être respectés que si la paix et la justice sont assurées. Pour que les droits des citoyens soient respectés, il suffit que la nation ne les viole pas et veille à leur respect sur l’ensemble de ses territoires. Il faut, en plus, que la nation fasse un effort pour lutter contre le chômage, la pauvreté, et assurer l’égalité et la sécurité nationales.
K
22 septembre 2012 22:23
L’Islam et le citoyen non-musulman

L’Islam est une Lumière divine qui prône et appelle les Hommes à la paix et l’amour universelle, la charité et la fraternité humanitaire, la liberté individuelle et la justice sociale sans distinction ethnique, raciale, physiologique, ou socioprofessionnelle. Ses préceptes encouragent la solidarité sociale et recommandent aux musulmans de venir à l’aide des citoyens non-musulmans qui sont dans le besoin.

L’Islam est une religion qui dénonce l’esclavage de l’Homme par l’Homme et le favoritisme judiciaire. Il est un système juridique qui proclame l’égalité devant la Loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de statut socioprofessionnel, de race, de sexe ou de religion.

La Charia islamique est une organisation judiciaire qui lutte contre toutes les sortes d’injustice et qui ne fait pas de distinction entre musulman et non-musulman. Les citoyens, qu’ils soient musulmans ou non-musulmans, sont tous égaux face à la Loi. Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les citoyens sont tous libres et responsables des affaires de la nation ; ils décident eux-mêmes de leurs actions collectives et ont une marge de liberté pour ouvrir des projets personnels.

L’amour est la raison d’être de l’existence de la création. Tout ce qui a été créé doit être aimé au nom d’Allah. Les seules choses qui doivent être détestées sont les pensées et les sentiments impurs et immoraux qui donnent naissance aux péchés et aux mauvais actes.

Les non-musulmans sont comme nous des enfants d’Adam. Ils sont nos égaux dans la création et ils sont issus de la terre comme nous. Dans un cœur où s’est vraiment installé l’Islam, on ne trouvera pour les non-musulmans que l’amour, l’affection, la compréhension, et la tolérance de nos différences culturelles et religieuses. Dans un cœur où s’est vraiment installé l’Islam, on ne trouvera qu’une volonté pour faire des non-musulmans des bons citoyens qui participent au progrès de notre monde et apportent beaucoup de choses à l’humanité.

Un non-musulman qui a échoué son insertion socioprofessionnelle ne peut pas être habile et ne peut offrir aucun plus à la société. Que ce non-musulman ait des qualités et des capacités de génie ou non, s’il ne se sent pas bien à l’aise dans son environnement et s’il n’entretient pas des relations harmonieuses avec la société, il n’y aura aucun moyen d’en tirer profit de ses dons et ses compétences.

Le rejet et l’exclusion des non-musulmans est une perte pour l’humanité. Ces personnes doivent être intégrées dans notre monde pour que la société puisse en tirer profit de leur savoir, leurs compétences, et leurs expériences. Ils doivent être libres d’exercer leurs religions et leurs points de vue, leurs styles de vie et leurs cultes. Personne ne doit s’immiscer dans leurs affaires personnelles et leur vie privée. On doit protéger leur liberté et leurs droits et abriter leur identité de toute loi arbitraire. On doit tolérer nos différences culturelles et religieuses, intégrer leur identité dans notre société, et faire d’eux nos partenaires dans une organisation pluraliste permettant l’autonomie religieuse, légale et culturelle qui coopèrent avec nous pour faire progresser notre monde et apporter le bonheur à l’humanité.
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