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Qu ' est ce qui inquiète Bouteflika ?
t
17 juillet 2013 17:52
Qu ' est ce qui a motivé Bouteflika à faire ce geste ,dès son retour ? il a senti l ' odeur de la marmite qui se mijote ? winking smiley alors qu ' auparavant il n 'y avait rien de bon .
A moins que la relève Said Bouteflika qui se prépare perplexe



M. Sellal a annoncé un budget complémentaire de 1000 milliards de centimes pour débloquer les projets en souffrance dans la région.

Rues fermées à la circulation automobile, moyens de transport à l’arrêt, la visite de travail effectuée hier à Tizi Ouzou par le Premier ministre a paralysé le chef-lieu de wilaya durant toute la matinée. Accompagné d’une forte délégation officielle – composée des ministres de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Habitat et de l’Urbanisme, de la Santé, de l’Agriculture et du Ddéveloppement rural, des Ressources en eau, des Transports, des Travaux publics, de la Jeunesse et des Sports et de l’Environnement – Abdelmalek Sellal a inspecté six projets, avant de présider une rencontre élargie aux représentants de la société civile à la maison de la culture Mouloud Mammeri.

«Je suis venu m’enquérir de l’état d’avancement de la mise en œuvre du programme du président de la République. S’il y a des insuffisances à combler, le gouvernement est là pour vous écouter et voir ce qu’il peut faire avant le prochain plan quinquennal 2014. En termes d’investissement, le gouvernement est prêt à vous accompagner», dit d’emblée le Premier ministre.

Pour mieux faire passer son discours devant un aréopage de personnalités triées sur le volet, il n’hésite pas à titiller la fibre patriotique des habitants de la région : «On est fiers de se retrouver aujourd’hui sur cette terre qui nous est très chère, bastion de la Révolution algérienne qui a enfanté des héros comme Amirouche, Krim Belkacem, Abane Ramdane, Aït Ahmed et Zamoum.» Et d’ajouter : «Personne ne peut nier l’attachement de cette wilaya à l’unité nationale ni douter de son algérianité. Alger, la capitale, ne peut pas survivre sans l’industrie de Blida et la ressource humaine et l’intelligence des habitants de la wilaya de Tizi Ouzou, réputée ces dernières années pour ses excellents résultats scolaires notamment au baccalauréat.

Le meilleur investissement, c’est dans la ressource et l’intelligence. Vous avez gagné le pari de l’avenir, je rend hommage à cette jeunesse et cette force.» Sur un autre volet, Abdelmalek Sellal a estimé qu’il ne peut y avoir de développement socioéconomique en Kabylie sans sécurité. Tout en louant les efforts consentis par l’armée et les forces de sécurité pour le rétablissement de la paix, l’orateur a réitéré l’engagement de l’Etat quant à la lutte contre le terrorisme. «L’Etat restera debout et mettra un terme définitif à tous ceux qui oseront toucher à la stabilité du pays», a-t-il martelé. Selon lui, si le pays n’a pas sombré dans le chaos, c’est grâce aussi à «cette stabilité tant enviée et cette solidarité entre Algériens».

Revenant sur le développement local à Tizi Ouzou, le Premier ministre, qui a déploré les retards enregistrés par certains projets et autres blocages, a noté que le décollage économique de la région est tributaire du rétablissement de la sécurité. «Le gouvernement s’engage à accompagner le développement de la wilaya.» Dans cette optique, Il annoncé un budget complémentaire de 1000 milliards de centimes pour débloquer les programmes en souffrance dans la région.

En outre, il a évoqué l’inscription de plusieurs projets, dont un CHU de 500 places, une clinique du rein, 5000 nouvelles aides à l’autoconstruction, six stades communaux, un centre social mère-enfant, 22 cantines scolaires, un conservatoire de musique, la relance de la zone industrielle de Souamaâ, 1000 km de réseau électrique ainsi que le doublement de la RN12 jusqu’à Azazga. «Ce sont des instructions du président de la République», a souligné M. Sellal.

Dans la matinée, le Premier ministre et son staff ont inspecté six projets dont le stade de 50 000 places, le projet de réalisation de 5000 logements LPL à Oued Fali, le centre de cardio-pédiatrie de Draâ Ben Khedda et la pénétrante autoroutière devant relier la wilaya de Tizi Ouzou à l’autoroute Est-Ouest, dont le coup d’envoi des travaux a été donné hier.

Ahcène Tahraoui


[www.elwatan.com]



Modifié 2 fois. Dernière modification le 17/07/13 18:23 par tatouage.
A
17 juillet 2013 20:52
Le doublement "Autoroutisation" de la RN12 depuis Tizi-Ouzou jusqu'à Azazga est un très bonne chose car la circulation est devenue très dense mais aussi dangereuse. Il serait possible d'élargir sans trop empiéter sur les terres agricoles et les constructions existantes par des petites déviations comme cela s'est fait depuis 35 ans entre Alger et T/O. Par contre, je pleure les majestueux eucalyptus qui vont disparaître, il faudra en replanter d'autres. Pour revenir au sujet, un jour, une cliente Oranaise me disait (de façon convaincue et sereine) à propos de la politique en Algérie : "D'une manière ou d'une autre, la finale se joue toujours en .... Kabylie !!!!" Avait-elle raison ou tort ??? Ce que je sais, c'est l’Algérie reste l'Algérie avec les réalités qui sont les siennes ... !!!



Modifié 2 fois. Dernière modification le 17/07/13 22:45 par Assfarfood.
t
18 juillet 2013 10:32
L' avenir nous le dira sans aucun doute , cette décision précipité de Bouteflika agonisant ,et de ceux qui l entourent nous parait louche .

Mais bon si le peuple est ignorant , alors là plus rien à faire .
t
18 juillet 2013 16:29
Qui va prendre la relève ? qui sera le prochain Président ?


Jeudi 18 juillet 2013



Bouteflika en convalescence
Le statu quo, jusqu’à quand ?



le 18.07.13 | 10h00 Réagissez


Après 82 jours d’absence, le président Bouteflika est rentré au pays sur une chaise roulante. La TV nationale a fait découvrir aux Algériens un homme à la santé chancelante et très amoindri physiquement. Partis politiques, médecins et citoyens doutent de la capacité de Bouteflika à continuer de mener lucidement à terme les affaires du pays et s’interrogent sur une situation de statu quo qui ne profite qu’à ceux qui ont des desseins politiques inavoués.

Black-out ! La communication autour de la santé du président Bouteflika est, pour le moins que l’on puisse dire, catastrophique. Les services de la Présidence, censés éclairer l’opinion sur l’évolution de la maladie du chef de l’Etat, ne donnent que très peu d’informations. Et souvent, ce sont des informations incomplètes et très peu fiables qui suscitent des questionnements. Ayant publié trois communiqués depuis l’évacuation du président Bouteflika à Paris, le 27 avril dernier, la présidence de la République n’a toujours pas précisé la nature du handicap dont souffre le chef de l’Etat, suite à l’AVC dont il a été victime. Les communiqués officiels publiés jusque-là se sont avérés contradictoires : l’AIT devient AVC et l’amélioration sensible de l’état de santé du chef de l’Etat semble finalement synonyme d’une paralysie de ces membres inférieurs qui nécessiterait un déplacement sur un fauteuil roulant. Le même flou est maintenu dans le tout dernier communiqué, rendu public mardi à l’occasion du retour du président Bouteflika.

«Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a regagné, mardi après-midi (vers 14h30), Alger après avoir achevé la période de soins et de réadaptation fonctionnelle. Le chef de l’Etat poursuivra une période de repos et de rééducation», a indiqué la Présidence. Mais aucune indication sur la durée de cette nouvelle convalescence n’est avancée. Alors que les Algériens ont découvert un président de la République incapable de marcher et physiquement très affaibli, la Présidence n’a pas jugé utile de fournir des détails sur ce handicap. Contactée hier, une responsable du service de communication de la Présidence n’a donné aucun détail sur la convalescence du Président. «On s’en tient au communiqué de la Présidence. L’important est qu’il est rentré et que la convalescence va se poursuivre en Algérie», affirme notre interlocutrice. Dans quelle structure ? Notre interlocutrice ne dit rien. A une question de savoir la nature de l’invalidité dont souffre actuellement le président Abdelaziz Bouteflika. «Pour l’évolution de sa santé, il faut poser la question à ses médecins», explique-t-elle.

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