Islam: Défiance vis-à-vis des prêcheurs formés en France 07.12.2006 | 11h28
Beaucoup de fidèles préfèrent avoir affaire à des imams traditionnels, « venus du bled ». LES FIDÈLES musulmans en France souhaitent-ils réellement avoir des imams formés en France ? Les demandes effectuées par les communautés semblent nettement l'infirmer. Directeur de l'Institut de théologie de la Mosquée de Paris qui affirme avoir formé « une vingtaine d'imams et autant d'aumôniers », Jelloul Seddiki reconnaît que « les gens de là-bas, de l'Algérie, du Maroc ou d'ailleurs connaissent par coeur le Coran ». « Ils sont, dit-il, capables de citer par coeur les 114 chapitres et les 6 247 versets, et cela fait beaucoup d'effet ! »
Ces imams venus « du bled » possèdent le précieux label d'une formation « traditionnelle », effectuée dans un pays musulman. La confiance semble leur être plus facilement accordée. Environ 150 à 160 imams sont d'ailleurs des fonctionnaires détachés par leur pays d'origine (Algérie ou Turquie), envoyés en France pour une durée de quatre ans. Et parmi les quelque 600 imams permanents qui résident en France, la très grande majorité d'entre eux sont arrivés du Maghreb - pour beaucoup du Maroc - ces vingt dernières années, qui ont vu une très forte augmentation des salles de prière et des mosquées. Aujourd'hui, nombre d'entre eux possèdent la double nationalité.
Moins de prêches politiques
Les demandes des associations cultuelles dépassent largement l'offre des pays d'origine ou les autorisations de séjour délivrées par les autorités françaises. Plusieurs difficultés existent. Les prêches jugés trop politiques seraient moins nombreux depuis les années 2000. Le recrutement de prêcheurs « saisonniers », notamment en période de ramadan, est parfois source de conflit. Les autorités peinent à trouver des interlocuteurs représentatifs.
Durant ce mois de prière, les imams soutiennent la pratique des fidèles par la récitation du Coran. « Nous les faisons venir d'Algérie, du Maroc, de Turquie et, dans une moindre mesure, d'Égypte, explique Jelloul Sediki ; mais chaque année, nous devons négocier de manière serrée avec le gouvernement pour leur obtenir des autorisations de séjour. » La communauté musulmane semble donc encore réticente à adopter des imams formés en France. Le directeur de l'Institut de théologie l'admet : « Nous n'avons pas encore fait nos preuves. »
Cela n'est pas étonnant. Puisque les parents vivant en France cherche pas trop à inculquer la religion à leur enfants. Et de surcroît ne les incites que très rarement à apprendre le coran.
Il sera donc logique de créer d'abord des écoles coraniques pour les enfants des familles voulant que leure apprennent le coran.
De plus, la présence d'imams formés en France est une idée du gouvernement français dans but le diminuer les risques de recrutement par des réseaux tels que al qaïda via les groupes salafistes. Cette démarche gouvernementale de la France répond à deux objectif:
1 - Asseoir son contrôle sur le culte de l'islam en France. Ce qui dénote la méfiance qu'ont les autorité vis à vis des musulmans. Pour eux musulmans = sauvages sanguinaire voulant convertir les français par les jihad.
2 - Assurer la sécurité du territoire national en limitant de plus en plus la présence d'imams dit "radical".
Surtout qu'en parallèle il y eu une Loi sur l'interdiction du port d'objet ostentatoires. Ostentatoires n'est véritablement son puisque l'objetif principal est une interdiction du port du voile dans les écoles privant ainsi des filles musulmanes qui souhaites conserver leur voile par conviction religieuse d'être excluent de leurs écoles et excluent du système scolaire. Cette affaire du voile n'est que la suite logique de la création du Conseil Français du Culte Musulman actuellement dirigé par Dalil Boubakeur. Ce dernier est dans l'obligation de rendre des comptes au ministère de l'intérieur. Qui dit rendre des comptes dit se placer en position d'infériorité. En effet, un salarié doit rendre des comptes de son travail à son employeur car il existe un lien de subordination entre le premier et ce dernier. C'est donc pareil pour le CFCM. Comme il est sensé est l'organe représentatif des musulmans de France, alors les musulmans doivent tout comment lui rendre des comptes de leur cultes à l'Etat français "laïque" "laïque". Et tout ceci au nom de la "liberté" de penser, d'expression, religieuse,...... Regardez un peu l'Etat Schizophrène qu'est devenu la France. Sans compter qu'en cette période de campagne electorale à la présidentielle 2007 nous avons droit à des campagnes basée une fois de plus sur l'insécurité, l'immigration, et l'emploi. Tout ceci fait la campagne du FN sans qu'il aient besoin d'engager une campagne active sur ce sujet. Basé un programme politique sur ces axes n'a pour conséquence d'accroître les tensions au sein d'une population française devenue multiethnique.
Il faut remarquer qu'en holland où les populistes voient leur quote de popularité augmentée il existe un projet de loi pour interdire le port du voile pour les musulmanes dans certains lieux.
Voici la vague de populisme qui envahie l'union européenne.
Malheureusement, seule la presse écrite fait échos de ces problèmes engendré par les gouvernements. Tandis que la presse télévisuelle reste plutôt consensuelle avec le pouvoir en place. Et elle ne cesse de nous sortir des émissions voyeuristes telles que : le loft, star academy, pop star, .... et la listeest tellement longues est connue qu'il est inutile je pense de toute les mentionner.
Quand on voit tout ce qui se passe ce n'est pas étonnant que l'ensemble des musulmans de France, pratiquant ou non soit si méfiant vis à vis du gouvernement français actuel.
La démarche pour structurer l'islam en France est mauvaise. Et comment la structure la religion musulmane en France alors qu'il n'existe pas de clergé en islam.
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