Ce noble savant (en parlant de l'imam Malik) prolongeait la réflexion et la méditation avant d’émettre une fatwâ ou un avis juridique.
Il disait : "Parfois, on me fait part d’une question et je passe toute la nuit à la traiter.
" Il arrivait qu’une personne vienne le consulter pour une question juridique et reparte avec pout toute réponse de l’Imâm : "Laisse-moi, je dois y réfléchir."
La précipitation n’avait aucune place dans ses verdicts. Il en est ainsi pour tous les nobles savants qui pensent en permanence au Jour où ils comparaîtront devant Dieu.
Le scrupule de l’Imâm Mâlik transparaît aussi dans sa parole : "La chose la plus éprouvante pour moi c’est d’être interrogé sur une question du licite ou de l’illicte, car il s’agit de trancher dans la religion."
C’est ainsi que l’Imâm Mâlik passa des années sans avancer une opinion sur certaines questions complexes et ambiguës. Il dit : "Voilà une dizaine d’années que je réfléchis à une question, sans arrêter une opinion."
Plus encore, quand l’Imâm était questionné sur une chose qu’il ne savait pas, il répondait sobrement : "Je ne sais pas.
" Lorsqu’une personne insistait en lui disant : "Je suis venu jusqu’à toi de mon lointain pays pour te poser cette question et voici que tu me réponds que tu ne sais pas, toi le grand Imâm de Médine. Que vais-je dire aux miens ?"
Et l’Imâm, imperturbable, de répondre : "Dis-leur que Mâlik ne sait pas."
Un RAPPEL TRES TRES IMPORTANT mes freres et soeurs....de nos jours beaucoup repondent avec des " je pense, a mon avis" des fois le silence vaut mieux...un peu de respect pour nos savants qui ont étudié toute leur vie et nous on se permet de critiquer leur fatwa ou autre
BarakaALLAHofik, J'espère que ton sujet aura beaucoup de lectures inchaALLAH.
En Islam, quand on ne sait pas en Islam,, il ne faut pas polémiquer, car on tombe facilement dans le subjectifs. Mieux vaut s'abstenir, et se contenter de "ALLAH HOUA 3LEM".
Il y a plus de mérite et de courage de dire "je ne sais pas" que de vouloir répondre à tout prix. Dans le premier cas, on reconnaît ses limites et on s'empêche de tromper les autres et d'être à l'origine de mauvaises conséquences, surtout quand on occupe une place importante, comme celle d'un savant tel l'Imam Malik, où la parole a son poids et son effet déterminant. Alors que le deuxième cas relève d'une arrogance de l'ego, voulant s'imposer et avoir toujours raison. Il y a aussi un troisième cas, celui où l'on résigne de répondre non parcequ'on ne sait pas, mais parcequ'on ne peut pas ou on n'ose pas donner son avis. Il convient alors d'essayer dans ce cas de créer une atmosphère saine afin d'encourager la discussion, dans un cadre de liberté et d'échange fraternel.
Ainsi étaient les pieux predecesseurs,ils "savaient" beaucoup mais parlaient peu,non pas par faiblesse mais par crainte de Dieu et ceux qui sont venus après se sont etalés et epanchés alors que leur science était moindre...A ce propos l'imam Malek, qu'Allah l'enveloppe de sa Miséricorde,comparait ceux qui fatwaisent et parlaient beaucoup à un chameau en rut...car en cette période ces animaux glougloutent à un point tel que de l'écume coulent de leur babines.