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Hommage à MOHAMED BOUDIAF (l ' interdire ?)
t
30 juin 2013 10:43
Rendre hommage à un président assassiné ,et de plus qui était honnête et qui avait du mérite , pourquoi l interdire ? moody smiley
pays démocratique et populaire ??? whistling smiley


La police arrête des militants qui voulaient rendre hommage à Mohamed Boudiaf

le 29.06.13 | 13h29 Réagissez

La police a empêché ce samedi 29 juin des militants qui s’apprêtaient à rendre hommage à feu Mohamed Boudiaf, au cimetière d'El Alia (est d'Alger). Très tôt, le dispositif s’est déployé dans divers endroits de la capitale. A l’entrée du siège du Mouvement démocratique et social (MDS), la police a arrêté près d’une centaine de personnes.

Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, le MDS dénonce cette arrestation. « Le coordinateur national du MDS, le coordinateur et le porte-parole de l’organisation des gardes-communaux et plusieurs de ses membres ont été interpellés à leur sortie du siège du MDS encerclé par un dispositif policier exceptionnel. Qu’avaient-ils donc fait pour être ainsi pris, sans ménagements, et maintenus isolés les uns des autres dans différents commissariats de police ? Ils se rendaient à El Alia pour commémorer l’assassinat de Mohamed Boudiaf. Le cimetière était lui-même l’objet d’un encerclement spectaculaire pour empêcher le rassemblement des citoyens et des militants des différentes organisations de la société civile qui avaient appelé à se recueillir à la mémoire du défunt Président du HCE », peut-on lire dans la déclaration.

Face à cette répression, « le MDS s’élève vivement contre ces pratiques arbitraires d’une police politique qui s’abat sur toute activité démocratique, venant démentir toutes les proclamations sur la volonté de réforme de l’Etat. Cette nouvelle hogra souligne la détermination du pouvoir à réprimer toute voix autonome et contestatrice, quelle que soit la forme d’expression, aussi pacifique ou solennelle qu’elle soit ».

Le parti indique que "le caractère despotique et confiscatoire du pouvoir confine à l’indignité nationale puisque des grilles rendaient même la tombe de Boudiaf inaccessible. Une nouvelle fois Tayeb El Watani était ravi aux citoyennes et citoyens de son pays. Qui plus est au moment où l’Algérie célèbre le 50ème anniversaire de l’indépendance ».

Dans la foulée, le MDS rappelle que «pendant ce temps, des terroristes islamistes sanguinaires se pavanent et se répandent à travers différentes chaînes de télévision, confirmant le sens profond de la politique de réconciliation nationale prônée par le pouvoir. La trahison des sacrifices des martyrs de la guerre de libération et ceux consentis pour sauver la République se banalisent dangereusement laissant présager de nouveaux reculs à l’occasion des échéances qui se préparent. En l’absence de Bouteflika et en donnant l’ordre de réprimer cette commémoration, le chef du gouvernement et le Ministre de l’intérieur se conduisent en féroces gardiens du système. Si Boudiaf a été assassiné parce qu’il représentait un potentiel de rupture avec l’intégrisme et le système rentier, il s’agit pour le pouvoir de contrarier, aujourd’hui, tous ceux qui contestent son compromis avec l’islamisme assassin et sa politique d’impunité. Mais pas plus que la politique la confiscation de la victoire sur l’islamisme n’a démobilisé la société, la répression n’arrêtera la marche des algériennes et des algériens sur la voie de la démocratie et du progrès ».
Mehdi B.


[www.elwatan.com]
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30 juin 2013 10:49
[www.elwatan.com]




«Le manque de courage n’est qu’un manque de bon sens.»
(George Meredith)


Il y a vingt et un ans, le 29 juin 1992, l’Algérie perdait en Mohamed Boudiaf un homme courageux, nourri de bon sens. Son assassinat a été alors maquillé en «acte isolé». Les instigateurs d’un tel acte ont montré par leur lâche, odieux et criminel geste, leur manque de courage et de bon sens.

«L’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes», disait Hegel. Par la série de ses actes, Boudiaf est entré dans l’histoire par la grande porte. Par quelle porte sont entrés en Algérie ceux qui ont concocté son assassinat et ceux qui savent et ne disent rien ?
Parmi les premiers responsables du pays au moment de «l’acte isolé», certains ne sont plus de ce monde et d’autres attendent leur tour pour partir, avec comme repère de l’histoire, qu’ils étaient là où ils ont permis d’abattre un homme derrière le dos, par manque de courage de venir le voir en face. Le faire venir de son paisible exil, puis l’assassiner comme ils l’ont fait, est la manifestation et la preuve les plus tangibles de leur manque de bon sens.

Forts ont été ceux qui l’ont abattu ; mais plus fort est Boudiaf qui va revenir incessamment avec son projet de société : le Rassemblement patriotique national, avec sa devise «L’Algerie avant tout». Une devise simple, mais combien porteuse de sérénité, de courage, de bon sens, de sacrifice, de nationalisme, d’intégrité, de vision et de projection vers l’avenir : tous des éléments qui ont fait, font et feront défaut au personnel politique algérien tant qu’il continue à vivre avec le faux, pour le faux en allant toujours vers le faux.

Le système actuel a, dans la mémoire collective du peuple algérien, la responsabilité de l’assassinat de Boudiaf, les 200 000 morts de la tragédie algérienne des années 1990, les centaines de disparus, la gabegie, la corruption, les fausses élections, la fausse économie, la fausse règle de droit. C’est un système devenu, par la force des choses, esclave de lui-même et, comme disait Sénèque, «être esclave de soi est le plus pénible des esclavages» ; un esclavage duquel ils ne peuvent pas échapper car ils ne pourront jamais échapper à eux-mêmes.

Pour revenir au bon sens, Mohamed Boudiaf, par son sacrifice, a choisi de vendre son âme à Dieu ; par manque de bon sens, ceux qui ont préparé son assassinat ont choisi de vendre leurs âmes au diable et, comme disait Goethe, «c’est une loi des diables et des revenants, qui doivent sortir par où ils sont entrés». Ainsi, le jour du Jugement dernier, El Akhira, Boudiaf viendra se prosterner devant Le Tout-Puissant et ses assassins finiront en compagnie du diable. Mais ce qui importe maintenant, c’est la vie du peuple algérien, un peuple qui existe mais qui ne vit pas. Comme disait Victor Hugo, «le plus grand ennui c’est d’exister sans vivre», et Voltaire le complète en notant que «le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin».

Faisons un peu attention autour de nous et nous remarquerons que l’ennui, le vice et le besoin sont devenus le lot quotidien de l’Algérien, riche ou pauvre, intellectuel ou inculte, religieux ou non. Ainsi, le système a dénaturé l’Algérien. La nature veut que l’homme travaille et que l’oiseau vole. Le système a renversé les valeurs et c’est l’oiseau qui travaille, en Algérie, et l’homme vole ; il vole dans les caisses de l’Etat, dans la famille, dans tout ce qui présente l’occasion de voler. Le système auquel voulait mettre fin Mohamed Boudiaf est le système qui a inculqué à l’Algérien la mentalité de vouloir boire de l’eau sans jeter le seau dans le puits, de manger de la viande sans élever le cheptel, de manger la noix sans briser la coquille, de manger une omelette sans casser d’œufs.

Ainsi, l’Algérien a perdu le courage de travailler et c’est une perte irréparable ; elle ne sera réparée qu’avec le système qui l’a causée.Dans cet objectif et à la demande de milliers d’Algériens, de tous âges, toutes conditions sociales, je propose à ceux qui partagent les idées de Boudiaf de reprendre le Rassemblement, de réactualiser sa plateforme et de la proposer à la concurrence politique, loyale, sans haine et sans revanche, dans la perspective de répondre aux attentes de la jeunesse, de l’injustice, de la hogra et de tous les maux dans lesquels s’est retrouvé le peuple ces dernières années.

Les changements intervenus dans le périmètre de l’Algérie devraient ouvrir les yeux aux Algériens pour comprendre une bonne fois qu’avant ce système rien ne manquait à l’Algérie et avec son départ rien ne manquera à l’Algérie. Bien au contraire, l’Algérie se permettra, avec le départ de ce système, tout ce qui lui a manqué depuis l’indépendance confisquée, c’est-à-dire une bonne école, un hôpital accueillant, une vie correcte, paisible et organisée, une justice respectable ; enfin un Etat bon, juste, craint et respecté. Voilà une partie de ce que je propose à tous les inconnus honnêtes, femmes et hommes, qui veulent donner quelque chose au pays et non pas seulement prendre quelque chose de ce pays. Ne vaut rien celui qui n’est utile à personne.Nacer Boudiaf

Nacer Boudiaf



C ' était un homme qui voulait faire que du bien pour le peuple ,et de plus avoir du bon relationnel à l échelle internationale



Modifié 2 fois. Dernière modification le 30/06/13 11:29 par tatouage.
t
1 juillet 2013 16:29
Nacer Boudiaf va t il se présenter aux nouvelles élections présidentielle en Algérie ? seul l ' avenir nous le dira .
t
4 juillet 2013 11:24
Nacer Boudiaf est peu-être sur la liste des prochains qui vont se présenter pour les élections .
t
12 juillet 2013 00:12
Mohamed Boudiaf :repose en paix ALLAH IRAHMAK la vrais justice se trouve devant l éternel .
Toi au moins tu est parti PUR
 
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