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Hommage a kawkab achar9 "Oum Kalthoum"
m
3 mai 2006 22:33
comme j'aime bcp cette dame, la diva, la "chanteuse née", j'ai voulu créer un thread
pour partager avec les fans les impressions et messages d'admiration,

à vos commentaires
m
4 mai 2006 00:12
Rien que cet ap midi j ai ecouté la chanson de la diva:anta oumri,et je ne sais pas pourquoi mais chaque fois que je l ecoute, je prend autant de plaisir comme si c etait la première fois que je la decouverais,je pense que c est la meilleure voix dans l histoire de la chanson arabe,avec oum Kalthoum c est "attabrab" garantie que l on soit triste ou heureux,mais il faut savoir l aprécier.
s
5 mai 2006 11:54
une femme hors du commun.
Elle avait une personnalité qui posait des problémes aux compositeurs de ses chansons car elle voulait tout diriger.
m
6 mai 2006 14:28
dans la même veine souheil, il ya une petite histoire sur la premiere rencontre entre la diva et abdelwahab,
en fait il été déjà connu à l'époque en 1965 et elle lui a demandé de composer pour elle une chanson,
il lui a soumit la premiere proposition, elle a refusé, deuxieme, elle a refusé, troisieme, même refus ...jusqu'au 7 ou 8 eme copie et là elle accepte, c été ce qui va devenir INTA OUMRI,
juste pour dire que pour refuser la copie d'un magicien de la musique comme abdelwahab pour 7 fois, l faut être d'un sacré caractère, et d'un sens de la perfection inégalé!
s
6 mai 2006 15:44
marocain_fier,
Bonjour,
Dans ce même registre, elle lui a chanté " darati el ayam" un chef d'oeuvre.
abelwahab lui même la chante dans son répertoire .
Tu peux l'écouter ici
[www.medi1.com]

Oum kalthoum était une femme à poigne elle a toujours eu des relations conflictuelles avec abdelwahab.
Bien sur elle était en osmose totale avec sanbati et zakariya ahmed.
Pour rappel zakariya Ahmed lui composé ses premières chansons en plus de "el Ward gamil".
Il y’avait aussi le poète hors paire Ahmed rami.

Amitiés.
m
6 mai 2006 16:05
merci pour le lien souheil, je suis en train de l'écouter en ce moment
et en plus j'ai la majorité du répertoire sur mon ordi
s
6 mai 2006 16:47
Citation
marocain_fier a écrit:
merci pour le lien souheil, je suis en train de l'écouter en ce moment
et en plus j'ai la majorité du répertoire sur mon ordi

marocain_fier,

je reste en contact avec toi pour te fournir ce que j'ai dans mon repertoire.
J'ai des chansons du début introuvable.
s
6 mai 2006 16:49
Chers amis.

Un rappel succinct et bref de la vie d’oum kalthoum.

Oum Kalthoum (son nom complet est Oum Kalthoum Ibrahim al-Sayyid al-Baltaji) est né en 1904 (probablement le 4 mai, la date est incertaine) dans un petit village égyptien du delta du Nil. Ses parents étaient des gens humbles et pieux, son père était l'Imam de la mosquée du village où il chantait lors d'événements religieux.
C'est d'ailleurs le père d'Oum Kalthoum qui fut son premier professeur de chant, et rapidement (au début de années 20) la jeune fille a commencé à se produire dans les villages alentours, se créant rapidement une réputation grâce à la puissance de sa voix.



En 1923, la famille décide de s'installer au Caire afin d'offrir de nouvelles possibilités à Oum Kalthoum pour se produire. Elle est immédiatement remarquée pour la beauté de sa voix, toutefois son style par trop campagnard et désuet ne lui permet pas d'obtenir de grands succès.
Elle décide alors de suivre des cours de chant et de poésie (notamment avec le grand poète Ahmad Rami), puis d'engager une troupe de musiciens pour l'accompagner. Avec cette nouvelle formule et une plus grande maturité de sa voix, elle devient rapidement populaire. En 1928 elle est définitivement reconnue parmi les professionnels du Caire.

Oum Kalthoum a compris très tôt la force des media, dès 1934 elle se produit régulièrement à la radio nationale égyptienne, puis au cinéma à partir de 1935. L'utilisation de la radio lui permet de s'adresser à un public immense dans tout le pays et à l'étranger, public prêt à tout pour avoir l'occasion d'assister à l'un de ses concerts. Le succès croissant qu'elle rencontre dans les années 30 lui permet de se débarrasser de son agent et de prendre en main les rênes de sa carrière ; à partir de 1938, elle devient son propre producteur et elle négocie elle même ses contrats. Ses chansons à cette époque sont écrites principalement par Mohamed Al-Qsabji pour la musique et Ahmad Rami pour les paroles. Ces chansons dans un style très égyptien incorporent des instruments occidentaux comme le violoncelle ou la contrebasse.

Les années 40 et 50 sont une période de succès ininterrompu pour Oum Kalthoum, entourée de nouveaux compositeurs comme Zakariya Ahmad. Toutefois cette gloire en entachée par des problèmes de santé à partir de 1937 et qui ne cesseront plus tout au long de sa vie.

Oum Kalthoum se marie en 1954 au docteur Hassan el-Hifnawi, mettant fin à une longue série d'échecs sentimentaux, de projets de mariage avortés (dont un avec Charif Sabri Pacha, l'oncle du roi Farouk qui demanda sa main, mais dû se rétracter sous la pression de la famille royale), et même d'un mariage annulé au bout de quelques jours (avec un de ses musiciens Mahmoud Charif).

Après la révolution égyptienne de 1952 et surtout après la défaite égyptienne dans la guerre de 1967 contre Israël, le patriotisme d'Oum Kalthoum se manifeste par son action à l'étranger pour venir en aide à l'Égypte. Elle organise une tournée dans l'ensemble du monde arabe, donnant la recette au gouvernement égyptien et défendant partout où elle passait son pays ; cet enthousiasme lui valut le surnom de "Voix et visage de l'Égypte".

Au début des années soixante-dix sa santé va en déclinant, perturbant de plus en plus sa vie professionnelle et la contraignant à annuler certains concerts. Le 21 janvier 1975, une attaque violente la saisit, qui conduira à sa mort le 3 février 1975. Les journaux et la radio du monde arabe informent leurs auditeurs minute par minute de l'évolution de sa santé après son attaque, et c'est une foule de plusieurs millions de personnes qui accompagnent sa dépouille dans les rues du Caire lors de son enterrement.

Aujourd'hui encore, Oum Kalthoum reste le symbole de la chanson égyptienne, la seule et unique diva du monde arabe.
s
6 mai 2006 17:51
“Je crois que ce qu’on devrait écrire sur moi après ma mort, c’est que j’ai affiné le goût de l’auditeur arabe en l’amenant à savourer une musique de qualité. Il me souvient d’avoir chanté, à mes débuts, une chanson que le public avait rejetée en réclamant un tube qui brillait par sa médiocrité. Mon objectif était alors de tout révolutionner.”

oum kalthoum
r
6 mai 2006 22:15
é surtou la chanson "hadihi laylati"
m
7 mai 2006 18:45
moi j'adoooore "Fakarouni". Ca c'est une chanson.
k
8 mai 2006 18:09
s
13 mai 2006 11:26
textes de certaines de ses oeuvres en texte arabe


[aly-abbara.com]


Al-Attlal (poéme d'Ibrahim Naji) :
Aqbala Al-Layl (poéme d'Ahmad Rami) :
Hadhihi laylaty (poéme Georges Jourdaq) :
Rouba'i-iatu Al-Khayyam (poéme d'Ahmad Rami) :
Qissatu Al-Ams : Qissatu Houbi :

Salou Kou"sa Al-t"ila (Poéme d'Ahmad Chaouqi) :
Min Ajli 'A-yna-yka (poéme du prince 'Abd Allah Al-Fayçal) :
Araka 'Assi-ya Al-Dam' (poéme d'Abou Firas Al-Hamadani) :
Agharou min nasmati al-janoubi (poéme d'Ahmad Rami) :

Afdihi In Hafiza Al-Hawa (poéme d'Ibn Al-Nabih Al-Massri :

El-Awila Fi Al-Gharam (poéme de Mahmoud Bayram Al-Tunisi) :

Fakarouni (poéme de Abd Al-Wahab Mouhammad
e
27 avril 2009 16:59
oum kalthoum nous apporté quelque chose de nouveau cette ame dans la music
elle etait perfectionniste mais doué d'un sens du tarab unique surement l influence des chants religieux
la chanson enta omri peux etre digne des grands poemes soufis c'est l'amour mais lequel le petit ou le grand celui envers notre créateur

par contre j avoue que j ai faible pour asmahan
je reste convaincu que la musique arabe des années 30 a 70 était la plus riche et la plus revolutionnaire aussi
sans des gens comme Abdel wahab, farid el atrach al qassabji, soumbati saayed makkaouiy, les freres rahbani la music arabe ne serais jamais devenue la seule chose ou l'arabité est devenue universel aux arabes

mais bon sans la radio sawt al arab et don Jamal Abdel nasser cela n'aurait jamais eu lieu


Jamal
 
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