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Histoires à mediter
20 juin 2007 16:18
Histoire d’un lépreux, d’un chauve et d’un aveugle chez les Fils d’Israël



D’après ’Abd-ar-Rahmân ben Abi ’Amra, Abu Hurayra rapporta avoir entendu le Messager d’Allah (SallaLlahou 'alayhi wa Salam) dire :
« II y avait parmi les Fils d’Israël trois hommes : un lépreux, un aveugle et un chauve... Décrétant de les éprouver, Allah leur envoya un ange.

Ce dernier vint dire au lépreux : "Qu’est-ce que tu aimes le plus ?

— Les gens me trouve répugnant, répondit le lépreux, je veux bien avoir un beau teint et une belle peau."
Sur ce, l’ange lui essuya la peau et l’homme de voir [la lèpre] disparaître en cédant la place à un beau teint et une belle peau .

"Quel est le bien que tu aimes le plus, interrogea de nouveau l’ange ?

— Les chameaux (ou : "des vaches" ; il y a doute de la part du râwi ; [de toute façon], du lépreux et du chauve, l’un dit "les chameaux" et l’autre dit "les vaches"). On lui donna une chamelle pleine de dix mois et l’ange lui dit : "Pour toi, elle sera bénie."

Il s’adressa ensuite au chauve et lui dit : "Qu’est-ce que tu aimes le plus ?

— Une belle chevelure, répondit l’homme."
En effet, l’ange lui essuya [la tête] et l’homme eut tout de suite une belle chevelure.

"Et quel est le bien que tu aimes le plus ? interrogea de nouveau l’ange
— Les vaches." Il lui donna une vache pleine en lui disant : "Pour toi, elle sera bénie."


Il passa ensuite à l’aveugle et lui dit : "Qu’est-ce que tu aimes le plus ?

— Que Allah me rende la vue afin que je puisse voir les gens."
Et l’ange de l’effleurer. Allah lui rendit alors la vue. "

Et quel est le bien que tu aimes le plus ? reprit l’ange.
— Les moutons, fut la réponse de l’homme." Allah lui donna une brebis sur le point de mettre bas.

« Les trois virent la prolifération de leurs animaux ; le premier eut une vallée remplie de chameaux ; le deuxième, une vallée de vaches ; et le troisième, une vallée de moutons.

« Un jour, ayant repris la figure et l’aspect du lépreux [durant sa maladie], l’ange se présenta à celui-ci et lui dit :

"Je suis un homme malheureux, j’ai perdu tout ce que j’avais au cours de mon voyage ; et à part Allah et ton aide [que j’espère avoir], je ne peux arriver à destination... Je te conjure, par Celui qui t’a donné le beau teint, la belle peau et la richesse, de me donner un chameau pour continuer mon voyage.

— C’est que, répondit le lépreux, j’ai plusieurs charges à assumer.
— II me semble que je te connais, dit l’ange. N’étais-tu pas un lépreux que les gens répugnaient, et un pauvre à qui Allah a donné [des biens] ?
— Moi ! s’écria le lépreux ; mais cette fortune je l’ai héritée de mes ancêtres, qui étaient d’ailleurs des seigneurs.
— Si tu mens, puisse Allah te faire redevenir comme tu étais !"

« Il fit la même chose avec le chauve. Ayant eu la même réponse, il lui dit aussi : "Si tu mens, puisse Allah te faire redevenir comme tu étais !"

« Enfin, l’ange se rendit chez l’aveugle en ayant repris son même visage qu’autrefois. Il lui dit :
"Je suis un démuni, un voyageur ayant perdu toutes mes ressources pendant le voyage ; je n’ai personne à qui m’adresser, sinon Allah et toi.
Je te conjure, par Celui qui t’a rendu la vue, de me donner une brebis pour que je puisse poursuivre mon voyage !
— J’étais aveugle, répondit l’homme, et Allah m’a rendu la vue ; j’étais pauvre et II m’a rendu riche.
Prends ce que tu veux. Par Allah ! je ne t’infligerai rien que ce soit pour ce que tu prends en vue d’Allah.
— Garde ton bien ! répondit l’ange, tout cela n’a eu lieu que pour vous éprouver. Allah t’a agréé et manifesté Sa colère contre les deux autres." »
(bukhary n° 3464).
D
20 juin 2007 16:38
Citation
A'isha a écrit:
Histoire d’un lépreux, d’un chauve et d’un aveugle chez les Fils d’Israël



D’après ’Abd-ar-Rahmân ben Abi ’Amra, Abu Hurayra rapporta avoir entendu le Messager d’Allah (SallaLlahou 'alayhi wa Salam) dire :
« II y avait parmi les Fils d’Israël trois hommes : un lépreux, un aveugle et un chauve... Décrétant de les éprouver, Allah leur envoya un ange.

Ce dernier vint dire au lépreux : "Qu’est-ce que tu aimes le plus ?

— Les gens me trouve répugnant, répondit le lépreux, je veux bien avoir un beau teint et une belle peau."
Sur ce, l’ange lui essuya la peau et l’homme de voir [la lèpre] disparaître en cédant la place à un beau teint et une belle peau .

"Quel est le bien que tu aimes le plus, interrogea de nouveau l’ange ?

— Les chameaux (ou : "des vaches" ; il y a doute de la part du râwi ; [de toute façon], du lépreux et du chauve, l’un dit "les chameaux" et l’autre dit "les vaches"). On lui donna une chamelle pleine de dix mois et l’ange lui dit : "Pour toi, elle sera bénie."

Il s’adressa ensuite au chauve et lui dit : "Qu’est-ce que tu aimes le plus ?

— Une belle chevelure, répondit l’homme."
En effet, l’ange lui essuya [la tête] et l’homme eut tout de suite une belle chevelure.

"Et quel est le bien que tu aimes le plus ? interrogea de nouveau l’ange
— Les vaches." Il lui donna une vache pleine en lui disant : "Pour toi, elle sera bénie."


Il passa ensuite à l’aveugle et lui dit : "Qu’est-ce que tu aimes le plus ?

— Que Allah me rende la vue afin que je puisse voir les gens."
Et l’ange de l’effleurer. Allah lui rendit alors la vue. "

Et quel est le bien que tu aimes le plus ? reprit l’ange.
— Les moutons, fut la réponse de l’homme." Allah lui donna une brebis sur le point de mettre bas.

« Les trois virent la prolifération de leurs animaux ; le premier eut une vallée remplie de chameaux ; le deuxième, une vallée de vaches ; et le troisième, une vallée de moutons.

« Un jour, ayant repris la figure et l’aspect du lépreux [durant sa maladie], l’ange se présenta à celui-ci et lui dit :

"Je suis un homme malheureux, j’ai perdu tout ce que j’avais au cours de mon voyage ; et à part Allah et ton aide [que j’espère avoir], je ne peux arriver à destination... Je te conjure, par Celui qui t’a donné le beau teint, la belle peau et la richesse, de me donner un chameau pour continuer mon voyage.

— C’est que, répondit le lépreux, j’ai plusieurs charges à assumer.
— II me semble que je te connais, dit l’ange. N’étais-tu pas un lépreux que les gens répugnaient, et un pauvre à qui Allah a donné [des biens] ?
— Moi ! s’écria le lépreux ; mais cette fortune je l’ai héritée de mes ancêtres, qui étaient d’ailleurs des seigneurs.
— Si tu mens, puisse Allah te faire redevenir comme tu étais !"

« Il fit la même chose avec le chauve. Ayant eu la même réponse, il lui dit aussi : "Si tu mens, puisse Allah te faire redevenir comme tu étais !"

« Enfin, l’ange se rendit chez l’aveugle en ayant repris son même visage qu’autrefois. Il lui dit :
"Je suis un démuni, un voyageur ayant perdu toutes mes ressources pendant le voyage ; je n’ai personne à qui m’adresser, sinon Allah et toi.
Je te conjure, par Celui qui t’a rendu la vue, de me donner une brebis pour que je puisse poursuivre mon voyage !
— J’étais aveugle, répondit l’homme, et Allah m’a rendu la vue ; j’étais pauvre et II m’a rendu riche.
Prends ce que tu veux. Par Allah ! je ne t’infligerai rien que ce soit pour ce que tu prends en vue d’Allah.
— Garde ton bien ! répondit l’ange, tout cela n’a eu lieu que pour vous éprouver. Allah t’a agréé et manifesté Sa colère contre les deux autres." »
(bukhary n° 3464).



thumbs up

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Faith can move mountains, but you have to keep pushing while you are praying...
g
20 juin 2007 16:49
Très belle histoire .thumbs up
Disons des prières avant qu'elles ne soient dites pour nous
20 juin 2007 17:13
L’histoire de celui qui a tué cent personnes


Voici un récit d’une personne qui était sincère avec Allah et Allah (exalté soit-Il) a crus, dont Il a accepté le repentir et dont Il a pardonné tous les péchés.

D’après Abû Sa’îd Al-Khudrî le Prophète d’Allah (Salla Llahou 'alayhi wa Salam) a dis :
Parmi les peuples qui vivaient avant vous, il y avait un homme qui avait tué quatre-vingt dix-neuf personnes.
Il demanda après l’homme le plus savant sur terre.
On lui désigna un moine.

Il alla le trouver et lui dit qu’il avait tué quatre-vingt dix-neuf personnes ;

Il lui demanda s’il lui restait une possibilité de se repentir.

Le moine dit aussitôt :
"Non".
Alors la personne le tua sur le coup et compléta ainsi le nombre des ses victimes à cent.
Puis, il demanda de nouveau après le plus grand savant de la terre. On lui désigna une personne.

Il alla la trouver et lui dit qu’il avait tué cent personnes ; il lui demanda s’il lui restait quelque possibilité de se repentir.

Il lui dit :
"Oui et qu’est ce qui fait obstacle entre toi et le repentir ? Va dans tel pays, là-bas vivent des gens qui ne font qu’adorer Allah exalté. Adore donc Allah avec eux et ne retourne jamais dans ton pays car c’est une terre de mal."

Il se mit en route, et arrivé à mi-chemin, il fut atteint par la mort.

Les anges de la miséricorde et les Anges des tourments se disputèrent à son sujet.

Les Anges de la miséricorde dirent :
"Il es venu se repentir désirant de tout son coeur retourner vers Allah".

Et les Anges des tourments dirent :
"Il n’a jamais fait de bien toute sa vie durant."

C’est alors qu’un Ange sous l’apparence humaine vint à eux. Ils le prirent pour juge.

Il leur dit :
"Mesurez la distance qui le sépare de chacune des deux terres. Destinez-le ensuite à celle dont il est le plus proche."

Ils mesurèrent et trouvèrent qu’il était près de la terre qu’il voulait rejoindre, alors ce furent les Anges de la miséricorde qui lui retirèrent son âme. (Bukhari, muslim)

Et dans une autre version, toujours dans les mêmes recueils d’Al-Bukhari et de Muslim :
"...il fut atteint par la mort, alors il mit sa poitrine en direction de la terre souhaitée. Les Anges de la miséricorde et ceux des tourments se disputèrent à son sujet. Allah ordonna à la terre de destination de se rapprocher et à la terre de départ de s’éloigner.
Et l’Ange qui était juge dit :
"Mesurez la distance entre les deux terres."

Ils trouvèrent qu’il était plus proche de la terre du bien d’un empan. Par conséquent, Allah lui pardonna ses méfaits

Rapporté par Al-Bukhârî n° 3470.
20 juin 2007 17:19
Histoire des 3 compagnons prisonniers de la grotte :

D’après ben ’Umar (Radhya Llahou 'anhou), le Messager d’Allah (Salla Llahou 'alayhi wa Salam) dit :

« Etant en train de marcher, trois hommes furent surpris par la pluie.
Aussitôt, ils cherchèrent refuge dans une grotte qui se trouvait dans une montagne, [mais tout d’un coup] un rocher tomba [du haut] de cette montagne et boucha la sortie de la grotte.

Alors, ils se dirent :
"Voyons ce que nous avons fait comme bonnes œuvres en vue d’Allah et invoquont Le en les citant ! il se peut qu’Il nous délivre."


A ces mots, l’un d’eux dit :


"0 mon Dieu ! j’avais des parents très avancés dans l’âge et des enfants pour lesquels je m’occupais à faire paître [le troupeau]. A mon retour le soir, je trayais les bêtes et je commençais à donner à boire à mes parents avant mes enfants. Un jour, je mis du retard à rentrer ; en arrivant la nuit, je trouvai mon père et ma mère endormis.
Et comme d’habitude, je trayai les bêtes et je me mis ensuite au chevet de mes parents sans que je ne prît de décision : je ne pus ni les réveiller, ni donner à boire aux enfants qui restèrent à pleurer à mes pieds jusqu’au lever de l’aube...
Si Tu juges que je fis cela en vue de Ta Face, fais-nous une ouverture à partir de laquelle nous pourrons voir le ciel !"
Allah fit alors une ouverture et ils purent voir le ciel.


Le deuxième dit:


"0 Allah ! j’avais une cousine que je désirais comme un homme peut désirer fortement une femme. Je lui demandai de me céder mais elle refusa, et ce jusqu’au jour où je lui apportai cent dinar, je la demandai et je pus enfin la faire céder. Mais une fois que j’étais entre ses jambes, elle me dit : "Crains Allah et ne me touche que si tu en as le droit !"
Sur ce, je me levai... 0 mon Dieu ! si tu juges que j’ai fait cela en vue de Ta Face, fais-nous une ouverture [plus grande].
Aussitôt, Allah pratiqua une ouverture...


Quant au troisième, il dit :


"0 mon Dieu ! j’avais engagé un ouvrier contre un faraq de riz. Ayant terminé son travail, il me dit : "Donne-moi mon dû !"
Je le lui présentai mais il préféra ne pas le prendre.
Depuis lors, je restai à lui semer son bien jusqu’à ce que je pusse en avoir des vaches avec leur berger. Un jour, l’ouvrier revint me dire : Crains Allah, et ne sois pas injuste envers moi ! Donne-moi mon dû.
Va prendre ces vaches et leurs bergers ! lui dis-je.

Crains Allah et ne te moque pas de moi !

Je ne me moque pas de toi, prends-les !"

En effet, il les prit et partit. Si Tu juges que j’ai fait cela en vue de Ta Face, écarte ce qui reste [du rocher] !
Sur ce, Allah écarta le rocher. » (bukhary n° 5974).
20 juin 2007 17:46
L'ombre de la souris


Par une belle nuit etoilée, au fin fond de la foret...le roi de la foret, sortit se promener après un copieux repas.

Durant sa route, il eut soif et pensa aller s' abreuver à une riviere ou l' eau était réputée pour sa fraicheur et son delice bien qu' elle se situa à une certaine distance de là.

Arrivé sur les lieux, il s' avança vers un arbre impressionnant par la taille. Lorsqu' il se pencha sur l' eau, son ombre lui apparut immédiatement enorme, et il pensa qu' il s' agissait d' un monstre...

Il ressentit la plus belle frayeur de sa vie et courut se cacher, de meme son ombre disparut...Il s' imagina que la bete etait partie.

Il sortit de sa cachette, soulagé, et se pencha de nouveau vers l' eau, aperçut le monstre et s' enfuit de nouveau...
Mais la soif le tenaillait, il hésitait perplexe, réfléchissant au problème surtout qu' il n' entendit pas le moindre bruit, il conclut que la bete allait l' attaquer par surprise.

Finalement, la soif allant croissant et son mal plus grand, il s' avança avec grande prudence, les yeux fixés sur l' arbre...
Son ombre lui apparut immédiatement sur l' arbre, il prit ses jambes à son cou, terrorisé...Il sentit que la soif allait le tuer, il fit une nouvelle tentative vers l' eau en se disant : advienne que pourra, il boira meme très peu d' eau et il reviendrait en courant.

Cette fois-ci, il s' avança tandis que son regard était fixé sur l' arbre, et il réalisa que l' ombre du monstre grandissait de plus en plus...
Et là il eut conscience, enfin, que ce monstre n' était que son ombre.
Il sourit après sa terrible peur et se dit :
Ah si les animaux de la foret avaient eu le loisir de m'observer depuis peu, fuyant mon ombre...
Puis il se mit à reflechir...Suis-je peureux à ce point là ? Craindre ma propre ombre ?

Une fois qu' il avait étanché sa soif, et rugit de plaisir, il se dit : ce n' est pas bien grave, j' ai bien le droit d' avoir peur car il s' agissait tout de meme de l' ombre d' un lion et Al HamdouLlilah, çe n' était pas l'ombre d' une souris !
 
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