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Perle.Dz a écrit:
Salam alaykoum,
Comme quoi Satan procède par étapes, tout est calculé. C'est super triste.
(Question bête) mais tu trouves où ce type d'histoire?
J'en ai déjà lu 1 ou 2 sur yabi ça m'intéresse.
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Louey a écrit:
Comme il me l'a été suggéré, je vais citer quelques histoires que le messager d'Allah (3aleyhi salat wa salam) nous a rapporté et qui m'ont particulièrement plus, et dans lesquelles ont y trouvera de nombreuses leçon et bénéfices (fawa'id) que l'ont pourra méditer.
La premiere que je vais rapport est celle de Barsissa ou l'échelonnement de l'égarement :
Il a été rapporté d’après Wahb ibn Munabbih qu’il a dit:
«Jadis vivait parmi les fils d’Israël un dévot, il était le plus grand adorateur d’Allah parmi les gens de sa génération.
A cette époque, il y avait trois frères et une sœur, elle est leur unique sœur et leur cadette.
Les trois frères décidèrent de partir en voyage, mais ils ne savaient pas qui pourraient les suppléer auprès d’elle, ni à qui faire confiance à son endroit, ni qui pourrait l’héberger.
Ils s’accordèrent à la laisser chez le dévot des fils d’Israël - il était à leurs yeux l’homme le plus digne de confiance-.
Ils allèrent le voir et le prièrent de la laisser chez lui et qu’elle reste près de lui et sous sa protection jusqu’à ce qu’ils reviennent de leur expédition (militaire).
Mais il refusa et demanda à Allah de le protéger contre eux et la sœur.
Ils insistèrent dans leur demande jusqu’à ce qu’il accepta.
Il leur dit: «Mettez-la dans une chambre en bas de ma tour».
Ils la laissèrent dans la chambre et s’en allèrent.
Elle resta dans le voisinage du dévot pendant un certain temps.
Il descendait de sa tour chez elle que pour lui apporter le repas, ainsi il lui faisait signe de sa présence, elle sortait de sa chambre, prenait le repas posé à une certaine distance de la porte, tandis que lui était déjà remonté dans sa tour.
Or Satan, l’aborda avec douceur, il ne cessa de lui faire désirer le bien en lui suggérant que c’est une énormité que de laisser une jeune fille sortir de sa chambre en plein jour et en lui montrant les risques qu’il encourrait si jamais quelqu’un la voyait et tombait amoureux d’elle, «Que n’apporte-tu son repas jusqu’à le mettre au seuil de la porte de sa chambre, lui proposa -t-il, Allah t’en récompensera largement!».
Il ne cessa de l’en persuader jusqu’à ce qu’il s’avança avec son repas et le mit au seuil de sa porte, sans toutefois lui parler.
Il procédait ainsi pendant une bonne période.
Puis vint Satan (après une période d’absence), il lui fit désirer le bien et l’incita à le faire, ensuite il dit: «Il serait mieux que tu fasses quelques pas de plus avec son repas jusqu’à le mettre dans sa chambre. Tu en seras grandement récompensé».
Il ne cessa de lui suggérer ceci jusqu’à ce qu’il finit par s’exécuter.
Il répétait la même opération pendant une bonne période.
Puis, vint Satan il lui fit désirer le bien et l’encouragea à le faire, puis il lui dit: «Pourquoi ne parle-tu pas avec elle , elle trouvera certainement du réconfort dans tes discours, elle doit être très attristée et ennuyée d’être seule?»
Il ne cessa de lui chuchoter ceci jusqu’à ce qu’il lui parla. Ceci dura une bonne période pendant laquelle il lui parlait du haut de sa tour.
Puis vint Satan après cela et lui dit: «pourquoi ne descends-tu pas auprès d’elle, tu t’assois près de la porte de ta tour et tu lui parles et elle, de son côté, s’assoit près de la porte de sa chambre pour te parler? Ceci la réconfortera davantage».
Il ne cessa de lui suggérer ceci jusqu’à le faire descendre et asseoir près de la porte de sa tour, la jeune fille fît de même.
Ils s’entretenaient de cette manière pendant une bonne période.
Puis vint Satan, il lui fit désirer le bien et la récompense divine qui l’attend pour ce qu’il fait pour elle et lui dit: «Qu’est-ce qui t’empêche de descendre de ta tour et de venir t’asseoir près de sa porte pour causer avec elle, ceci la réconfortera encore mieux».
Il insista jusqu’à ce qu’il finit par s’exécuter.
Ceci dura une certaine période.
Puis vint Satan -Qu’ Allah le maudisse- qui lui fit désirer le bien et lui exposer ce qu’il aura auprès d’ Allah le Très- Haut comme récompense pour ce qu’il fait pour elle , puis il lui dit: «Que ne t’approches -tu pas et t’assois-tu pas au seuil de sa porte pour causer avec elle sans qu’elle ne se donne la peine de sortir?».