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Histoires de Djeha
k
30 décembre 2008 23:57
Toujours Djeha qui critique cette fois ci la société de consommation :

Le perroquet et le dindon :

Au marché aux oiseaux un homme vendait un perroquet dont il vantait le plumage multicolore et ses dons exceptionnels d'imitateur :
- Admirez ses couleurs rouge, vert, jaune, bleu, et de plus il parle, il répète fidèlement tout ce qu'on lui dit !
Une foule de curieux l'entourait mais, vu son prix élevé, personne ne pouvait l'acheter. Le lendemain, Djeha vient au marché pour vendre un dindon noir au bec rouge. Les gens s'étonnent du prix demandé par Djeha plus cher que celui du perroquet de la veille.
- Djeha, demanda un des badauds, comptes-tu vraiment vendre ton dindon à ce prix, alors qu'on peut en acheter dix pour la même somme ?
- Si, pour l'oiseau d'hier, on demandait cinq cents dinars, mon dindon en vaut bien mille !
- Mais, Djeha, l'oiseau exotique d'hier parlait.
- Justement, mon dindon fait beaucoup mieux que lui !
- Que fait-il donc de mieux ?
- Il pense !
w
31 décembre 2008 01:34
voici des petites histoires de jeha:

-jeha,comment consruit-on un minaret?
-c'est simple: on prend un puit et on le met à l'envers.


-jeha,de quel coté doit-on se tourner pour faire la priere quand on est en voyage?
- du coté où on a entreposé ses chaussures.

-jeha lequel des deus est le plus important le soleil ou la lune?
-la lune bien sur.le soleil,quel imbecile!il éclaire pendant qu'il fait jour..

-jeha,un homme de cent ans peut-il avoir des enfants?
-s'il a de jeunes voisins;il peut.

-jeha,que signifie pour toi le mariage?
-c'est la vie à deux.pendant le jour on grogne à deux et la nuit on ronfle de concert à deux.

-jeha,pourquoi tu manges les dattes avec leurs noyaux?
-parceque l'epicier qui me les a vendu les a pesé avec leurs noyaux.

un matin,jeha quitte son domicile pour aller labourer son champs.sur son chemin,il aperçoit une peau de banane.
- catastrophe!je vais encore tomber aujourd'hui!

on demanda à jeha de montrer son nez,il pointa son oreille.
-ce n'est pas le bon endrit que tu montre jeha.
-si vous ne montrez pas le faux ,vous ne saurez jamais où est le vrai!

-oh!hadija ma cherie,la boisson te rend si belle.
-mais je n'ai rien bu.répond sa femme.
-bien sur,c'est moi qui ai bu.
b
31 décembre 2008 08:51
Citation
wasmen a écrit:
voici des petites histoires de jeha:

-jeha,comment consruit-on un minaret?
-c'est simple: on prend un puit et on le met à l'envers.


-jeha,de quel coté doit-on se tourner pour faire la priere quand on est en voyage?
- du coté où on a entreposé ses chaussures.

-jeha lequel des deus est le plus important le soleil ou la lune?
-la lune bien sur.le soleil,quel imbecile!il éclaire pendant qu'il fait jour..

-jeha,un homme de cent ans peut-il avoir des enfants?
-s'il a de jeunes voisins;il peut.

-jeha,que signifie pour toi le mariage?
-c'est la vie à deux.pendant le jour on grogne à deux et la nuit on ronfle de concert à deux.

-jeha,pourquoi tu manges les dattes avec leurs noyaux?
-parceque l'epicier qui me les a vendu les a pesé avec leurs noyaux.

un matin,jeha quitte son domicile pour aller labourer son champs.sur son chemin,il aperçoit une peau de banane.
- catastrophe!je vais encore tomber aujourd'hui!

on demanda à jeha de montrer son nez,il pointa son oreille.
-ce n'est pas le bon endrit que tu montre jeha.
-si vous ne montrez pas le faux ,vous ne saurez jamais où est le vrai!

-oh!hadija ma cherie,la boisson te rend si belle.
-mais je n'ai rien bu.répond sa femme.
-bien sur,c'est moi qui ai bu.


Salam

Wa sebah nour sir ya lkhwadri dehktini 3ella nbouri Allah yenchtak thumbs up

Sana Saida Welcome
sdate madameLes douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes.
w
31 décembre 2008 13:26
salam lkhwadria,sana saïda wa koullou chayïn bikhayr inchaah...

d'autres petites histoires de jeha:


un jour eha est monté au minaret de la mosquée et a commencé à crier à pleins poumons.aussitot,il en est descendu et a commencé à courir dans la rue...
- pourquoi cours-tu ainsi? lui demanda un passant
_ pour savoir à quelle distance porte ma voix.lui repondut jeha.



un jour un mendiant frappa à la porte de jeha
- allah m'a dirigé vers cette maison pour avoir un bon repas.
- desolé ,dit jeha,vous n'avez pas frappé à la bonne porte.la maison d'allah est la-bas ,en lui indiquant la mosquée voisine.


- quelles sont les meileurs qualités humaine,jeha?
- un philosophe m'a dit une fois qu'il y 'en avaient deux. il en a oublié une ,mais m'a dit l'autre.pour vous dire la verité,j'en ai oublié une,moi aussi.

-quel âge as-tu jeha?
-quarante ans.
-mais tu nous as dit la même chose il y a dix ans!
-celà prouve que je ne change pas et que je ne varie jamais dans ce que je vous dis.

khadija mettait le linge à secher sur un corde et la chemise de jeha fut emportée au loin par un vent violent.
-nous devons sacrifier une chevre dit jeha.
-en quel honneur ce sacrifice,lui demanda sa femme?
-pour la chanse que j'ai eu,en n'étant pas dans la chemise,repondit jeha.

jeha achete une paire de chaussures qu'il décide de ne mettre qu'une fois arrivé à la maison.
sur le chemin,son pied heurte une pierre ,et il a eu l'ongle du gros orteilcassé.
-dieu merci! heureusement que je n'avais pas mis mes chaussures.elles n'auraient pas resisté à un coup pareil.

jeha alla voir son riche voisin pour lui empreinter une somme d' l'argent
-pourquoi cet argent ?lui demanda son voisin.
- pour achetet un éléphant ,repondit jeha.
-si tu n'as pas d'argent,comment vas-tu faire pour prendre soin de cet elephant?
-ecoute,je suis venu te voir pour t'empreinter de l'argent et non pour te demander des conseils...
b
31 décembre 2008 14:21
ptdr dans ces dernier histoir wesemen tu nous raconte jeha en mode tl3a lihe 9erda lstahe thumbs up
sdate madameLes douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes.
k
31 décembre 2008 20:46
Chokrane wasmen; Jeha était pour les marocains un héros de toutes les blagues, rappelez-vous Hada wahd jeha... C'est mieux que Berkani, Blédard ou autres.

Promesses :

Djeha travaillait au bazar comme porteur occasionnel. Un jour, un marchand l'appela et lui demanda de l'accompagner chez lui pour porter une lourde caisse contenant un lot d'assiettes en porcelaine. Comme Djeha demandait quel serait son salaire, le marchand lui dit :
- Écoute, j'ai tout dépensé et il ne me reste plus d'argent. Je te paierai à la fin de la semaine, quand j'aurai vendu ma récolte de dattes. En attendant, pour t'encourager, je te livrerai trois secrets, en cours de route.
Après un certain temps, Djeha s'arrêta car il ressentait la fatigue. Il demanda alors à l'homme de lui dévoiler le premier secret.
- D'accord, dit ce dernier. Si quelqu'un te dit que cinq et cinq font neuf, surtout ne le crois pas.
Reposé, Djeha reprit son chemin, mais il s'arrêta de nouveau et dit au marchand :
- Je ne ferai pas un pas de plus si tu ne me dis pas le deuxième secret.
- D'accord, dit l'homme, si quelqu'un te dit que le sable est un aliment très nourrissant, ne le crois pas.
Reprenant son chemin, il arriva exténué à destination, suivi par le marchand, qui lui dit :
- Voici le troisième secret : si quelqu'un te dit que je tiens toujours mes promesses, surtout ne le crois pas.
A ce moment, Djeha lâcha la caisse, qui tomba avec un bruit retentissant. Il dit au marchand :
- En échange de tes trois secrets, je vais, à mon tour, t'en révéler un : si quelqu'un te dit que tes assiettes sont toutes cassées, surtout crois-le.
L
1 janvier 2009 18:17
je suis un fervant passionné des histoire de Djoha, j'en découvre, certaine sous des version différentes, comme par exemple l'emprumpt pour l'éléphant, c'était pour faire le Hadj, le riche lui rétorque que le pélerinage n'est pas obligatoire si ...et il répond que pour les conseil religieux c'est l'imam qui s'en charge grinning smiley

je me permet donc de verser quelques histoires qui sont certainement connues de beaucoup , mais je les aime beaucoup

_____________________________ prêt de l'ane
le voisin :
_Djoha , pourais-tu me prêter ton ane aujourd'hui

_malheureusement, c'est impossible je l'ai déjà prëté a un frére
A ce moment on entant l'ane braire dans l'écurie
le voisin
_ mais qu'est ce que j'entends ?
Djoha
_ non mais tu ne crois tout de même pas que je vais prêter mon ane a quelqu'un qui crois plus la parole de mon ane qu'en ma propre parole ! Grrrr

___________________________ vente de l'ane

Djoha
_où vas tu Hamed , avec ton vieil ane
- bah, je vais au marché car cette ane est si vieux qu'il me tarde de m'en débarrasser tant il me coute a le nourrir a rester a l'écurie
- Et n bien je t'accompagne , je vais faire un tour au marché, tu compte le vende cher ton ane ?
_ ho tu sais Djoha, 1 dirham suffirait et je serais gagnant
_ mais si tu veux , hamed, je te le vend bien plus si tu me laisse le vendre
_si tu veux quoi que je n'ai pas rop d'espoir tant il est vieux

au marché, Djoha commence a vendre les mérite de cet ane, qui est éflanqué parce qu'il ne mange rien bien que ne rechignant pas a la tache, les prix offert grimpent, 100,200 500, 1 000 dirham ... Djoha continu a en vanter les mérites allant jusqu'a faire qu'il descend de la lignée des anes de Médine , et de ceux qui ont servit les conquérants de l'Espagne... les enchères montent 10 000 20 000 dirham ...

a ce moment la Hamed détache son ane et dit :
_ mais il n'est pas question que je vende un ane de cette qualité ! spinning smiley sticking its tongue out


___________________

celle là c'est ma préférée (je l'ai recopiée d'un site):

Djoha est confortablement installé sur le toit en terrasse de sa maison, jouissant de la douceur de l'après midi. Tout à coup, quelqu'un l'appelle de la rue :
- Djoha! Djoha! Viens voir!
- Eh Djoha! Allez descends! J'ai une question à te poser!
Il appelle encore et encore. Djoha, qui n'arrive plus à jouir du calme, finit par descendre à contrecoeur. À sa porte, il trouve un homme la main tendue.
- Djoha, peux-tu me donner une pièce d'un dinar?
- Ah! C'était ça, ta question importante! C'est pour ça que tu as dérangé ma tranquillité! Suis-moi!
Le mendiant grimpe péniblement avec Djoha jusqu'à la terrasse.
- Maintenant, dit Djoha, je te donne ma réponse : c'est non.

(en la racontant verbalement , a la place de la deriére phrase, on dit simplement "non", en baissant le bras droit avec les doigts pincés, c'est plus vif comme chute)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/01/09 18:20 par La Boetie.
b
1 janvier 2009 18:31
Salam

Merci La Boetie pour j bien aimer l'histoir de l'an thumbs up
sdate madameLes douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes.
L
1 janvier 2009 23:17
merci, c'est un réel plaisir de partager ces belles histoires , surtout qu'elle contiennent souvent une belle part de philosophie de la vie courante
je te remercie chére bent lablade, de m'avoir rappelé cette belle histoire au hammam, je ne m'en souvenait plus et pourtant elle est superbe
il y a l'histoire du gâteau qui est trés "terroir paysan"
celle ou Djoha fait manger son manteau, qui est une belle morale sur les apparences vestimentaires
k
2 janvier 2009 00:04
Merci la boetie pour ta contribution, on compte sur toi pour donner des explications simples ou une petite morale à certaines de ces histoires.


Un jour,un jeune homme demande à Djeha comment il fait pour choisir ses amis, Djeha répond :
- Celui qui ne sait pas et ne sait pas qu'il ne sait pas, il est stupide. Il faut l'éviter.
- Celui qui ne sait pas et sait qu'il ne sait pas, c'est un enfant. Il faut lui apprendre.
- Celui qui sait et ne sait pas qu'il sait, il est endormi. Il faut le réveiller.
- Celui qui sait et sait qu'il sait, c'est un sage. Il faut le suivre.
Djeha fait une pause et a continué :
- Mais, vous savez combien il est difficile, mon fils, d'être certain que celui qui sait et sait qu'il sait, sait vraiment.
L
2 janvier 2009 00:33
pas besoin d'explication, le sens lui-même est dans l'histoire et ceux qui savent les apprécier en tirent tout le bénéfice
n'y a t-il pas plus philosophique (ou de sagesse) que ta dernière histoire ? Si tu l'as choisie, c'est bien parce qu'elle t'a interpelée

et oui plus que tout, on doute ....... de savoir vraiment ptdr
k
2 janvier 2009 21:11
Grand bol ou petit bol :

Djeha est invité chez un riche marchand. Le marchand lui fait servir en entrée un délicieux lait de chamelle bien frais saupoudré de cannelle.
L'hôte s'en sert un plein bol, mais il ne remplit qu'à demi celui de son invité.
Djeha commence alors à s'agiter sur son siège, cherchant partout autour de lui.
- Qu'est-ce que tu voudrais, Djeha? Une cuiller, du sucre?
- Non, une scie. J'aimerais enlever le haut de mon bol qui ne me sert à rien.

Une autre version :

Djeha est invité par son ami Mokhtar à prendre le thé sur sa terrasse. Pour faire croire, aux voisins qui les observaient de leurs terrasses toutes proches, qu'il était généreux, il donna à Djeha un très grand verre, mais qui ne contenait qu'un doigt de thé.
- "Donnez-moi une corde, pour que je l'attache à ma taille", s'écria Djeha, assez fort pour les voisins l'entendent.
- "Tu perds la raison, Djeha", dit Mokhtar.
- "Au contraire", rétorqua Djeha, "Si je tombe au fond du verre, comment veux-tu m'en sortir sans corde?"
Ayant compris l'allusion, son ami lui amena cette fois-ci un tout petit verre qu'il remplit à ras bord.
- "Donnez-moi une corde", s'écria à nouveau Djeha, "pour que je l'attache au verre."
- "Cette fois, tu es complètement fou", dit Mokhtar.
- "Si j'avale le verre", dit Djeha à la grande hilarité de l'assistance, "comment ferai-je alors pour le sortir de mon estomac?"
b
2 janvier 2009 22:46
ptdr merci khalid Clap
sdate madameLes douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes.
2 janvier 2009 22:55
Salam,

Wahhh que de bons souvenirs Zen Merci Khalid

Je me souviens des soirées au bled avec les cousines et les voisines où on se racontait toutes ses histoiresthumbs up

Nostalgie quand tu nous tiens In loveAngel

Je ne les ai pas encore toutes lues mais je me régale déjà.

Merci bien Welcome
[b][color=#990000][center]L'important, ce n'est pas d'ajouter des années à sa vie :A: mais de la Vie à ses années[/center][/color][/b]
w
3 janvier 2009 01:31
reveillant sa femme au milieu de la nuit jeha lui demande:

-donne-moi mes lunettes,vite!
-qu'as-tu besoin de tes lunettes en pleine nuit?
-c'est que j'ai fait un rêve tres interessant et je souhaite voir certains des details qui sont un peu flous...



voyant un jeune garçon portant un plateau de halwa quelqu'un dit à jeha:
_jeha,ce garçon porte n plateau de halwa
-en quoi cela me concerne-t-il repond jeha en haussant les epaules.
-mais ce garçon va chez-toi.
-dans ce cas,en quoi cela te concerne-t-il?



jeha a sombré dans une telle misere qu'il va demander l'aide de dieu le long des romparts de la ville.
-ô allah le bienveilant,procure-moi de quoi manger sinon tu n'as qu'à me rappeler à toi,ce n'est plus la peine de vivre.

a ce moment là un rocher se detache des ruines de l'enceinte et tombe juste à coté de jeha...

-merci mon dieu,je n'ai plus faim.
k
3 janvier 2009 07:14
Voici une autre version de l'habit ne fait pas le moine racontée par Bent Lablde :

Djeha au mariage :

Un soir que Djeha revenait de son travail dans les champs avec des vêtements sales, il entendit chanter et rire et il comprit qu'il y avait une fête dans la ville. Or, chez nous, quand il y a une fête, tout le monde est invité (C’est de moins en moins le cas, el azma). Djeha poussa donc la porte de la maison et sourit de bonheur, une bonne odeur de couscous et de tagines se dégageait de la cuisine. Mais il ne put aller plus loin: il était tellement mal habillé qu'on le chassa sans ménagement.
En colère, il courut jusqu'à sa maison, mit son plus beau manteau et sans même se laver revint à la fête. Cette fois, on l'accueillit, on l'installa confortablement et on posa devant lui à manger et à boire. Djeha prit alors du couscous, de la viande et des boissons, et commença à les verser sur son manteau. Et il disait : "Mange, mon manteau! Bois, mon manteau!" L'homme assis à son côté lui dit : "Que fais-tu, malheureux ? Es-tu devenu fou?"
"Non, l'ami, lui répondit Djeha. En vérité, moi je ne suis pas invité; c'est mon manteau qui est invité."
k
5 janvier 2009 21:11
Une autre histoire de Djeha, pour s'évader un peu et pour montrer que le SAVOIR ne s'apprend pas par un coup de baguette magique :

LA SAGESSE

Les habitants d'Aksehir ont besoin d'un sage pour leur apprendre le monde. Ils vont chercher Djeha et l'amènent en place publique.
« Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ?
-Tout !
-Je n'ai rien à faire avec de tels ignorants. »
Et Djeha s'en va. Les dignitaires réfléchissent et demandent au peuple de répondre sans froisser le grand sage. Ils vont rechercher Djeha, qui demande :
« Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ?
- Rien !
- Alors si vous savez tout, je m'en vais. »
Et Djeha s'en va, énervé. Les dignitaires réfléchissent de nouveau et demandent cette fois-ci au peuple un peu plus de compréhension avec une telle sagesse. Ils vont retrouver Djeha et le ramènent en ville.
« Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ? »
Une moitié crie :« Rien ! » Et l'autre moitié : « Tout ! »
Alors Djeha excédé, dit : « Hé bien, que ceux qui savent apprennent à ceux qui ne savent pas »


[www.info-palestine.net]
E
7 janvier 2009 08:24
Mdr vos histoires smiling smiley
k
7 janvier 2009 14:39
Merci EMagie

Djeha et le Cadi

Un jour, Djeha se promenait dans les bois environnants quand tout à coup quelqu'un lui a donné une tape sur la nuque, et ce avec tellement de force qu'il a failli être renversé
- Comment oses-tu me frapper ! Lui dit Djeha, mécontent.
Le jeune homme, un tant soit peu arrogant, lui a fait des excuses sommaires et a dit qu'il avait fait une erreur et s'était trompé, le prenant pour un de ses très bons amis.
Djeha ne voulait rien savoir et amène le jeune homme chez un cadi.
Le magistrat a entendu les deux parties avec une impartialité apparente, en faisant des clins d’oeil au contrevenant.
- Bien, dit le juge. Ayant dûment délibéré sur les différents aspects du cas, je condamne le contrevenant à une amende de cinq dinars, pour être payée à la partie offensée.
Il a alors dit au jeune homme d'aller chercher les cinq dinars, ce que fit volontiers ce dernier. Djeha s'était assis, en attendant le retour du jeune homme. Une heure a passé, puis deux heures, mais toujours aucun signe du jeune homme. Quand fut arrivée l'heure de fermer le tribunal, Djeha choisit le moment où le magistrat était le plus occupé pour lui donner une puissante claque sur la nuque et dit :
- Désolé, je ne peux pas attendre plus longtemps, votre Honneur ! Quand notre ami reviendra, vous pouvez lui dire que c'est à vous qu'il doit maintenant les cinq dinars
2
10 janvier 2009 18:19
712khalid avec ce poste tu as mérité le Prix Nobel du folklore traditionnel

C vrai que tu m’as privé d’un prix de Nobel sur l’autre poste où tu faisais la distribution mais je ne suis pas rancunière .tongue sticking out smiley

PS : je suis « 2 casa » pas « casa2 »
Drink Russian, Smoke Jamaican, Sniff Colombian, Kiss French, Wear Italian, Dream American, Eat Mexican, but [b]BE MOROCCAN.[/b]
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