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J'ai acheté récemment lors d'un voyage au Maroc les cinq livres d'IQRAE. Au delà de la nostalgie que ça m'a inspirée, je me suis rendu compte qu'on avait affaire à un chef-d’œuvre pédagogique. Quand on pense que ça a été conçu il y a plus de 60 ans !!! et ça n'a pas pris une ride. La deuxième chose est que Boukmakh, contrairement à certains Arabisants de l'Istiqlal et du PJD d'aujourd'hui,est un vrai Marocain inspirée par son identité. Les autres arabisants sont fascinés, on ne sait pourquoi, par le Proche et Moyen Orient. C'est grâce à des gens comme Boukmakh qu'on a construit la société marocaine de l'après-indépendance. Il y en a eu d'autres dans la chanson et dans la littérature attachés à l'Identité marocaine. Il y a eu même les pionniers du cinéma et le théâtre avec le manque de moyens. Certains veulent qu'on soit "une province culturelle" du Moyen-Orient. Il faut refuser ce dictat et faire avec nos particularités. Notre Histoire est plus complexe.

L’administration commercial des autre pays est apparue , grâce aux soutiens financier à et leur alliance avec des tribus; par leurs ruse et leurs innombrables complots ont réussis à entrer et à faire entrer la discorde entre Musulmans, ils sont un outil pour exécuter un agenda étranger ayant pour but de semer le chaos dans les régions…

Histoire : Ahmed Boukmakh, la référence de l’enseignement primaire au Maroc

.

Ajouter à ce grand nom, par la même occasion, celui de Monsieur Abdelkrim Belhaj Chati pour les manuels édifiants de langue française. Inoubliables.

Un grand hommage à ce illustre personnage ,aux chef-d'oeuvres à l'image des fables de La

Fontaine .

Une pensée à son àme ,il reste une icone inoubliable ,allah y yarham'ha rouh !!

J’ai encore mon premier livre Iqrae des années 70. Je le feuillète de temps en temps par nostalgie, mais aussi pour me rappeler la tolérance et modération qui régnaient dans notre éducation de l’époque. Les histoires et les dessins du livre nous ressemblaient tellement ...

Si ce livre était publié pour la première fois aujourd’hui, son auteur serait accusé d’apostasie et de promouvoir la débauche « occidentale » chez les enfants (mixité, garçons en short, filles et maitresse en jupe sans voile, chien à la maison etc ...)

Ah oui je me souviens de ces livres, moi j'avais celui qui a une couverture rouge et jaune, je me rappelle l'avoir offert à ma meilleure amie il y a plus de 10 ans de ça lorsqu'elle voulait apprendre l'arabe.
C'est touchant de connaître l'histoire de son auteur.

Un grand homme. Allah irahmou

C´est lui qui a mis les textes comme "Ahmed et le diable". Des textes qui ont cultivé la peur dans les petits Marocains.

زوزو يصطاد السمك
الفلاح و اعوانه
دموع الرحمة
سروال علي

الله يرحمها روح السيد أحمد بوكماخ
والسيد بو كمل

Je pense que tout le monde connait ces textes et ces micro-histoires devenues éléments du patrimoine. Certains titres sont devenus des quasi-dictons. Le génie de ce travail c'est qu'au delà de la popularité des textes et donc l'attraction de l'attention et de l'enthousiasme des apprenants, derrière il y a de véritables leçons avec un calendrier, une progression et un contenu pédagogique. ça nous a évité l'importation des méthodes moyen-orientales totalement étrangères et qui n'ont rien à voir avec notre culture. C'était un résistant culturel.

Citation
Ibn-Battùta Maroc a écrit:
زوزو يصطاد السمك
الفلاح و اعوانه
دموع الرحمة
سروال علي

الله يرحمها روح السيد أحمد بوكماخ
والسيد بو كمل

M.Ahmed Boukmakh ,ou Jean de la fontaine du Maroc.

ses fables et récits pédagogiques minutieusement taillés selon l' esprit d'un bas àge à

l'adoléscence ,un travail de professionnel en littérature qu'en pédagogie ,Allah yarham'ha Rouh .
Il nous a éclairé ,le primaire c'était Boukmakh TIlawa ,IQRAE des merveilles .

( atta'iro lladi yajboro sakaho ) , que j'aimais beaucoup lire .

Un autre titre que peu connaissaient الفصحى

Citation
Ibn-Battùta Maroc a écrit:
M.Ahmed Boukmakh ,ou Jean de la fontaine du Maroc.

ses fables et récits pédagogiques minutieusement taillés selon l' esprit d'un bas àge à

l'adoléscence ,un travail de professionnel en littérature qu'en pédagogie ,Allah yarham'ha Rouh .
Il nous a éclairé ,le primaire c'était Boukmakh TIlawa ,IQRAE des merveilles .

( atta'iro lladi yajboro sakaho ) , que j'aimais beaucoup lire .

Ce professeur Boukmakh est un génie de la pédagogie. On devrait avoir des rues, des places et des avenues Boukmakh dans nos villes. Souvent les titres de ses textes, on les prend avec le sourire, c'est parce qu'ils sont devenus familiers, et c'est un signe de génie.
Ce dont je lui suis redevable, c'est qu'il est resté fidèle à la société avec une neutralité exemplaire. De temps à autre les références religieuses ou politiques, mais avec modération. Et l'exploit c'est qu'il nous a évité ce qui était la règle ailleurs, le tiers-mondisme et le panarabisme. Pas la moindre allusion. Et on a évité l'importation de manuels Nassérien ou Syrien et la pollution des esprits de l'époque, dont vous et moi probablement.
Merci M. Boukmakh, nous vous sommes redevables.

On attend toujours ces places et ces rues Boukmakh, et pour quoi pas une université Boukmakh ? Le jour où une université est créée à Tanger, une ville de cette importance et de cette taille n'en a pas aujourd'hui et dépend encore de Tétouan.

Tanger lui a déjà rendu hommage avec un grand centre culturel qui porte son nom.

Citation
AL MASSIRA a écrit:
On attend toujours ces places et ces rues Boukmakh, et pour quoi pas une université Boukmakh ? Le jour où une université est créée à Tanger, une ville de cette importance et de cette taille n'en a pas aujourd'hui et dépend encore de Tétouan.

Je partage ton avis, ce fut un grand Monsieur, il a marqué toute une génération. Les places ou les rues ne doivent pas se limiter à Tetouane ou tanja mais toutes les villes du Maroc. La Tilawa était non seulement un outil pédagogique pour apprendre à lire et à écrire , c'était aussi des textes de société pour l'apprentissage de l'éducation civique. Tous les sujets y étaient évoqués.

Citation
AL MASSIRA a écrit:
On attend toujours ces places et ces rues Boukmakh, et pour quoi pas une université Boukmakh ? Le jour où une université est créée à Tanger, une ville de cette importance et de cette taille n'en a pas aujourd'hui et dépend encore de Tétouan.

J’ai parlé de Tanger uniquement pour l’université puisque son université n’existe pas encore. C’est une annexe de Tetouan. Alors que la moindre petite ville a son université.
Sinon pour la culture Boukmakh et Iqraa elle tout le pays.

Citation
be a écrit:
Je partage ton avis, ce fut un grand Monsieur, il a marqué toute une génération. Les places ou les rues ne doivent pas se limiter à Tetouane ou tanja mais toutes les villes du Maroc. La Tilawa était non seulement un outil pédagogique pour apprendre à lire et à écrire , c'était aussi des textes de société pour l'apprentissage de l'éducation civique. Tous les sujets y étaient évoqués.

Heureux de l'apprendre n'étant pas de Tanger. Mais je pense que ce monsieur mérite plus car il est dans la catégorie au dessus, celle des très grands.

Citation
Berkshire a écrit:
Tanger lui a déjà rendu hommage avec un grand centre culturel qui porte son nom.