Histoire étonnante et émouvante qui est arrivé à l’un des imams du hadith, al-qâdi Mouhammed ibn abd-al-Bâqi al Ansari al Bazzar décédé en l’an 535 de l’hégire :
On raconte qu’il était à la Mecque pendant la période du pelerinage, c’était un pauvre qui ne possédait aucun bien de ce monde, un jour, la faim commença à s’intensifier.
Il sortit afin de trouver un morceau de pain ou quelque chose qui pourrait éviter de le faire mourir de faim. Quand soudain, il trouva par terre une bourse de couleur rouge en soie, il l’ouvra et y trouva un collier de perle d’un grande valeur, son montant s’élevait à 50000 dinars, il ramassa la bourse et parti.
Lorsqu’il était sur son chemin, il trouva un homme qui la cherchant, criant aux gens qu’il avait perdu une bourse en soie et que celui qui l’a retrouvait aurait comme récompense 50 dinars.
L’imam al Bazzar lui demanda ce qui se trouvait dans sa bourse ?
Il dit : « un collier en perle d’une grande valeur. » Il lui demanda de lui indiqué les signes distinctifs du collier, et lorsqu’il lui dit , il lui remit la bourse aussitôt. Il sortit 50 dinars pour lui remettre mais l’imam al Bazzar refusa, en lui expliquant qu’il lui était interdit de prendre de l’argent pour un chose qu’il avait trouve par terre.
Et qu’il n’avait pas rendu le collier dans l’espoir d’une récompense ,mais plutôt en ayant l’espoir qu’Allah soit satisfait de lui. Il refusa de prendre l’argent alors qu’il était à ce moment là entrain de mourir de faim, et ne trouvait même pas un morceau de pain.
L’homme invoqua Allah en sa faveur et repris son chemin.
Ce juge, ce mouhadith séjourna quelques temps encore à la Mecque puis il décida de voyager en mer espérant trouver un moyen de subsistance.
Tandis qu’il se trouvait au milieu de la mer soudain une tempête, une tornade se déchaîna, brisa le bateau et le coula :
Le qâdi al-Bazzar s’accrocha aux épaves du navire, pendant qu’il était toujours accroché à celles-ci, il fût balloté par les vagues pendant des jours jusqu’à qu’elles le jetèrent sur la plage.
La fatigue et l’effort eut atteint son maximum, il rassembla toutes ses forces et marcha difficilement jusqu’à ce qu’il arriva à la proximité d’une mosquée, il se précipita dedans, sans rien savoir de ce quartier et sans rien savoir de ceux qui y habitaient .
Ensuite, un homme ne tarda pas à entrer, et lorsqu’il le vit, il le questionna sur sa situation actuelle :
Après lui avoir raconté ce qui s’était passé, l’homme lui apporta à manger, à boire et de quoi se vêtir afin de se réchauffer, et lui dit que les habitants sont à la recherche d’un homme qu’ils embaucheront pour son travail en temps que imam pour les prières quotidiennes dans cette mosquée, et lorsqu’il les informa qu’il connaissait le livre d’Allah ta'ala par cœur, ils s’empressèrent de l’embaucher comme imam.
Lorsqu’ils apprirent aussi qu’il maîtrisait l’écriture, ils l’embauchèrent pour l’enseigner à leurs enfants. L’imam Al Bazzar raconte : je me suis enrichis et ma situation est devenue bonne.
Un jour ils sont venus à moi et me dirent : « nous avons une fille orpheline avec laquelle nous voudrions te marier. »
Ils insistèrent , j’acceptais donc, lorsqu’ils me firent rentrer auprès d’elle j’aperçu autour de son cou un collier de perle que je ne quitta pas du regard j’étais abasourdis et étonné, c’était le même collier que j’avais trouvé à la Mecque.
Tandis que j’avais les yeux écarquillés sur le collier, la fille sortit pleurant en sanglot, disant que je ne voulais pas la regarder.
Au matin après avoir guidé la prière du Fajr, les gens me firent part de cela des plaintes de la jeune fille.
je les informa que j’avais trouvé ce collier auparavant, dans une bourse de soie à la mosquée sacrée et que je le rendis à son propriétaire , ils se mirent à dire tous ensemble : « Allahou Akbar » au point ou la mosquée se mît à vibrer dû à leur takbir.
Ils m’informèrent que le propriétaire de ce collier était le père de la fille orpheline et que c’était sa fille unique et qu’il état l’imam de cette Mosquée, et qu’il décéda il y a quelques temps, mais depuis qu’il était revenu du pèlerinage il n’arrêtais pas de dire cette invocation et nous disions amine derrière lui : « Ô Allah, je n’ai jamais trouvé personne comme cet homme qui trouva le collier, Ô Allah faite le moi rencontré jusqu’à ce que je le mari à mon unique fille » Allah a répondu à son invocation, et t’a marié à sa fille et même si cela c’est passé après sa mort, ceci est la récompense de la loyauté et la pureté de l’âme .
Tiré du livre de l’Imam Adh-Dhahâbi : marâtul zamân fi târikh al-a’yâne.
كان أبو بكر الأنصاري من أعظم قضاة الإسلام في عصره ، واسمه أبو بكر محمد بن عبد الباقي بن محمد الأنصاري ، ولد في بغداد عام 442 للهجرة ، وقد روى لأصحابه في يوم عن قصة زواجه وهي من أغرب القصص التي سمعها الناس .
يقول أبو بكر الأنصاري أنه في يوم عندما كان يعيش بجوار مكة ، كان جائعًا ولا يجد ما يأكله ولا يملك أي مال ولم يعرف كيف يتصرف فخرج من منزله وسار في الطريق فوجد كيس مربوط برباط من إبريز ، وعندما فتحه وجد فيه عقد من اللؤلؤ ، فوضعه في منزله حتى يجد صاحبه .
وعندما خرج مرة أخرى فوجد رجل يقول لقد ضاع مني عقد من اللؤلؤ وسوف أعطي لمن يجده هذا الكيس وفيه خمسمائة دينار ، فاصطحبه أبو بكر الأنصاري إلى بيته وسأله عن علامة العقد فلما وصفه له عرض عليه كيس المكافأة ، فقال أبو بكر الأنصاري في نفسه أنه جائع وفقير ويجب أن يأخذ المال ، ولكنه شعر أنه ليس من المروءة أن يأخذ أموال مقابل إعادة العقد لصاحبه فرفض المال فألح عليه الرجل ليأخذ المال ، ولكن أبو بكر الأنصاري أصر على الرفض .
بعد ذلك قرر أبو بكر الأنصاري أن يركب البحر لعله يكسب قوته في بلد أخر ، ولكنهم عندما أصبحوا في عرض البحر تعرضت المركب للغرق وغرق من فيها ، ولكنه استطاع أن ينجو على قطعة من المركب ظلت طافية حتى وصل إلى جزيرة .
وعندما وصل إلى الجزيرة جلس يقرأ القرآن فسمعه بعض أهالي الجزيرة ، فأتوه يطلبوا منه أن يعلمهم القرآن ، فلم يبقى في الجزيرة رجل إلا تعلم القرآن على يديه ، وكانوا يمنحوا للشيخ أموال كثيرة مقابل تحفيظه لهم ، فجمع قدر كبير من المال .
وفي يوم وجد أوراق من مصحف في المسجد الذي كان يحفظ فيه الناس ، فجلس يقرأ فيها ، فقال له سكان الجزيرة ، هل تجيد القراءة ، فقال لهم نعم ، فطلبوا منه أن يعلمهم الكتابة والقراءة ، وأته كل فتيان القرية فتعلموا القراءة والكتابة ، وأيضًا أعطوا للشيخ أموال كثيرة مقابل تعليمه لهم .
وفي يوم أتاه أهل الجزيرة وقالوا لها إن في الجزيرة فتاة يتيمة ولها إرث من والدها ، وأرادوا أن يزوجوها لأبو بكر الأنصاري لأنهم وجدوا أنه رجلًا صالحًا وسيحسن معاملتها ، ولكنه رفض في البداية فأصروا على تزويجه بالفتاة .
وفي يوم العرس دخل أبو بكر على الفتاة وعندما نظر إليها وجدها ترتدي عقد اللؤلؤ الذي وجده في السابق ، فظل الشيخ أبو بكر ينظر للعقد ولم ينظر للفتاة ، فتعجب من حضروا وسألوه لماذا ينظر للعقد ، فقص عليهم قصته مع صاحب العقد ، فقالوا له إن الرجل صاحب العقد هو نفسه والد الفتاة . وأنه منذ أن أعاد إليه العقد كان يقول أنه لم يرى في حياته مسلمًا أفضل من هذا الرجل الذي رد إلى العقد وكان يدعو الله طوال حياته أن تتزوج ابنته من هذا الرجل .
وقد حصل ما تمناه الرجل وتزوج أبو بكر الأنصاري من الفتاة وعاش معها مدة وأنجب منها ولدان ، ثم ماتت السيدة ، فورث أبو بكر الأنصاري العقد هو وولداه ، ولكن الوالدان قد توفيا بعد ذلك ، فورث أبو بكر العقد من أبنائه ، وباعه بعد ذلك بمائة ألف دينار وظل ينفق من أمواله لفترة طويلة .
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