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Hikam d'Ibn 'Ata-Allah al Iskandari
s
17 juin 2009 23:16
Salam

une petite biographie sur l'auteur de ces sagesses (m. 1309) pour ceux que ça intéresse : lien.


Morceaux choisis par votre humble serviteuse/servitrice/servante ? Welcome


- Que le délai mis à t'accorder ce que tu as demandé par des prières insistantes ne cause pas ton désespoir ; l'exaucement de tes prières t'es garanti pour les choses qu'Il a choisi de t'accorder, et non pas pour celles que tu as choisies pour toi-même ; et elles te seront accordées au moment où Il le veut, et non pas au moment que tu souhaites.


- Que ne te fasse pas douter de la promesse divine le fait qu'elle ne s'accomplit pas, même si le terme en est arrivé, afin que ce doute ne soit pas la cause d'une brèche dans ta clairvoyance et d'une extinction de la Lumière sise dans le repli secret de ton coeur.

- Une des preuves de la Puissance victorieuse du Très-Haut est le fait qu'Il se voile à toi par ce qui n'a pas d'être en dehors de Lui.

- Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors que c'est Lui qui manifeste toute chose ?

- Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il se manifeste par toute chose ?

- Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il se manifeste en toute chose ?

- Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il se manifeste à toute chose ?

- Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il est le Manifeste (az-zâhir) avant l'existence de toute chose ?

- Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il est plus manifeste que toute chose ?

- Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il est l'Unique, et qu'avec Lui n'existe nulle chose ?

- Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il est plus proche de toi que toute chose ?

- Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors que, sans Lui, ne serait manifesté l'existence d'aucune chose ?

- Remettre les bonnes oeuvres au temps du loisir, c'est une faute qui vient de la mollesse de l'âme.

- Ne demande pas à Dieu qu'Il te sorte d'une situation pour t'employer dans une autre ! S'Il le voulait, Il t'y aurait employé sans te faire quitter la première.

- Ce qui est caché dans le tréfonds du coeur apparaît dans les manifestations extérieures.

- La source de toute désobéissance, de toute négligence, de toute concupiscence, c'est le fait de n'être pas satisfait de soi-même.

- Mieux vaut pour compagnon un ignorant mécontent de soi plutôt qu'un savant satisfait de lui-même. Que peut être la science d'un savant satisfait de lui-même, et quelle ignorance est celle de l'ignorant qui est mécontent de lui-même ?

- Si tu ne présumes pas de la bonté de Dieu pour la seule raison que la bonté est un de Ses attributs, reconnais-la dans la façon dont Il te traite ! T'a-t-il accoutumé à autre chose qu'à Ses bienfaits ? T'a-t-il accordé autre chose que Ses grâces ?

- Il se peut que tu sois mauvais et que la fréquentation d'un homme plus mauvais que toi t'amène à te complaire à la pensée des bonnes actions que tu as accomplies.

- N'abandonne pas le rappel (dhikr) pour la raison que pendant que ta langue mentionne Dieu ton coeur n'est pas présent. En effet, plus grave serait l'absence complète de la mention de Dieu que sa mention sans participation du coeur.

- L'un des signes de la mort du coeur, c'est l'absence de tristesse après avoir négligé l'accomplissement d'un devoir, et l'absence de regret après avoir commis une faute.

- Ne t'exagère pas l'énormité d'un péché au point que cela te fasse douter de la miséricorde de Dieu à ton égard. En effet, qui connaît le Seigneur considérera son péché comme petit en face de la générosité de Dieu.

- Il n'est pas de faute légère en face de la justice de Dieu ; il n'en est pas de grande en face de Sa grâce.

- L'avilissement de l'âme est un arbre qui a pour semence la cupidité.

- Rien de tel pour t'entraîner que la conjecture.

- Tue s libre à l'égard de ce dont tu désespères, tu es l'esclave de ce que tu désires.

- Qui ne progresse pas vers Dieu en considération de la faveur des bienfaits qu'Il lui accorde est traîné vers Lui par la chaîne des épreuves.

- Si tu veux connaître ton rang auprès de Dieu, vois la station où Il te maintient.

- L'âme passionnelle (nafs) regarde l'extérieur séduisant ; le coeur regarde le dedans, plein d'enseignement.

- Quand Il te donne, Il te témoigne Sa bonté ; quand Il te prive, Il te témoigne Sa puissance contraignante (qahr). Dans tout cela, Il se fait connaître toi, et vient à toi avec Sa bienveillance.

- Si la privation te fait souffrir, c'est parce que tu ne vois pas Dieu en elle.

- Le meilleur de tes instants est celui où tu es conscient de ton besoin (de Dieu) et tu es ramené à la réalité de ton humble condition.
s
17 juin 2009 23:27
suite...


- Le meilleur de tes instants est celui où tu es conscient de ton besoin (de Dieu) et tu es ramené à la réalité de ton humble condition.

- Quand Il t'inspire de l'éloignement pour les créatures sache qu'Il veut t'ouvrir la porte de son intimité confiante.

- Qu'allège la souffrance que te causent Ses épreuves le fait de savoir que c'est Lui qui t'éprouve ! Car Celui qui t'a confronté avec Ses décrets est le même qui t'a habitué à constater qu'Il choisit pour toi le mieux.

- L'arrivée des secours (divins) est en proportion de la prédisposition. Les Lumières divines affluent suivant la pureté du for intérieur (sirr).

- La prière rituelle (çalâh) purifie les coeurs : elle ouvre la porte des mystères.

- La prière rituelle est (en principe) un entretien confidentiel (munâjâh) avec Dieu, une source de pureté : en elle s'ouvrent les espaces des consciences intérieures et apparaissent les lumières du jour qui se lève.

- Aucune demande n'est plus forte que la conscience de ton urgent besoin de Dieu ; et rien ne te procurera les faveurs divines plus rapidement que l'humilité et le sentiment de ton indigence (à l'égard de Dieu).

- Aucune demande n'est plus forte que la conscience de ton urgent besoin de Dieu ; et rien ne te procurera les faveurs divines plus rapidement que l'humilité et le sentiment de ton indigence (à l'égard de Dieu).

- Toi, lorsque tu Lui obéis, tu as plus besoin de Son indulgence que lorsque tu Lui désobéis.

- N'est ton véritable compagnon que celui qui te fréquente tout en connaissant tes défauts. Seul est ainsi ton Maître généreux. Le meilleur des compagnons est celui qui te recherche sans attendre de toi un profit.

- Les gens te loueront des qualités qu'ils supposent en toi ; mais toi, blâme-toi des défauts que tu sais posséder.

- Le croyant, lorsqu'on le loue, est confus devant Dieu d'être loué pour une qualité qu'il constate ne pas posséder.

- Il n'y a pire ignorant que celui qui abandonne la certitude qu'il a de ses défauts pour admettre l'existence des qualités que les gens lui supposent.

- Si toutes les fois que tu reçois, ton coeur s'épanouit, et que, lorsque tu essuies un refus, il se serre, vois-y la preuve de ton immaturité et de ton manque de sincérité dans ton service envers Dieu.

- Il est possible que l'ostentation pénètre là même où personne ne te voit.

- Si tu aspires à ce que l'on connaisse les faveurs particulières (que tu as reçues de Dieu), c'est la preuve que tu Le sers sans sincérité.

- Toute parole proférée porte l'habit du coeur d'où elle émane.

- Si tu hésites entre deux choses, choisis la plus déplaisante à ton âme passionnelle, et suis-là ; en effet ne lui déplaît que ce qui est juste.

- C'est signe que l'on suit son caprice que de s'empresser d'accomplir des actes pieux surérogatoires et d'éprouver de l'ennui à exécuter les actes obligatoires.

- Qui ne reconnaît pas l'importance des bienfaits au moment où il en jouit la comprendra lorsqu'il en sera privé.

- De même qu'Il n'aime pas l'oeuvre partagée, ainsi n'aime-t-il pas le coeur qui associe autre chose à Dieu. L'oeuvre intéressé n'est acceptée par Lui, et du coeur associateur Il ne s'approche pas.

- Ni ton obéissance ne lui est profitable, ni ta désobéissance ne Lui porte préjudice. Il t'ordonne tel acte et t'interdit tel autre uniquement dans ton intérêt.

- Le bonheur, quelle que soit la variété de ses aspects, n'existe vraiment qu'en la présence de Dieu et Sa proximité. La souffrance, quelle que soit la variété de ses aspects, n'existe que par le voile qui Le cache.

- Qui prétend être humble est en réalité orgueilleux. En effet ne peut s'abaisser que l'homme en rang élevé ; or, si tu prétends avoir un rang élevé, c'est que tu es orgueilleux.

- Comment demanderais-tu une rétribution pour un acte qu'Il t'a accordé de faire, ou comment demanderais-tu une récompense pour la sincérité avec laquelle, par Sa faveur, tu l'as accompli ?

- La méditation est le flambeau du coeur ; lorsqu'elle disparaît, rien ne l'éclaire.
s
17 juin 2009 23:38
Disponible dans une jolie édition français/arabe > voir ici
s
17 juin 2009 23:41
c'est servante je crois..
p
18 juin 2009 12:57
salam aleykoum smiling smiley

c'est pas serveuse ?! lol

barak'ALLAHou fik pr le partage très cher soeur yawning smiley

je n'ai pas tout lu mais à première vu il y'a bcp de "hikam" a en tirer comme l'indique le titre .
(S-2:V-286 ) Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde.
 
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