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hijra tabligh
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9 décembre 2021 09:50
Fondée voilà 251 ans en pleine Amazonie brésilienne, la ville de Mazagão continue de raconter, par l’histoire et l’architecture, l’influence culturelle et civilisationnelle du Maroc sur le Nouveau Monde. Baptisée au nom de Mazagan, l’ancienne citadelle aujourd’hui appelée El Jadida, les ruelles de la petite ville amazonienne sont un récit de la richesse que dégageait jadis la mobilité humaine.

Les racines Mazagão Velho (ancienne Mazagan), qui fait partie de la municipalité de Mazagão, située à 32 kilomètres de Macapa, la capitale de l’Etat d’Amapa (nord), traversent l’Atlantique pour confluer vers El Jadida, plus précisément la cité fortifiée de Mazagan, ancienne colonie portugaise qui fut reprise par le Maroc vers l’an 1769, sous le règne du sultan Mohammed III du Maroc (1757- 1790).

Entre 1770 et 1773, Mazagão, construite sur la rive nord du fameux fleuve d’Amazonie, avait accueilli des centaines de familles ayant quitté la citadelle de Mazagan au Maroc, pour commencer une nouvelle vie au Brésil. Leur périple constitue aujourd’hui un héritage culturel et civilisationnel maroco-brésilien, dont le Portugal fut et est toujours un trait d’union.

« De Mazagão à Lisbonne, de Lisbonne à Belém, de Belém à la Nouvelle Mazagão, il (le voyage) durera plusieurs années au cours desquelles les populations vivront dans l’attente de leur nouvelle ville plantée dans la jungle amazonienne », lit-on dans le livre « Mazagão, la ville qui traversa l’Atlantique du Maroc à l’Amazonie (1769-1783) », de l’écrivain français, Laurent Vidal.

Dans un entretien à la MAP, M. Vidal affirme que l’idée d’écrire cet ouvrage lui est venue il y une vingtaine d’années lorsqu’il lut une note de bas de page sur « le déplacement d’une ville » du Maroc jusqu’en Amazonie.

L’historien, qui travaille sur les villes du Brésil, explique que la citadelle fut construite entre les années 1514 et 1540 au sud de Casablanca, dans un projet très particulier de conversion religieuse, mais aussi de contrôle économique et territorial.

La forteresse de Mazagan a été la dernière des présides à être abandonnés par les portugais. C’est une immense forteresse à l’architecture assez exceptionnelle pour l’époque. La ville résiste à plusieurs sièges de l’Etat et des populations marocains, souligne l’écrivain français.

« Au 18è siècle, les portugais n’en peuvent plus. En 1768, les tentatives du sultan Mohammed III, qui voyait en la reconquête de Mazagan un symbole de la construction de l’empire chérifien, sont couronnées de succès », ajoute-il.

Les portugais, acculés, ont dépêché 14 navires pour évacuer les colons, qui emportent avec eux plusieurs éléments symboliques dont la cloche de l’église. Lorsque les quelque 2000 personnes, dont beaucoup sont natifs de Mazagan, arrivent à Lisbonne, ils croyaient pouvoir s’y installer. Mais la Couronne portugaise leur a signifié que le Portugal allait leur construire une nouvelle Mazagan en Amazonie. « En fait, ces groupes, dont des marocains convertis au christianisme ainsi que des esclaves de l’Afrique subsaharienne, n’avaient pas le choix », fait observer M. Vidal.

Jusqu’à nos jours, la cloche de l’église de Mazagan amazonienne, qui n’est que celle ramenée de Mazagan marocaine, rappelle toujours ce lien nostalgique et historique liant la population de cette petite ville brésilienne à l’autre rive marocaine de l’Atlantique.

En juillet de chaque année, une fête, dite de Saint-Jacques, est organisée pour rappeler les batailles entre portugais et « Maures », mais aussi le brassage civilisationnel entre le Brésil et le Maroc, à travers le Portugal.

Les personnes qui sont désireux de ne pas voir se répéter les erreurs du passé devraient réfléchir sur des événements qui pourrait se répercuté sur l'unification de la OUMMAH de Mouhammad Çalla Lâhî Ta’âlâ ‘alayi wa ‘ala ‘âlihi wa Sallam (de la vraie religion, qui relie).
Et n'oublions pas qu'a l'époque du Prophète Çalla Lâhî Ta’âlâ ‘alayi wa ‘ala ‘âlihi wa Sallam les opposants ont mis en place un groupe consultatif pour empêcher les pèlerins d'écouter l'appel du Messager d'Allâh Çalla Lâhî Ta’âlâ ‘alayi wa ‘ala ‘âlihi wa Sallam et mis diverses techniques contre la ad-DÂ'WÂH Là ilahah illal-Lâh
« Il l'a inventé lui-même. C'est de la magie manifeste, C'est un poète, C'est un devin, C'est un possédé, c'est un inovateur...»
Sans parler des atrocités, ils furent persécutés et poursuivis. La mission du Prophète Çalla Lâhî Ta’âlâ ‘alayi wa ‘ala ‘âlihi wa Sallam comprend l'essence même de l'activité et de l'histoire de l'humanité.

Ibn al-Quayîm Rahimahoul-Lâhou Ta’âlâ a dit :

« Toute personne qui prône un mensonge ne peut le propager qu'uniquement si elle le fait apparaître sous la forme de la vérité vrai »
 
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