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samsamia75 a écrit:
Salem,
A l’occasion de la récente sortie de l’ouvrage de Pascal Blanchard « Sexe, races et colonies », j’ai fais quelques recherches sur le sujet et j’ai l’impression qu’un héritage subsiste encore. Celui du fantasme de l’Autre, de l’ancien colonisé en l’occurrence. Cela se voit au sein de toutes les strates de la société, on assimile toujours les enfants d’émigrés à une culture fantasmée sinon exagérée. En ce qui concerne le génial ouvrage de Blanchard ( aussi bien que ses précédents ouvrages sur la thématique d’ailleurs ), c’est d’autant plus troublant que c’est vérifiable aujourd’hui, d’apres une étude sur le visionnage de films pornographiques, la catégorie « beurette » revient en France à la première place des recherches. C’est une idéologie ancrée et un héritage encore lourd de sens. Étant mariée à un français blanc, j’ai pu constater personnellement ce poids de l’héritage colonial qui n’est pas forcément conscient. Il s’agit d’abord à priori, de fantasmes culturels, d’envie de la femme maghrébine ou noire pour l’émanciper, envie également d’aller à la rencontre de l’autre mais en l’identifiant comme étant l’autre on ne le voit pas comme étant notre semblable. Je ne sais pas si cela est négatif ou positif, c’est un sujet qui me passionne et souhaiterai avoir vos avis !
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AlhamduliLahi a écrit:
salam alaykoum,
J'aime pas toutes ces théories, je ne sais pas sur quoi il se base et jespère qu'il a tort. Je n'ai pas lu le livre mais il n'est pas entrain de d'insinuer ((inconsciement ou pas) que des peuples sont destinés à être dominé et d'autre à être dominant?
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samsamia75 a écrit:
Salem,
A l’occasion de la récente sortie de l’ouvrage de Pascal Blanchard « Sexe, races et colonies », j’ai fais quelques recherches sur le sujet et j’ai l’impression qu’un héritage subsiste encore. Celui du fantasme de l’Autre, de l’ancien colonisé en l’occurrence. Cela se voit au sein de toutes les strates de la société, on assimile toujours les enfants d’émigrés à une culture fantasmée sinon exagérée. En ce qui concerne le génial ouvrage de Blanchard ( aussi bien que ses précédents ouvrages sur la thématique d’ailleurs ), c’est d’autant plus troublant que c’est vérifiable aujourd’hui, d’apres une étude sur le visionnage de films pornographiques, la catégorie « beurette » revient en France à la première place des recherches. C’est une idéologie ancrée et un héritage encore lourd de sens. Étant mariée à un français blanc, j’ai pu constater personnellement ce poids de l’héritage colonial qui n’est pas forcément conscient. Il s’agit d’abord à priori, de fantasmes culturels, d’envie de la femme maghrébine ou noire pour l’émanciper, envie également d’aller à la rencontre de l’autre mais en l’identifiant comme étant l’autre on ne le voit pas comme étant notre semblable. Je ne sais pas si cela est négatif ou positif, c’est un sujet qui me passionne et souhaiterai avoir vos avis !
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ßærüš a écrit:
De l'autre côté, le voile et le jilbab dérange car c'est une manière pour la femme musulmane - et par raccourci dans leur tête, pour la femme Arabe, Maghrébine ou Berbère d'augmenter sa pudeur, de cacher son corps du regard des hommes pervers ... et Dieu sait que les pervers ressentent l'envie maladive de se rincer l'oeil ...
D'ailleurs, certains sont même attirés par les femmes voilées et l'industrie répond à la demande avec des femmes voilées dénudées faisant des choses illicites ...
Bref, l'homme est attiré par le mal et sheytan l'enjolive.
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samsamia75 a écrit:
Salem,
A l’occasion de la récente sortie de l’ouvrage de Pascal Blanchard « Sexe, races et colonies », j’ai fais quelques recherches sur le sujet et j’ai l’impression qu’un héritage subsiste encore. Celui du fantasme de l’Autre, de l’ancien colonisé en l’occurrence. Cela se voit au sein de toutes les strates de la société, on assimile toujours les enfants d’émigrés à une culture fantasmée sinon exagérée. En ce qui concerne le génial ouvrage de Blanchard ( aussi bien que ses précédents ouvrages sur la thématique d’ailleurs ), c’est d’autant plus troublant que c’est vérifiable aujourd’hui, d’apres une étude sur le visionnage de films pornographiques, la catégorie « beurette » revient en France à la première place des recherches. C’est une idéologie ancrée et un héritage encore lourd de sens. Étant mariée à un français blanc, j’ai pu constater personnellement ce poids de l’héritage colonial qui n’est pas forcément conscient. Il s’agit d’abord à priori, de fantasmes culturels, d’envie de la femme maghrébine ou noire pour l’émanciper, envie également d’aller à la rencontre de l’autre mais en l’identifiant comme étant l’autre on ne le voit pas comme étant notre semblable. Je ne sais pas si cela est négatif ou positif, c’est un sujet qui me passionne et souhaiterai avoir vos avis !
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samsamia75 a écrit:
Salem,
A l’occasion de la récente sortie de l’ouvrage de Pascal Blanchard « Sexe, races et colonies », j’ai fais quelques recherches sur le sujet et j’ai l’impression qu’un héritage subsiste encore. Celui du fantasme de l’Autre, de l’ancien colonisé en l’occurrence. Cela se voit au sein de toutes les strates de la société, on assimile toujours les enfants d’émigrés à une culture fantasmée sinon exagérée. En ce qui concerne le génial ouvrage de Blanchard ( aussi bien que ses précédents ouvrages sur la thématique d’ailleurs ), c’est d’autant plus troublant que c’est vérifiable aujourd’hui, d’apres une étude sur le visionnage de films pornographiques, la catégorie « beurette » revient en France à la première place des recherches. C’est une idéologie ancrée et un héritage encore lourd de sens. Étant mariée à un français blanc, j’ai pu constater personnellement ce poids de l’héritage colonial qui n’est pas forcément conscient. Il s’agit d’abord à priori, de fantasmes culturels, d’envie de la femme maghrébine ou noire pour l’émanciper, envie également d’aller à la rencontre de l’autre mais en l’identifiant comme étant l’autre on ne le voit pas comme étant notre semblable. Je ne sais pas si cela est négatif ou positif, c’est un sujet qui me passionne et souhaiterai avoir vos avis !
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Tub66 a écrit:
C'est l'innocence des maghribines qui les attire et le besoin d'humilier la religion musulmane a travers une femme maghribine un rêve inaccessible dans la plus part des cas heureusement .
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samsamia75 a écrit:
Je ne pense pas qu’aujourd’hui ce soit le cas. A l’époque des colonies ça pouvait éventuellement l’être mais là c’est différent c’est inconscient. Il y a cette notion d’inaccessibilité certes ( quoi que à nuancer aujourd’hui vu les couples mixtes de plus en plus nombreux ). Après je n’ai pas de réponse à cela, c’est un sujet bien complexe. Seulement la notion de salir l’autre et sa religion je n’y crois pas, étant moi-même mariée à un français, il n’y a pas cette volonté de nuir.
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oussakout a écrit:
Ce fantasme de l’Autre n'est autre que le fantasme de l'inconnu. On connaissait la femme arabe comme la mamma italienne mais de savoir que leurs filles bravent ou se sont libérées des tabous, du haram, ça émoustille l'imagination puis le passage à l'acte.
au final, qu'elles ou leurs partenaires soient d'ici ou d'ailleurs, c'est le fils chien qui gagne.
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Fleur de lotus** a écrit:
Je n'ai jamais constaté ça dans mon entourage.
"Il s’agit d’abord à priori, de fantasmes culturels, d’envie de la femme maghrébine ou noire pour l’émanciper, envie également d’aller à la rencontre de l’autre mais en l’identifiant comme étant l’autre on ne le voit pas comme étant notre semblable. "
Comment as tu pu constater ça alors que tu es en couple mixte ?
Perso j'aime la culture de mon mari peut être autant que la mienne, il n'y a rien de fantasmé, et les maghrébins sont mes frères et soeurs.
Avec mes proches francais on partage une culture familiale et une certaine mentalité, avec mes proches maghrébins on partage la religion, une certaine mentalité aussi. Et avec tous, les liens du coeur.
On est semblables par notre humanité et par bien des points, quel que soit le peuple dont on est issu.
Par contre je constate du racisme, d'un côté comme de l'autre.
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samsamia75 a écrit:
Salem,
J’ai pu constater ça en parlant avec lui. Au début de notre relation tous les deux avions beaucoup de préjugés quant au mode de vie de l’autre, au fur et à mesure, nous avons appris à nous connaître et à nous accepter pleinement.
Toutefois, cette idée de l’Autre que j’ai évoqué ultérieurement est bien réelle, mon mari m’a clairement dit qu’il trouvait les femmes maghrébines davantage à son goût car elles renferment une culture qui l’interesse, et qu’il admire les femmes qui s'émancipent des clichés que l’on attribue à notre communauté ( soumission, croyance infondée, peur familial etc ). En ce sens, il identifie bien une catégorie de femmes, ce n’est ni négatif ni positif, juste réel, l'importance est que l’amour soit présent.
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samsamia75 a écrit:
Salem,
A l’occasion de la récente sortie de l’ouvrage de Pascal Blanchard « Sexe, races et colonies », j’ai fais quelques recherches sur le sujet et j’ai l’impression qu’un héritage subsiste encore. Celui du fantasme de l’Autre, de l’ancien colonisé en l’occurrence. Cela se voit au sein de toutes les strates de la société, on assimile toujours les enfants d’émigrés à une culture fantasmée sinon exagérée. En ce qui concerne le génial ouvrage de Blanchard ( aussi bien que ses précédents ouvrages sur la thématique d’ailleurs ), c’est d’autant plus troublant que c’est vérifiable aujourd’hui, d’apres une étude sur le visionnage de films pornographiques, la catégorie « beurette » revient en France à la première place des recherches. C’est une idéologie ancrée et un héritage encore lourd de sens. Étant mariée à un français blanc, j’ai pu constater personnellement ce poids de l’héritage colonial qui n’est pas forcément conscient. Il s’agit d’abord à priori, de fantasmes culturels, d’envie de la femme maghrébine ou noire pour l’émanciper, envie également d’aller à la rencontre de l’autre mais en l’identifiant comme étant l’autre on ne le voit pas comme étant notre semblable. Je ne sais pas si cela est négatif ou positif, c’est un sujet qui me passionne et souhaiterai avoir vos avis !
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Fleur de lotus** a écrit:
J'ai l'impression que ton mari méprise l'Islam.
Si ta famille est musulmane, ça craint.
Il n'y a pas à avoir de peur familiale dans une famille équilibrée, et si on a un comportement correct. Bien sûr que si les enfants font n'importe quoi, les parents doivent sévir.
La soumission c'est à Allah, et il y a une hiérarchie au sein de la famille. Les parents sont responsable de leurs enfants, le mari est responsable de sa femme, et chacun a des droits et devoirs envers les autres.
Les superstitions c'est contraire à l'Islam, mais c'est vrai qu'il y en a au Maghreb comme partout, et certaines sont bien ancrées.
Comme tu dis c'est des clichés.
Mais je comprends ce que tu veux dire.
J'aime chez mon mari sa mentalité maghrébine et plutot traditionnelle.
Sa langue et sa culture aussi.
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Fleur de lotus** a écrit:
D'ailleurs qu'est ce que l'émancipation de la femme maghrébine ?
La perte des valeurs traditionnelles et le délaissement de la religion ?
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