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L'hiver est bien installé, à peine en avance. La température n'excède pas 0 degré par chez moi et nous assistons à ce spectacle
dramatique que représente les gens qui n'ont plus de toit au-dessus de leur tête. Ceux que l'on appelle communément les SDF.
Chaque soir, quand j'éteins ma lampe de chevet j'ai du mal à trouver le sommeil en pensant qu'il y a des gens qui dorment dehors, qui meurront dehors à cause du froid. Déjà cette semaine...il y a eu deux victimes.
Et l'éternel dilemme se pose à quelques-uns d'entre nous. Quelques-uns car je sais bien que cette réalité ne dérange pas la vie de tout le monde.Et si nous hébergions un de ces pauvres hères, avec une assiette de
soupe chaude et un lit, ne serait-ce qu'un matelas ordinaire mais au chaud?
L'idée, l'image paraissent tellement logique, humaine que nous nous demandons pourquoi alors cette hésitation?
Mais après?
Oui après, un jour, une semaine, un mois d'hébergement au sein de notre famille. Que serons-nous en mesure de lui proposer?
La rue à nouveau?
J'ai déjà apporté de la soupe ou une nourriture chaude à un SDF pas loin de chez moi, mais hébergé jamais.
Je suis à deux doigts de le faire et en même temps j'ai comme une sorte de crainte à franchir le pas.
Vous, comment vivez-vous la chose?

Je voulais rectifier =qui "mourront" et non meurront dehors.Evidemment...

Un bon conseil, réfléchis-y deux fois, une fois installés pour les déloger c'est toute une autre histoire, et puis il n'ont pas les mêmes règles : ils "emprunteront" tout ce qu'ils trouvent. La meilleure solution est de collecter des fonds pour payer un loyer, voir acquérir au nom d'une association caritative un gite ....

Ma soeur a élevé quatre sœurs orphelines jusqu'à leur mariage, recueilli des enfants fugueurs, des bébés abandonnés, etc. Une fois, par manque de chance, elle a recueilli le temps de subir une opération et les soins, une femme et ses enfants. L'occupation d'abord temporaire, s'éternisa, peu à peu, profitant de la bonté, naturelle, elle devient envahissante, d'une chambre, l'occupation s'étendit au rez de chaussée. Non seulement le gite et le couvert gratuit, les médicaments, les ouvrages scolaires, étaient assurés mais peu à peu les abus se multiplièrent et ma sœur fut obligée d'admettre qu'elle n'avait d'autre solution que de les mettre à la porte, pour cela elle a du louer et payer d'avance le loyer d'un logement pour qu'enfin elle retrouve son intimité familiale, et défaire les liens d'assistés progressivement ...

ce n'est pas évident d'hébergé unsans abri mais les conséquence derriere sont lourde, des fois juste entre famille on a du mal, c'est vraique sa fait mal au coeur de voir ces gens la sans toi ni matelas auchaud, que faire ?

Citation
bismileh88 a écrit:
ce n'est pas évident d'hébergé unsans abri mais les conséquence derriere sont lourde, des fois juste entre famille on a du mal, c'est vraique sa fait mal au coeur de voir ces gens la sans toi ni matelas auchaud, que faire ?

Non ce n'est pas évident, mais je ne sais pas si cela t'arrive de penser le soir quand tu es au chaud sous la couette à celui ou celle
qui claque des dents dehors. C'est parfois obsédant. Alors on se déculpabilise en portant quelque chose de chaud ou en donnant
une pièce pour que la personne puisse aller un moment dans un café. Et puis on rentre chez soi retrouver la chaleur de son foyer....

Citation
blafith a écrit:

Citation
bismileh88 a écrit:
ce n'est pas évident d'hébergé unsans abri mais les conséquence derriere sont lourde, des fois juste entre famille on a du mal, c'est vraique sa fait mal au coeur de voir ces gens la sans toi ni matelas auchaud, que faire ?

Non ce n'est pas évident, mais je ne sais pas si cela t'arrive de penser le soir quand tu es au chaud sous la couette à celui ou celle
qui claque des dents dehors. C'est parfois obsédant. Alors on se déculpabilise en portant quelque chose de chaud ou en donnant
une pièce pour que la personne puisse aller un moment dans un café. Et puis on rentre chez soi retrouver la chaleur de son foyer....

Oui, mais quelque part , tu l'aimes bien ton petit chez toi tout au chaud
Serais-tu capable de lui payer pendant un mois de quoi vivre dans un hotel?De lui chercher un travail? D'essayer de le reconstruire socialement, de le réintégrer?

A mon sens, ça n'est pas en l'hébergeant pendant une nuit, voire même pendant l'hiver, que ta culpabilité devrait disparaitre.

Ce problème, je suis d'accord avec toi, est une honte, surtout dans un pays riche comme la France...

La société musulmane a prévu la Zakat, reconnaissant un droit des pauvres chez et sur les riches et non pas une condescendante aumône. Certains groupes ou associations à but caritatif, profitent de ces occasions pour réunir les capitaux nécessaires à l'acquisition de logements, ce n'est pas avec des actions individuelles, ou la bonne conscience de la B.A accomplie (bonne action) que le problème est susceptible d'avoir des solutions : c'est dans la solidarité et la conjugaison d'efforts.

Je veux bien qu'ont soit tous solidaire mais encore faut il trouver ses gens solidaire prêt à aider son prochain, nous sommes égoiste c'est notre grand défaut mais parfois nous même nous sommes empetré dans nos propre problème et sa c'est ce qui nous fait oublié ses gens là, ont se cherche des excuses alors qu'on en as pas et c'est vrai qu'on se déculpabilise en donnant une pièce. Il faut remarcié allah et lui dire merci chaque jour pour se confort que nous avons car c'est allah qui donne et c'est lui qui enlève. Allah y kone mahom amine.

Bonjour,

Je suis dans le même cas que vous, je crois que beaucoup aimeraient aider, il y a du bon dans l'être humain.

Mais comment faire ?

Pourquoi pas créer une association ?

Héberger une ou un sans abri, avec l'assistance d'une assistante sociale (pourquoi pas) pour que tout se passe bien.

Je suis dans la région parisienne, nous pourrions communiquer sur le sujet.

Un jour à Paris dans la rue il y avait un grand père maghrébin qui mendiait, ça m'a fait mal au coeur, j'ai même pensé à l'héberger, mais je ne parle pas arabe et puis je suis une femme seule... quelle tristesse, j'en ai pleuré. Bien sûr, peu importe l'origine et l'âge des pauvres, mais là ça m'a vraiment marquée.

Il n'y a rien de pire que se sentir impuissant. Je n'ai pas de solution, mais la première des choses à faire c'est de les regarder, car ils ont besoin d'exister.

Merci de m'avoir lue.

Citation
soraya7592 a écrit:
Un jour à Paris dans la rue il y avait un grand père maghrébin qui mendiait, ça m'a fait mal au coeur, j'ai même pensé à l'héberger, mais je ne parle pas arabe et puis je suis une femme seule... quelle tristesse, j'en ai pleuré. Bien sûr, peu importe l'origine et l'âge des pauvres, mais là ça m'a vraiment marquée.

Il n'y a rien de pire que se sentir impuissant. Je n'ai pas de solution, mais la première des choses à faire c'est de les regarder, car ils ont besoin d'exister.

Merci de m'avoir lue.

Salam,
je suis d'accord, même si on ne peut pas faire grand'chose,
un sourire, une petite conversation, une minute d'attention, ça leur fait un bien immense,
ils ne font pas partie du décor,
et ont besoin de considération....

cc a tous
nous on a dega heberger un sdf 2 ans chez nous et sa c super bien passer et on aimerai bien renouveler l experience

Bonjour, pour ma part je ne suis pas prête à franchir le pas d'héberger un sans abris (je n'ai pas de "chez moi" vivant encore chez ma maman) , en attendant j'ai déjà offert des croissants pains au chocolats à trois sans abris que je croisait souvent en allant sur lyon. La prochaine fois que j'yrais je compte bien les inviter à boire une boisson chaude ou rafraîchissante ,suivant le temps, dans un café et leur offrir un repas, ainsi que de l'attention et discuter avec eux (pas par pitié j'ai vraiment envie de les découvrir et conaitre leur passé ect...).
Je pense qu'un peut d'attention comme ça ne coûte rien et leur ferait très plaisir. Je pense souvent à eux et j'ai hâte de partager un moment autour d'un café ou autre avec eux.

Salam,

Même si le,sujet, date, mais ça fait plaisir de voir, qu'il y a des gens qui pensent aux sdf.

C'est vrai que pour l'hébergement, c'est pas évident, mais donner de l'attention, un repas, une boisson chaude, est toujours un geste qui met du baume au coeur á celui qui reçoit.

Avec mon mari, il nous arrive souvent, quand on va se balader et que l'on tombe sur un sans abri, de lui offrir un repas, et discuter avec. Des fois on retourne au même endroit, pour voir si la personne est là, pour lui offrir un autre repas, mais souvent on les,revoit plus.

J ai une très grand maison, mes j amais je lèserait rentre un SDF chez moi
Parce que j ai des enfants et des femmes et leur securiter et primo,
Cela dit il ni y a pas de mal à les orientès verre le social et des personnes compétente.
Nous sommes dans des pays de droit ou chaque doit se faire sa place
Et aussi les SDF. Mes il faut rester prudan