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Hallal ou Haram
n
10 mai 2006 16:09
salam o alaykoum mes freres et soeurs
je me suis dit ke beaucoup de personne ouvre un sujet hallal ou haram c'set pour cette raison ke j'ai ouvert ce dossier pour n'importekelle sujet

moi jen ai un de sujet
dans mon quartier les jeunes freres disent ke la lecture du corant avant la salate eljamou3a dans la mosqué est haram
t
10 mai 2006 16:28
pourquoi?
n
10 mai 2006 16:31
oui au faite je me suis mal exprimé
je me suis dit ke dans ce sujets on pourras posté plusieurs sous sujets et n'importekelle sujet haram ou pas
g
10 mai 2006 17:01
"dans mon quartier les jeunes freres disent ke la lecture du corant avant la salate eljamou3a dans la mosqué est haram"

On peut pas dire n'importequoi comme ça!!!!!!
la règle en islam, c'est la permission en toute chose sauf si il y a une interdiction claire.
une autre règle en islam, c'et que c'est cvelui qui dit que c'eset haram qui doit apporter ses preuves!

et en quoi la lecture de parole de Dieu (swt) serait haram, alors que chaque lettre lu apporte un lot considérable de hassanat???

Quelles sont leurs preuves?
n
10 mai 2006 17:24
c claire
ils disent beaucoup de choses
comme kan les gens vont au pélérinage normalement il faut faire une sadaqa et bien la ils disent ke c pas bien
beaucoup de chose disent ke c haram et ke ca metonne beaucoup
a
10 mai 2006 17:27
Citation
nwijite a écrit:
salam o alaykoum mes freres et soeurs
je me suis dit ke beaucoup de personne ouvre un sujet hallal ou haram c'set pour cette raison ke j'ai ouvert ce dossier pour n'importekelle sujet

moi jen ai un de sujet
dans mon quartier les jeunes freres disent ke la lecture du corant avant la salate eljamou3a dans la mosqué est haram

Ce ne sont que des détails. Faites vos prières comme c'est écrit dans le coran et ne cherche pas à devenir perféctionniste. Dieu est grand et nous sommes petits. Ne compliquez pas votre existence et faites autre chose pour subvenir aux besoins de votre famille. Dieu vous bénira.
n
10 mai 2006 17:41
oui mais les ptits détails fo savoir les connaitres mais pas croire tout et n'importekoi comme ce ke j'ai dis
et les ptit détail comme tu dis ki craignent peuvent faire pechés allah ister o saffi
z
10 mai 2006 18:10
Salam alaïcoum,

Et bien ce genre de post comme tout ceux qui s'y rapportent sont dangereux car peuvent nous amener au mensonge.
Comme l'a dit Gump la règle première est la permission en Islam.


Merci de lire attentivement ce qui suit...faite l'effort.
Allez ne vous contentez pas des posts de 10 lignes il faut un minimum de justificatif en matière de religion car il est dangereux de mentir sur Allah SWT.

Source:[www.maison-islam.com]

Question (posée oralement) :

Comment peux-tu dire que, dans le domaine non purement cultuel ('ibâdât), la règle originelle est la permission tant qu'on ne dispose pas d'une preuve du contraire ? Quelle preuve du Prophète (sallallâhu 'alayhi wa sallam) as-tu ?


Réponse :

A) Dieu Lui-même en a parlé :

A.1) "Il est Celui qui a créé pour vous tout ce qu'il y a sur la terre" (Coran 2/29). Le propos est clair : ce qu'il y a sur la terre s'offre à l'utilisation humaine (de façon équilibrée, bien sûr). Ce verset a été cité par al-Mubârakfûrî aussi pour étayer la règle de la permission originelle.

A.2) A propos des polythéistes de la Mecque, qui avaient décrété un certain nombre d'interdits sur une base religieuse, arguant que Dieu Lui-même les a interdits, Dieu dit : "Dis : "Voyez-vous ce que Dieu a fait descendre pour vous de subsistance, dont vous avez ensuite décrété une partie licite et (une partie) illicite", dis : "Est-ce Dieu qui vous en a donné la permission ou bien inventez-vous des choses à propos de Dieu ?" (Coran 10/59).


B ) Le Prophète (sur lui la paix) aussi en a parlé :

B.1) "Ce que Dieu a déclaré licite dans Son Livre est licite ; ce qu'Il a déclaré illicite est illicite ; et ce au sujet de quoi Il n'a rien dit est (chose sur quoi Il a) passé ("wa mâ sakata 'anhu, fa huwa 'afw"winking smiley, tenez-vous en donc au fait que Dieu a passé (sur cela), car Dieu n'en était pas à oublier…" (rapporté par al-Hâkim et al-Bayhaqî ; al-Arna'ût a cité ce hadîth en note de bas de page sur Riyâd us-sâlihîn n° 1830, et a relaté de al-Haythamî que les maillons de la chaîne de ce Hadîth étaient fiables).

B.2) Questionné au sujet de (la licité) du beurre fondu, du fromage et du (port de la) pelisse, le Prophète fit cette réponse : "Le licite est ce que Dieu a (explicitement) déclaré licite dans Son Livre et l'illicite est ce qu'Il déclaré illicite dans Son Livre. Quant à ce au sujet de quoi Il n'a rien dit, c'est chose sur quoi Il a passé ("wa mâ sakata 'anhu, fa huwa min mâ 'afâ 'anh"winking smiley" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1726 ; l'authenticité de ce Hadîth fait cependant l'objet d'avis divergents : at-Tanbîhât al-malîha, p. 39).

B.3) Il est également relaté que le Prophète a dit : "Dieu a fixé des obligations, ne les négligez pas ; Il a tracé des limites, ne les franchissez pas ; Il a déclaré certaines choses interdites, ne les faites pas ; et Il n'a rien dit au sujet de certaines choses ("wa sakata 'an ash'yâ'"winking smiley par miséricorde pour vous, ne posez pas de questions à leur sujet" (rapporté par al-Hâkim, Dâraqutnî, al-Bayhaqî ; la chaîne de transmission n'en est cependant pas correcte, puisqu'elle n'est pas ininterrompue : en effet, elle est constituée, en son extrémité, du rapport que Mak'hûl fait de Abû Tha'laba ; or il n'est pas établi que Mak'hûl a pu apprendre des Hadîths directement de Abû Tha'laba : voir note de bas de page sur Riyâd us-sâlihîn, n° 1830).

B.4) Le Prophète a aussi dit : "Un des plus grands péchés commis par un musulman à propos des musulmans est qu'il questionne au sujet de quelque chose qui n'avait pas été interdit et que cela soit alors déclaré interdit à cause de sa question" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 6859, Muslim, n° 2358). Y a-t-il plus explicite ?



Ibn Abbâs a repris le propos du Prophète en l'exprimant un jour par ses propres termes ; il a dit : "Les gens de la période de l'Ignorance consommaient certaines choses et délaissaient d'autres en les considérant mauvaises. Dieu envoya Son Prophète, fit descendre Son Livre, et fit connaître ce qu'Il a rendu licite et ce qu'Il a rendu illicite. Ce qu'Il a déclaré licite est licite ; ce qu'Il a déclaré illicite est illicite ; et ce au sujet de quoi Il n'a rien dit est (chose sur quoi Il a) passé ("wa mâ sakata 'anhu, fa huwa 'afw"winking smiley" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3800).


Quelques points complémentaires :


1) "Ce que Dieu a déclaré illicite dans Son Livre" : soit le Coran l'a explicitement déclaré illicite, soit c'est la Sunna qui l'a déclaré illicite, ce qui revient au Coran puisque celui-ci renvoie explicitement à la Sunna comme étant une référence complémentaire (cliquez ici pour en savoir plus).


2) Qu'une chose ou qu'une action (ou une tradition) soit maskût 'anh (c'est-à-dire que Dieu et Son Messager n'ont rien dit à son sujet) et relève du domaine dit 'afw (ce mot transparaît dans plusieurs des Hadîths cités plus haut), cela signifie bien que la règle première à son sujet est la licité, mais cela n'implique pas qu'elle soit forcément licite : en effet, il faut également vérifier qu'il ne se trouve pas en elle un principe ('illa ou maslaha mursala) qui induit une interdiction ou un caractère déconseillé. Ibn Rushd écrit : "Wa ammâ mâ sakata 'anhu-sh-shâri'u min al-hakâm, fa qâl al-jumhûr : inna tarîq al-wuqûf 'alayh huwa-l-qiyâs" (Bidâyat ul-mujtahid, 1/13). Commentant le Hadîth cité plus haut en B.2, al-Mubarakpûrî l'a lui aussi clairement dit (Tuhfat ul-ahwadhî, commentaire du n° 1726). C'est bien pourquoi fumer du tabac et en consommer sont interdits : ces actes n'ont certes été explicitement mentionnés comme étant interdits ou déconseillés ni dans le Coran ni dans la Sunna, mais ils tombent sous la coupe d'un principe qui, lui, est bien extrait du Coran et de la Sunna, et selon lequel ce dont il est prouvé que cela fait du tort à la santé physique est interdit.
Mais dans le cas où il est établi qu'aucun principe (ni 'illa ni maslaha mursala) n'est présent, la règle de la permission originelle reste applicable. Ibn Taymiyya écrit : "Mais en ce qui concerne les actes relevant des 'âdât, il s'agit de ce que les hommes on pris l'habitude de faire dans leurs affaires du monde, de ce dont ils ont besoin. Et la règle est ici la permission" (Al-qawâïd an-nûrâniyya al-fiqhiyya, p. 134).



3) Ce principe de la licité originelle ne concerne pas que les aliments et les objets, mais également les coutumes (seuls font exception les moyens d'adoration). Ibn Taymiyya écrit : "Les activités humaines, qu'elles soient paroles ou actions, sont de deux catégories : les actes relevant du domaine des 'ibâdât (…) et les actes relevant de celui des 'âdât (…). Par induction des principes des sources musulmanes, nous savons que les actes relevant des ibâdât, qu'ils soient obligatoires ou recommandés, ne peuvent être établis que par les sources. Mais en ce qui concerne les actes relevant des 'âdât, il s'agit de ce que les hommes on pris l'habitude de faire dans leurs affaires du monde, de ce dont ils ont besoin. Et la règle est ici la permission : on ne peut donc interdire que ce que Dieu a interdit. Ceci car rendre obligatoire ou interdit relève de la législation de Dieu [et l'acceptation de celle-ci constitue l'adoration de Dieu] ; or la façon d'adorer Dieu doit avoir été enseignée par Dieu. Dès lors, ce à propos de quoi Dieu n'a rien enseigné, comment pourrait-on dire que cela est interdit ? C'est pourquoi Ahmad et d'autres juristes parmi les ahl ul-hadîth disaient : "La règle pour ce qui relève des 'ibâdât est de s'en tenir à ce qui a été spécifié dans les sources, et seul ce que Dieu a spécifié est légal ("yushra'u"winking smiley. (…) Et la règle pour ce qui appartient au domaine des 'âdât est la permission, et on ne peut interdire que ce que Dieu a interdit. (…)." Ceci est un principe important. Nous dirons donc : A propos de la vente, les dons, les locations, et autres actions dont les hommes ont besoin pour vivre – comme manger, boire et s'habiller –, les sources musulmanes ont énoncé d'excellents principes : elles ont interdit ce qui est mauvais, rendu obligatoire ce qui est nécessaire, déconseillé ce qui ne convient pas et recommandé ce qui est convenable : tout ceci s'applique aux types d'actes relevant des 'adât comme à leurs quantités et leurs qualités. Dès lors, les hommes peuvent vendre et louer selon les moyens qu’ils veulent, comme ils peuvent manger de la façon qu'ils veulent, dès qu’ils respectent ces principes – ce qui est interdit, ce qui est déconseillé, ce qui est recommandé [et ce qui est obligatoire]. Et quand les sources n'ont rien fixé, cela reste dans le cadre de la permission originelle" (Al-qawâïd an-nûrâniyya al-fiqhiyya, pp. 134-135).



4) "Ne posez pas de questions à leur sujet" : Poser la question au sujet de ce à propos de quoi ni Dieu ni Son Messager n'ont rien dit était à éviter à l'époque du Prophète, car la révélation se faisait encore : "O vous qui avez apporté foi, ne questionnez pas au sujet de choses qui, si elles vous sont énoncées, vous affligeront ; or, si vous questionnez au sujet de ces choses alors que le Coran est en train d'être révélé, elles vous seront énoncées" (Coran 5/101). Mais depuis que, avec la mort du Dernier des prophètes, la révélation divine n'a plus lieu, non seulement il n'y a aucun problème à questionner au sujet de ce genre de choses pour peu qu'on veuille réellement se renseigner, mais cela est même nécessaire.



Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
 
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