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t
10 octobre 2004 18:57
salam

je retransmet un hadith de la soeur Salma d'un autre forum...


[www.mejliss.com]
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Samoura Ibn Joundab (DAS) rapporte: "Parmi les questions que posait
le plus souvent le Messager de Dieu (BSDL) à ses Compagnons est
celle-ci: "Est-ce que l'un de vous a vu quelque chose en rêve?" Celui
qui avait eu un rêve le lui racontait. Un matin il nous dit: "J'ai vu
cette nuit en rêve deux visiteurs (les Anges Gabriel et Mikaël) venus
me dire: "Viens avec nous!" Je partis avec eux et nous trouvâmes en
chemin un homme étendu sur le côté. Près de lui se tenait debout un
homme portant une grosse pierre. Il en frappait la tête du premier
jusqu'à la lui fendre, la pierre roulait alors et il allait la
ramasser de nouveau. Il ne frappait l'autre que lorsque la blessure
de sa tête était guérie. A ce moment il le frappait encore une fois
et lui fendait la tête comme à la précédente". Il dit: "Je dis aux
deux visiteurs: "Gloire et pureté à Dieu (en signe de réprobation et
d'étonnement)! Qu'est-ce donc que cela?" Ils dirent: "Avance!
Avance!" Nous reprîmes notre marche et passâmes devant un homme
étendu sur le dos. Près de lui se tenait debout un homme avec une
scie en acier à la main. Il lui posait la scie sur l'une des moitiés
de son visage et coupait sa bouche en deux moitiés jusqu'à la nuque.
Il en faisait de même de la narine et de l'oeil de cette partie du
visage. Puis il faisait le même chose avec l'autre moitié. Il ne
revenait à chacune des deux moitiés qu'une fois complètement guérie
pour la scier de nouveau". Il dit: "Je dis: "Gloire et pureté à Dieu!
Que sont ces deux-là?" Ils me dirent: "Avance! Avance!" nous reprîmes
notre marche et passâmes devant quelque chose comme un four à pain.
(Il me semble qu'il a dit: "Voilà que montaient de ce four une rumeur
confuse et des voix".) Nous nous penchâmes pour voir dans son
intérieur et voilà qu'il y avait des hommes et des femmes nus. Des
flammes venaient les lécher par en bas. Quand les flammes les
touchaient, ils se mettaient à crier". Je dis: "Que sont ceux-là?"
Ils me dirent: "Avance! Avance!" Nous reprîmes donc notre marche et
nous arrivâmes à une rivière. (Il me semble qu'il a dit: "Rouge comme
le sang".) Dans la rivière apparut un homme qui nageait. Sur le bord
de la rivière nous en vîmes un autre qui avait assemblé un tas de
pierres. Le nageur venait à chaque fois vers lui et lui présentait sa
bouche ouverte. L'autre y introduisait une pierre. Puis le nageur
s'en allait et revenait ensuite vers l'autre, lui ouvrait sa bouche
et l'autre y introduisait une pierre. Je leur dis: "Que sont ces
deux-là?" Ils me dirent: "Avance! Avance!". Nous reprîmes notre
marche et passâmes devant un homme à l'aspect hideux (ou le plus
hideux qu'on ait jamais vu). Or voilà qu'il avait devant lui un feu
qu'il attisait tout en tournant autour de lui. Je reprîmes notre
marche et arrivâmes à un jardin plein de verdure exubérante et
contenant toutes sortes de fleurs du printemps. Au milieu du jardin
se tenait un homme tellement long qu'on voyait à peine sa tête dans
le ciel. Autour de lui il y avait un nombre jamais vu d'enfants. Je
dis: "Qu'est cet homme et que sont ces enfants?" Ils dirent: "Avance!
Avance!" Nous reprîmes notre marche et voilà que nous trouvâmes un
très grand arbre auquel je n'ai jamais vu de plus grand ni de plus
beau. Ils me dirent: "Grimpe sur cet arbre". Nous montâmes ainsi
jusqu'à une cité. Nous y frappâmes et l'on nous ouvrit. Nous entrâmes
donc et nous fûmes accueillis par des hommes dont la moitié du corps
était d'une beauté inouïe et dont l'autre était d'une laideur
exceptionnelle. Ils dirent à ces hommes: "Allez vous jetez dans cette
rivière!" Nous vîmes en effet une rivière en face de nous dont les
flots coulaient tout blancs comme un lait très pur. Ils allèrent s'y
jeter et revinrent à nous. Leur moitié laide avait alors complètement
disparu et ils apparurent dans leur plus belle image. Les deux Anges
me dirent: "Ceci est le Paradis-Eden et là-haut se trouve ta
demeure". Je levai les yeux et vis un palais comme un nuage blanc.
Ils me dirent: "C'est là-bas ta demeure". Je leur dis: "J'ai vu
durant cette nuit des choses bouleversantes. Que sont-elles donc?"
Ils me dirent: "Maintenant nous allons t'en informer. Le premier
homme devant qui tu as passé et dont on fendait le crâne avec une
pierre, c'est celui qui apprenait le Coran et refusait de le mettre
en pratique. Il dormait aussi avant d'avoir fait sa prière
obligatoire (celle du Isha). Quant à l'homme devant qui tu es passé
et dont on sciait la bouche jusqu'à la nuque ainsi que sa narine et
son oeil, c'est un homme qui sortait le matin de chez lui pour dire
un mensonge qui se progageait jusqu'aux provinces lointaines. Pour ce
qui est des hommes et des femmes nus qui se tenaient dans une fosse
semblable à un four à pain, ce sont les fornicateurs et les
fornicatrices. L'homme devant qui tu es passé, qui nageait dans la
rivière et à qui on mettait une pierre dans la bouche, c'est le
mangeur d'intérêts (l'usurier). L'homme à l'aspect hideux qui se
tenait près du feu qu'il attisait et autour duquel il tournait, c'est
Malek, l'Ange-Gardien de l'Enfer. L’homme très grand qui était dans
le jardin, c'est Abraham. Quant aux enfants qui étaient autour de
lui, ce sont tout enfant mort dans la saine nature (c'est-à-dire
avant que ses parents n'en fassent un non-Musulman).

Dans la version d'Al Barqani: "Tout enfant né dans la saine nature
(l'Islam)". Certains Musulmans dirent: "S'agit-il aussi des enfants
des Associateurs? O Messager de Dieu!". Le Messager de Dieu (BSDL)
leur dit: "Et les enfants des Associateurs". Quant aux gens dont la
moitié du corps était belle et l'autre moitié laide, ce sont des gens
ayant mêlé une bonne oeuvre à une autre mauvaise. Dieu leur a
pardonné". (Rapporté par Al Boukhari)

Dans une autre version d'Al Boukhari: "J'ai vu cette nuit deux hommes
venus à moi. Ils me sortirent pour m'emmener à une terre sainte".
Puis il raconta son rêve et dit: "Nous marchâmes jusqu'à une fosse
pareille à un four à pain. Elle se rétrécissait en haut et
s'élargissait à sa base. Dans son fond flambait un feu. Quand les
flammes montaient, ils montaient jusqu'à faillir en sortir; et quand
les flammes baissaient, ils retournaient à son fond. Il y avait dans
cette fosse d'hommes et de femmes nus. Il dit entre autres: "Jusqu'à
ce que nous arrivâmes à une rivière de sang (dans cette version le
narrateur n'a pas douté). Il y avait un homme debout au milieu de la
rivière et un autre sur son bord ayant devant lui un tas de pierres.
L'homme se trouvant dans la rivière vint à lui. Chaque fois qu'il
voulait sortir sur la berge, l'autre lui jetait une pierre qui
s'installait dans sa bouche et le faisait ainsi retourner à son point
de départ". Il dit encore: "Les deux Anges me firent grimper sur
l'arbre. Ils me firent entrer dans une demeure à laquelle je n'avais
jamais vu rien de plus beau. Il y avait dans cette maison des hommes
vieux et jeunes". Il dit: "Celui dont tu as vu scier la bouche, c'est
un très grand menteur qui racontait un mensonge que d'autres
propageaient à leur tour jusqu'à ce qu'il parvienne aux provinces
lointaines. Il est tourmenté de cette façon jusqu'au jour de la
résurrection". Il dit aussi: "Celui dont tu as vu fendre la tête,
c'est un homme à qui Dieu avait enseigné le Coran mais qui ne le
lisait pas la nuit et ne le mettait pas en pratique le jour. Il est
ainsi torturé jusqu'au jour de la résurrection. La première demeure
où tu es entré est celle du commun des Croyants et l'autre est celle
des martyrs. Moi je suis Gabriel et celui-ci est Mikaël. Lève la
tête" Je levai la tête et vis au-dessus de moi comme un nuage blanc.
Ils me dirent: "C'est là-bas ta demeure". Je leur dis: "Laissez-moi
entrer chez-moi!". Ils dirent: "Il te reste encore du temps à vivre
et, une fois que tu l'auras accompli, tu viendras à ta maison".
(Rapporté par Al Boukhari)

BSDL: bénédiction et salut de Dieu sur lui
DAS: que Dieu lui accorde Sa satisfaction

Riyad as-Salihin (Les Jardins des vertueux)
de l'Imam Mohieddine Annawawi 631 - 676
Traduction et Commentaire du Dr Salaheddine Keshrid (Tunisie)
Éditeur: Dar Al-Gharb Al-Islami
Chapitre 127, Page 435, Numéro 1544
 
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