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un hadith par jour
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14 janvier 2006 09:50
hadith qodsy

Les Hadith Qudsi (ou Hadith Sacrés) sont nommés ainsi car, à la différence de la majorité des Hadith qui sont des Hadith Prophétiques, leur chaîne de transmission (Sanad) a pour origine Dieu et non pas le Prophète.

Rapporté par Abu Dharr al-Ghifari (que Dieu l'aggrée), le Messager de Dieu (S.Cool, parmi les paroles qu'il relatait de son Seigneur (qu'il soit glorifié) rapporta qu'Il dit:

"O Mes serviteurs, Je Me suis interdis l'oppression, et Je l'ai interdit entre vous, alors ne vous opprimez pas les uns les autres.O Mes serviteurs, vous êtes tous dans l'égarement, sauf ceux que J'ai guidé, alors recherchez Ma guidée et Je vous guiderai, O Mes serviteurs, vous êtes tous affamés sauf ceux que J'ai nourri, alors cherchez votre nouritture auprès de Moi et je vous nourrirais. O Mes serviteurs, vous êtes tous nus, sauf ceux que j'ai vêtus, alors cherchez vos vêtements auprès de Moi et Je vous vêtirais. O Mes serviteurs, vous commettez des péchés jour et nuit, et Je pardonne tous les péchés, alors cherchez le pardon auprès de Moi, et Je vous pardonnerai. O Mes serviteurs, vous ne m'atteindriez pas en mal en cherchant à me faire du tort, et vous ne m'atteindriez pas en bien, en cherchant à M'avantager. O Mes serviteurs, même si le premier et le dernier d'entre vous, les hommes et les djinns, étaient aussi pieux que le coeur le plus pieux des hommes, cela n'ajouterai rien à Mon royaume. O Mes serviteurs, même si le premier et le dernier d'entre vous, les hommes et les djinns étaient aussi pervers que le coeur le plus pervers des hommes, cela ne retirerait rien à Mon royaume. O Mes serviteurs, même si le premier et le dernier d'entre vous, hommes et djinns, se rassemblaient en un endroit et Me demandaient, et que Je satisfasse la demande de chacun, cela ne diminuerait pas ce que Je possède, pas plus que ne diminue la mer quand on y trempe une aiguille. O Mes serviteurs, Je n'estime rien d'autre de vous que vos actions et Je les récompense ensuite, Donc celui qui trouve le bonheur, qu'il rende grâce à Dieu et celui qui trouve autre chose,qu'il ne s'en prenne qu'a lui-même".

Rapporté par Muslim (et par at-Tirmidhi et Ibn Majah).
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14 janvier 2006 10:10
salamou3alikoum



D'après Ibn `Abbâs (qu'Allah soit satisfait de lui):
Une députation des `Abd Al-Qays vint trouver le Prophète (pbAsl). Les députés dirent: "O Messager d'Allah! Nous sommes les gens de Rabî`a. Il nous est impossible de venir vers toi excepté durant les Mois Sacrés à cause de cette tribu mécréante de Mudar. qui s'interposait entre vous et nous. Signalez-nous donc quelques prescriptions pour que nous les suivrons et les prêcherons chez nous (à notre retour)". Le Prophète répondit: "Je vous prescrivis quatre choses et vous interdis quatre autres. Je vous enjoignis de croire en Allah, -il explicita ceci en disant- Cela consiste à déclarer qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que Muhammad est l'Envoyé d'Allah". Il leur ordonna ensuite de pratiquer la prière, de s'acquitter de l'aumône légale (Az-Zakâ) et de payer le cinquième du butin. Il leur interdit l'usage de la calebasse, du hantam (récipient fait de la boue, du poil et du sang), de l'auge (naqîr, tronc de palmier creusé en tonneau) et de muqayyar (récipient enduit de résine). (N.B: Ces ustensiles étaient destinés à y fermenter les boissons enivrantes).
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 23
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15 janvier 2006 21:12
salamou3alikoum



D'après 'Abû Mûsa Al-'Ach`arî (qu'Allah soit satisfait de lui),
le Prophète (pbAsl) a dit: "Le Croyant, qui récite le Coran ressemble au cédrat ayant une bonne odeur et une saveur agréable; tandis que le Croyant qui, ne le récite pas, est pareil à la datte qui quoique n'a pas de parfum, est d'une saveur agréable. L'hypocrite qui récite le Coran, est comme le myrte dont le parfum est agréable et le goût amer; tandis que l'hypocrite qui ne le récite pas, est comme la coloquinte qui n'a pas de parfum, et dont la saveur est amère".
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16 janvier 2006 00:56
'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit:
Après la révélation de ce verset: O vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète,... Thâbit ibn Qays se retira dans sa maison et dit: "Ah! Je serai au nombre des damnés!" Il s'est abstenu d'aller voir le Prophète (pbAsl). Se rendant compte de son absence, l'Envoyé d'Allah demanda de ses nouvelles à Sa`d ibn Mu`âdh, en disant: "O 'Abû `Amr! Est-ce que Thâbit est malade?". - "Il est mon voisin, répliqua Sa`d, et je n'ai pas entendu qu'il souffre". Sa`d se rendit aussitôt à son voisin et l'informa de ce que l'Envoyé d'Allah (pbAsl) avait dit. Thâbit s'exprima ainsi: "Ne voyez-vous pas que je suis visé par ce verset car c'est ma voix qui s'élève le plus souvent au-dessus de celle du Prophète (pbAsl)? Je serai donc l'un des damnés!". Sa`d revint auprès du Prophète (pbAsl) et lui fit part de ce que Thâbit avait dit. L'Envoyé d'Allah (pbAsl) dit: "Non, il sera au nombre des bienheureux du Paradis".
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 170
16 janvier 2006 09:55
Salam,


730. Jàber (das) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «Quand l'homme entre dans sa maison et prononce le nom de Dieu à son entrée et au début de son repas, le Diable dit à ses compagnons: «Vous n'avez dans cette maison ni un lieu où passer la nuit, ni de quoi dîner». Et quand il entre sans prononcer le nom de Dieu, le Diable leur dit: «Vous êtes arrivés au lieu où vous pouvez passer la nuit». Quand il ne prononce pas le nom de Dieu au début de son manger, le Diable leur dit: «Vous voilà arrivés au lieu où vous avez pour cette nuit le gite et le couvert». (Rapporté par Moslem)
Nadia
r
16 janvier 2006 10:29
Selon `Alî (qu'Allah soit satisfait de lui),
l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Ne m'attribuez pas des paroles mensongères! Certes, quiconque le fait, ira en Enfer".
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 2
n
17 janvier 2006 00:16
salamou3alikoum

je prévien trés long hadithsmiling smiley mais trés interréssant j'en es apris des chose et enrichie mon histoir islamiquesmiling smiley



`A'icha, la femme du Prophète, (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit:
Quand l'Envoyé d'Allah (pbAsl) voulait faire un voyage (ou une expédition), il faisait un tirage au sort entre ses femmes pour désigner celles qui l'accompagneraient. Lors d'une des expéditions qu'il entreprit, il procéda au tirage au sort et c'était moi que le sort avait désignée. Je partis donc avec l'Envoyé d'Allah (pbAsl). C'était postérieurement à la révélation du verset relatif à la prescription du voile et j'étais toujours dans mon palanquin, même lorsqu'on le descendait du dos du chameau. Quand l'Envoyé d'Allah (pbAsl) eut terminé cette expédition, nous prîmes le chemin de retour. Comme on était près de Médine lors du retour, le Prophète ordonna une nuit de se mettre en marche. A l'instant où l'ordre de marche était donné, je me levai et marchai jusqu'à ce que j'eusse dépassé les troupes pour satisfaire un besoin et en retournant, je me dirigeai vers ma monture. Comme je portai la main au cou, je me rendis compte que j'avais perdu mon collier de verroteries fabriqué à Zafâr. Je retournai pour rechercher mon collier et le désir de le retrouver me retint sur place. Les gens qui étaient chargés de ma monture soulevèrent mon palanquin et le chargèrent sur mon chameau, croyant que j'étais dedans. En effet, à cette époque les femmes étaient de poids légers; elles n'étaient pas encore devenues obèses, car elles ne mangeaient que peu. Aussi les gens ne trouvèrent-ils pas insolite la légèreté du palanquin lorsqu'ils le soulevèrent, d'autant plus que j'étais une toute jeune femme. Ils firent alors relever le chameau et partirent. Quand je trouvai mon collier, les troupes étaient déjà en marche. Je me rendis au camp où il n'y avait plus personne, j'allai alors droit à l'endroit où j'avais été installée pensant qu'en s'apercevant de ma disparition on reviendrait me chercher. Pendant que j'étais assise en cet endroit, je fus gagné par le sommeil et je m'endormis. Or Safwân ibn Al-Mu`attal As-Sulamî Adh-Dhakwânî, qui était resté en arrière des troupes, après avoir marché toute la nuit, arriva le matin à l'endroit où j'étais. Apercevant la silhouette d'une personne endormie, il s'approcha de moi et me reconnut quand il me vit, car il m'avait vue avant que le port du voile n'eût été ordonné par le Coran et il dit: "Nous sommes à Allah et nous retournerons à Lui". Sa voix m'éveilla et je me levai, cachant mon visage avec mon voile. Par Allah, il ne prononça aucun mot autre que ceux qu'il avait prononcés à ma vue. Il fit ensuite agenouiller sa monture et lui foula les pattes de devant pour que je monte sur laquelle. Il tint son licou pour le mener et nous arrivâmes ainsi auprès des troupes qui venaient de camper au moment de la canicule de midi. `A’icha poursuivit: Des gens m'avaient calomnié (en m'accusant d'adultère) et parmi eux était `Abd-Allah ibn 'Ubayy ibn Salûl qui s'était chargé de la plus lourde part de la calomnie. Quand nous arrivâmes à Médine, je suis tombé malade pendant un mois, et c'est à ce moment que les gens répandaient les propos des calomniateurs, sans que j'en eusse pas au courant. Ce qui m'étonnait, durant ma maladie, c'est que je ne trouvais pas l'Envoyé d'Allah (pbAsl) aussi aimable avec moi qu'il l'était d'ordinaire quand je tombais malade. L'Envoyé d'Allah (pbAsl) entrait seulement chez moi, me saluait et me disait: "Comment allez-vous?". Cela me donnait des inquiétudes, mais je ne sus la fâcheuse nouvelle que lors de ma sortie après le rétablissement de ma santé. J'étais sortie avec 'Umm Mistah pour aller du côté d'Al-Manâsi`, qui nous servait de latrines. Nous n'y allions que de nuit. C'était avant que nous eussions des latrines à proximité de nos maisons. Nous suivions la coutume des anciens Arabes qui allaient satisfaire leurs besoins naturels dans des terrains vagues et, tout comme eux, nous répugnons à avoir les latrines près de nos demeures à cause de leur mauvaise odeur. Je partis donc en compagnie de 'Umm Mistah qui était la fille de 'Abû Ruhm ibn Al-Muttalib ibn `Abd-Manâf; sa mère, bint Sakhr ibn `Amir était la tante maternelle de 'Abû Bakr As-Siddîq et son fils était Mistah ibn 'Uthâtha ibn `Abbâd ibn Al-Muttalib. Après avoir satisfait nos besoins, nous revenions, la fille de 'Abû Ruhm et moi, vers la maison et comme 'Umm Mistah trébucha sur le pan de son vêtement, elle s'écria: "Que Mistah Périsse!". - "Fi! Que c'est mal, lui dis-je, d'injurier un homme qui a pris part au combat de Badr". - "Hé! ma chère, me répondit-elle n'as-tu pas entendu ce qu'il avait dit?". - "Et qu'est ce qu’il a dit?", demandai-je. Aussitôt elle me raconta ce que disaient les calomniateurs. Je devins alors plus malade et, quand je rentra chez moi, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) vint me rendre visite, il me salua, puis dit: "Comment allez-vous?". - "Me permets-tu, lui demandai-je alors, de me rendre chez mes parents?". Je voulais à ce moment-là m'assurer auprès d'eux de la nouvelle. l'Envoyé d'Allah (pbAsl) m'accorda cette permission et je me rendis chez mes parents. - "Chère maman, dis-je à ma mère, que racontent donc les gens?". - "ma fille, me répondit-elle, ne t'en fais pas. Il est bien rare qu'une jolie femme aimée de son mari et ayant des coépouses ne soit pas l'objet de leurs commérages". - "Gloire à Allah!, m'écriai-je, les gens ont-ils échangé de tels propos!". Et je passai toute la nuit à pleurer au point que je ne goûtai pas un seul instant de sommeil jusqu'au matin que je passai également à pleurer. L'Envoyé d'Allah, voyant que la révélation avait tardé à venir à ce sujet, manda `Alî ibn 'Abî Tâlib et 'Usâma ibn Zayd pour leur demander s'il devait se séparer de moi. 'Usâma ibn Zayd, étant sûr que j'étais innocente et sachant l'affection que le Prophète avait pour moi, dit à l'Envoyé d'Allah (pbAsl): "Garde ta femme nous ne savons que du bien d'elle". Quant à `Alî ibn 'Abû Tâlib il dit: "O Envoyé d'Allah, Allah ne t'a pas mis trop à l'étroit. Il y a beaucoup d’autres femmes. Interroge sa suivante, elle te dira la vérité". L'Envoyé d'Allah manda alors à Barîra et lui dit: "O Barîra, as-tu vu de `A'icha quelque chose qui suscite en toi le soupçon?". - "Non, répondit Barîra, j'en jure par Celui qui t'a envoyé par la Vérité, je ne l’ai rien vu faire d’acte répréhensible, sinon qu'étant une toute jeune femme il lui arrive parfois de s'endormir auprès de la pâte à pain de la famille la laissant ainsi manger par les animaux domestiques". L'Envoyé d'Allah (pbAsl) se leva et résolut de demander ce jour-là une justification à `Abd-Allah ibn 'Ubayy ibn Salûl. Montant alors en chaire, le Prophète (pbAsl) dit: "O groupe de musulmans! Qui m'excusera (si je punis) un homme dont le mal a atteint ma femme? Par Dieu! Je ne sais que du bien sur le compte de ma femme, et l'on me parle d'un homme sur le compte duquel je ne sais que du bien et qui n'est jamais entré chez ma femme autrement qu'avec moi". Alors Sa`d ibn Mu`âdh Al-'Ansârî se leva et dit: "O Envoyé d'Allah, moi, je t'excuserai et s'il appartient à la tribu des 'Aws, nous lui trancherons la tête; si c'est un de nos frères de la tribu des Khazraj, ordonne ce que tu voudras et nous le ferons". A ces mots, Sa`d ibn `Ubâda le chef des Khazraj, qui était un homme vertueux, mais dont le zèle tribal plongeait dans l'ignorance, se leva et s'adressa à Sa`d ibn Mu`âdh en disant: "Tu as menti; et j'en jure par Allah que tu ne le tueras pas et que tu ne peux pas le faire". A son tour, 'Usayd ibn Hudayr, le cousin de Sa`d ibn Mu`âdh, se leva et, s'adressant à Sa`d ibn `Ubâda en disant: "Tu as menti. Par Allah nous le tuerons; car toi tu n'es qu'un hypocrite qui plaide la cause des hypocrites". Les deux tribus des 'Aws et des Khazraj furent si excitées, qu'elles furent sur le point de se combattre, alors que l'Envoyé d'Allah (pbAsl) était encore en chaire. L'Envoyé d'Allah (pbAsl) ne cessa de les apaiser jusqu'à ce qu'ils gardèrent le silence et alors il se tut. Tout ce jour-là, je le passai en larmes et je n'y goûtai aucun instant de sommeil. La nuit suivante, je la passai également dans cet état à tel point que mes parents crurent que mes larmes me briseraient le cœur. Pendant qu'ils étaient assis auprès de moi et alors que j'étais encore en larmes, une femme des 'Ansâr demanda de me voir. Je la fis entrer chez moi, elle s'assit et commença à pleurer à son tour. Nous étions dans cet état lorsque l'Envoyé d'Allah (pbAsl) entra, salua, puis s'assit. Il ne s'était plus assis auprès de moi depuis qu'on avait colporté des propos sur mon compte et cela avait duré un mois sans qu'aucune révélation ne se fût produite à mon sujet. En s'asseyant, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) prononça l'attestation de foi, puis dit: "O `A'icha! Il m'est parvenu telle et telle chose sur ton compte; si tu es innocente, Allah t'innocentera; si tu as commis quelque faute, demande pardon à Allah et repens-toi, car quand le Serviteur reconnaît ses péchés et se repent, Allah accepte son repentir". A peine l'Envoyé d'Allah (pbAsl) eut-il achevé ces paroles, que mes larmes cessèrent de couler et je ne versai plus un seul pleur. M'adressant à mon père, je le priai de répondre à l'Envoyé d'Allah (pbAsl). - "Par Allah!, me répondit-il, je ne sais pas que dire à l'Envoyé d'Allah (pbAsl)". Alors, me tournant vers ma mère, je la priai de répondre à l'Envoyé d'Allah (pbAsl). - "Par Allah, répondit-elle, je ne sais pas que dire à l'Envoyé d'Allah (pbAsl)". Je répliquai alors que j'étais encore très jeune et que je ne retenais pas beaucoup du Coran: "Par Dieu, je sais que vous avez entendu raconter cette histoire (à mon sujet), qu'elle s'est gravée en vous-même et que vous y avez ajouté foi. Si je vous dis que je suis innocente - et Allah sait que je le suis - vous ne me croirez pas; mais si j'avoue que j'ai commis un tel péché - et Allah sait que je suis innocente - vous me croirez. Par Dieu! Je n'ai à dire de ma situation que ces paroles du père de Joseph: (Il ne me reste plus donc) qu'une belle patience! C'est Allah qu'il faut appeler au secours contre ce que vous racontez! - "Cela dit, je me retournai et m'étendis sur mon lit. A ce moment, par Allah, je savais que j'étais innocente et qu'Allah m'innocentera; mais, par Allah! Je n'aurais jamais cru qu'Allah ferait descendre à mon sujet une révélation. Il me semblait que j'étais trop insignifiante, pour qu'Allah révélât des versets à mon égard. Cependant, j'avais espéré, que l'Envoyé d'Allah (pbAsl) verrait pendant son sommeil une vision dans laquelle Allah me déclarait innocente. Par Allah! L'Envoyé d'Allah (pbAsl) ne sortit pas non plus que personne des gens de la maison, avant d'avoir reçu la révélation et d'avoir été saisi de l'état (de fatigue) qui accompagnait toute révélation; même dans un jour d'hiver, les gouttes de sueur tombaient en abondance et étaient si grosses que les perles, tant est lourd le fardeau de la Parole divine quand elle descend. Dès que cet état eut quitté l'Envoyé d'Allah (pbAsl), il se montra souriant et les premières paroles qu'il prononça furent celles-ci: "Réjouis-toi, `A'icha quant à Allah, Il te déclare innocente". - "Va vers lui", me dit alors ma mère. - "Par Allah! répondis-je, je n'irai pas à lui et c'est Allah Seul que je dois louer, c'est Lui qui a déclaré mon innocence". Allah, ajoute `A'icha révéla les dix versets qui commencent ainsi: Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d'entre vous. Quand Allah eut révélé ceci pour déclarer mon innocence, 'Abû Bakr As-Siddîq qui donnait des subsides à Mistah parce que celui-ci était de ses parents et était pauvre, dit: "Par Allah! Je ne lui donnerai plus jamais aucun subside après ce qu'il a dit de `A'icha". C'était alors qu'Allah révéla ce verset Et que les détenteurs de richesse et d'aisance parmi vous, ne jurent pas de ne plus faire des dons aux proches.... N'aimez-vous pas qu'Allah vous pardonne? D'après Habân ibn Mûsa, `Abd-Allah ibn Al-Mubârak a dit: "Ce verset du Livre d’Allah est le plus qui donne de l’espoir". 'Abû Bakr a dit: "Certes, je désire qu'Allah me pardonne". Et il renouvela à Mistah la pension qu'il lui faisait et affirma qu'il ne la lui supprimerait jamais. `A'icha poursuit: l'Envoyé d'Allah (pbAsl) avait interrogé à mon sujet Zaynab bint Jahch, une des femmes de l'Envoyé d'Allah (pbAsl) et lui dit: "O Zaynab que sais-tu (de ce sujet) et qu'as-tu vu?". - "O Envoyé d'Allah, répondit-elle, je garde mon ouïe et ma vue du péché (c-.à.d. je ne dirai que ce que j'ai vu et entendu). Je ne sais que du bien (d'elle)". Or Zaynab était la seule parmi les femmes de l'Envoyé d'Allah (pbAsl), qui rivalisait avec moi de beauté et de rang, mais Allah la préserva (de mentir à mon sujet) à cause de sa piété. Quant à sa sœur Hamna bint Jahch, elle soutint les propos des calomniateurs, voulant ainsi débarrasser sa sœur de sa rivale, aussi périt-elle avec les calomniateurs.
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4974
17 janvier 2006 11:05
Alikoum Salam,


20. Selon Abou Sa'îd Al-Khoudri (ÑÖí Çááå Úäå), Le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Parmi ceux qui vivaient avant vous il y avait un homme qui avait tué quatre vingt dix neuf personnes. Il demanda quel était le plus grand savant de la terre. On lui désigna un moine. Il alla le trouver et lui dit qu'il avait tué quatre vingt dix neuf personnes. Est-ce qu'il restait quelque possibilité de se repentir ?"
Le moine dit aussitôt : "Non".
Il le tua sur le coup et compléta ainsi à cent le nombre de ses victimes. Puis il demanda quel était l'homme le plus savant de la terre. On lui en désigna un. Il lui dit : "J'ai tué cent personnes. Ai-je encore quelque possibilité de me repentir ?"
Il Lui dit : "Oui et qu'est ce qui suppose à ton retour à Allâh ? Va à tel pays. Là vivent des gens qui ne font qu'adorer Allâh exalté. Ador'Allâh avec eux et ne te retourne plus à ton pays car c'est une terre de mal".
Il se mit donc en marche et lorsqu'il fut à la moitié du chemin il fut atteint par la mort. Les anges de la miséricorde (ceux qui accueillent les mourant agréés par Allâh) se disputèrent à son sujet avec les anges des tourments.
Les anges de la miséricorde dirent : "Il est venu plein de repentir désirant de tout son cœur retourner à Allâh".
Les anges des tourments dirent : "Il n'a jamais fait de bien dans sa vie".
C'est alors qu'un Ange vint à eux sous une apparence humaine. Ils le prirent comme arbitre. Il leur dit : "Mesurez la distance qui le sépare de la terre du mal et celle qui le sépare de la terre du bien. Destinez le ensuite à celle dont il est le plus proche".
Ils mesurèrent et trouvèrent qu'il était plus près de la terre qu'il voulait rejoindre et ce furent les anges de la miséricorde qui lui retirèrent son âme". (Al-Boukhâri, Mouslim)



Modifié 2 fois. Dernière modification le 17/01/06 11:07 par nadiya_6.
Nadia
18 janvier 2006 09:47
Salam,



1522.D'après 'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui),
le Prophète (pbAsl) a dit: Certes Allah - à Lui la puissance et la gloire - a confié l’utérus à un Ange qui dit: "Seigneur! Ceci est une goutte de sperme; Seigneur! Ceci est une adhérence; Seigneur! Ceci est un embryon". Lorsque Allah veut alors créer un être, l'Ange demande: "Sera-ce un mâle ou une femelle, un misérable ou un heureux? Quelle sera sa part des biens de ce monde? Quel sera le terme de sa vie?". Et tout cela est inscrit alors qu'il est encore dans l'utérus.


Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4785
Nadia
n
18 janvier 2006 10:17
salamou3alikoum


D'après 'Abû Mûsa (qu'Allah soit satisfait de lui),
le Prophète (pbAsl) a dit: "Tout musulman est tenu de faire l'aumône". - "Mais, objecta-t-on, et s'il ne trouve pas (d'argent) pour la faire?". - "Qu'il travaille de ses mains, répondit le Prophète, pour gagner sa vie et faire l'aumône". - "Mais s'il ne le peut pas?". - "Qu'il prête une main secourable à un besogneux victime d'une affliction". - "Et s'il ne le peut pas non plus?". - "Alors qu'il préconise le bien". - "Qu'en est-il s'il ne le fait pas?". - "Qu'il s'abstienne de faire le mal, ce qui lui sera compté pour aumône".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 1676
19 janvier 2006 09:10
Salam,

807.D'après Sahl ibn Sa`d (qu'Allah soit satisfait de lui),
Une femme vint dire à l'Envoyé d'Allah (pbAsl): "O Envoyé d'Allah! Je viens me donner à toi". L'Envoyé d'Allah (pbAsl) fixa ses regards un instant sur elle, puis baissa la tête. Voyant qu'il ne décida rien à son égard, la femme s'assit. Alors un des Compagnons du Prophète se leva et dit: "O Envoyé d'Allah (pbAsl)! Si tu ne veux pas accepter son don, donne-la-moi en mariage". - "Possèdes-tu quelque bien (pour la doter)?", lui demanda le Prophète. - "Non, par Dieu! O Envoyé d'Allah!", répliqua l'homme. - "Rentre chez toi, répliqua le Prophète, et regarde si tu y trouves quelque chose". L'homme partit et revint dire: "Par Dieu! Je n'y ai rien trouvé". - "Cherche bien, ajouta l'Envoyé d'Allah (pbAsl), fût-ce une bague en fer". L'homme rentra chez lui, puis vint dire: "Par Dieu! O Envoyé d'Allah, je n'y ai même pas trouvé une bague en fer, mais voilà mon 'izâr (pagne) - Sahl ajouta: "Il ne possédait même pas un ridâ' (habit couvrant la partie supérieure du corps)- à elle sa moitié". - "Mais, reprit l'Envoyé d'Allah (pbAsl), qu'est-ce qu'elle fera de ton pagne? Si tu t'en vêts, elle ne s'en servira pas et si c'est elle qui s'en vêt, tu ne t'en serviras pas". L'homme s'assit, puis, comme la séance se prolongeait, il se leva. L'Envoyé d'Allah, voyant qu'il fut sur le point de partir, donna ordre de le rappeler. Quand l'homme retourna, il lui dit: "Que connais-tu du Coran?". - "Je connais, répondit-il, telle et telle sourates", répondit-il puis il se mit à les énumérer. - "Est-ce que tu les connais par cœur?", demanda le Prophète. - "Oui", répondit-il. - "Eh bien va, reprit le Prophète, je te la donne en mariage pour ce que tu connais du Coran".


Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 2554
Nadia
n
19 janvier 2006 11:11
salamou3alikoum



Le récit de `Uthmân ibn `Affân (qu'Allah soit satisfait de lui):
Ayant demandé de l'eau pour faire les ablutions (Wudû'), il se lava les mains trois fois, se rinça la bouche et s'aspira l'eau par les narines. Puis, il se lava le visage trois fois, les deux bras jusqu'aux coudes trois fois également tout en commençant par le côté droit. Ensuite, il passa sa main humide sur la tête, se lava les pieds jusqu'aux chevilles à trois reprises tout en commençant par le pied droit; enfin il dit: J'ai vu l'Envoyé d'Allah (pbAsl) faire ses ablutions de cette même façon et je l'ai entendu dire ensuite: "Quiconque fait ses ablutions comme je viens de les faire; puis prie deux rak`a sans que son esprit fût distrait à ce moment, obtiendra le pardon de ses péchés antérieures".



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/01/06 11:11 par eauderose.
n
20 janvier 2006 00:36
salamou3alikoum



Selon 'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui):
Mu`âdh ibn Jabal était un jour assis en croupe d'une chamelle derrière le Prophète. Celui-ci s'adressa à lui en disant: "O Mu`âdh!". - "O Envoyé d'Allah! A votre service! A vos ordres!", répondit Mu`âdh. Le Prophète répéta à deux reprises son appel et reçut toujours la même réponse. Ensuite, il dit: "Toute personne qui témoigne qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que Muhammad est l'Adorateur et l'Envoyé d'Allah ne manquera pas d'être préservée -par Allah- du feu de l'Enfer". - "O Envoyé d'Allah!, reprit alors Mu`âdh, ne dois-je pas en informer les fidèles pour les réjouir?". - "Non, répliqua le Prophète, ils risquent de s'y appuyer (pour supprimer toute pratique religieuse)". (Mu`âdh transmit cette tradition au moment où il était au chapitre de la mort, de peur de commettre un péché en celant un enseignement du Prophète).
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 47
20 janvier 2006 09:02
Alikoum salam,


1397. D'après Abou Sa'îd Al-Khoudri (ÑÖí Çááå Úäå), le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Les ablutions majeures au jour du vendredi sont obligatoires pour toute personne pubère". (mouslim)
Nadia
n
21 janvier 2006 10:12
salamou3alikoum


Selon 'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui),
le Prophète (pbAsl) a dit: "Il en est trois qualités, quiconque les possède, saura savourer la douceur de la foi: vouer un amour exclusif à Allah et à son Envoyé; si l'on aime quelqu'un d'autre, qu'il ne sera que par amour d'Allah; enfin de redouter le retour à l'incrédulité -condition de laquelle on a été sauvé par Allah- comme on redoute d'être précipité en Enfer".


Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 60
n
22 janvier 2006 02:35
salamou3alikoum


Récit de 'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui) transmis par 'Abû 'Umâma.
Celui-ci, après avoir accompli la prière de zhuhr (de midi), alla trouver 'Anas ibn Mâlik dans sa demeure de Bassora, qui était contiguë à la mosquée. Quand nous entrâmes chez lui, 'Anas nous reçut en demandant: "Avez-vous fait la prière de `asr (de l'après-midi)?". - "Nous venons juste d'accomplir celle de zhuhr!". - "Acquittez-vous de la prière de `asr". Et nous de se lever pour prier. La prière terminée, 'Anas nous fit savoir qu'il eut entendu l'Envoyé d'Allah (pbAsl) dire: "Telle est la prière de l'hypocrite: il reste à guetter le soleil et ne se lève pour faire sa prière qu'en voyant l'astre sur le point de se coucher, comme s'il était entre les deux cornes du diable. Alors il se lève et s'acquitte en toute hâte des quatre rak`a, sans que son esprit y soit recueilli que pour un petit moment".


Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 987
23 janvier 2006 08:51
Salam,


D’après Abou Hourayra, le Messager d’Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Quand le mort est enterré (ou il a dit smiling smiley quand l’un d’entre vous est enterré, deux anges noirs-bleus se présentent à lui ; l’un est appelé Mounkir et l’autre Nakir...". (At-Tirmidhi n°1071 et qualifié par Abou Issa de "beau" et "étrange" et jugé "beau" dans Sahih al-Djami n°724)

Selon Al-Bara Ibn Azib (ÑÖí Çááå Úäå), le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Et puis son âme sera ramenée à son corps, et deux anges se présenteront à lui et le mettront debout et lui diront,
- "Qui est ton Maître"
- "Allâh est mon Maître"
- "Quelle est ta religion ?"
- "L'Islam est ma religion"
- "Qu'en est-il de cet homme qui vous a été envoyé ?"
- "Il est le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã)"
- "Comment l'avez-vous su ?"
- "J'ai lu le livre d'Allâh et y ai adhéré et cru en lui"
Une clameur dira depuis le ciel : "Mon serviteur a dit vrai. Préparez-lui un lit et des vêtements au Paradis. Ouvrez-lui une porte débouchant sur le Paradis de sorte qu'il pourra en recevoir l'avant-goût et la fraîcheur. On lui élargira sa tombe l'espace d'une vue d'œil, et un homme se présentera à lui pour lui dire ceci : "sois rassuré que ce jour est celui qui t'était promis".
- "Qui es-tu puisque ton visage présage du bien ? !"
- "Je suis ta bonne œuvre !"
- "Maître, fais venir l'Heure pour que je puisse rejoindre ma famille et mes biens"
Quand un serviteur infidèle quitte la vie d'ici-bas pour l'Au-delà, lui viendront du ciel des anges noirs munis de serviettes dures et ils s'installeront à vue d'œil de lui. Puis l'ange de la mort viendra s'asseoir près de sa tête et dira : "ô âme mauvaise ! Sors pour faire l'objet de la colère d'Allâh et Son dépit. L'âme se dispersera alors dans son corps. Mais on l'on extraira de manière à déchirer les veines comme une brosse en fer que l'on retire de la laine mouillée. L'ange de la mort la prendra. Et les autres anges s'en saisiront tout de suite et l'envelopperont dans leurs serviettes dures dont se dégagera l'odeur la plus nauséabonde sur terre. Ils remonteront avec cette âme et, chaque fois qu'ils passeront près d'un groupe d'anges ceux-ci diront :
- "Quelle est cette mauvaise âme ?"
- "C'est Un tel fils d'Un tel" en employant les plus désagréables noms dont on l'appelait ici-bas. Et, ce jusqu'à ce qu'ils arrivent au ciel le plus bas. Puis ils en demanderont l'ouverture mais ne l'obtiendront pas".
Là, le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) récita le verset : {Pour ceux qui traitent de mensonges Nos enseignements et qui s' en écartent par orgueil, les portes du ciel ne leur seront pas ouvertes..} (7/40)…
"Allah, le Puissant et Majestueux dira : mettez les écritures concernant mon serviteur dans un registre placé dans la plus basse couche de la terre. Puis ramenez-le sur terre puisque c'est à partir d'elle que J'ai créé les humains et c'est en elle que Je les retournerai et c'est d'elle que je les ressusciterai. Son âme sera jetée alors".
Selon le rapporteur, le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) récita ce verset : {quiconque associe à Allah, c' est comme s'il tombait du haut du ciel et que les oiseaux le happaient, ou que levent le précipitait dans un abîme très profond.} (22/31).
Il (le Prophète ) (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã ) poursuit : "c'est alors que l'âme du défunt sera ramenée à son corps et les anges l'interrogeront en ces termes :
- "Qui est ton Maître ?"
- "Eh bien, eh bien. Je ne sais pas"
- "Quelle est ta religion ?"
- "Eh bien eh bien. Je ne sais pas."
Une clameur dira depuis le ciel : préparez-lui un lit et des vêtements en enfer. Ouvrez-lui une porte débouchant sur l'enfer. Chaleur et vent brûlant lui viendront de là et sa tombe sera rétrécie de sorte que ses côtes se croiseront. Puis un homme au visage désagréable, aux vêtements désagréables et à l'odeur nauséabonde lui dira : "Sois assuré que ce jour est le mauvais jour qui t'était promis".
- "Qui es-tu puisque ton visage présage du mal ?"
- "Je suis ta mauvaise œuvre"
- "Maître, ne fais pas venir l'Heure"". (Abou Dawoud n°4753, Ahmad n°18063, jugé authentique par al-Albani dans Sahih al-Djami n°1676)
Nadia
24 janvier 2006 13:49
Salam Alikoum,


1609.D’après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),
l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Nul ne sera sauvé (de l'Enfer) grâce à ses œuvres". - "Même pas toi, ô Envoyé d'Allah?", lui demanda-t-on. - "Même pas moi, répondit-il, à moins qu'Allah ne m'accorde Sa miséricorde. Mais, vous devez suivre quand même le droit chemin".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 5036
Nadia
t
7 janvier 2006 22:29
D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),
des gens interrogèrent un jour le Prophète (pbAsl) s'ils verraient le Seigneur le Jour de la Résurrection. Et le Prophète (pbAsl) de répondre: "Trouvez-vous de la peine à voir la lune quand elle est pleine?". - "Non, ô Envoyé d'Allah" - "Trouvez-vous de la peine à voir le soleil quand aucun nuage ne le cache?". - "Non, ô Envoyé d'Allah!". - Eh bien, reprit-il, de même vous verrez le Seigneur. Le Jour de la Résurrection, Allah rassemblera les gens, et leur dira: "Que chacun suive ce qu'il adorait!". Ceux qui adoraient le soleil, le suivront; ceux qui adoraient la lune, la suivront; et ceux qui adoraient les taghût (toute fausse divinité), les suivront. Tout le monde s'en ira donc, sauf cette Communauté y compris ses hypocrites. Ensuite Allah (que soient exaltées Sa toute puissance et Sa grandeur) s'incarnera à elle dans une forme qu'elle ne connaît pas et leur dira: "Je suis votre Seigneur". - "Nous nous réfugions contre toi auprès d'Allah, diront-ils, nous resterons ici jusqu'à ce que notre Seigneur vienne, et alors nous Le reconnaîtrons". Allah (que soient exaltées Sa toute puissance et Sa grandeur) leur viendra ensuite sous la forme qu'ils connaissent et leur dira: "Je suis votre Seigneur". - "Certes, Tu es notre Seigneur", répondront-ils; et ils Le suivront. A ce moment-là, le Sirât (pont aussi fin qu'un fil) sera établi entre les deux extrémités de l'Enfer. Ma Communauté et moi serons les premiers à le traverser. Ce jour-là, personne ne parlera sauf les prophètes qui imploreront Allah en ces termes: "O Seigneur! Sauve-nous, sauve-nous!". En Enfer, il y aura des grappins pareils aux épines du Sa`dân (plante épineuse), avez-vous vu le Sa`dân? - Certes oui, ô Envoyé d'Allah. - Ces grappins ressembleront donc aux épines du Sa`dân mais personne -si ce n'est qu'Allah- ne connaît leur grandeur. Ils saisiront les gens suivant leurs actions: les croyants y échapperont tandis que les coupables y demeureront jusqu'à l'expiation de leurs fautes. Puis, quand Allah achèvera le jugement de Ses serviteurs, et qu'Il voudra faire sortir par Sa miséricorde et selon Sa volonté certains des réprouvés de l'Enfer, Il donnera l'ordre aux Anges de faire sortir du Feu, quiconque ne Lui associait rien parmi ceux à qui Il voudra accorder Sa miséricorde parce qu'ils attestaient qu'il n'y avait d'autre divinité qu'Allah. Les Anges les reconnaîtront grâce aux traces de la prosternation (marquées sur leur front), car le Feu dévorera entièrement le corps du fils d'Adam, à l'exception de cette partie, parce qu'Allah lui a interdit de le faire. Ils sortiront donc de l'Enfer consumés par le Feu; mais grâce à l'eau de la vie qu'on versera sur eux, ils renaîtront comme renaît le pourpier dans le limon de l'inondation. Quand Allah achèvera de régler les comptes des hommes et qu'il ne restera qu'un seul homme, ayant la face tournée vers le Feu. Celui-ci entrera au Paradis le dernier. Il s'écriera: "Seigneur! Détourne mon visage de l'Enfer dont le souffle m'étouffe et les flammes me brûlent!". L'homme implorera Allah autant qu'Il lui inspirera. - "Mais, lui dira-t-Il alors, est-ce que si J'exauce ton vœu, me demanderas-tu un autre?". - "Non, je ne Te demanderai pas autre chose", dira l'homme en faisant maintes promesses et en prenant maints engagements vis-à-vis d'Allah qui détournera alors son visage de l'Enfer. Mais quand il arrivera au seuil du Paradis et qu'il le verra, l'homme gardera le silence aussi longtemps qu'Allah le voudra et finira par dire: "Seigneur! Approche-moi de la porte du Paradis". - "N'as-tu pas pris, répliquera Allah, l'engagement formel de ne plus jamais rien Me demander après ce que Je t'ai déjà donné. Malheur à toi, ô fils d'Adam! Combien tu es perfide!". - "Si Seigneur", dira l'homme qui continuera à invoquer et à implorer Allah jusqu'à ce qu'Il lui dise: "Me promets-tu de ne Me rien demander si J'exauce ton vœu?". L'homme Lui promettra et confirmera sa promesse par autant d'engagements formels qu'Allah voudra. Puis, Allah l'approchera de la porte du Paradis, qui s'ouvrira alors devant lui. Voyant les biens et les félicités qu'il renferme, il gardera d'abord le silence aussi longtemps qu'Allah voudra, puis s'écriera: "Seigneur! Fais-moi entrer au Paradis". - "N'as-tu pas pris l'engagement formel de ne Me plus rien demander. Malheur à toi, ô fils d'Adam! Combien tu es perfide!". "O Seigneur! Fais que je ne sois pas le plus malheureux de Tes créatures", dira l'homme qui poursuivra ses implorations jusqu'à provoquer le rire d'Allah (que soient exaltées Sa toute puissance et Sa grandeur). Allah le fera alors entrer au Paradis et lui dira ensuite: "Demande ce que tu désire". L'homme ne cessera de demander et de formuler ses désirs, Allah, de même, lui rappellera des vœux oubliés, jusqu'à ce que l'homme n'ait point de souhaits à exprimer et ce sera alors qu'Allah lui dira: "Tout cela est à toi et autant encore".
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 267
t
7 janvier 2006 22:47
D'après 'Abû Sa`îd Al-Khudrî (qu'Allah soit satisfait de lui):
Comme des gens demandèrent au Prophète (pbAsl): "O Envoyé d'Allah! Verrons-nous le Seigneur au Jour de la Résurrection?". Il leur répondit: "Oui, éprouvez-vous de la peine à voir le soleil quand il est au zénith au temps clair et serein et éprouvez-vous de la peine à voir la pleine lune quand le temps est clair et serein?". -"Non, ô Envoyé d'Allah", répondirent-ils. - Eh bien, vous n'aurez pas non plus de peine à voir le Seigneur ce jour-là ainsi que vous n'en avez pas à voir l'un de ces deux astres. Ce jour-là, un héraut viendra crier: "Que chaque communauté suive ce qu'elle adorait". Ainsi ceux qui associaient une autre divinité à Allah en vouant un culte aux fétiches ou aux pierres dressées, seront tous précipités au Feu. Il ne restera que ceux qui adoraient Allah, pieux ou pervers soient-ils, et les restants des gens du Livre (qui ont suivi la religion non-interpolée révélée à leurs prophètes). On dira aux juifs: "Qu'adoriez-vous?". - "Nous adorions, répondront-ils, `Uzayr, le fils d'Allah". - "Vous mentez, répondra-t-on, Allah n'a ni compagne ni enfant. Que désirez-vous?". - "Nous avons soif, ô Seigneur. Donne-nous à boire", répondront-ils. - "Eh bien, buvez", leur sera-t-il dit. Et alors ils seront précipités d'affilée en Enfer qui s'étendra devant eux comme un mirage. On s'adressera ensuite aux chrétiens et on leur dira: "Qu'adoriez-vous?" - "Nous adorions, répondront-ils, le Messie, fils d'Allah". - "Vous mentez, leur répondra-t-on, Allah n'a ni compagne ni enfant. Que désirez-vous?". - "Nous avons soif, ô Seigneur. Donne-nous à boire", répondront-ils. -"Eh bien buvez", leur sera-t-il dit. Et alors ils seront précipités d'affilée en Enfer qui s'étendra devant eux comme un mirage. Il en sera ainsi jusqu'à ce qu'il ne restera plus que ceux qui adoraient Allah, pieux soient-ils ou pervers. Le Tout-Puissant s'incarnera alors à eux dans une forme inférieure à celle sous laquelle Il s'était montré à eux auparavant et leur dira: "Qu'est-ce vous attendez, alors que chaque communauté a rejoint ce qu'elle adorait". Ils répondront: "O Seigneur! Nous nous sommes séparés d'eux bien que nous ayons grand besoin de s'attacher à eux". Il leur dira: "Je suis votre Seigneur". - "Nous nous réfugions contre toi auprès d'Allah. Nous n'associons rien à Allah", répéteront-ils deux ou trois fois. Certains parmi eux seront tentés, et ils diront alors: "Avez-vous un signe conventionnel au moyen duquel vous pouvez Le reconnaître?". - "Oui", répondront-il. Ils seront alors exposés à une grande horreur et tous ceux qui se prosternaient devant Allah de bon gré seront autorisés à se prosterner tandis que ceux qui se prosternaient devant Allah par crainte (des gens) ou par ostentation; lorsqu'ils voudront se prosterner, leur dos restera raide et ils tomberont à la renverse chaque fois qu'ils essayeront de se prosterner. Puis, ils relèveront tous la tête et verront Allah réintégrant Sa forme qu'ils avaient vu la première fois. Il leur dira alors: "Je suis votre Seigneur". Et eux de répondre: "Oui, certes, Tu es notre Seigneur!". A ce moment, le pont sera suspendu entre les deux extrémités de l'Enfer, l'intercession sera permise et l'on entendra implorer le salut d'Allah. Ils lui demandèrent, ajoute le transmetteur: "O Envoyé d'Allah! Que sera-ce que ce pont?". - "Ce sera, répondit-il, un bourbier où l'on risque de glisser, hérissé de harpons, de grappins et d'épines comme celles se trouvant à Nedjd, que l'on appelle le Sa`dân. Les Croyants passeront sur ce pont (graduellement) avec la rapidité d'un clin d'œil, de l'éclair, du vent, des oiseaux, des chevaux rapides et des autres troupeaux. Les uns échapperont sains et saufs; d'autres échapperont tout en étant égratignés, et d'autres enfin seront précipités dans le feu de l'Enfer. Et cela durera jusqu'à ce que les Croyants soient délivrés de l'Enfer. Eh bien! Par Celui qui tient mon âme en Son pouvoir! Nul parmi vous n'imagine à quel point les Croyants (sauvés) déploieront d'énormes efforts en suppliant le Tout-Puissant à sauver les autres qui n'auraient pas pu échapper au Feu. Ils s'écrieront: "Seigneur, ce sont nos confrères, ils jeûnaient, priaient et accomplissaient le Hajj comme nous". - "Faites sortir ceux que vous connaissez", leur dira Allah. Leurs figures ne seront pas atteintes par le feu. Certains parmi eux seront brûlés jusqu'aux mi-jambes et d'autres jusqu'aux genoux. Les Croyants diront alors: "O Seigneur! Il n'y reste personne parmi ce que Tu nous as ordonné d'en faire sortir". - "Retournez-y et faites sortir quiconque ayant au cœur le poids d'un dinar de bien", dira Allah. Ils feront donc sortir beaucoup de damnés, puis diront: "O Seigneur! Il n'y reste personne parmi ce que Tu nous as ordonné d'en faire sortir". - "Retournez-y et faites sortir quiconque ayant au cœur le poids de la moitié d'un dinar de bien", dira Allah. Ils feront donc sortir beaucoup de damnés, puis diront: "O Seigneur! Il n'y reste personne parmi ce que Tu nous as ordonné d'en faire sortir". - "Retournez-y et faites sortir quiconque ayant au cœur le poids d'un atome de bien", dira Allah. Ils feront donc sortir beaucoup de damnés, puis diront: "O Seigneur! Nous n'y trouvons aucun bien". 'Abû Sa`îd Al-Khudrî ajoutait: "Si vous ne me croyez pas, référez-vous à ces paroles du Coran: Certes, Allah ne lèse (personne), fût-ce du poids d'un atome. S'il est une bonne action, Il la double, et accorde une grosse récompense de Sa part. Allah, l'Exalté, poursuivit le Prophète, dira alors: "Les prophètes, les anges et les Croyants ont intercédé et c'est maintenant le tour du plus Miséricordieux des miséricordieux". Allah prendra alors une poignée (de réprouvés) de l'Enfer, qui n'avaient point fait du bien et qui seront alors tout calcinés. Il les jettera dans un fleuve se trouvant près des entrées du Paradis et qu'on appelle le fleuve de la vie; et ils renaîtront ainsi comme renaît le grain semé dans le limon de l'inondation. Vous le voyez à côté du rocher et à côté des arbres; ce qui est exposé au soleil est vert et jaune; tandis que ce qui est dans l'ombre est blanc. - "Vous en parlez comme un pâtre nomade, ô Envoyé d'Allah", dirent-ils. - "Ces hommes, ajouta le Prophète, sortiront éclatants comme des perles et portant au cou des sceaux. Ils entreront au Paradis et, en les voyant, les bienheureux diront: "Ceux-là, ce sont les affranchis du Clément; Il les a fait entrer au Paradis bien qu'ils n'aient jamais fait du bien". On leur dira alors: "Entrez au Paradis, ce que vous y voyez est à vous". - "O notre Seigneur! Vous nous avez donné ce que Vous n'aviez donné à nul autre aux mondes", diront-ils. - "Je vous réserve mieux que cela", dira Allah. - "O notre Seigneur! Est-ce qu'il y a mieux encore que cela?", diront-ils. - "Je serai satisfait de vous et ne serai jamais courroucé contre vous".
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 269
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