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La guerre du mouton déclarée à Bruxelles
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28 décembre 2005 12:38
La guerre du mouton déclarée à Bruxelles (28/12/2005)

Aïd al-Adha: deux éleveurs se sentent floués par la Région bruxelloise

BRUXELLES Plutôt frileux au départ, ses éleveurs de moutons se bousculent à la porte de la Région bruxelloise. Le 4 janvier, celle-ci ouvrira un marché de 6.000 bêtes pour permettre à un maximum de musulmans de préparer la Fête du mouton (10 janvier) en toute légalité. C'est-à-dire en leur permettant d'acheter et d'abattre leurs bêtes dans un site agréé, et non à domicile comme la loi l'interdit.

Un grand nombre de marchands de moutons ont été contactés pour remplir ce marché régional, premier du genre. Cependant, à la date du 12 décembre (date limite d'inscription pour les marchands), un nombre insuffisant d'animaux était inscrit. C'est alors que débutent les déboires des deux marchands qui nous ont contactés... sans vouloir dévoiler leur identité. «Nous étions trois à nous être manifestés avec un total de 800 moutons, expliquent-ils. Le 19 décembre, nous avons été invités par le cabinet d'Emir Kir (ministre régional de la Propreté, Ndlr.) qui se trouvait manifestement dans l'embarras. Nous avons alors conclu un accord verbal pour que nous remplissions le marché. Deux jours après, coup de fil nous annonçant qu'un autre marchand avait obtenu 2.500 places. Nous sommes des hommes de parole, ce n'est manifestement pas le cas de la Région bruxelloise.» Le 23 décembre, les marchands recevaient un courrier annonçant que la procédure d'appel était prolongée. «En attendant, nous avons commandé nos moutons et pris toutes nos dispositions. J'ai 1.500 moutons sur les bras. Si je perds 125.000 euros dans cette affaire, je serai content», fulmine l'un deux.

Du côté de la Région bruxelloise, la version des faits est radicalement différente: «Il n'y a jamais eu d'accord, assure Michel Jurisse, administrateur du Centre de tri, filiale de l'Agence Bruxelles-Propreté chargée d'organiser le site d'abattage bruxellois. Pour nous, le plus important c'est d'obtenir nos 6.000 moutons mais également d'assurer une certaine diversité de marchands. Nous ne sommes pas là pour régler leurs comptes. Ces deux-là tentent manifestement d'obtenir le monopole sur notre marché. Si accord il devait y avoir, c'est avec moi qu'il fallait le passer.»

Les deux hommes assurent en tout cas qu'ils ne vont pas en rester là. Ils ont mis le dossier dans les mains de leurs avocats en vue de porter plainte. «Le problème, c'est qu'on se renvoie la balle. Monsieur Jurisse n'était pas au cabinet d'Emir Kir le jour de l'accord en question. Nous étions dans les bureaux d'un ministre... Nous pensions être dans un climat de confiance.»

Mathieu Colleyn

© La Dernière Heure 2005
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28 décembre 2005 12:57
Bon Il faudrait savoir, de combien de moutons le preneur de la place. à payé sa place.

Tout à un prix, et la corruption n'a pas de nationalité.
29 décembre 2005 13:48
a quoi ca sert de tuer un mouton car on mange la viande durant toute l'année
jz sais bien que vous allez me repondre c'est islam je suis d'accord pour moi personnellement je ne tue pas de mouton mais je donne l'equivalent de son prix aux pauvres

 
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