Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Le GSPC appelle les détenus...
m
22 mars 2006 14:21
Source Jeune Afrique

Le GSPC appelle les détenus libérés à rejoindre ses rangs

ALGÉRIE - 21 mars 2006 - MAP

Le "Groupe salafiste de la prédication et du combat" algérien (GSPC) a réitéré son opposition à "la charte pour la paix et la réconciliation", mise en oeuvre par ordonnance, depuis fin février, en appelantles détenus libérés dans ce cadre, à rejoindre ses rangs.

Dans cet appel diffusé sur son site Internet et dont se fait écho la presse algérienne, le GSPC a considéré cette charte comme un "piège pour le Jihad" réaffirmant qu'il ne renoncera pas à la lutte armée.


"La charte pour la paix et la réconciliation" a fixé un délai de six mois, jusqu'à août prochain, aux membres des groupes armés encore en activité pour se rendre aux autorités, moyennant le renoncement à de poursuites à leur encontre, hormis ceux impliqués dans des massacres collectifs, des viols ou des attentats dans des lieux publics.


Elle est également assortie de mesures de prises en charge des "victimes dela tragédie nationale", notamment les familles des éléments armés portés disparus, et de réinsertion sociale des "repentis" et des anciens membres du Front islamique de salut (FIS dissous) congédiés de leurs postes de travail.


Les autorités algériennes ont cependant fait savoir que les mesures de réintégration dans le milieu de travail ne concernent pas certains secteurs " sensibles" comme l'éducation et l'office religieux dans les mosquées.


Est également exclu tout membre des groupes armés qui se fait arrêter par les forces de sécurité, durant le délai fixé par la charte, selon les mêmes sources. Des commissions siégeant au niveau des wilayas devront recenser les personnes affectées par "la tragédie nationale" avant d'en arrêter la liste définitive au niveau central, dans un délai de six mois, en perspective de leur indemnisation, indique-t-on de source officielle.


Le principal point donnant lieu à controverse demeure la question de la réhabilitation politique des "personnes responsables de l'instrumentalisation de la religion à des fins politiques", d'anciens dirigeants du FIS dissous, notamment son numéro 2 Ali Belhaj, libéré début mars, refusant la négation de ce droit.
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook