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Le groupe Emaar quitte l'Algérie, destination le Maroc
m
7 décembre 2007 21:16
Le groupe moyen-oriental Emaar qui comptait investir plus de 20 milliard en Algérie dans l'immobilier a découvert les joies du raquettage en Algérie, du coup le groupe a décidé de plier bagage. Dans la mesure où ce groupe est déjà présent au Maroc, il se peut que l'argent provisionné pour ces mégas projets atterrissent au Maroc .. rien qu'avec ça le Maroc pourrait gagné jusqu'à 3 points de croissance annuelle sur au moins 5 ans.
L
7 décembre 2007 21:58
"il se peut que ... " c'est pas encore sur moody smiley
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
m
7 décembre 2007 22:06
non malheureusement .. ce n'est pas encore .. ce qu'il faut savoir est que le Maroc est à la mode chez les investisseurs moyen-orientaux qui cherchent à diversifier leurs investissements. Par ailleurs le Maroc est le pays arabe où l'immobilier explose .. il ya toute les raisons pour croire que le Maroc a de bonnes chances pour qqu'il récupère cet argent.

Citation
Le marocain_2007 a écrit:
"il se peut que ... " c'est pas encore sur moody smiley
p
7 décembre 2007 22:12
source please (tm)
L
7 décembre 2007 22:20
il faut savoir que les capitaux du moyen et proche orient surtout ceux du pétrole depuis quelque année commencent a investir ici et la pour avoir une garantie lorsque le pétrole disparaiteras par exemple il y'a une célébre rue a marseille qui est entrain d'etre reconstruite (c'est les champs élysée de marseille a ce qui parait j'ai oublié son nom) bein le projet a été lancé par des fonds de pension émiraties et d'autre pays ce qui prouve la diversité de leur investissement et le maroc doit en profiter
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
m
7 décembre 2007 22:29
[lexpressiondz.com]
[lexpressiondz.com]

ce journal est connu comme un pro-bouteflika. il fait partie de ces organes de propagande. Donc lorsqu'il dit ce genre de chose, c'est que l'info ne peut plus être cachée


Citation
peace711 a écrit:
source please (tm)
p
7 décembre 2007 22:54
c toujours pas sur cette histoire mais bon s'ils viennent ici au maroc on va encore nous prendre pour des voleurs de projets et de je ne sais pas quoi quand on a un fou furieux comme voisin
w
7 décembre 2007 23:07
Citation
mouhcine.m a écrit:
a découvert les joies du raquettage en Algérie,
il se peut que l'argent provisionné pour ces mégas projets atterrissent au Maroc

joies qu'il va surement pas tarder a redécouvrir au royaume

[www.transparency.org]

sur une échelle de 0 (corruption totale) à 10 (absence totale de corruption) :

maroc 3.2
algérie 3.1
m
8 décembre 2007 00:18
Citation
peace711 a écrit:
c toujours pas sur cette histoire mais bon s'ils viennent ici au maroc on va encore nous prendre pour des voleurs de projets et de je ne sais pas quoi quand on a un fou furieux comme voisin
l'algérie est actuellement fou furieuse car la france reçoit Kaddafi. elle croit que la France est son domaine privé.
L'usine de Tanger, elle n'était même pas dans course , seuls l'inde , la roumanie et le Maroc était en conrrence pour cette usine. c'est pas moi qui dit ça mais les patrons de Renault. L'algérie s'est inscrusté dans le débat, en disant que l'usine sera construite à son détriment. Les médias et les politiciens algériens ont monté tout un sénario invraissemblable.
G
8 décembre 2007 04:55
Citation
mouhcine.m a écrit:
l'algérie est actuellement fou furieuse car la france reçoit Kaddafi. elle croit que la France est son domaine privé.
L'usine de Tanger, elle n'était même pas dans course , seuls l'inde , la roumanie et le Maroc était en conrrence pour cette usine. c'est pas moi qui dit ça mais les patrons de Renault. L'algérie s'est inscrusté dans le débat, en disant que l'usine sera construite à son détriment. Les médias et les politiciens algériens ont monté tout un sénario invraissemblable.
Tu fais fausse route,mon brave(ma fois,comme a ton habitude).
Renault a en effet,negocier pendant trois ans,l'installation de cette usine de montage,en Algerie,mais comme les authorites Algeriennes,n'ont pas daigner consentir,des concessions,habilitees selon les francais,a faire la difference et a inciter les gens de Renault,de poser leur sac en Algerie,ils ont demenager leur bardin vers le maroc,ou les attendaient 300 hectares de foncier gratos et d'autres incitations fiscales.
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RÉVÉLATIONS SUR L’INSTALLATION DE L’USINE RENAULT AU MAROC


Trois ans de négociations pour ensuite offrir sur un plateau d’or cette opportunité aux voisins marocains, plus pragmatiques.

Des révélations rapportées dans le dernier numéro de la revue Jeune Afrique, sur les raisons qui ont conduit le fabricant français, Renault, à installer son usine de montage à Tanger au Maroc.
Selon Jeune Afrique, les intentions du constructeur français ont buté particulièrement sur la question de l’accès au foncier industriel, un vrai boulet, dont se plaignent les investisseurs locaux et étrangers. «Renault a négocié pendant trois ans sans résultat» a rapporté la revue, citant les propos du président de la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (Cfcia), Michelle de Caffarelli. De guerre lasse, Renault a donc fini par se tourner vers le voisin marocain. «La société y a trouvé plus de facilités et toutes les infrastructures nécessaires», a encore indiqué Caffarelli. Trois ans de négociations pour ensuite offrir sur un plateau d’or cette opportunité aux voisins marocains.
D’un coût estimé à 600 millions d’euros, l’unité de montage devrait produire 200.000 voitures low-cost par an à partir de l’année 2010. Cela sans compter les milliers d’emplois directs et indirects qu’elle allait créer. Interpellé sur ce sujet en octobre dernier, l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, a diplomatiquement renvoyé la balle dans le camp des responsables algériens. «Il faut voir du côté des responsables algériens qui doivent s’interroger sur le fait que Renault installe son usine à Tanger», a-t-il réagi. A cela, il faut ajouter les problèmes de la bureaucratie et de la disponibilité du foncier». Maintenant, on sait donc un peu plus sur les raisons qui ont poussé le constructeur français à ne pas s’implanter en Algérie.
Les chancelleries étrangères installées en Algérie ne cessent de lancer des appels pour plus d’ouverture et d’assouplissement des mesures d’investissement. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à L’Expression, en octobre dernier, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Robert S. Ford, a fortement insisté sur les difficultés que rencontrent les entreprises américaines qui désirent s’installer en Algérie. «En général, nous souhaitons que le climat des affaires s’améliore en Algérie. (...) il y a encore de nombreuses difficultés», a regretté l’ambassadeur, citant «les problèmes de dédouanement au niveau du port, des problèmes de fiscalité,puisqu’il y a des impôts qui ne sont pas clairs, il y a le problème des visas pour les hommes d’affaires américains qui trouvent d’énormes difficultés pour avoir un visa en Algérie».

A suivre...



Modifié 6 fois. Dernière modification le 08/12/07 11:22 par Grove1.
G
8 décembre 2007 05:13
Suite...

M.S.Ford signale enfin «toute une série de difficultés de laquelle se plaignent nos entreprises dont celle du foncier».

Brahim TAKHEROUBT

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Sinon,en ce qui concerne,le suposee retrait d'Emaar:
C'est du pipo.

Le directeur,de la dite compagnie,l'a dementit personnellement:

[echoroukonline.com]

Desole,de te casser tes illusions,l'ami.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 08/12/07 11:44 par Grove1.
v
8 décembre 2007 09:42
l"algerie n'a pas besoin de capitaux etrangers.
C'est plutot nous les marocains qui se prosterne devant ces capitaux!!!

Citation
mouhcine.m a écrit:
Le groupe moyen-oriental Emaar qui comptait investir plus de 20 milliard en Algérie dans l'immobilier a découvert les joies du raquettage en Algérie, du coup le groupe a décidé de plier bagage. Dans la mesure où ce groupe est déjà présent au Maroc, il se peut que l'argent provisionné pour ces mégas projets atterrissent au Maroc .. rien qu'avec ça le Maroc pourrait gagné jusqu'à 3 points de croissance annuelle sur au moins 5 ans.
m
8 décembre 2007 10:26
Citation
Grove1 a écrit:
Tu fais fausse route,mon brave.
Renault a en effet,negocier pendant trois ans,l'installation de cette usine de montage,en Algerie,mais
je connais bien la version qu'on a servi aux algériens et qui ne sert finalement qu'à des fins politiques
On s'enfoue à la limite , on est habitué à ce genre de mainoeuvre ... sans rancune et lis ça mon brave,
ça peut te rendre encore plus heureux..

[www.jeuneafrique.com]
o
8 décembre 2007 11:02
Citation
mouhcine.m a écrit:
http://lexpressiondz.com/article/2/2007-12-08/47835.html
[lexpressiondz.com]]

c toi qui a invente l atterissage sur le maroc.

kanssmiw hadshi lhikd, lkourh w shamata!!!

à ce point la vous etes haineux envers l algerie!!!!

wa khliw nass f ti9arr, khlihom y3ishou.
a
8 décembre 2007 11:37
Citation
Grove1 a écrit:
Tu fais fausse route,mon brave(ma fois,comme a ton habitude).
Renault a en effet,negocier pendant trois ans,l'installation de cette usine de montage,en Algerie,mais comme les authorites Algeriennes,n'ont pas daigner consentir,des concessions,habilitees selon les francais,a faire la difference et a inciter les gens de Renault,de poser leur sac en Algerie,ils ont demenager leur bardin vers le maroc,ou les attendaient 300 hectares de foncier gratos et d'autres incitations fiscales.

une autre version de l'histoire

Renault : le Maroc a gagné son pari
MAROC - 9 septembre 2007 - par XAVIER CHIMITS, ENVOYÉ SPÉCIAL À TANGER

Deux stratégies : celle d’un constructeur et celle d’un pays. Leur rencontre a conduit à la décision la plus inattendue de l’industrie. En six mois de négociations.

Une production annuelle de 200 000 Renault et Nissan dès 2010, 400 000 ensuite, 6 000 emplois directs, 30 000 indirects créés par les équipementiers… Le Maroc vient d’accueillir, à quelques kilomètres du nouveau port de Tanger-Med, la plus grosse usine automobile du continent africain ! L’histoire de l’usine Renault-Nissan de Tanger vaut d’être contée, car elle est née à la fois d’un mirage et d’une volonté politique. En 1962, comme d’autres pays ayant conquis leur indépendance, le Maroc veut porter une usine automobile à sa boutonnière comme signe de son adhésion au club des nations en voie d’industrialisation.
Ainsi naît la Société marocaine de construction automobile (Somaca), installée à Casablanca.

Mais le vœu semble chimérique : par la taille de son marché et sa position géographique excentrée, le royaume chérifien n’est pas la destination naturelle d’un constructeur désirant produire des voitures. Dès lors, la rentabilité de la Somaca est forcément artificielle : elle repose sur les taxes frappant lourdement les véhicules importés. Ce schéma a plus ou moins fonctionné tant que les pays accédant à l’industrie automobile protégeaient leur production nationale en érigeant des barrières douanières. Ce n’est pas le sens de l’histoire : l’accord passé par le Maroc avec l’Europe prévoit un démantèlement progressif des taxes d’importation, jusqu’à leur disparition en 2012. Ainsi, partout dans le monde, et en particulier en Afrique (Tunisie, Kenya, Nigeria), les usines automobiles d’assemblage ont fermé leurs portes.

La Somaca a survécu, dans la douleur : 25 216 véhicules montés en 1975 ; 8 482 en 1995. Longtemps, le gouvernement a réglé la note, pour préserver les emplois et le symbole d’une usine automobile marocaine. Lorsque Jean-Martin Folz, alors président de Peugeot-Citroën, a visité en 2003 cette entité industrielle dont son groupe possède 20 % des parts, ses mots ont frappé les esprits par leur franchise abrupte : « Je ne crois pas aux usines-tournevis. » En d’autres termes : aux usines qui assemblent des pièces détachées façonnées ailleurs. Sur le fond, il n’avait pas tort. Alors, nul n’a vraiment compris pourquoi Renault, quelques mois plus tard, a répondu à la volonté de privatisation de la Somaca en rachetant les actions du gouvernement marocain pour porter sa participation à 80 %. Sauf que Renault avait une idée en tête. Mieux encore, un projet, une voiture : la Dacia Logan, premier véhicule low-cost. Et avait besoin d’unités d’assemblage dans des pays où les coûts salariaux sont plus faibles qu’en Europe.

La Somaca a ainsi redressé la tête, quand la Logan a rejoint les Renault Kangoo, Peugeot Partner et Citroën Berlingo sur ses chaînes : 29 600 véhicules assemblés en 2006, aux alentours de 40 000 cette année. La fin était heureuse. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais en février 2007, Carlos Ghosn, patron de Renault, reçoit un appel téléphonique de Driss Jettou, Premier ministre du Maroc. « Il m’a dit qu’il passait par Paris, et m’a demandé s’il pouvait me voir, raconte Ghosn. J’ai accepté, évidemment. Ses mots ont été simples : “J’ai un rêve. J’imagine une grande usine automobile dans le nouveau port de Tanger. Que dois-je faire pour que ce rêve devienne réalité ?” » La proposition tombe à point nommé. Renault est presque dépassé par le phénomène Logan. Ce n’est pas la demande qui manque, mais les capacités de production, surtout depuis que le succès commercial du break MCV mobilise la quasi-totalité des chaînes de l’usine mère, en Roumanie. D’ailleurs, Renault a déjà accru le rôle dévolu à la Somaca dans son dispositif. À l’origine, l’usine de Casablanca ne devait assembler que des Logan destinées au marché intérieur marocain. Début 2007, elle reçoit une commande supplémentaire : 8 000 Logan à livrer en Espagne et en France. La Somaca a ainsi franchi un cran : pour la première fois, des voitures produites au Maroc sont exportées en Europe.
...
a
8 décembre 2007 11:38
suite

La Somaca a ainsi redressé la tête, quand la Logan a rejoint les Renault Kangoo, Peugeot Partner et Citroën Berlingo sur ses chaînes : 29 600 véhicules assemblés en 2006, aux alentours de 40 000 cette année. La fin était heureuse. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais en février 2007, Carlos Ghosn, patron de Renault, reçoit un appel téléphonique de Driss Jettou, Premier ministre du Maroc. « Il m’a dit qu’il passait par Paris, et m’a demandé s’il pouvait me voir, raconte Ghosn. J’ai accepté, évidemment. Ses mots ont été simples : “J’ai un rêve. J’imagine une grande usine automobile dans le nouveau port de Tanger. Que dois-je faire pour que ce rêve devienne réalité ?” » La proposition tombe à point nommé. Renault est presque dépassé par le phénomène Logan. Ce n’est pas la demande qui manque, mais les capacités de production, surtout depuis que le succès commercial du break MCV mobilise la quasi-totalité des chaînes de l’usine mère, en Roumanie. D’ailleurs, Renault a déjà accru le rôle dévolu à la Somaca dans son dispositif. À l’origine, l’usine de Casablanca ne devait assembler que des Logan destinées au marché intérieur marocain. Début 2007, elle reçoit une commande supplémentaire : 8 000 Logan à livrer en Espagne et en France. La Somaca a ainsi franchi un cran : pour la première fois, des voitures produites au Maroc sont exportées en Europe.


Ghosn se donne trois ans. Avec la Logan, Renault a trouvé une pépite : 7 500 euros pour un véhicule familial long de 4,25 m et de conception moderne. Pour l’instant, nul ne peut dire mieux. Mais la concurrence ne restera pas éternellement bras croisés. Il sait qu’il a trois ans encore pour profiter de ce monopole, exploiter le filon, élargir la veine. La Logan va donner naissance à une famille : break, 4x4, pick-up, version à hayon. Pour répondre à la demande de low-cost créée par la Logan, Ghosn doit augmenter les capacités de l’alliance Renault-Nissan par une usine dédiée située hors d’Europe de l’Ouest. Deux lieux d’implantation sont en compétition : en Turquie et en Roumanie. À partir du moment où il rencontre Driss Jettou, un troisième nom s’ajoute à cette brève liste : Tanger-Med. Des deux côtés de la Méditerranée, les équipes se mettent au travail. Le dossier avance vite : les intérêts concordent, les hommes aussi. Carlos Ghosn sait que Driss Jettou, quand il a été ministre de l’Industrie, a repoussé à l’heure de la privatisation de la Somaca des propositions émanant de Daewoo et de Proton. La surface industrielle de Renault et les liens quasi séculaires entre le Maroc et ce constructeur lui inspiraient davantage confiance. Lorsqu’ils ont signé le protocole d’accord à Tanger le samedi 1er septembre en présence du roi Mohammed VI, la complicité entre les deux hommes était d’ailleurs palpable. Elle tient pour partie au fait que Carlos Ghosn est né au Liban, sur une autre rive de l’arc méditerranéen. Avant cette signature, Ghosn était venu deux fois à Tanger, dans le plus grand secret, en avril puis en juin : jamais projet industriel de cette ampleur n’a été bâti en si peu de temps.

L’échelle de la Somaca est dépassée. Il ne s’agit plus d’une unité d’assemblage, mais d’une usine primaire, avec emboutissage de tôles. Au rythme de 200 000 exemplaires par an pour commencer en 2010, elle construira deux lignes de véhicules, à ce jour inédits : de nouveaux dérivés de la Logan côté Renault, des utilitaires légers low-cost côté Nissan, avec un prix d’entrée situé aux alentours de 10 000 dollars. Pour une usine de ce calibre dédiée à des low-cost, le coût de la main-d’œuvre n’est pas le seul critère. Il faut aussi un emplacement « pieds dans l’eau », puisque 90 % de la production sera exportée en dehors du Maroc et des pays arabes. Ce fut l’atout majeur de Driss Jettou : Tanger-Med, port en eau profonde situé à la porte de l’Atlantique et de la mer intérieure, au confluent de l’Afrique et de l’Europe, à la plus faible distance de l’Amérique, proche du canal de Suez et de l’océan Indien. La première tranche de Tanger-Med a été inaugurée en juillet. Le principe d’une seconde tranche est déjà avalisé : Tanger-Med 2 portera la capacité de cet outil d’exportation à 8 millions de conteneurs par an, soit le 15e port de la planète.

Driss Jettou avait un port, une tradition automobile fondée par la Somaca, des équipementiers déjà adossés à l’usine de Casablanca. Carlos Ghosn avait besoin d’une usine « les pieds dans l’eau » pour construire et exporter ses low-cost. De surcroît, via la Somaca, les deux hommes avaient déjà tissé des liens de partenariat. Dès lors, leurs humeurs se sont convenues. Ce n’est pas la fin de l’histoire de la Somaca, mais le début d’une autre. Qui n’aurait jamais vu le jour sans une initiative un peu folle : la création, en 1962, d’une usine automobile à Casablanca…
G
8 décembre 2007 11:41
A vrai dire,Emaar,n'est qu'un element,de la deferlante d'investissements Emiraties,qui se deversent sur l'Algerie.

Les émiratis poursuivent leur offensive sur Alger

Plus que jamais, les hommes d’affaires émiratis veulent passer la vitesse supérieure pour marquer de leur empreinte les décisions prises dernièrement par le Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, lors de sa visite présidentielle à Alger.
Hier, à l’hôtel militaire de Beni-Messous, la délégation émiratie, en Algérie depuis deux jours, s’est engagée dans de véritables négociations avec son homologue algérienne conduite par le ministre des Finances, M. Karim Djoudi. Conduite par la ministre de l’Economie et du Plan des Emirats arabes unis, Cheikha Loubna Bent Khaled El Kacimi, l’importante délégation émiratie représente des entreprises de plusieurs secteurs tels l’énergie, l’eau, l’immobilier et les ports. L’objectif principal assigné à cette rencontre qualifiée de «haut niveau», est de "trouver les opportunités favorables dans tous les secteurs", précisant que le premier pas sur la voie du renforcement de l’investissement émirati en Algérie a été franchi par la Chambre d’Abu Dhabi. L’intérêt que porte cette visite émiratie en Algérie sera illustré par les importantes rencontres qu’aura à effectuer la ministre émiratie. Il est à noter que lors de son séjour algérois, la ministre émiratie procèdera à l’inauguration des bureaux de la société émiratie "Al Qodra Al Qabidha. Les deux pays sont désormais liés par 22 documents juridiques portant sur la quasi-totalité des domaines de coopération tels que l’investissement, l’exonération fiscale, le dessalement de l’eau de mer, l’information, la culture, la jeunesse et les sports, le tourisme outre l’échange de neufs projets, actuellement à l’étude, dans les domaines de l’environnement, de la formation professionnelle, des affaires religieuses et des petites et moyennes industries. Le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Etat des EAU a atteint 764 millions de dollars avec un déficit enregistré dans la balance commerciale de l’Algérie. Depuis plusieurs mois, les hommes d’affaires émiratis multiplient les visites de prospection pour investir en Algérie. Tous les secteurs intéressent les entreprises des Emirats arabes unis : l’immobilier, le tourisme, l’industrie, la pétrochimie, les services, la téléphonie, l’agroalimentaire. Par exemple, la compagnie Etisalat s’intéresse à l’ouverture du capital d’Algérie Télécom, elle a même offert trois milliards de dollars pour la racheter, alors que le gouvernement n’a pas encore tranché le dossier de privatisation de l’opérateur historique de téléphonie. Mais les compagnies émiraties sont attendues dans l’immobilier et le tourisme, avec des investissements estimés à des dizaines de milliards de dollars. Le plus important, c’est le projet d’Emaar qui fait l’objet de discussions avec le gouvernement sur la réhabilitation et la modernisation d’une bonne partie de la baie d’Alger. Un investissement de plus de 28 milliards de dollars étalés sur plusieurs années qui va changer complètement l’image de l’est de la capitale, avec des immeubles et des hôtels haut standing, une cité de la médecine. Début mars, un accord-cadre pour la réalisation d’un complexe industriel de production d’aluminium à Béni-Saf dans la wilaya de Aïn- Témouchent a été signé entre le consortium algérien Sonatrach-Sonelgaz et le consortium émirati Mubadala Development Company et Dubai Aluminium (Dubal) pour un investissement de 5 milliards de dollars. Cela dit, il est à noter,que les investissements émiratis en Algérie,ont atteint 10 milliards de dollars durant les 7 premiers mois de l’année 2007. C’est d’ailleurs,le plus grand montant d’investissements prévu en Algérie pour l’année en cours,estimés à 15 milliards de dollars.
Abder Bettache
a
8 décembre 2007 12:24
@Grove1, je ne sais pas pourquoi tu nous racontes tout cela. Tu penses que cela nous intéresse ou que l'on vous jalouse ? développez votre pays et tant mieux pour vous
m
8 décembre 2007 12:27
Tous les pays du monde sans exception prosterne pour les capitaux étrangers

Citation
virilious a écrit:
l"algerie n'a pas besoin de capitaux etrangers.
C'est plutot nous les marocains qui se prosterne devant ces capitaux!!!

Citation
mouhcine.m a écrit:
Le groupe moyen-oriental Emaar qui comptait investir plus de 20 milliard en Algérie dans l'immobilier a découvert les joies du raquettage en Algérie, du coup le groupe a décidé de plier bagage. Dans la mesure où ce groupe est déjà présent au Maroc, il se peut que l'argent provisionné pour ces mégas projets atterrissent au Maroc .. rien qu'avec ça le Maroc pourrait gagné jusqu'à 3 points de croissance annuelle sur au moins 5 ans.
E
8 décembre 2007 12:54
Grove1.

T'es sympathique, mais quand tu nous dis que les expulsions et expropriations des Marocains suite à la guerre des sables n'est qu'un détail.

Et que le Maroc a expulsé et exproprié aussi des Algériens, tu prouves ta mauvaise foi et tu perds en crédibilité.
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