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Grosses crises d’angoisse quotidienne
11 octobre 2019 09:41
Wa enlaykoum salam,

À quoi sont dû tes angoisses?

Il faudra faire un travail sur ce qui t'angoisse et tout ira bien. Mais je t'avoue que c'est plus facile à dire qu'à faire,
quand c'est psychologique c'est dure de s'en sortir quand on a pas un mental d'acier mais rien n'est impossible.

Courage yawning smiley

Moi personnellement c'est avec le dine que je réussi à calmer mes angoisses❤
11 octobre 2019 10:21
Salam

Ton médecin traitant, t’a dit que fais des Crises d’angoisse,
Mais qu’apparemment tu dois supporter ces Crises de Panique ??? Justement ce n’est pas ce qu’il faut faire, Consulter plusieurs médecins, ça va être la cacophonie ! Et si même chacun te prescrit un Traitement ce n’est pas bon le mélange des Psychotropes et cela n’aura plus l’effet escompté. Essaie de demander d’etre hospitalisée dans une maison de repos et d’observation spécialisé, pour qu’on puisse comprendre les raisons de ttes angoisses , et il ne faut pas faire perdurer cet état, car cela se soigne !! Et pour les Dou3as il faut aussi faire les Asbabs ...Surtout il faut éviter de SurConSulter : du Repos et un Traitement adapté, Suffira !!!

Citation
Alalone2 a écrit:
Aleykoum selem mon médecin m’a dit que c’était un trouble du à l’angoisse je suis allée consulter plusieurs spécialistes je fais que ça courir partout wallah svp faite des douas pour moi c’est une situation très dure
o
11 octobre 2019 11:20
tu fais tes prieres et dhikr et douas et istighfar chaque jour ?
tu lis le coran commence par sourate Al-Baqara.
tu as fais la roqiya ?? tu es peut etre ou sure sorcellee
sinon si tu as de gros problemes dans ta vie ..ca peut etre la cause.
C
11 octobre 2019 13:10
Bon me v'là.

Perso, j'ai fait des angoisses en étant enceinte de mon premier enfant. Je croyais que c'était des malaises dû à la grossesse, genre fringale ou autre, donc je ne me suis pas méfiée. Et puis après avoir accouché, ça n'est pas parti et ça s'est même empiré.

En 6 mois de temps, je n'arrivais plus à ouvrir une fenêtre chez moi. Rien que le fait de penser de sortir de chez moi, mon coeur tambourinait à tout rompre, ma respiration ne suivait plus et je tombais dans les pommes. C'était infernal.

J'ai fait quelques crises de tétanie aussi, mais ça a été beaucoup plus rare.

J'ai très vite compris que c'était un souci psychologique. Et finalement j'ai combattu mes problèmes psychologiques avec des solutions psychologiques ET aussi des exercices de respiration.

Pour m'en sortir, je me suis inventée un monstre à combattre. Un monstre intérieur. Maintenant que je suis croyante, on pourra dire que je m'étais inventé un démon. Mais à l'époque, je n'avais pas vraiment encore conscience de ça. ça m'est venu un jour où il y avait un fort brouillard, le genre de brouillard où on ne voyait pas à un mètre.

Je n'arrivais plus à ouvrir la fenêtre, mais ce jour-là, je me suis rendue compte que de ne rien voir à l'extérieur, à moins que ça ne soit la pression atmosphérique du moment, ça m'oppressait encore plus. ça a été la pire journée de cette période je crois. J'étais en "malaise" toute la journée quasiment. Impossible de me lever de mon canapé sans faire une crise. C'est comme si le brouillard entrait dans la maison.

Là j'ai eu un déclic qu'il fallait que ça s'arrête. Que y'en avait marre. Et j'ai utilisé dans mon imaginaire ce brouillard pour m'en sortir.

Je me disais que ma "maladie", c'était ce brouillard. Plus j'avais peur, plus j'angoissais, et plus ce brouillard était épais et oppressant. Il fallait absolument que ce brouillard s'en aille. Mais comment. Je m'imaginais battre des bras pour faire "ventilo" ou souffler pour que le brouillard parte, mais rien. Mais là, pour la première fois, je regardais ma peur en face. Il y avait moi ET il y avait ce brouillard. Deux choses distinctes. Ce n'était plus moi le problème, mais ce brouillard (cette souffrance/maladie ... appelle ça comme tu veux).

Et je me suis mise à parler à ce brouillard. C'est toujours du domaine de l'imaginaire tout ça. Mais j'étais coincée à la maison, je n'avais que ça à faire mdr. Et je lui disais "Bon sang, dégage, c'est toi qui me rend malade, j'ai bien compris. J'en ai marre de toi, je voudrais me sentir bien. Va-t-en !" Et à force de parler à ce brouillard, j'ai fini par imaginer entendre des ricanements.

Donc ce brouillard était produit par "quelqu'un" et ce "quelqu'un se fichait de moi". Donc j'ai aisément mis un visage de monstre sur ce "quelqu'un". Et à ce moment-là, j'avais enfin un adversaire à combattre. C'était toujours imaginaire, mais ma souffrance, mon mal-être se détachait progressivement de moi. Je lui mettais un visage, un corps, ça ne faisait plus parti de moi. ça me suivait plutôt, ça se cachait en moi et j'ai fini par le découvrir.

C'est à cette époque que j'ai pris la décision de me FORCER à ouvrir la fenêtre, puis de mettre un pied sur mon balcon en résistant à cette saleté de "démon" intérieur.

Donc tu vois, il a fallu que je tombe vraiment bas pour comprendre qu'il fallait que je prenne le taureau par les cornes, que j'affronte la bête, et que je devienne plus forte que lui.

Il me faudra ensuite 2 ans et demie pour pouvoir mettre un pied dans le couloir de l'immeuble, oser descendre un étage, puis un autre, puis atteindre les boîtes aux lettres en bas, oser ouvrir la porte de l'immeuble et être dehors pour de vrai, pouvoir jeter la poubelle dans le local extérieur de l'immeuble, traverser la rue, aller jusqu'au bout de ma rue, faire le tour de mon quartier, puis du quartier d'à côté, réussir à faire un tour d'une heure puis parvenir à remettre les pieds dans ce put... de centre commercial dont je ne connaissais plus la couleur, et ... reprendre la voiture pour aller ici et là.

2 ans et demie pour réussir à franchir toutes ces étapes.

Au début, quand j'étais dehors et qu'une crise arrivait, mon réflexe était de courir jusqu'à la maison pour m'y enfermer de nouveau. Oui mais, en courant, j'activais encore plus mon coeur et ma respiration et c'était pire que mieux. Donc c'était pas un bon plan.

Ensuite, j'ai cru qu'en m'arrêtant de marcher, me prendre un banc ou m'adosser à un mur allait m'aider. Je faisais en sorte de me concentrer sur moi-même, d'insulter ce démon, mais c'était un combat de coqs, c'était à celui qui allait être le plus fort et il gagnait toujours. Du coup, m'arrêtait n'arrangeait rien non plus.
C
11 octobre 2019 13:10
Et puis, je trouvais ça nul de faire demi-tour à chaque nouvelle crise pour rentrer à la maison. Du coup, comme si je voulais ruser face à ce démon, quand une crise survenait, je faisais demi-tour et marcher tout doucement, comme une petite vieille, et je me forçais à respirer le plus possible par le nez pour que mon coeur ralentisse sa cadence.

J'avais alors trouvé le truc. En respirant moins fort, mon coeur se calmait et ... la crise passait. Et quand la crise passait, je refaisais à nouveau demi-tour, et je reprenais mon tour comme convenu au départ dans mes plans.

Au début, il m'arrivait de faire 5 demi-tours pour faire mine de rentrer à la maison. Et puis progressivement, je n'ai plus eu besoin de ça, j'arrivais à gérer les crises juste en jouant sur ma respiration. Il m'a bien fallu 18 mois pour parvenir à ce résultat.

Tous les jours, sans exception, je faisais mon tour. Ici ou là. Je préparais mes itinéraires à l'avance histoire d'avoir le moins d'imprévus possibles. Et jour après jours, les choses s'arrangeaient. Très doucement. Les résultats sont vraiment venus à force d'insister, petit à petit. 18 mois pour pouvoir faire le tour du quartier, je ne sais pas si tu imagines ce que c'est, mais il m'aura fallu 6 mois pour réussir à ouvrir la porte de l'immeuble. Le nombre de fois où je commençais à descendre les escaliers de mon immeuble et que la crise venait et je remontais les marches, pour les redescendre 5 minutes après et les remonter à nouveau parce que y'avait pas moyen que cette bon sang de crise s'en aille ... je pouvais mettre une heure pour arriver enfin dans ce hall d'immeuble.

ça a été un véritable COMBAT. J'ai pas fait semblant, j'ai pas attendu que ça parte tout seul, j'ai vraiment agi sur moi même.

A l'époque je venais de finir mes études et ... j'ai dû me rabattre sur un travail à domicile. Peu rémunéré. Pourtant, j'avais un bac+4, c'est comme un master maintenant.

Par la suite, je suis restée dans ce métier à domicile, j'y ai pris mes marques et mes aises et finalement, j'ai bien gagné ma vie avec ça. Mais il a fallu que je travaille sur ma propre fierté. J'avais un bac+4 et je travaillais chez moi dans un domaine qui ne nécessitait aucun diplôme. Je me suis prise des réflexions de mes proches. Que j'étais une fainéante, une assistée, une idiote ... Mais ils ne savaient pas forcément ce que je vivais. Ou s'ils le savaient, ils se disaient que j'exagérais, que j'inventais même tous ces symptômes pour ne rien faire ... Même mon mari n'a pas réussi à comprendre ce que je traversais. Il a été patient et m'a laissé avancer comme je pouvais le faire. Pour ça, il m'a laissé une très grande liberté. Et pas une insulte, ni un seul reproche. Je peux au moins lui laisser ça. Mais il n'a jamais compris ce que je traversais. Je n'ai reçu aucun accompagnement de personne. Ma mère n'arrêtait pas de me dire "mais c'est dans la tête tout ça, remues-toi, c'est complètement débile de se laisser abattre comme ça ?". Mon mari qui me sortait "je vois que c'est dur pour toi, mais je ne sais pas quoi faire, débrouille-toi !". Je me suis vraiment retrouvée seule.

Aller voir un psy ? Oui, mais comment ? Je n'arrivais même pas à sortir de chez moi. Et puis dans ma tête, un psy c'était pour te bourrer de pilules, j'avais pas envie de finir à l'asile ... bref, je suis sure que tu comprends très bien ça.

Donc voilà mon parcours. Ténacité, volonté de vouloir vraiment s'en sortir, tant pis le temps que ça prend, exercice de respiration pour contrôler les réactions de ton corps, imagination débordante pour se créer un univers parallèle où on devient le héros.

Clairement, cet épisode a eu lieu il y a 20 ans. Je n'ai plus fait un seul malaise depuis. Mais il faut quand même que je te dise : ce démon que j'ai combattu. Il est toujours en moi. Il n'a pas disparu. Il s'est juste fait tout petit dans un coin. Parfois, si je reste trop longtemps sans sortir, je sens qu'il gratte à la surface, qu'il fait tout pour resurgir et clairement, il m'arrive de refaire mes exercices de respiration en pleine rue. Mais je n'ai plus eu de souci depuis. J'ai pourtant connu d'autres épreuves malheureuses dans ma vie depuis, mais même là, mes angoisses ne sont pas réapparues.

Mais je ne me sens pas guérie pour autant. J'ai toujours un oeil sur cette saloperie de démon qui cherche de toutes manières toujours à revenir. Mais j'ai le dessus sur lui depuis 20 ans.

Je suis clairement devenue une casanière, je préfère toujours m'enfermer chez moi, ça, ça n'a pas changé. Mais si je veux sortir quelque part, je peux le faire. Et sans souci. Même si ça relève de l'imprévu.
C
11 octobre 2019 13:10
Je suis une anxieuse, c'est dans ma nature. Je l'ai accepté. Et j'ai arrangé ma vie en conséquence pour ne pas en souffrir. Il est clair que je n'ai jamais été une personne très sociable, sortir entre amies, ou aller ici ou là ne m'a jamais branché. Si je m'écoutais, je m'enfermerais bien volontiers. Mais ce serait donner à ce démon l'occasion de re-dominer et ça,c'est même pas la peine, qu'il aille au Diable ce Démon.

Clairement, me concernant, je sais que si j'avais eu un traitement médical, ça ne m'aurait pas guérie. Peut-être que ça m'aurait aidé à aller mieux plus vite, ça je ne dis pas. Et puis il existe sans doute des psychothérapies de groupes ou autres qui permettent de surmonter les choses plus facilement. Donc si tu veux consulter pour que ça aille plus vite, fais-le. Précise bien que tu ne veux pas de médicaments si tu n'en veux pas (ou accepte les et ne les utilise pas, là c'est toi qui vois), mais cherche à intégrer des séances pour apprendre à gérer ces angoisses. Il y a des techniques, ça peut sans doute t'aider.

Mais aie conscience que tu ne guériras pas totalement de ça. Tu parviendras un jour à avoir la paix, mais ce sera toujours là en toi. Faudra toujours te battre contre. Si le médecin te dit que les médocs te guériront, c'est faux, ils te soulageront seulement. Le reste du travail, ce combat contre tes angoisses, tu devras le mener seule. Tu as une psychose dans ta tête et c'est dans ta tête que ça doit se régler.

Om Mounir te parle de mal occulte. Heu ... oui ... moi aussi je mets ces mots sur ce genre de maux. Faut pas entrer dans le délire que quelqu'un t'a jeté un sort ou que tu es possédée, que tu es une personne du Diable ou je ne sais quoi du genre. Je pense qu'on a TOUS nos démons intérieurs. Certains doivent combattre les envies sexuelles, d'autres c'est l'alcool, d'autres la colère ... On a tous nos démons. En nous, on a le bien et le mal. Et ce mal sait utiliser nos faiblesses contre nous. Toi et moi c'est l'anxiété qu'il faudra combattre à vie.

Clairement, à l'époque j'étais athée. Complètement même. Mais c'est à ce moment là que j'ai commencé à croire en Dieu. Mettre un Monstre sur ce mal, et chercher la Lumière à travers ce brouillard, c'était clairement l'image de l'archange Michel terrassant le Diable en moi. Le combat du Bien contre le Mal. Dieu vs le Diable.

On est tous possédé. Si on ne l'est pas, c'est qu'on est prophète. Et encore, même les prophètes ont eu leur période noire où ils ont dû traverser leur propre désert pendant 40 jours/40 ans ... C'est dans tous les récits religieux du monde entier et pas seulement monothéistes.

Avec le recul, je me dis que c'est Dieu qui m'a donné ces angoisses. C'est Dieu qui a dit à ce démon en moi de me titiller. Ce démon a cru gagner, mais au final, j'ai eu le dessus et j'ai eu le dessus parce que j'ai accepté que la Lumière m'aide, que Dieu m'aide. Et il était évident pour moi ensuite que Dieu existe.

Dieu m'a finalement donné ces angoisses pour que je le trouve et que je m'accroche à lui. Je ne l'ai pas lâché depuis.

Depuis peu, je me suis mise à la méditation. Et Dieu, il est constamment avec moi. Et sa présence ne fait que grandir en moi et autour de moi. Partout quoi. J'arrive à comprendre en ce moment l'unicité de Dieu. C'est magnifique. Mais tu vois ... ça fait 20 ans tout ça.

Si tu es croyante, et même si tu ne l'es pas, parle à Dieu, tu verras, il t'aidera à aller mieux, de jours en jours. C'est long pour se rétablir. Mais si tu arrives à te dire "ok, je vais en baver, ça va durer un moment avant que je me sente mieux, mais je vais me battre et jusqu'au bout", tu guériras. Faut avoir de la volonté.

Après c'est clair, faut pas croire, il y a des jours où on n'y arrive pas où on laisse le Diable gagner. ça va, ça vient, ça retombe, ça repart. C'est pas linéaire. ça yoyote pour avancer. Il y a des périodes où t'es décidée à avancer, et d'autres où t'as juste envie de laisser gagner le diable tellement tu en as marre. Mais tous les jours il faut faire des efforts, aussi minimes soient-ils pour t'en sortir. Pas grave si aujourd'hui ou demain, tu régresses, le tout c'est que les jours suivants, tu repartes à l'attaque de plus belle.

Accroche-toi. Et fais toi aider si tu le peux/veux. Même par un psy. Tu as toujours le choix de prendre des médocs ou pas. Mais il n'y a pas que les médocs chez le psy, il y a aussi des psychothérapies qui peuvent être intéressantes dans ton cas. A l'époque, y'avait pas encore internet, je n'avais contact avec personne, mais je sais maintenant que ça n'aurait pas été une mauvaise idée de consulter si quelqu'un m'avait tenu la main jusque chez le psy.

Bon courage à toi. Et ne baisse pas les bras.

Si tu as des questions, n'hésite pas.
C
11 octobre 2019 14:19
Salam citruss

Si je peut me permettre ce que tu raconte ca a l aire d etre un trouble panique avec agoraphobie que tu as combattue avec une TCC.
Je voulais te demander est ce que tu es capable de faire ce que tu veux ou bien tu t es limité ?
Genre voyage transport...
C
11 octobre 2019 15:19
Salam

Alors je n'ai jamais vu de psy. Ce que je décris pour m'en sortir, ça vient de ma propre volonté.

J'ai tâtonné pour trouver des solutions et en tâtonnant, voilà ce qui m'a le plus aidé.

Je peux faire tout ce que je veux. Mais j'avoue, j'ai toujours peur de l'extérieur, y'a rien à faire. Donc à choisir, je préfère la facilité. Après, si je me raisonne, si je travaille sur tout ça, je peux décider de faire ce que je veux à l'extérieur.

Je peux faire du sport, mes courses, avoir un boulot à l'extérieur, bref, je peux avoir une vie normale. Mais faut toujours que je me prépare psychologiquement à tout ça. L'anxiété est en moi, y'a rien à faire. C'est comme un alcoolique qui évitera à vie de rentrer dans un bar pour ne pas être tenté, même si ça fait 20 ans qu'il n'a pas bu une seule gorgée d'alcool ... la peur de retomber restera.

Si je dois faire un truc inhabituel dehors, faut que je me projette dans l'avenir. Je vais y aller mardi, vers telle heure, je vais me garer à tel endroit, faire tels rayons, je regarde même la route sur street view pour voir par où je passe, si c'est facile d'accès ou autres ... bon et puis va falloir que je prépare ma liste, mon téléphone, les numéros d'urgence au cas où, que je pense à quels vêtements mettre, quelle coiffure ... et avant de sortir, je risque peut-être de faire quelques exercices de respiration, voire de prendre l'air dans mon quartier histoire de m'habituer à prendre la voiture ou autre seule.

Après, quand les choses deviennent habituelles, je ne réfléchis plus à tout ça, ça se fait naturellement. Mais si je décide de faire un truc nouveau dehors, faut que je me mette en conditions quand même.

Donc là, faire mon sport, faire mes courses, conduite mes enfants ici et là, je n'ai plus aucune crainte. Mais si tu me demandes d'aller dans un endroit que je ne connais pas pour faire un truc que je n'ai pas l'habitude de faire, va me falloir une préparation quand même.

Mais malgré tout, ça va, je gère maintenant. Tout va bien. Mais je sens que ça n'est pas loin. Surtout l'été quand il fait très chaud, c'est plus difficile à gérer.

Donc oui, je me sens limitée parce que je cède de plein gré à la facilité, mais je sais me faire violence et gérer derrière sans avoir peur de sombrer à nouveau.
Citation
Chatkaramel a écrit:
Salam citruss

Si je peut me permettre ce que tu raconte ca a l aire d etre un trouble panique avec agoraphobie que tu as combattue avec une TCC.
Je voulais te demander est ce que tu es capable de faire ce que tu veux ou bien tu t es limité ?
Genre voyage transport...
C
11 octobre 2019 17:08
C est très intelligent et courageux de ta part d avoir fait ce programme en réalité tu fais ce que les psychologues font avec leur patients.
C est la peur d avoir peur avec des exercices d expositions afin de donner une nouvelle information au cerveau c est très dur vu le trouble panique la respiration méditation

C est bien aussi la visualisation d imaginer le parcour en réalité le cerveau ne fait pas la différence entre l imaginaire et le réel il va croire qu il a vraiment le trajet.
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