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GREVE de la photocopieuse....
B
25 novembre 2005 00:22
Et de la machine a Café eye rolling smiley


Aujourdhui a eu lieu une greve des stagiaires...


Trop d'abus sad smiley

30% du SMIC pour des BAC+2,3,4...5

ya des entreprises qui prennent des stagiaires (moins couteux et surtout on peut vite s'en debarrasser...)


Avez vous une experience a partager ce sujet?
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
25 novembre 2005 00:26
A ecouter avec real player


tres tres interressant smiling smiley


surtout celui la--->

[www.radiofrance.fr]



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[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
p
25 novembre 2005 00:59
Bass a écrit:
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> Et de la machine a Café
>
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> Aujourdhui a eu lieu une greve des stagiaires...
>
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> Trop d'abus ========================> c'est inadmessible je dirais
voiçi un simple exemple ! on a eu une stagiaire cette semaine pour 15 jours ds le cadre de son BEP( carriaire sanitaire et social) , faute de temps et du mank de personnels , personne ne pouvait la prendre en charge ou l'encadré , ça fait une semaine qu'elle y est elle a toujours pas réussie à faire son receuil de données ni koi que se soit , en plus de ça on lui demande de remplacer une employée ki est rentrèe chez elle car elle avait fait un malaise . alors qu'en principe elle a pas du tt le droit . à savoir qu'elle n'est pas payée .et qu'elle a fait 2 heures suplementaires .
la jeune on la pas revue depuis hier , et je comprend parfaitement sa réaction . elle été là pr apprendre et non pas pr faire le boulot des autres ...
>
> 30% du SMIC pour des BAC+2,3,4...5
>
> ya des entreprises qui prennent des stagiaires
> (moins couteux et surtout on peut vite s'en
> debarrasser...)
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> Avez vous une experience a partager ce sujet?
>
> plus rien ne m'etonne



(S-2:V-286 ) Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde.
B
25 novembre 2005 01:07
Salam aalikoum

merci patience winking smiley


jeudi 24 novembre 2005, 18h23
Une grève pour défendre le statut des stagiaires

agrandir la photo

PARIS (Reuters) - "Un stagiaire en plus, un salarié en moins": une équation dénoncée par les centaines de manifestants qui ont bravé le froid, jeudi, pour défendre le statut des quelque 800 000 stagiaires en France.

Parmi eux, Luna, 26 ans. Après quatre stages, elle est "à nouveau à la recherche d'un emploi", malgré un diplôme de Sciences politiques et un masters de management.


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Sur les sites de recrutement, on trouve deux offres de stage pour une offre d'emploi, dit-elle. "Tout le monde est concerné, les parents, les collègues. Cela fait de gros dégâts sur le marché de l'emploi."

Faisant le même constat, le collectif Génération précaire, créé en septembre et à l'origine de la manifestation, dénonce l'existence d'un "sous-salariat toujours disponible, sans cesse renouvelé et sans aucun droit".

"Il est aujourd'hui possible et légal d'enchaîner des stages non ou sous-payés malgré une formation exigeante et bien souvent complétée par plusieurs expériences professionnelles", déplore le collectif, qui revendique 10.000 signatures de soutien à la pétition qu'il a fait circuler sur internet.

"Il est aujourd'hui fréquent que les stagiaires occupent de véritables postes de travail, sans aucune dimension pédagogique."

Selon la FAGE, qui fédère plusieurs associations étudiantes, "la réelle problématique que reflète le malaise des stagiaires reste la difficulté des diplômés à accéder à leur premier emploi".

Parallèlement aux manifestations qu'il organisait en divers de points de Paris, et qui ont rassemblé environ 200 personnes, Génération précaire a été reçu au cabinet du ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher.
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
25 novembre 2005 01:07

DES ENTREPRISES "STAGIOPHAGES"

Le Conseil économique et social estime à 800.000 le nombre de stagiaires chaque année. Selon l'APEC (Association pour l'emploi des cadres), 90% des diplômés de niveau bac+4 et plus ont effectué au moins un stage au cours de leurs études, 50% en ayant effectué trois ou plus.

Le Medef, qui a reçu Génération précaire mercredi, a dit qu'il élaborerait une "charte de bonne conduite", pour "responsabiliser" les différents acteurs impliqués - l'entreprise, le stagiaire et l'établissement d'enseignement. "Le Medef ne cautionne en aucun cas certains abus qui ont pu être constatés", a-t-il assuré.

Mais pour Sarah, 25 ans, l'une des 150 personnes venues dénoncer près de la place de la République les abus dont sont victimes les stagiaires, une charte ne suffirait pas. Elle a fait cinq stages, pour une durée totale de 20 mois.

"Ce n'est pas contraignant, ce n'est pas comme ça que l'on va résoudre le problème. Ce qu'il faut, c'est créer un cadre juridique", dit-elle, dénonçant les "entreprises stagiophages".

"Ce qu'on veut, c'est très classique: avoir un boulot, fonder une famille. Sans l'insertion professionnelle, on ne peut pas faire de projets d'avenir."

Génération précaire plaide pour l'inscription du statut du stagiaire dans le Code du travail et l'instauration d'une rémunération minimale, progressive et assujettie aux contributions sociales.
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
p
25 novembre 2005 10:57
Auteur: Bass (IP enregistrée)
Date: le 25 novembre 2005 à 01h07


Salam aalikoum

merci patience

wa alikoum salam
avec plaisir smiling smiley
(S-2:V-286 ) Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde.
s
25 novembre 2005 11:05
Salam,

J'ai fait 3 stages durant mes études.
Le 1er j'étais pas payé
Le 2ème j'avais le 1/3 du smic à peu près
Le 3ème j'avais + de 600 euros (c'est pas mal pour un stage)

Mais je crois qu'il y a du pour et du contre, je m'explique :
le but du stage est multiple : découverte du monde de l'entreprise, travail sur un sujet en rapport avec la formation, apprentissage de méthodes/outils internes à l'entreprise ...
Lorsque le stage a un objectif clair qui entre dans le cadre de la formation, je ne pense pas que payer le 1/3 du smic soit une arnaque à ce point car la personne est inexpérimentée, il lui faut un temps d'adaptation. De plus, elle n'a pas d'obligations de résultats ce qui signifie que c'est un sujet qu'elle entreprend pour apprendre et se former, ce n'est pas censé être un sujet clé pour la société qui fasse que s'il n'est pas livré à la fin du stage, c'est un catastrophe.
Al hamdollillah, durant mes stages, c'était généralement ce type de sujet, j'apprenais beaucoup et en même temps je faisais de mon mieux pour livrer le projet dans les temps.
Seulement, dans la réalité, ce qui se passe c'est que les entreprises prennent bcp de stagiaires pour effectuer un travail normalement attribué à des salariés. Par exemple, dans l'informatique, certaines SSII gonflent leurs effectifs de développeurs par des stagiaires et les vendent à des clients comme des développeurs embauchés. Ils leur mettent la pression pour finir des projets qui ne sont pas tjrs en rapport avec leur formation. En fait, ils leur imposent des exigences de salariés et pas de stagiaires. Dans ce cas, ça devient inadmissible.
s
25 novembre 2005 11:38
Les stagiaires lancent leur journée de mobilisation devant Radio France

Une vingtaine de stagiaires ont donné le coup d’envoi de leur journée de mobilisation jeudi matin en se rassemblant près des locaux de Radio France à Paris (16è arrondissement), qu’ils accusent d’être une entreprise "stagiophage".
Des membres du collectif "Génération précaire", à l’origine de cette journée de "grève symbolique", ont tenté, sans succès, de pénétrer dans les locaux de Radio France. Bloqués à la porte, ils ont demandé à rencontrer le directeur des ressources humaines de l’entreprise.

"Nous avons choisi Radio France parce qu’il y a beaucoup de stagiaires", a expliqué Sarah, une des membres du collectif, souhaitant conserver l’anonymat. "On veut instaurer un dialogue et demander au DRH de nous donner des chiffres. Peut-être qu’ils en ont honte", a-t-elle ajouté.

Des stagiaires, excédés par les stages à répétition, pas ou peu payés, pas encadrés, ont décidé d’organiser cette journée de manifestations pour exprimer publiquement leur "ras-le-bol" et réclamer qu’un statut du stagiaire soit inscrit dans le code du Travail.

Après leur rassemblement devant Radio-France, ils devaient poursuivre leur journée en organisant à midi un pique-nique square Jules Ferry (11e) avant de se retrouver à Bastille, à 16h00, pour un "grand jeu de société".

Au même moment une délégation doit être reçue au ministère délégué à l’Emploi. Le ministre, Gérard Larcher, s’est déjà déclaré favorable à la rédaction d’une "charte" sur l’accueil des stagiaires en entreprise.

Le ministère de l’Education nationale a, de son côté, décidé d’ouvrir des concertations sur la question des stages, afin de "mesurer l’étendue du problème" et de "préciser les règles" aux organismes de formation qui signent les conventions.

Né en septembre d’un appel lancé sur un blog par quelques stagiaires excédés par les stages à répétition, pas ou peu payés, pas encadrés, les stages "photocopieuse" ou au contraire trop lourds de travail, le mouvement "Génération précaire" a fait du chemin depuis sa première sortie publique, le 4 octobre, lors de la manifestation parisienne pour l’emploi.

Si ses actions-surprise depuis trois semaines à Paris n’ont réuni qu’une dizaine de personnes, le mouvement peut se féliciter d’avoir rencontré un large écho dans les médias et auprès des responsables syndicaux et politiques.

Le ministre délégué à l’Emploi, qui leur a donné rendez-vous jeudi, s’est déjà déclaré favorable à la rédaction d’une "charte" sur l’accueil des stagiaires en entreprise. Il a toutefois estimé qu’il ne fallait pas légiférer, alors que les stagiaires demandent un statut légal, inscrit dans le code du travail.

Les stagiaires ont rencontré les syndicats la semaine dernière et mercredi le Medef, qui a annoncé qu’il allait proposer aux entreprises une "charte de bonne conduite", en concertation avec l’Education nationale. Le patronat affirme aussi ne pas "être opposé à une rétribution du stage".

Selon Génération précaire, le Medef a estimé à 10.000 le nombre "d’emplois camouflés", occupés par des diplômés qui s’inscrivent de façon fictive à l’université pour avoir une convention de stage, faute de parvenir à décrocher un vrai contrat de travail.

Le stagiaire en entreprise est aujourd’hui sous statut scolaire, et sous l’autorité de l’employeur. Il lui faut donc une convention de son établissement pour obtenir un stage en entreprise.

Pour Génération précaire, il faut "revenir à la définition de base du stage en entreprise : formation et mise en pratique de ce qu’on a appris", a expliqué Sarah, qui, comme ses camarades, préfère garder l’anonymat.

Il faut un vrai statut du stagiaire, un délai de carence entre les stages, une indemnisation progressive et un quota de stagiaires par rapport à la masse salariale pour éviter les recours abusifs de certaines entreprises, réclame Génération précaire.

En général, un stage de moins de deux mois n’est pas rémunéré. Au delà, une rémunération est parfois attribuée, le plus souvent inférieure à 30% du SMIC, plancher pour que l’entreprise soit exonérée de charges sociales. PARIS (AFP)


siryne
b
25 novembre 2005 13:19
je trouve leurs revendications d'autant plus légitime que dans quelques années, c'est moi qui seras à leur place, en fait ils sont exploités par leurs etablissements d'un coté (par exemple les fac sont contentes puisqu'elles les comptent comme etudiants et qu'elles ont donc des subventions en plus alors qu'ils sont hors de la fac), et de l'autre ils sont sous-payés par leurs employeurs..., j'ai l'impression, que de plus en plus, les seuls à l'abris des atteintes seront le MEDEF, les patrons...
[b]Ana wana hay delali...[/b]
 
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