Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
A Grasse, après la mort d’Hakim, les témoins dénoncent une bavure
b
12 mai 2008 10:53
A Grasse, après la mort d’Hakim, les témoins dénoncent une bavure
Envoyé spécial à Grasse MICHEL HENRY

QUOTIDIEN : lundi 12 mai 2008

La marche se voulait silencieuse, mais, au passage du commissariat de Grasse (Alpes-Maritimes), les gorges se sont lâchées, hier après-midi : «Justice pour Hakim !» «Les responsables en prison !» «La police assassins !» Abdelhakim Ajimi, 22 ans, dit Hakim, est mort vendredi, lors d’une interpellation effectuée par la BAC (brigade anticriminalité), avec la police municipale en soutien. Et plusieurs témoins dénoncent une bavure. Selon eux, les fonctionnaires nationaux ont fait pression physiquement sur le jeune qui, menotté au sol, «était violet», car il ne pouvait plus respirer. L’Etat conteste : «Aucun élément ne permet actuellement de mettre en cause l’action des fonctionnaires», a affirmé hier Dominique Vian, le préfet des Alpes-Maritimes. Une enquête est en cours, assurée par l’IGPN (Inspection générale de la police nationale).

Fracture. Vendredi après-midi, les policiers ont été alertés par le directeur du Crédit agricole de Grasse : Hakim voulait y faire un retrait, mais quand la banque a refusé, il a explosé. «En colère de n’avoir pu percevoir des indemnités de chômage depuis deux mois, il a eu un comportement agressif envers le directeur», explique son comité de soutien. Les policiers le retrouvent rapidement boulevard Victor-Hugo et tentent de l’interpeller, mais, à nouveau, Hakim entre dans une rage folle. Une vitrine est brisée, un policier blessé : selon le préfet, le fonctionnaire a été opéré pour une fracture de la clavicule. Hakim est finalement maîtrisé et menotté. C’est là que tout bascule. Un témoin, Ludovic Gérard, 30 ans, maître-chien habitant à Pégomas, raconte : «Il était à terre. Ils étaient trois sur lui. Un policier lui faisait une pression sur la colonne vertébrale avec son genou. Un autre l’étouffait avec son bras. Il avait les mains menottées sous le torse. Il était violet, il demandait à respirer. Il a pris deux coups de poing, deux bonnes pastèques. J’ai dit aux policiers : "Vous l’avez maîtrisé, il n’y a pas besoin de plus."» Ludovic Gérard finira au poste, menotté, pour avoir voulu s’interposer. «Là, assure-t-il, au bout d’une demi-heure, une policière affolée demande de l’aide : il venait de faire un arrêt cardiaque.» A 16 h 30, Hakim est déclaré mort.

Selon le préfet, «le mis en cause a été transporté, dans un véhicule de police secours, jusqu’au commissariat de Grasse. L’intéressé étant victime d’un malaise, les services de secours ont été aussitôt avisés. En dépit de la tentative de réanimation des sapeurs-pompiers et du Samu, pendant plusieurs dizaines de minutes, malheureusement sans succès, le décès a été constaté». Une autopsie aura lieu demain.

Est-il mort sur le trottoir, pendant son transfert, au commissariat ? Leyla Picout, 17 ans, en BEP vente, qui connaissait la victime, raconte : «Ce qu’ils ont fait ce n’est pas bien, de rester sur lui. Il demandait à respirer. Il était tout bleu, ses yeux sortaient des orbites, ils n’auraient pas dû continuer. Quand les pompiers sont venus, ils auraient dû le laisser aller à l’hôpital. Mais aux pompiers, les policiers ont dit : "Partez, laissez-nous faire."» Plusieurs témoins ont été choqués quand les pompiers sont repartis avec le policier blessé, mais pas avec Hakim, transféré au commissariat. «Quand ils l’ont mis dans la voiture, raconte Leyla, il était tout mou, on aurait dit une guimauve. Ils l’ont traité comme une merde. Il a eu une mort horrible.» Pour Me Sylvain Pont, un des avocats de la famille, «la police avait la possibilité d’éviter le drame. Elle a fait preuve d’un acharnement anormal, comme une sorte de mise à mort».

Marche. Selon Leyla, dont Hakim était un cousin de son petit ami, la victime avait des problèmes psychologiques : «Il avait déjà été interné. Mais c’était un garçon gentil. Tout Grasse, on s’était mis avec lui pour que son problème psychologique s’enlève. C’était une période où il n’était pas bien.» D’après Nice-Matin, il avait été hospitalisé en psychiatrie du 18 au 29 avril. Interpellé en mars pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, il devait comparaître en juin. Il avait aussi été poursuivi pour rébellion, mais la procédure avait été classée sans suite, après un internement d’office.

Hier, environ un millier de personnes ont participé à la marche, où des banderoles proclamaient : «Hakim, on t’aime», «Ceux qui gardent la paix tuent nos enfants», «Police délinquante, où est la justice ?». Le Mrap et la Ligue des droits de l’homme ont fait part de leur soutien.

[www.liberation.fr]
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
a
12 mai 2008 13:15
J'ai lu la nouvelle dans le site le nouvelobs !! Faut lire les commentaires et voir à quel point les Français sont heureux de cette mort d'Arabe. Les joies inondent les forums de discussions.
l
13 mai 2008 00:21
"les Français sont heureux de cette mort d'Arabe"

tu as fumé quoi?perplexe
C
13 mai 2008 00:26
Citation
atlas2008 a écrit:
J'ai lu la nouvelle dans le site le nouvelobs !! Faut lire les commentaires et voir à quel point les Français sont heureux de cette mort d'Arabe. Les joies inondent les forums de discussions.

l'européen à raison, il ne faut pas generalisé...
m
13 mai 2008 09:32
en france je marche a coté du murs,heureusement je crain allah c non il y a longtemp j aurai descendu un politicien,é je n ai croiser d fillon d jospin d hollande d hyrault,tot ou tard un arabe petera les plombes é finira par passé a l actesad smiley
p
13 mai 2008 10:00
salam

ça me dégoute!!!

ça me dégoute
ça me dégoute


les policiers coupables ont-ils été suspendu?


les boeufs-carottes vont-ils essayer d'eclairer cette affaire?

qu'en est-il?
!!*!! le seul chat autorisé sur ce forum
m
13 mai 2008 12:45
Jeune Tunisien mort à Grasse : la Tunisie enquête
NOUVELOBS.COM | 13.05.2008 | 12:35
1 réaction
Le parquet de Tunis a ouvert une enquête sur les circonstances dans lesquelles le jeune homme, âgé de 22 ans, a trouvé la mort durant son transfert au commissariat de Grasse.
Le parquet de Tunis a ouvert une enquête sur les circonstances dans lesquelles un jeune Tunisien a trouvé la mort vendredi dans la ville française de Grasse (sud-est), a-t-on appris mardi 13 mai de source judiciaire.
Un juge d'instruction a adressé une convocation au père de la victime pour l'auditionner et envoyé une commission rogatoire aux autorités françaises, a-t-on ajouté de même source.
Ce jeune émigré tunisien identifié comme Abdelhakim Ajiimi, 22 ans, est décédé durant son transfert au commissariat de Grasse, après une rixe qui a éclaté lorsque l'homme s'est vu refuser de l'argent dans une agence du Crédit Agricole.

"Victime d'un malaise"

Le père de la victime, cité par le quotidien Nice-Matin, a raconté samedi qu'un témoin -qui aurait filmé la scène- a vu le jeune homme littéralement étranglé et jeté dans le coffre de la voiture de police.
Le préfet du département des Alpes-Maritimes, Dominique Vian, a indiqué dans un communiqué que l'homme avait "été victime d'un malaise" et estimé qu'"aucun élément ne (permettait) actuellement de mettre en cause l'action des fonctionnaires" de police.
Le corps d'Abdelakim Ajiimi doit être autopsié mardi à Nice et une enquête a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale pour déterminer les causes du décès.
Des associations tunisiennes, citées par la presse mardi, ont exprimé "leur consternation" et demandé que "toute la lumière soit faite sur le drame".
m
13 mai 2008 13:21
Abdelhakim Ajimi, 22 ans, était cuisinier au chômage, il pesait 60 kilos. Il a fallu pas moins de cinq policiers pour le maîtriser vendredi 9 mai. Une échauffourée qui lui a coûté la vie.

Abdelhakim a vu rouge quand l’employé de l’agence du Crédit Agricole du centre-ville de Grasse l’informe que son compte vire à l’écarlate. Mécontent, il hurle sur le guichetier. Le directeur de l’agence, en pacificateur, tente de le calmer. Hors de lui, Abdelhakim le gifle. La police est prévenue. Quelques instants plus tard, l’homme en colère est interpellé non loin de son domicile. Les forces de l’ordre tentent de le menotter, un policier est mordu. La vitrine d’un courtier en assurances est brisée, des policiers blessés. Ils sont près de 5 à ceinturer ce gringalet. Enfin, ils parviennent à le menotter dans le dos. Il est désormais inoffensif. C’est ce qu’ont raconté les témoins à la police. Près d’une dizaine de personnes ont assisté à l’opération de police ; le centre-ville de Grasse était très fréquenté ce vendredi en début d’après-midi où l’exposition Rose, en l’honneur de la fleur, se tient tout le week-end. Mais, ce que certains témoins ajoutent est autrement plus grave.

Alors qu’Abdelhakim est entravé, les policiers auraient continué à le frapper. Un genou dans le dos, face contre terre, Abdelhakim suffoquait. Selon un policier municipal, Abdelhakim était déjà mort lorsqu’il a été embarqué dans la voiture de police. Mais selon la commissaire, il serait décédé lors de son transfèrement. Alors même que l’enquête ne fait que commencer, certains journaux ont repris la version policière à leur compte.

La scène aurait été filmée
Plus grave, selon certains témoins, les pompiers auraient tenté de soigner Abdelhakim, mais cela leur aurait été refusé par les policiers. Les boeufs-carottes de l’IGS s’interrogent sur l’existence d’un film réalisé à partir d’un téléphone portable. Selon des amis de la victime, son auteur aurait été interpellé immédiatement et nie aujourd’hui avoir filmé la tragédie. Des associations anti-racistes comme le Mrap ont émis un communiqué. Le Mrap « exige que toute la lumière soit faite rapidement sur les circonstances de ce drame que la famille et les proches considèrent comme une bavure ».

Pour le moment, l’IGS travaille. Une autopsie du corps de la victime aura lieu mardi. Avant toute conclusion, le directeur départemental de la sécurité publique affirme qu’il n’y avait pas lieu de mettre en cause les fonctionnaires de la police nationale. Une certitude, Abdelhakim était encore vivant quand cinq policiers l’ont interpellé. Il est mort après les avoir rencontrés.
source
bakchich.info
b
13 mai 2008 20:36
nous n'en sommes malheureusement ni à la première, ni à la dernière bavure... tant que les sanctions ne seront pas "à la hauteur" des crimes commis, et que l'impunité sévira, il ne faudra pas s'étonner de ce genre de débordement tragique.
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
f
14 mai 2008 10:55
salam
sa va passer pour un simple arret cardiaque
les flics ont carte blanche surtout vis a vis des etrangers
surtout que sarko quand il allait dans les cités il etait mal accuelli
pour lui se sont les flics qui sont a plaindre
B
14 mai 2008 11:57
Abdelhakim a vu rouge quand l’employé de l’agence du Crédit Agricole du centre-ville de Grasse l’informe que son compte vire à l’écarlate. Mécontent, il hurle sur le guichetier. Le directeur de l’agence, en pacificateur, tente de le calmer. Hors de lui, Abdelhakim le gifle.


Soyons objectifs; on ne se rend pas dans une banque, gifler le directeur parce que son compte est dans le rouge.
b
14 mai 2008 12:05
Citation
Bengi a écrit:
Abdelhakim a vu rouge quand l’employé de l’agence du Crédit Agricole du centre-ville de Grasse l’informe que son compte vire à l’écarlate. Mécontent, il hurle sur le guichetier. Le directeur de l’agence, en pacificateur, tente de le calmer. Hors de lui, Abdelhakim le gifle.


Soyons objectifs; on ne se rend pas dans une banque, gifler le directeur parce que son compte est dans le rouge.

quel rapport?

il y a une justice pour régler ce genre de conflit, et que je sache, ce n'est pas le rôle de la police.

si c'est une façon d'excuser le crime commis, on atteint alors le suprême de l'indécence.
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
p
14 mai 2008 12:20
Citation
Bengi a écrit:
Abdelhakim a vu rouge quand l’employé de l’agence du Crédit Agricole du centre-ville de Grasse l’informe que son compte vire à l’écarlate. Mécontent, il hurle sur le guichetier. Le directeur de l’agence, en pacificateur, tente de le calmer. Hors de lui, Abdelhakim le gifle.


Soyons objectifs; on ne se rend pas dans une banque, gifler le directeur parce que son compte est dans le rouge.

salamsmiling smiley

et tu crois qu'une gifle justifie sa mise à mort dans de telles conditions ?? (le lynchage à mains nues)

un fonctionnaire de police se doit de rester calme et de ne pas se substituer au délinquant qu'il interpelle (ou au mec "incivile"winking smiley
si l'homme est maitrisé, on ne soulage pas sa colere (justifiée ou pas) en rouant le lascar de coups

sinon à quoi bon avoir une Justice si les cow-boys de la ville en sont exempts et s'ils se chargent de donner des leçons tout seul?

non STOP

LA POLICE DOIT RENDRE DES COMPTES face à la hausse de bavures ces dernieres années
!!*!! le seul chat autorisé sur ce forum
b
14 mai 2008 12:24
Citation
petit chat a écrit:

LA POLICE DOIT RENDRE DES COMPTES face à la hausse de bavures ces dernieres années

pas seulement ces dernières années... cela fait déjà trop longtemps que ça dure.
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
l
14 mai 2008 13:30
les flics sont avant tout intervenus pour maitriser un exité qui s'était rendu coupable de violence.
dans ces cas là, ça se passe rarement de maniere douce. les flics repetent à l'école les methodes pour maitriser (bras tordu, genou sur la nuque ou sur la colonne du type à interpeler...etc).
si cela se fait violemment et que le type a une faiblesse quelconque, ça peut mal se terminer.
je ne justifie en rien ce qui s'est passé ni la responsabilité des flics.
mais meme si la victime/agresseur avait été "français de souche", il aurait eut droit au meme traitement.
B
14 mai 2008 14:39
Citation
petit chat a écrit:
Citation
Bengi a écrit:
Abdelhakim a vu rouge quand l’employé de l’agence du Crédit Agricole du centre-ville de Grasse l’informe que son compte vire à l’écarlate. Mécontent, il hurle sur le guichetier. Le directeur de l’agence, en pacificateur, tente de le calmer. Hors de lui, Abdelhakim le gifle.


Soyons objectifs; on ne se rend pas dans une banque, gifler le directeur parce que son compte est dans le rouge.

salamsmiling smiley

et tu crois qu'une gifle justifie sa mise à mort dans de telles conditions ?? (le lynchage à mains nues)

un fonctionnaire de police se doit de rester calme et de ne pas se substituer au délinquant qu'il interpelle (ou au mec "incivile"winking smiley
si l'homme est maitrisé, on ne soulage pas sa colere (justifiée ou pas) en rouant le lascar de coups


sinon à quoi bon avoir une Justice si les cow-boys de la ville en sont exempts et s'ils se chargent de donner des leçons tout seul?

non STOP

LA POLICE DOIT RENDRE DES COMPTES face à la hausse de bavures ces dernieres années


Tout le monde sait qu'en france, la vie d'un beur ne vaut pas grande chose.

Avoir affaire à des flics français pour un arabe, est connu de tous; violents, racistes et le nombre de

bavures est là pour le prouver.

Quelqu'un qui fait un scandale dans une banque, sait très bien qu'il va se faire embarquer par les flics.

Si ce quelqu'un est arabe, il connait très bien le comportement de ces flics.

Je suis d'accord avec toi; la police doit rendre des comptes, mais au vu du nombre de morts par bavure, ce

n'est pas pour demain et le mieux est d'éviter d'avoir affaire à eux.
B
14 mai 2008 14:43
Citation
l'européen a écrit:
les flics sont avant tout intervenus pour maitriser un exité qui s'était rendu coupable de violence.
dans ces cas là, ça se passe rarement de maniere douce. les flics repetent à l'école les methodes pour maitriser (bras tordu, genou sur la nuque ou sur la colonne du type à interpeler...etc).
si cela se fait violemment et que le type a une faiblesse quelconque, ça peut mal se terminer.
je ne justifie en rien ce qui s'est passé ni la responsabilité des flics.
mais meme si la victime/agresseur avait été "français de souche", il aurait eut droit au meme traitement.

Si tu peux citer des cas de bavures, avec des "français de souche". Ce sont toujours des rachid ou mamadou.

5 flics avec un type à terre, c'est de l'acharnement.
i
14 mai 2008 14:46
Si tu gueules dans une banque sans frapper personne, la police n'a pas a intervenir.
Si tu gifles le directeur ou n'importe qui d'autre, cela s'appelle une voie de fait et peut occasionner l'intervention de la flicaille.

Maintenant, la flicaille intervient comme on lui a appris a le faire....brutalement, surtout quand il s'agit d'étrangers d'origine africaine....et comme sarko le narko couvre....et bien le flicaillon de base se lâche et ça donne des morts.

La justice? Difficile à rendre dans ce genre de cas !
i
14 mai 2008 14:51
Citation
Bengi a écrit:
Si tu peux citer des cas de bavures, avec des "français de souche". Ce sont toujours des rachid ou mamadou.5 flics avec un type à terre, c'est de l'acharnement.

Oh 5 flics, c'est à peine suffisant pour maitriser un français pas de souche.....c'est coriace ces bestioles là, et on plus on ne sait jamais....des fois qu'il porte une bombe....mieux vaut prendre les précuations édictées par la manuel du parfait flicaillon: taper, taper et taper, très fort de préférence et à plusieurs, comme ça, on ne sait jamais qui a fait quoi !
i
14 mai 2008 15:35
" Coups de grasse "

A la mort d'abdelhakim Ajini, un jeune chômeur de 22 ans interpellé par la brigade anticriminalité de grasse, a suscité de nombreuses réactions.
Selon plusieurs témoignages, la victime aurait été étranglée et brutalisée par les policiers alors qu'elle était déjà à terre, menottée et maitrisée.
"Si les fait sont avéré, à déclaré Michelle Alliot-marie, ministre de l'intérieur, ils sont inadmissibles. La difficile mission des policiers ne saurait justifier de semblables comportements, qui doivent être sévèrement réprimés.".

La garde des sceaux, Rachida Dati, a demandé au procureur de Grasse d'ouvrir sans délai une information judiciaire afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame.

Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, a fait part de sa "profonde émotion".

L'Elysée a annoncé que Nicolas Sarkozy recevrait la famille de la victime et se rendrait aux obsèques.

STOP. Fin de l'affreux cauchemar! C'était si l'on ose dire, pour rire. Bien entendu, MAM n'a pas dit un mot, pas plus que Rachida Dati ou Rama Yade, absolument muettes. Quant à Sarko, il ne recevra personne, et n'enverra même pas un planton pour le représenter.

Chacun l'avait compris, les réactions prêtées aux ministres et au président étaient inventées. En revanche, le préfet des alpes maritimes a trouvé les mots qu'il fallait: "Rien ne permet de mettre en cause l'action des fonctionnaires de police.", a déclaré le représentant de l'ETAT, qui a également prononcé l'éloge funèbre du disparu: "Il avait refusé de suivre la police".

Même si nul n'en doutait, il est bon, en se levant le matin, de vérifier que dans ce pays tout est en place, que chaque responsable fait ce qu'il doit, trouve les mots justes et se couche le soir la conscience en paix.

Source: La canard enchainé du 14/05/2008.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook