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Salam.... le mythe du retour au bled est aussi responsable en grande partie.....les Portugais,italiens,espagnols..ont tous vécu dans ces ensembles ,mais juste le temps de s acheter ou de faire construire leurs pavillons ou d acheter appartements ailleurs...même les asiatiques,arrivées plus tard....les Maghrébins et africains,walou,nada....ils ont pas bougé,jusqu' à ce qu il ne reste plus qu eux....par contre ,la maison au bled,ça oui..et fermée toute l année..tandis que leurs enfants croupissaient dans les ghetto..... heureusement de nouvelles générations arrivent,plus ancrés,et qui achètent leur logement...mais encore peu,car aujourd'hui l excuse ce n est plus la maison au bled d abord,c est aussi" non moi je veux pas faire de crédit"....par contre,pour acheter la voiture,ou aller en vacances,alors ok le crédit....

Tu as raison: La grande illusion ajoute un problème à des endroits où ils n'existent pas au départ.
La maison au bled, c'est un grand classique, aussi pour les Italiens.
Le problème principal provient de la proximité, de la possibilité matérielle de rentrer au bled et du revenu des travailleurs émigrés.

Au 19e siècle, les ouvriers étaient saisonniers (Ils travaillaient travailler ailleurs et rentraient au bled chaque hiver) ou partaient définitivement après avoir vendu les biens immobiliers.

Le regroupement familial a aggravé la situation: Plus personne ne vit au bled (sauf les cousins, grands-parents etc)

C'est toujours la grande illusion des émigrés: "On reviendra à la retraite" et on devient magnat de l'immobilier ... dans le pays de départ.
Comme tu l'écris: la maison au bled ne sert que de maison de vacance, mais on ne la vend pas ("c'est moins cher qu'à l'hôtel" ).

Citation
afraw a écrit:
Salam.... le mythe du retour au bled est aussi responsable en grande partie.....les Portugais,italiens,espagnols..ont tous vécu dans ces ensembles ,mais juste le temps de s acheter ou de faire construire leurs pavillons ou d acheter appartements ailleurs...même les asiatiques,arrivées plus tard....les Maghrébins et africains,walou,nada....ils ont pas bougé,jusqu' à ce qu il ne reste plus qu eux....par contre ,la maison au bled,ça oui..et fermée toute l année..tandis que leurs enfants croupissaient dans les ghetto..... heureusement de nouvelles générations arrivent,plus ancrés,et qui achètent leur logement...mais encore peu,car aujourd'hui l excuse ce n est plus la maison au bled d abord,c est aussi" non moi je veux pas faire de crédit"....par contre,pour acheter la voiture,ou aller en vacances,alors ok le crédit....

Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/05/17 12:02 par Unesuggestion.

Ensuite, c'est simplement la vie qui continue:
- Les enfants ont des petits-enfants; les grand-parents demeurent avec leur famille proche. Et ainsi de suite. Tant qu'il y a des cousins proches, on va en vacance au bled.

- Les émigrants gardent en mémoire le bled qu'ils ont quitté. Ils évoluent moins que ceux qui sont restés au bled, car ils vivent dans le fantasme d'un monde disparu à tout jamais.

De la France vers la France, c'est valable aussi pour ceux qui émigrent des campagnes vers les villes, avec pratiquement les mêmes conséquences.


La chanson "la Montagne", du chanteur communiste Jean Ferrat, parle de ceux qui ont émigré vers les villes.
Il raconte ça comme si c’avait été un choix (opter pour une logique qu'il jugeait capitaliste), alors que la majorité partaient à cause de la surnatalité des campagnes et l'envie de voir autre-chose.


Nino Ferrer a chanté la vie avant l'urbanisation.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/05/17 12:06 par Unesuggestion.

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A cette époque ces ensembles étaient emplis de pieds noirs d'Italiens et espagnol dans le nord il y avait les polonais. Quelques algériens mais il représentait peut être 10 % des habitations. Les algériens et quelques marocains étaient tranquilles parce que leurs enfants étaient en général très jeunes et ils travaillaient tous.

Justement ce sont les enfants de ces cités qui nous gouvernent aujourd'hui et qui se plaignent des arabes.

l'immigré d'hier se plaint de l'immigré d'aujourd'hui. Tout ce qu'il a vécu comme haine racial (rital - espigoin -polak) le font payer aux arabes aujourd'hui

.

Citation
Unesuggestion a écrit:
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[www.youtube.com]

Modifié 3 fois. Dernière modification le 20/05/17 17:48 par imtiyaz.