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Le Grand Prix à Casablanca contre Le Cap en Afrique du Sud
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28 février 2006 22:05
Le GP à Casablanca contre Le Cap en Afrique du Sud

Max Mosley, patron de la Formule I a indiqué son intention de voir une course sur le continent Africain, et surtout aimerait que le Maroc organise son GP national. «Il n¹y a rien de concret pour l¹instant, mais l¹idée fait son chemin» indique de son coté Bernie Ecclestone à la presse anglaise. Ce GP pourrait voir le jour, grâce aux bonnes performances de Mehdi Bennani.

Investir pour la construction d¹un circuit automobile à Casablanca

Reste maintenant à voir si les pouvoirs publics seront prêts à investir dans la construction d¹un circuit automobile. Face à la ville ocre, Casablanca est plutôt la ville qui a le plus d¹arguments. D¹abord en termes d¹infrastructures, puis en termes de légitimité historique.


Beaucoup se souviennent encore de 1957, unique année où le Maroc a accueilli un Grand Prix de F1. Rapide et dépourvu de dispositif de sécurité, le circuit d¹Aïn Diab empruntait les boulevards de la ville. Les rumeurs vont actuellement bon train au sein du microcosme de la F.1. Aux spéculations sportives, alimentées par les protagonistes eux-mêmes, viennent s¹ajouter les joutes politiques. Dernier sujet en vogue, le calendrier future de la discipline.


SPA mis en sommeil, Las Vegas exhibé pour mieux intimider Indianapolis, voilà qu¹une nouvelle idée fait son chemin, remettre ses roues au Maroc. Géographiquement, le contexte s¹y prête, et, économiquement, c¹est, si l¹on peut dire, Byzance, la législation anti-tabac n¹ayant pas cours. Reste à démêler l¹écheveau, tant cette terrible F.1 est friande de contes de mille et une nuits...

Les choses ont évolué dans le bon sens, grâce au Roi

L¹idée n¹est pas neuve. En 1997 déjà, l¹émissaire d¹Ecclestone, Philippe Gurdjian avait été envoyé spécialement au Maroc pour étudier l¹opportunité d¹y organiser un Grand Prix. Mission qui n¹a pas eu de suite concrète, les sommes demandées pour la circonstance ayant, alors, été jugées trop élevées.
Mais il se dit qu¹avec le nouveau Roi, les choses ont évolué dans le bon sens, d¹autant plus qu¹un tel événement aiderait beaucoup une névralgique économie du tourisme mise à mal par un contexte politique sensible. Et puis, historiquement, la légitimité est là, la F.1 ayant arpenté cette contrée en 1957 et, officiellement cette fois, en 1958 sur un tourniquet de 7,618 kms, tracé dans les faubourgs de Casablanca. C¹est sur ce circuit d¹Ain Diab que Lewis Evans laissa la vie.


La F.1 cherche, enfin, à se sortir du carcan anti-tabac et prospecte pour des terres d¹accueil. L¹Afrique est une opportunité, le MAROC n¹est pas un pays situé loin des bases européennes, il y aurait donc de gros avantages à y venir. Voilà qui ne va pas laisser insensible Mehdi Bennani qui excelle en Formule Renault V6. Reste à sonder véritablement les intentions du couple Mosley/Ecclestone. L¹Afrique du Sud, ayant eu vent de la rumeur d¹un retour en Afrique, s¹est aussi rappelée au bon souvenir du couple. Historiquement et structurellement, Le Cap a aussi des arguments. Et rien n¹est meilleur que de créer une émulation pour faire baisser les prix...
 
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