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LES GLADIATEURS: LES ENFANTS DE RUES ET LES SAGES DE SALONS
9 mai 2015 20:23
LES GLADIATEURS: LES ENFANTS DE RUES ET LES SAGES DE SALONS

Bravo pour l'analyse M. Naim Kamal, concernant, la chute des anges, ces ET, sur le plancher terrestre de notre furtif parlement.



 
POISSSONS 0
Mais, appeler nos gladiateurs ‘’ les enfants de la rue’’, c’est un peu à la limite, des risques de cette belle urbanité que vous leur vantez ! Qu’est-ce qu’ils vont se fâcher contre vous ! Et effacer nos échanges et répliques, dans votre édifiant quidam, pardon, Quid.ma de blog.

Ainsi, Les‘’ oulad zenga, zenga ’’, dont vous qualifiez le trio des champions du verbe, ça risque de les énerver. Voire de les pousser à s’exiler ! A la recherche de leur accablant ascendant qui en a fait des’’ enfants de rues’’ ! Ce héraut de l’Afrique, disparu sans laisser de corps, sous l’adresse et les sales coups de Sarko et de l’Otan. On est tenté de clamer, ‘’O temps suspend ton vol’’ et laisse couler le pétrole avec le sang ! Et laisse leurs pères à nos charmants enfants !

Tout au moins, Si Naïm, vous risquez de les intimider, de les inhiber et de les affadir. On n’aimerait pas ça. Car ça élimerait de l’opposition sa faconde épineuse et ses struggles épiques. Requins, reptiles, scorpions, mastodontes, prédateurs et proies impudentes, tous seraient fossilisés. Et si on les oubliait ? Vous imaginez, ça ferait du phosphate de squales et de l’engrais de sauriens. Mais, vous vous imaginez alimenter notre bétail avec ces horribles restes ? Ceux de nos chaleureux chahuteurs et de nos aimables petits vauriens de cinéma. Non, il nous les faut vivants et dynamiques, nos acteurs et nos activistes politiques ! Ce sont nos stars, laissez-les, comme des lustres briller !

Sans ces invectives assaisonnées et leurs répliques culturelles, piquantes oui, que serait le Parlement ? Une scène sans acteurs ni spectateurs ? Ce serait aberrant de leur inculquer la politesse, de leur inoculer la prudence ou de leur enseigner la sagesse. Ce serait nous en priver et les mortifier. Elles deviendraient, des reliques, bonnes pour enrichir les zoos et les musées de leurs momies pharaoniques !

Sans échanges de mots, le charme sorcier des gladiateurs, ternirait. Et la presse, bras droit de la démocratie en serait amputée. Que raconter aux électeurs, des contes burlesques ou des racontars assassins ? Ils nous plaisent comme ils sont, ils mettent de l’ambiance. Il leur faut juste des lances pour positiver leurs tirs. Des massues et des gourdins pour faire un autre Mawazine, pour les poids lourds, en plus beau en plus vrai et en plus épique.

Des coqs batailleurs ou des titans pour leurs combats homériques et ces coups de tonnerres qu’ils doivent livrer pour éclairer le Parlement, afin de réveiller les fantômes ! A nous faire entendre longtemps les échos terrifiés de leurs lugubres hurlements…Pour en emplir les prochaines urnes, de cendres humides ou d’ululement…Non qu’on les laisse vivre et se reproduire, sans les apaiser ! C’est leur façon d’exister et de s’aimer, à mort, sans y arriver ! C’est juste du suspens pour le peuple que nous sommes ! L’un a besoin de l’autre pour faire du makhzen, zen, les troublions de fête et de lui laisser notre destin.

Laisser-les écrire notre histoire du sous-développement. Ils s’assagiront tous seuls, quand ils n’auront plus rien à dire…Alors leurs successeurs naîtront, pour les imiter, à leurs tours ! On en a eu des casseurs, prohibés ou limites, en temps de plomb. Ils ne pouvaient pas s’exhiber ni s’exprimer çà fond ! De là leurs différences de prestige ou de bagou ! Gros et gras pour certains analystes cliniques, demain, ils n’en seront que plus grands, pour confondre les nihilistes, les détracteurs et les alarmistes.

Wa Allah, une fois hors du pouvoir, ce sont de charmants garçons. Moi, une opposition, un parlement, un gouvernement, pareils, je les laisserais, faisander, tels quels, pour bien faire. Plus mûrs, ils tomberont comme des fruits, mais on n’a pas de quoi les replacer ! Ma t’bedal khouk ghi bma âre !

VOIR CE PLUS EN PS :

50ème épisode de la saga, ‘’ des chroniques différées de Mme Student ‘’
« ON SE MARIE AU GOUVERNEMENT ET ON SE DISPUTE AU PARLEMENT
RELATIONS MINISTERIELLES OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE »

[www.rezoweb.com]

CE TEXTE EST REDIGE COMME UNE SUITE
EN REPONSE A L’EDITORIAL DE NAIM KAMAL
BONNE LECTURE

‘’ les enfants de la rue ‘’ de Naïm Kamal sur :
[www.quid.ma]

KENITRA, LE 09 MAI 2015
DR IDRISSI MY AHMED
b
10 mai 2015 00:12
Salam,
J'ai lu l'article de Naim Kamal ...
Qu'apporte-t-il ? Que retient-on de significatif et de pertinent dans cet article ?
Une appréciation redondante de pure forme ?
Enfants des rues ou plutôt enfants du Peuple mis en opposition avec une aristocratie politique ?
Que signifie aristocratie politique ?

J'ai connu le Docteur Khatib, Allah y Rehmo, souriant, réservé et disert ...
D'ailleurs la classe politique de jadis, communiquait peu, agissait dans l'ombre et ne bénéficiait pas de cette couverture médiatique actuelle intense, mais souvent vide ...

Bref, qu'en est-il des programmes des uns et des autres, de leur vision prospective d'ensemble ?

Rien, l'opposition se cantonne dans la polémique formelle, avec des dérives verbales pour cristalliser l'attention en quête de scènes, de projecteurs, de micros, de buzz, d'arrêt sur image et d'ambiance, quitte à abaisser le niveau du discours par de futiles provocations récurrentes Daéchienne, Mossadienne et autres imprimeries javellisées ..

Les grands partis ayant une longue tradition se retrouvent entre les mains de bras coupés, zélés en terme d'exclusions et en phase de décomposition ...

De nouvelles alliances électorales préparent la gestation de grandes mouvances recomposées, mais le discours pragmatique et les plateformes communes nécessaires, accompagnant cette mutation, ne sont pas encore à l'ordre du Jour ..

Les Institutions, la nouvelle constitution et le gouvernement ont contribué à mettre en place l'embryon d'une démocratie participative des citoyens dans les débats de sociétés dont principalement, les associations et ONG, même minoritaires profitent pour avancer leurs propres visions, parfois au détriment de la vision majoritaire, voire même contre.

Reste que l'infanterie ne suit pas : au niveau de la qualité des analyses de la presse et des médias pour enrichir les débats, comme au niveau du suivi par elles des éventuels sorts donnés aux grands thèmes vitaux et déterminants de société : Education, Sécurité, Santé etc ...

Des sujets soulevés en "Une", semblent depuis être passés à la trappe ? ...

Les pronostics sur les potentiels avis des hautes commissions semblent fluctuer, par exemple sur les choix des langues d'enseignement remettant en cause l'idée même de l'approche participative / consultative, initiée par le MEN, malgré que dans ce cas les intervenants sur les réseaux sociaux semblent s'être massivement prononcés ?

Enfin, basculer du champ du débat des idées, au ring de boxe et aux corpulences pour faire un "papier", ou mieux pour caricaturer le monde politique est une entreprise aisée, participant à tirer vers le bas le niveau, poser les bonnes questions en est une autre, pour un bon journaliste ..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/15 00:17 par blagueur.
10 mai 2015 11:46
Bien réflechi et très bien écrit , merci Blagueur .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/15 11:46 par maidoc25.
 
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