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Gens du Dhikr
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25 octobre 2010 12:36
Assalam alaikoum

Le dhikr n'a pas de limite, tous sont appelés à lui, sans exception et sans spécificité, cependant il y a eu ceux qui ont eu une réponse spécifique à son appel, qui lui ont été ainsi attribués, ils ont existé et existeront toujours, ce sont les gens du dhikr, les gens de l'invocation.



«Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant la grâce de Dieu, Sa satisfaction. On les reconnaît car on voit sur leurs visages les signes de la prosternation. Voilà la parabole qui les concerne dans la Torah et la parabole qui les concerne dans l’Evangile : Ils sont semblables au grain qui fait sortir sa pousse, puis il devient robuste, il grossit, il se dresse sur la tige, le semeur est saisi d’admiration, et les impies en sont courroucés. Dieu a promis d’entre eux qui croient et qui accomplissent des œuvres bonnes un pardon et une récompense sans limites.» (Coran, sourate 48, verset 29)

Parler de l’intériorité dans l’Islam nous amène à parler des gens de dhikr, ces élus dont l’enseignement précieux, l’universelle sagesse, la magnanimité, la maîtrise dont ils font preuve face aux penchants négatifs de l’âme ont marqué, tout au long de l’histoire, le monde musulman.
Hommes de Dieu, ils sont les gardiens de Sa science, les initiés de Sa connaissance, les transmetteurs de l’invocation de Son nom suprême.

«Ceux qui invoquent Allah, debout, assis ou couchés, et méditent la création des cieux et de la terre. (Coran, sourate 91) Dans des demeures que Dieu a permis d’élever en Son nom, et où Son nom est invoqué, où des hommes célèbrent Ses louanges, à l’aube et au crépuscule, nul négoce et nul troc ne les distrait du souvenir de Dieu. » (Coran, sourate 24, verset 36)

Beaucoup de textes provenant de ces hommes ont été traduits en des langues occidentales et, de ce fait, nombreux sont ceux qui ont entendu parler de quelques-uns d’entre les gens du dhikr, tels Hassan al-Basri, Junayd, Ibn ‘Arabi et tant d’autres. Un héritage fabuleux laissé par quinze siècles d’histoire et d’expérience, un héritage immense qui demeure encore méconnu. De nombreux spécialistes éminents ont tenté d’apporter à leurs lecteurs un peu de ce que les gens de dhikr ont en partie transmis par leurs écrits et il faut rendre hommage au travail qu’ils ont fait. Mais un voile demeure. Leurs travaux pourtant remarquables ne peuvent nous faire goûter à ce breuvage divin, le vin dont parlent les soufis, nous faire partager avec eux l’ivresse de leurs instants. Bien entendu, il faut encourager ces traductions, ces études savantes. Sans elles l’Occident n’aurait pu découvrir l’existence d’une telle richesse.
Les gens de dhikr ont été critiqués, incompris, parfois même jugés et condamnés, comme ce fut le cas pour al-Hallaj, à propos duquel Massignon a beaucoup écrit. Et aujourd’hui encore, il se trouve des savants qui essaient d’entacher leur mémoire en tentant de prouver que leur enseignement aurait son origine en dehors de l’Islam. Mais, certes ils ne peuvent trouver d’autres sources que celles du Coran et de la sunna. Par ailleurs, hâtons-nous d’ajouter que les gens du dhikr n’ont nullement besoin d’avocats pour les défendre contre des accusations dénuées de tout fondement. Leurs expériences, leurs écrits, tout ce qu’ils ont laissé en héritage, leur enseignement, sont présents pour leur rendre témoignage. La vérité est évidente, pour quiconque la cherche vraiment. Et nous sommes également présents pour témoigner de la validité de l’enseignement qu’ils ont véhiculé à travers les siècles, et confirmer qu’il est exclusivement fondé sur le Coran et la sunna. Sans eux, l’Islam n’aurait pu nous parvenir vivant et véridique. Tout au long de l’histoire, chaque fois que la flamme de l’Islam a vacillé et que la communauté des croyants a faibli, ils étaient disponibles pour lui redonner force et confiance, grâce à leur savoir inspiré, à leurs conseils désintéressés, à leur guidance éclairée.
Le Coran ne déclare-t-il pas : «Interrogez les gens du dhikr, si vous ne savez pas ! » (Coran, sourate 21, verset 7) Ainsi, dans les moments de doute et d’incertitude, vers qui se tourne-t-on ? Vers les gens du dhikr, les gens de l’invocation. Et pourtant ceux-ci n’ont jamais été un clergé. Ils ne sont ni moines ni ermites. Ce sont des gens qui sont au milieu du peuple, sans distinction aucune avec le reste de la communauté. Mais ils possèdent un caractère unique : ils sont investis d’un pouvoir divin. Ils n’ont pas de nom ; ils peuvent prendre tous les noms (mais le nom qui les qualifie le mieux est l’attribut « le croyant »). Ils ne rendent compte qu’à leur Seigneur et Maître, ne dépendent que de Lui, reposent totalement sur Lui. Des serviteurs dévoués, des esclaves sans nom. Nous disons bien des esclaves, et c’est le plus beau qualificatif à leur décerner. Car être esclave de Dieu, Lui appartenir complètement n’est pas donné à tous. C’est la raison pour laquelle, lorsqu’on récite la « prière sur le Prophète », nous disons :
«O Dieu, répands Ta grâce d’union –Ta prière- sur notre maître Muhammad, Ton esclave et Ton envoyé.» (Allahumma, salli ‘ala sayyidina muhammad, ‘abdika wa rasûlika.)
Le premier des qualificatifs donnés au Prophète est ‘abdika - Ton esclave. Pas simplement serviteur, mais esclave-adorateur, ‘abd. Par conséquent, le premier nom ou état reçu par le Prophète de l’Islam (sur lui la prière et la paix) a été l’appartenance : « Tu M’appartiens. » De même, quand dans le Coran Dieu parle à Moise (sur lui la paix), que lui dit-il ? : «Je t’ai fait pour Moi !» (Coran, sourate 20, verset 41). C’est là la condition de ceux qui appartiennent entièrement à Dieu. On les appelle dhâkirîn Allâh, invocateurs d’Allah, ils sont Sa famille, les Siens.
«Non vraiment les amis de Dieu n’éprouveront plus de crainte ; ils ne seront pas affligés.» (Coran, sourate 10, verset 62.)
Et la question se pose : qui sont ces êtres ? Quel chemin ont-ils emprunté ? Comment sont-ils parvenus à l’état qui est le leur ? A ceux qui les interrogent, la plupart du temps ils répondent que leur Voie est la Voie de l’Amour, de la Soumission et de la Pauvreté.
Quant à leur religion ? C’est le tawhîd, l’Unicité. Leur pratique ? C’est le jihâd al-akbar, le combat suprême, celui qu’on livre contre ses propres passions. Leur nourriture ? C’est le dhikr, l’invocation du nom de Dieu. Ces êtres exceptionnels viennent pour ainsi dire en tant que témoins, des témoins véridiques de Dieu, qui nous rappellent sans cesse Son existence et Son bienfait, Sa protection et Son chemin parfait. Les peuples ont toujours eu parmi eux de tels hommes qui les rassurent et les protègent, et s’ils n’existaient pas, l’humanité elle-même perdrait toute signification.

«Oui, la prière éloigne l’homme de la turpitude et des actes blâmables, mais l’invocation du nom d’Allah (du nom de Dieu) est ce qu’il y a de plus grand.» (Coran, sourate 29, verset 45)

Ce verset nous fait comprendre, en ce qui concerne la prière, qu’outre son rôle moral et social, sa fonction de purification et de préparation, celle-ci ne trouve son achèvement intérieur que dans le dhikr.
Sans le dhikr, l’expérience intérieure n’est pas totale. C’est en cela aussi que cet enseignement si profondément et si spécifiquement islamique dépasse l’aire géographique et spirituelle musulmane pour interpeller tous les hommes, par-delà toutes les formes et toutes les limites, et les inviter au souvenir de Dieu. Dieu dit : «Souvenez-vous de Moi, Je me souviendrai de vous.» (Coran, sourate 2, verset 152)
Nous voyons donc l’importance de l’invocation. Si nous oublions Dieu, Dieu nous oublie, et nous nous oublions nous-mêmes. Si nous L’invoquons, Il se souvient de nous, c’est-à-dire qu’Il nous rappelle à nous-mêmes. Ce souvenir de Dieu est en nous, il se fait par nous et en nous. Nous voulons faire ici comprendre que quiconque oublie Dieu s’oublie lui-même. En effet, qu’est-ce qui fait de l’homme un être humain, puisque l’homme après tout n’est qu’une sorte d’animal intelligent ? C’est-à-dire que les qualités qu’il a reçues, les dons qui lui ont été octroyés (tels que l’intelligence, le génie, la créativité, etc.) restent circonscrits dans les limites du monde passionnel et sensible. Alors que le dhikr (souvenir de Dieu) ouvre l’être à la perception de la lumière divine, le libère et le restitue dans sa dimension universelle, celle par laquelle il a été crée : être le khalîfa de Dieu sur terre.
Dans le Coran, rappelant la création de l’homme, il est écrit que Dieu : Apprit à Adam tous les noms. (Sourate2, verset 31) Ce qui signifie qu’Il lui révéla tous ses secrets. Que sont, en effet, les Noms, sinon les secrets même de la création ? Et toute la connaissance des noms est ainsi « enfouie » en Adam, contenue en puissance à l’intérieur de son être, et c’est par le souvenir de Dieu que, Nom après Nom, et signe après signe, tout cela va lui être révélé, en lui-même et autour de lui.
Une religion dépourvue de son intériorité est une religion qui meurt. Nous avons rendu hommage à des hommes comme René Guenon, Louis Massignon et il faudrait en citer d’autres, qui ont permis à une multitude de gens en Occident de découvrir ces joyaux ésotériques de la Tradition islamique.
Mais nous voudrions à présent laisser la parole à un homme exceptionnel en ce XXe siècle, encore peu connu ici mais qui a marqué son époque, le Cheikh Ahmad al-Alawi. De lui, il suffira de dire qu’il fut l’un des représentants fidèles de l’intériorité de l’Islam, un éminent continuateur de la lignée de cet enseignement précieux des Gens du dhikr et aussi, surtout, le grand revivificateur de l’Islam à notre époque.
« Cette Science est au-dessus de toutes les autres ; elle est la meilleure connaissance et celle-ci ne peut être reniée que par celui qui est indigne de recevoir sa bénédiction. En effet, il arrive qu’on puisse se passer des autres sciences dans une époque quelconque, contrairement à celle dont il est question qui nous est indispensable à chaque instant. Cette nécessité n’est ignorée que de l’ignorant éloigné du bonheur de l’approche du Très-Haut, de l’approche d’Allah et celui qui ignore quelque chose n’en connaît pas la valeur. »

Cheikh Khaled Bentounes, « Vivre l'Islam »
15 février 2012 23:28
Assalam Aleikoum

Dhikr du coeur et dhikr de la langue

En arabe, le mot dhikr signifie "rappel, souvenir". Il désigne, en pratique, une méthode spirituelle basée sur l’invocation et la répétition de formules, de phrase généralement extraites du livre Sacré. Il possède différentes modalités et peut être un dhikr " du coeur" ou un dhikr "de la langue" et se pratiquer individuellement ou collectivement. Le dhikr de la langue concerne l’ensemble des musulmans. Les croyants le pratiquent en tant qu’oeuvre surérogatoire, s’accordant ainsi une part de grâce divine. Il trouve sa source dans le Coran où il est écrit : "Ô vous qui croyez ! Invoquez Allâh d’une façon abondante et glorifiezle à la pointe et au déclin du jour. (Coran XXXIII, 41‑42)

Il faut noter que le dhikr de la langue comporte une certaine limitation et ne constitue donc qu’une première étape. En effet, il est dépendant du dhikr du coeur par le fait que ce dernier nécessite une initiation. Cette initiation, qui implique dans le soufisme la transmission du sirr (secret spirituel) du maître vers le disciple, vivifie le dhikr. Ainsi l’invocation des Noms d’Allâh met-elle en oeuvre le sirr dans le coeur du disciple ou de l’aspirant. De plus, arrivé à un certain niveau du cheminement spirituel, ce dhikr du coeur se révèle permanent : même sans l’emploi du verbe, l’aspirant manifeste dans tout son être la Présence divine, il est "en Allâh, pour Allâh, par Allâh et avec Allâh", il n’oublie jamais l’Invoqué. Le dhikr du coeur est, dans l’islam, propre au soufisme.


Les effets du dhikr

Un maître soufi s’est un jour adressé à ses disciples en ces termes : « Ne cherchez pas la vérité, cherchez d’abord à vous purifier !". Le dhikr pratiqué régulièrement fait disparaître progressivement les désirs et les pensées impures. De la même manière, "si des chasseurs se rendent chaque matin dans la forêt et tirent des coups de fusil, alors tous les animaux apeurés s’enfuient en entendant les coups de feu, puis reviennent un peu plus tard dans la journée. Mais comme les chasseurs reviennent tous les jours, les animaux finissent par changer d’endroit". A travers cette métaphore, une des principales conséquences de la pratique du dhikr est mise en évidence : la purification du coeur. La connaissance partielle disparaît pour laisser place à l’acquisition de la connaissance véritable, celle qui naît de l’expérience intime et non d’un savoir seulement livresque.

Polir le miroir du coeur

Mensionner le Nom d’Allâh polit le coeur et annihile toute manifestation de l’ego, instigateur du mal. L’invocation vide le coeur de tout ce qui n’est pas elle "le polit jusqu’à le transformer en un miroir immaculé » .

Le disciple s’élève alors vers la Présence divine, réalisant ainsi le but essentiel de la Voie, qui est de dépasser son individualité en vue de l’accession à l’état d’Homme Universel. Il peut alors discerner l’unité dans la multiplicité et la multiplicité dans l’unité.

Il est bon cependant de préciser que les effets du dhikr sont innombrables et que les avantages en sont nombreux, bien avant même avant d’avoir atteint la réalisation. Les premiers fruits obtenus grâce à cette discipline et cette persévérance sont un sentiment de paix et de sérénité ainsi que la conviction de l’authenticité de la voie.

Par la suite, l’aspirant acquiert une vigilance envers ses actes et ses pensées : le dhikr le préserve contre l’oubli de Dieu, sa langue ignore toute parole profane. Il représente l’arme qui lui permet de ne pas s’éloigner de Lui, de rester orienté en toute circonstance .Il agit ainsi en conformité avec le hadith dit de Jibrîl (Gabriel) : "Adore Dieu comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit."

Enfin la fonction du dhikr est aussi rédemptrice. L’aspirant s’accorde une part de miséricorde divine. Car "il n’y a pas de meilleur salut vis-à-vis du châtiment d’Allâh que le dhikr d’Allâh". Ainsi chaque invocation efface une part de faute et constitue alors, pour l’aspirant, un pas vers le paradis.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
10 mars 2012 17:18
Assalam Aleikoum


Les Avantages du Dhikr d'Allah

par Ibn Qayyim



al Shaykh Abd al Qadir Isa rahimahullah dit dans son livre Haqaiiq at Tasawuf au chapitre sur les bienfaits du dhikr :

Ibn al-Qayyim al-Jawziyya a dit [dans son livre Al-wâbil assayib minal kalâm at-tayyab] à propos des avantages du dhikr:

« Il y a dans le dhikr plus de cent avantages

1 - Il chasse Satan, le réprime et le brise.

2 - Il entraîne l'agrément de Dieu .

3 - Il élimine les soucis et les angoisses du coeur.

4 - Il apporte au coeur la joie et l'allégresse.

5 - Il illumine le visage et le coeur.

6 - Il fortifie le coeur et le corps.

7 - Il attire la subsistance.

8 - Il revêt l'invocateur de respect, de douceur et d'aspect agréable.

9 - Il fait acquérir l'amour qui est l'esprit de l'Islam, le moteur de la religion et l'axe du bonheur et du salut. Dieu a suscité une cause à chaque chose et celle de l'amour (de Dieu) est inscrite dans la continuité de la pratique du dhikr. Celui qui veut gagner l'Amour de Dieu doit Le mentionner souvent. C'est que le dhikr est la porte de l'amour, son plus grand symbole et sa voie la plus droite.

10 - Il fait acquérir à l'invocateur l'autocensure (l'auto-observation) et le fait de s'introduire dans la porte qui mène au degré de l'ihssan (la perfection). Ainsi, il adorera Dieu comme s'il Le voyait. Il n'y a donc à l'insouciant aucune autre issue vers le rang de l'ihssan que celle du dhikr, de la même manière que celui qui demeure assis ne pourra jamais rejoindre sa maison (qu'en marchant).

11 - Il fait obtenir la qualité de « la remise confiante à Dieu dans toutes ses affaires » c'est-à-dire le retour à Dieu. Et celui qui se retourne souvent vers Dieu au moyen du dhikr, verra son coeur se tourner vers Dieu en toutes circonstances. Dieu devient ainsi son refuge et asile, son Protecteur contre les calamités et les malheurs de la vie.

12 - Il héritera une place rapprochée de Dieu. Ainsi en fonction de l'ampleur de son dhikr se situe sa position par rapport à Dieu. C'est dire que plus son dhikr est abondant, plus il se trouve dans la proximité de Dieu et plus son insouciance s'accroît, plus son éloignement s'accentue.

13 - Il lui ouvre une des plus grandes portes de la connaissance. C'est à dire que son savoir grandira au fur et à mesure que ses invocations se multiplieront.

14 - Il lui procure le respect mêlé de crainte de son Seigneur, Sa magnificence en raison de l'emprise que le dhikr a sur son coeur, et de sa présence constante avec Dieu. C'est le contraire de l'insoucian dont le voile du respect mêlé de crainte est trop épais dans son coeur.

15 - Il lui procure la mention que Dieu fera de lui, comme l'indique ce verset :

« Souvenez-vous de Moi et je Me souviendrai de vous » (Coran, 2/152).

S'il n'y avait que cela comme bienfaits du dhikr, cela suffirait comme mérite et noblesse.

Le Prophète -que Dieu lui accorde la grâce et la paix - a rapporté ce que son Seigneur a dit :

« Celui qui se souvient de Moi en lui-même, Je Me souviendrai de lui en Moi-Même. Celui qui se souvient de Moi dans une assemblée, Je Me souviendrai de lui dans une assemblée meilleure. » [Cité par Bukhârî]

16 - Il réconforte la vie -même- du coeur. J'ai entendu le chaykh al-islâm Ibn Taymiyya dire : « Le dhikr est au coeur ce que l'eau est au poisson. Quel serait l'état du poisson s'il quittait l'eau ? »

17 - Il évacue la rouille du coeur. Chaque chose a sa rouille et celle du coeur, c'est l'insouciance et les passions irréfléchies ; et son polissage se fait par le dhikr, le repentir et la demande du pardon à Dieu.

18 - Il efface les fautes et les élimine complètement. Il compte au nombre des plus grandes oeuvres et celles-ci chassent inévitablement les mauvaises actions.

19 - Il détruit l'appréhension (al wahchat) qui sépare l'adorateur de son Seigneur. C'est que entre l'insouciant et Dieu, il y a une cloison (appréhension) qui ne peut être effacée que par le dhikr.

20 - Lorsque le serviteur fait la connaissance de Dieu à travers son dhikr pendant les jours heureux, il le connaîtra aussi pendant les jours sombres. En effet, lorsque le serviteur obéissant, qui invoque Dieu, est gagné par l'adversité ou demande à Dieu de satisfaire un de ses besoins, les anges disent :« Ô Seigneur ! C'est une voix connue d'un serviteur connu." Par contre, quand l'insouciant appelle Dieu et lui demande quelque chose, les anges disent: « Ô Seigneur ! C'est une voix inconnue qui provient d'un serviteur inconnu. »

21 - Il sauve du châtiment de Dieu, comme l'a indiqué Mu'âdh : « Il n'y pas meilleur salut vis-à-vis du châtiment de Dieu que le dhikr de Dieu. » [Cité par Tirmidhi.] - C'est la cause qui fait descendre la sérénité (sakîna), celle de la manifestation de la miséricorde et l'attirance des anges autour des invocateurs, comme nous en a informé l'Envoyé de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix -.

23 - Il occupe la langue, et de ce fait celle-ci ne commet pas de calomnie et médisance, ni de mensonge, ni turpitude ni de vaines choses. C'est que l'homme est obligé de parler. Donc s'il n'occupe pas sa langue à invoquer Dieu et à rappeler Ses prescriptions qu'il met en pratique, il lui donne toute la latitude pour verser dans le langage prohibé. Or, il n'y a pas de voie plus salutaire pour se débarrasser de toutes les formes d'insanité, que le dhikr. Les témoignages et les expériences le prouvent. En effet, celui qui habitue sa langue à invoquer Dieu, il la protège dès lors de ce qui est vain et des propos malsains.

Par contre, celui dont la langue omet le dhikr, il se laisse aller à la malfaisance et à l'immoralité. Il n'y a de force et de puissance qu'en Dieu.

24 - Les assemblées du dhikr sont aussi celles des anges. Quant à celles des paroles oiseuses et de la dissipation d'esprit, elles relèvent du domaine des démons. Que le serviteur opte pour ce qui lui convient. Son choix l'accompagnera toute sa vie et ira avec lui dans la vie dernière.

25 - L'invocateur éprouvera du bonheur avec son dhikr. La même sensation sera ressentie par celui qui prendra place à ses côtés. C'est là l'homme béni, là où il se trouvera. Quant à l'insouciant, son absence d'esprit et ses paroles inutiles le rendront malheureux. Celui qui le côtoiera 'souffrira des mêmes effets.

26 - Le dhirk préserve le dhakir des regrets du jour du jugement. C'est parce que la participation à toute assemblée, où le Seigneur n'est pas invoqué, sera source de regret et de désolation dans le jourdu jugement.

27 - Pour les larmes versées, (lors du dhikr) à l'abri de tous les regards, Dieu mettra son serviteur à l'ombre de Son Trône pendant la grosse chaleur du Jour de la résurrection.

28 - Se préoccuper du dhikr procure à l'évocateur une faveur de la part de Dieu, meilleure que celle qu'Il donne aux demandeurs. Selon Omar Ibn al-Khattâb, l'Envoyé de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - a dit : « Dieu dit : A celui qui est occupé par la lecture du Coran et par Mon dhikr, Je lui donne plus que ce que Je donne aux demandeurs. »

29 - Le dhikr est la plus facile des pratiques cultuelles mais il compte au nombre des plus magnifiques et des plus profitables. C'est que le mouvement des lèvres est plus aisé que celui des membres. Alors que si quelqu'un se met à bouger un de ces membres nuit et jour comme le dhakir (l'invocateur) bouge sa langue, cela l'épuiserait et le fatiguerait, et il lui serait impossible de continuer.

30 - Il constitue la pépinière du Paradis. Tirmidhi a rapporté ce bon témoignage de 'Abd Allâh Ibn Mas`ûd : « L'Envoyé de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - a dit : « J'ai rencontré, au cours de mon ascension nocturne, Ibrâhîm al-khalîl qui m'a dit : « Ô Mohammad ! » Transmet mon Salam (mes salutations) à ta Communauté. Apprend-leurs que la terre du Paradis est pure (tayyibah), que son eau est d'une agréable saveur, qu'elle est formée de terrains encaissés et que les plantes de sa pépinière sont : Gloire à Dieu ! (subhana Allah) Louange à Dieu ! (alhamdou lillah) Il n'y a de dieu que Dieu (la ilaha illa allah) et Dieu est le plus grand (Allahouakbar). » »

31 - Les dons et les faveurs de Dieu correspondant au dhikr ne sont égalés par aucune autre pratique de piété. Bukhârî et Muslim ont rapporté ce hadîth d'Abû Hurayra : « Celui qui dit cent fois par jour : « Il n'y a de dieu que Dieu, Unique et sans associé, à Lui le Royaume, à Lui la louange, et en, toute chose, Il est omnipotent » aura une récompense égale à l'affranchissement de dix esclaves ; il lui sera inscrit cent bonnes oeuvres et cent mauvaises oeuvres lui seront effacées. Il sera, ce jour là, préservé de Satan du matin jusqu'au soir. Personne n'obtiendra une telle faveur, sauf l'homme dont - l'oeuvre sera supérieure à la sienne.

L'Envoyé de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - a dit aussi dans le même ordre« Celui qui dit un jour cent fois : Gloire à Dieu et Louange à Dieu, verra ces péchés effacés, même s'ils sont plus nombreux que l'écume de la mer. »

32 - La continuité de l'invocation du Seigneur, Béni et Très-Haut, sécurise l'homme contre l'oubli, celui-ci étant une cause des peines endurées par le serviteur dans sa vie présente et sa vie future. Oublier le Seigneur, Glorieux et Très-Haut entraîne l'oubli de soi-même et de ses intérêts. Dieu dit :

« Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah ; (Allah) leur a fait alors oublier leurs propres personnes ; ceux-là sont les pervers. » (Coran, 59/19)

33 - Le dhikr propulse le serviteur, qu'il soit allongé dans son lit, qu'il vaque à ses occupations au marché, qu'il soit malade ou en bonne santé et qu'il soit dans un état qui le baigne dans le bonheur et de douceur. Il n'y a rien qui puisse produire de tels effets à tous les moments et dans toutes les circonstances à l'exception du dhikr.

Le dhikr fait avancer le serviteur alors qu'il dort dans son lit, à tel point qu'il devance celui qui est éveillé et insouciant : l'un se réveille ayant devancé le cortège, tout en étant allongé dans son lit, l'autre se trouve le matin debout en arrière garde. Ce sont les faveurs de Dieu ; Il les octroie à qui Il veut.

On a rapporté qu'un des adorateurs de Dieu a été l'invité de quelqu'un. Il se leva la nuit pour prier alors que l'homme demeura allongé dans son lit. Le matin, l'adorateur dit à l'homme : « Le convoi t'a déjà précédé. » Il reçu cette réponse : « L'intérêt n'est pas de voyager toute la nuit et se retrouver le matin avec le convoi mais c'est de passer toute la nuit dans son lit et de se retrouver le matin à la tête du convoi. »

Il y a dans cet événement du vrai et du faux. Il n'est pas juste de dire que celui qui reste allongé précède celui qui se lève la nuit pour prier.

Certes, le premier a attaché son coeur à son Seigneur et a accroché la graine de son coeur au Trône. Son coeur a passé la nuit à tourner autour du Trône avec les anges. Il s'est retiré de ce monde et de ce qu'il contient. Ce qui l'a empêché de se lever la nuit, c'est peut-être, parmi d'autres motifs, la douleur, le froid ou la crainte de rencontrer un ennemi dans l'obscurité. Cependant, Dieu seul sait ce qui se passe dans son coeur.

Le second s'était levé la nuit pour prier et réciter le Coran. Il est possible que son cœur renfermait la duplicité, l'orgueil et la quête de l'honneur auprès des gens au lieu de désirer la Face de Dieu. Il est aussi possible que son coeur errait dans un lieu et que son corps se trouvait dans un autre endroit.

Il ne fait aucun doute que, dans ce cas, celui qui était resté endormi, en se réveillant, aura précédé deplusieurs étapes celui qui s'était levé pour prier.

34 - Le dhikr est à la tête des fondements de la religion. C'est la voie suivie par l'ensemble des soufis. C'est le manifeste de la Sainteté. Celui à qui Dieu ouvre la porte du dhikr, Il lui a, par là même, ouvert la Porte qui mène vers Lui. Aussi, il est tenu de se purifier avant d'accéder auprès de son Seigneur où il trouvera tout ce qu'il veut. En effet, s'il trouve Dieu, il trouve (en même temps) tout (ce qu'il désire avoir). Par contre, Si le Créateur (Dieu) lui fait défaut, il aura tout perdu.

35 - Le dhikr est un arbre et ses fruits sont la connaissance et les états (spirituels) que le novice aspire à atteindre. Il n'y a pas une autre issue pour cueillir ces fruits si ce n'est de l'arbre du dhikr. Et chaque fois que cet arbre grandit, ses racines s'enfoncent davantage dans le sol et ses fruits deviennent de plus en plus nombreux.

Le dhikr fait acquérir effectivement toutes les stations : de la station de l'éveil à celle de la réalisation de l'unicité de Dieu (tawhîd) [voir le livre de ibnQayyim "les sentiers des itinérants"] . Il est à la base de toutes les stations et la fondation sur laquelle elles s'édifient, de la même manière que le mur se construit et s'élève sur ses fondations ou que le plafond repose sur les murs.

C'est dire que si l'homme ne se réveille pas de son insouciance, il ne lui sera pas possible de traverser les étapes de son cheminement qui le conduira à Dieu. Et il ne peut se réveiller que par le dhikr, car l'insouciance est le sommeil du coeur et peut être sa mort.

36 - L'évocateur est proche de l'Invoqué. Celui-ci est avec lui. Cette présence est tout à fait particulière. Elle n'est pas la même que Sa présence par Sa science, qui est une présence générale (avec toutes ses créatures). Cette présence de Dieu avec le dhakir est une présence qu'accompagnent la proximité, la sainteté, l'amour, l'assistance et la guidance. Dieu dit :

« Certes, Allâh est avec ceux qui L'ont craint avec piété et ceux qui sont bienfaisants. » (Coran, 16/128)

« Allâh est avec les endurants. » (Coran, 8/66)

« Ne t'afflige pas car Allah est avec nous. » (Coran, 9/40)

De cette présence, l'invocateur retire beaucoup d'avantages comme l'indique ce hadîth quodsi:

«Moi, Je suis avec Mon adorateur aussi longtemps qu'il M'invoque et que ses lèvres bougent en me mentionnant. » [Cité par l'imam Ahmad, Ibn Maja, al Hâkim et Ibn Habbân qui l'a authentifié]

Et dans un autre récit, Il a dit : « Les gens qui M'invoquent font partie de Mon assemblée. Les gens qui Me remercient font partie de ceux auxquels J'ajoute des faveurs. Les gens qui M'obéissent figurent au nombre de ceux pour lesquels Je Me montre Généreux. Quant aux gens qui me désobéissent, Je ne les frustrerai pas de Ma miséricorde s'ils se repentent à Moi car Je serai leur Bien-Aimé. C'est que J'aime les repentants et J'aime les purifiés. Par contre, s'ils ne se repentent pas, Je serai le Médecin qui leur fera subir de dures et pénibles épreuves afin de les purifier de leurs défectuosités. » [Cité par l'imam Ahmad dans son musnad]

Le produit de cette présence (de Dieu) n'a rien de comparable. Il est tout à fait spécial et se distingue de la présence que Dieu offre aux bienfaisants et aux pieux. C'est une présence qu'aucune expression ne peut vraiment définir et qu'aucun attribut ne peut cerner. En fait, elle ne se saisit que par le goût.

37 - Le plus noble pour Dieu, parmi les gens pieux, est celui dont la langue reste constamment douce à force de L'invoquer, car il a craint Dieu dans Ses ordres et interdictions, et il a fait du dhikr son emblème, la crainte lui rapporte le Paradis et le sauve de la géhenne comme rétribution et récompense. En outre, le dhikr lui rapporte la proximité immédiate de Dieu... Telle est la position la plus noble.

38 - Il y a dans le coeur une dureté qui ne peut fondre qu'avec le dhikr. Le serviteur doit soigner la dureté de son organe par le dhikr.

Hammâd Ibn Zayd a rapporté ce qui suit :
« Un homme dit à al-Hasan :
- « Ô Abû Sa`îd ! Je viens me plaindre à toi pour la dureté de mon coeur.»
- « Dissipe-la au moyen du dhikr.» »

C'est l'insouciance qui renforce cette dureté. Mais si Dieu est invoqué, elle fond comme le ferait le plomb dans le feu. C'est un fait, il n'y a rien qui puisse dissoudre le durcissement des coeurs que le dhikr.

39 - Le dhikr est le remède qui guérit le coeur. La négligence en est sa maladie. Les coeurs sont malades. Le dhikr est leur remède et le moyen de leur guérison. Makhûl a dit : « L'invocation de Dieu est une guérison et l'invocation des hommes est un mal. »[Cité par al-Bayhaqi]

Il a été dit : « Si nous sommes malades, nous nous soignons avec Votre dhikr. Tantôt nous délaissons le dhikr et nous rechutons. »

40 - Le dhikr est le fondement et l'origine de la loyauté constante envers Dieu. Par contre, l'insouciance est le fondement et la source de l'hostilité envers Dieu. Le serviteur continuera à invoquer son Seigneur jusqu'à ce qu'Il l'aime et le mette sous Sa tutelle, et inversement, s'il continue à être indifférent, il se mettra à Le détester et à en faire un ennemi.

Al-Awzâ'î a dit : « Hasân Ibn 'Atiya a dit : Un serviteur ne peut mieux se faire l'ennemi de « son Seigneur qu'en détestant Son dhikr et ceux qui le pratiquent. Or, cette animosité naît de l'insouciance, et amène à honnir le dhikr de Dieu et à exécrer les gens qui font du dhikr. C'est alors que Dieu les prend pour ses ennemis tandis qu'Il prend les gens du dhikr sous Sa tutelle. » »

41 - Celui qui invoque Dieu avec constance entrera au Paradis en riant, selon le dire d'Abû ad-Dardâ « Ceux dont les langues demeurent humides par la mention de Dieu entreront au Paradis en riant. »

42 - Le dhikr est un barrage entre le serviteur et l'Enfer. Si une oeuvre ouvre à ce dernier un chemin vers la Géhenne, le dhikr s'érige en barrage sur ce chemin. Et si le dhikr est constant, complet, il devient un barrage solide et ferme que rien ne peut traverser...

43 - Tous les actes cultuels ont été institués pour se souvenir
(se rappeler, invoquer...) L'objectif de ces actes cultuels reste entre autres la réalisation constante du dhikr (souvenir, rappel invocation...) Dieu dit : « Accomplis la prière pour te souvenir de Moi (pour Mon dhikr).»


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La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
10 avril 2012 18:20
Assalam Aleikoum


L'Encouragement à dire"Lailahailla'llah"et son excellence
.


Voici un extrait du Mukhtaçar (abrégé) de at-Targhib wa at-Targhib de al Hafidh al Mundhiri par le grand savant du hadith Ibn Hajar al 'Asqalani au chapitre sur le Dhikr.

Apres avoir rappellé les mérites du Dhikr par dans 13 hadith il commence son énumération des differentes formules prescrites par "la illaha illa'llah", il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah. C'est la seule formule ou il est dit dans le titre "encouragement ... et excellence." C'est évidemment un signe du bienfait particulier de cette invocation.

14. Abu Hurayra a dit: " J'ai demandé: 'Ô Messager d'Allah, qui sera la personne la plus heureuse et qui aura ton intercession au Jour de la Resurection?' Le Messager d'Allah répondit: 'J'etais sur que personne ne poserai cette question avant toi car je connais bien ton gout des hadith. Eh bien la personne la plus heureuse et avec mon intercession au Jour de le Resurrection sera celui qui dit "Il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah" sincerement et avec le coeur" (al-Bukhari)


15. Jabir rapporte que le Prophète a dit: "Le meilleur dhikr est 'la illaha illa'allah', et la meilleure supplication est " al hamdoullillah'". (an Nasa'i et Ibn Majah)


16. Abu Hureyra rapporte que le Messager d'Allah a dit: "Faite beaucoup la shahada, le témoignage qu'il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah, avant que vienne un obstacle qui vous empeche de le faire." (Abu Ya'la)


17. Il a aussi rapporté que le Messager d'Allah a dit: "Renouvellez votre foi." On lui a demandé, "Ô Messager d'Allah, coment renouveller notre foi?" Il répondit, "Dites souvent 'il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah'" (Ahmad et at-Tabarani)


18. Omar a dit, "J'ai entendu le Messager d'Allah , "Je connais quelques mots qui, si un personne les dit vraiment et avec le coeur et meurt sur celà le Feu lui devient haram (illégal) : 'il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah'."


[... un peu plus loin au chapitre sur le takbir et la shahada...]

27. Umm Hani' a dit: " Le Messager d'Allah passa près de moi un jour et je lui ai dit: 'Ô Messager d'Allah, je suis vieille et faible, commande moi quelquechose que je puisse faire assise'. Il a répondu:
' Dit: "Gloire à Dieu"(subhanallah) 100 fois et la recompense est égale à la libération de 100 esclaves descendants d'Ismael.
dit "Louange à Allah" (al hamdoullillah) et celà vaut 100 chevaux sellés et harnachés qui galloppent sur le chemin de Dieu.
dit "Allah est le plus Grand" (Allahou Akhbar) et celà vaut 100 chameaux couronés qui se dirigent vers la qibla.
dit "il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah" (la illaha ill'allah) et (je crois qu'il a dit) celà remplit l'espace entre la terre et le ciel et nul n'aura fait de meilleure action en ce jour que celui qui aura fait autant ou plus que toi de cette même chose. (Ahmad, at-Tabarani, et al-Bayhaqi)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/04/12 02:17 par sheera.
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